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mercredi, 15 mars 2023

Crazy Bear

   Cet "ours cinglé" vit dans un parc naturel états-unien, dans le Tennessee. Son comportement a drastiquement changé le jour où il a goûté à une cargaison de cocaïne, jetée d'un avion sur le point de s'écraser par un trafiquant lui-même à moitié timbré. C'est d'ailleurs l'objet de la première scène de ce film, un peu surjouée, mais qui s'achève sur une belle chute... pas celle qu'on attend !

   C'est à l'image de ce long-métrage signé Elizabeth Banks, à la fois très premier degré (voire brut de décoffrage) et émaillé de clins d’œil qui lui donnent une saveur particulière. Le scénario s'inspire d'une histoire vraie (survenue en 1985)... même si, dans la réalité, l'ours drogué a sans doute vécu beaucoup moins longtemps que celui du film.

   Je rassure tout de suite les amis des bêtes : aucun animal n'a été forcé d'ingurgiter quoi que ce soit d'illégal pour le tournage de ce film. Le plantigrade est une créature numérique (assez réussie, ma fois). Son comportement est un mélange de ceux d'un tueur en série et du requin des Dents de la mer. (Le film est évidemment nourri de références à de prestigieux anciens, notamment King Kong et Pulp Fiction.)

   Plusieurs catégories de personnages vont converger vers la forêt : des touristes (notamment scandinaves... attention aux clichés !), des policiers, des trafiquants, des habitants du coin, ainsi que quelques petites frappes locales. Sans surprise, une partie d'entre eux ne va pas sortir de là indemne... Il vaut mieux ne pas se trouver sur le chemin qui mène l'ours à un paquet de coke !

   Au passage, il s'agit d'UNE ourse, détail qui a son importance (je laisse à chacun le plaisir de découvrir pourquoi)... et dont les spectateurs prennent connaissance grâce à l'un des principaux personnages masculins, dans des circonstances que la décence m'interdit de raconter ici.

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   Cela démarre doucement,  presque gentiment. On ne voit guère l'ourse et les dégâts qu'elle provoque. On se demande même si la réalisatrice ne se foutrait pas un peu de notre gueule, avec un film trop cheap. Tout change avec la séquence du QG des gardes-forestiers, avec d'abord la scène du chalet, puis celle, délicieusement abracadabrantesque, de l'ambulance. Dans la salle, le public est horrifié tétanisé consterné conquis.

   La séquence du kiosque est du même tonneau : un excellent moment de dérision, tournant en ridicule certains comportements humains... et marqué par l'irruption d'une violence (presque) irrationnelle.

   La conclusion intervient à proximité de l'antre de la bête et d'une cascade, où l'on voit de charmants oursons (un poil cocaïnomanes) découvrir les joies de la dégustation d'entrailles humaines.

   P.S.

   Je conseille de ne pas quitter la salle au démarrage du générique de fin. Vous rateriez l'occasion de découvrir deux petits bonus, le premier rappelant (étrangement) une scène culte de Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu !

   P.S. II

   J'attends avec impatience qu'un réalisateur français s'inspire de ce qui s'est récemment passé sur les côtes normandes pour nous pondre un film de genre complètement barré !

23:19 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : cinéma, cinema, film, films