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samedi, 28 janvier 2023

Mayday

   Cet appel de détresse est lancé par un avion de ligne américain, un soir de 31 décembre, quelque part entre Singapour et Tokyo. L'atterrissage forcé se produit dans les Philippines, au cœur d'une région contrôlée par des rebelles au pouvoir qui, accessoirement, pratiquent enlèvement, extorsion, trafics et, parfois, exécutions.

   Ce que ces gars-là ignorent, c'est que le commandant de l'avion en question est incarné par Gerard « Grosses Burnes » Butler. Même si les chairs sont plus flasques qu'à la glorieuse époque de 300, le type a encore de la ressource. Depuis Greenland, il s'est découvert une vocation de sauveur du monde et (surtout) de papa poule. Ici, il va pouvoir s'appuyer sur... un dangereux criminel, qui choisit d'épauler les passagers contre la bande de fous furieux qui les retient en otages. Ce Louis Gaspare est moyennement fiable : du genre irritable, hyper-violent et assez attiré par les liasses de billets. Mais, formé à la Légion étrangère, il est devenu expert en meurtre. (Réjouissons-nous qu'un film hollywoodien rende hommage à ce savoir-faire français.) De surcroît, l'avion aux performances flageolantes n'étant pas un Airbus, les spectateurs hexagonaux n'auront aucun motif de mécontentement.

   Aux manettes se trouve d'ailleurs un Frenchie, Jean-François Richet, que j'ai découvert il y a bien longtemps avec État des lieux. Ces dernières années, l'auteur de Mesrine s'est contenté d'un Empereur de Paris et d'un Blood Father efficaces, sans affoler le box-office.

    On sait ce qu'on va  voir : un film d'action, avec des effets spéciaux... et un niveau philosophique accessible à un élève de terminale moyen.

   Côté spectaculaire, il y a les turbulences dans lesquelles l'avion est pris, atterrissage d'urgence à la clé. On en a déjà vu d'autres, mais c'est quand même bien foutu. Le réalisateur en a gardé un peu sous la semelle pour l'avant-dernière séquence, qui m'a davantage plu.

   Côté action, on est servi par une première scène de baston, principalement à mains nues, dans une usine désaffectée. Butler et son antagoniste auraient tourné ça d'une traite. C'est bien chorégraphié et l'on sent qu'à la fin l'essoufflement du commandant n'est pas feint.

   Plus spectaculaire (et fort bien mise en scène) est la séquence de délivrance des otages. Je crois pouvoir affirmer que certains personnages sont complètement à la masse... Sauce tomate garantie !

   Pour les amateurs de gros guns, je recommande la suite. Dans des circonstances que je me garderai bien de révéler, une bande de mercenaires va débarquer sur l'île. Les mecs sont des pros... et bigrement bien outillés. On sent que ça va chier grave.

   Comme vous pouvez le constater, il n'y a pas grand chose de subtil là-dedans, mais je me suis régalé. C'est un film comme hélas on en voit de moins en moins souvent dans les salles. Je conseille de saisir l'occasion s'il passe près de chez vous.

23:33 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma, cinema, film, films