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vendredi, 28 avril 2023

Donjons et dragons

   Il y a longtemps, très longtemps, lorsque j'étais plus jeune (et vaillant) qu'aujourd'hui, je me suis risqué dans une salle obscure pour voir la première adaptation cinématographique du célèbre jeu vidéo. J'en suis ressorti fort marri. Porté par un bouche-à-oreille très favorable, j'ai retenté l'expérience, avec une séance en version originale sous-titrée.

   Dès le début, j'ai été emballé. Il s'agit de l'arrivée d'un détenu ultra-dangereux dans une prison forteresse. J'ai bien entendu apprécié l'ambiance faite de mélange de Moyen-Age et de science-fiction. J'ai de surcroît été agréablement surpris par le souci du détail, par exemple au niveau de l'emboîtement de la cellule roulante et de la porte d'entrée. A plusieurs reprises, plus loin dans le film, on retrouve ce travail méticuleux au niveau des décors, mais je crois que c'est au tout début que c'est le plus impressionnant.

   La suite n'est pas mal non plus, grâce notamment à des effets spéciaux bluffants. On s'y attend à propos des pouvoirs magiques de plusieurs personnages (la sorcière rouge, le jeune magicien et la fée polymorphe) et des animaux fantastiques (dont un dragon obèse, aussi pathétique que redoutable...)... mais ça ne se limite pas à cela.

   Les amateurs d'heroic fantasy sont en terrain connu. On ne peut pas ne pas penser au Seigneur des anneaux, mais aussi à Hunger Games, voire à Harry Potter. Au niveau de l'intrigue, on ne s'ennuie pas. Entre les complots, les trahisons, les stratagèmes, les coups de théâtre et les retournements de situation, il y a de quoi occuper l'esprit.

   Les acteurs sont plutôt bons, mais le casting est tout de même inégal. Chris Bite Pine cabotine un peu trop à mon goût, tout comme Hugh Grant, mais ils sont bien dans leurs rôles. Quelques autres se prennent trop au sérieux, ou doivent s'adapter à un personnage taillé à la hache. C'est du côté féminin que viennent les bonnes surprises : Michelle Rodriguez, entre deux Fast & Furious, vient jouer la walkyrie de contrebande, Daisy Head est parfaite en sorcière maléfique et la jeune Sophia Lillis est adorable en fée mutante.

   Une autre qualité est l'humour dont regorge l'histoire. Quasiment chaque scène est marquée par un trait d'esprit, ou un gag, ou une chute. J'aime que cette grosse meringue numérique ne se prenne pas trop au sérieux. Mention spéciale à la séquence du cimetière.

   Notons qu'on a soigné la diversité ethnique de la distribution : la moitié des protagonistes ne sont pas blancs. Ajoutons que l'intrigue regorge de femmes fortes (et mignonnes, faut pas déconner non plus)... avec un peu trop d'hommes faiblards à mon goût. Mon petit doigt me dit que c'est pour complaire au public masculin visé...

   Au final, c'est divertissant. J'ai passé un très bon moment.

00:26 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films

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