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mercredi, 03 janvier 2024

Kina & Yuk, renards de la banquise

   Les latitudes extrêmes sont au programme des salles obscures, ces temps derniers... mais c'est plutôt l'hémisphère austral qui a été à l'honneur jusqu'à présent, que ce soit dans le documentaire (Voyage au Pôle Sud), la fiction intimiste (Soudain seuls) ou le film à grand spectacle (Aquaman 2).

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   Ici, direction le Grand Nord canadien, plus précisément le Yukon, où évoluent des renards de la banquise, de photogéniques petites boules de fourrure, à la fois prédateurs et gibiers pour de plus gros mammifères.

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   Kina la blanche est la femelle, gravide. Sur le point de mettre bas, elle a besoin de plus de nourriture que d'habitude... et d'une tanière sûre, à l'abri des intempéries comme des prédateurs. Le mâle Yuk (au pelage brun) est à la fois son compagnon de jeux et son protecteur.

   Le début nous montre le couple en pleine idylle, gambadant dans les folles prairies de l'insouciance plaines enneigées du monde arctique. Très vite, les amoureux vont être séparés, à cause de l'imprudence de Yuk (et du vilain réchauffement climatique).

   A partir de ce moment-là, la caméra suit séparément les deux renards... et l'on s'aperçoit vite que le réalisateur s'est surtout attaché à la renarde. Kina doit d'abord échapper au renard roux, un congénère certes, mais d'une race différente... et qui ne dédaigne pas becqueter de la viande goupilesque.

   Encore plus dangereux sont les loups, qui errent aux alentours de Jack City, où la renarde trouve refuge. Elle veille aussi à se tenir à l'écart des étranges bipèdes et des monstres sur roues qui peuplent cette ville.

   Fort heureusement pour elle, elle va se faire une copine, nommée Rita.

   Je n'en dévoilerai pas plus. Les péripéties sont assez nombreuses. Elles retiennent l'attention des petits, sans surprendre les grands. Les images sont superbes, les animaux quasi magnifiés... avec réalisme toutefois. Les loups sont montrés tels qu'ils sont : de redoutables prédateurs, qui ne craignent que les ours (qui les dédaignent) et les êtres humains (qui délèguent leur défense à des chiens qui sont rarement de taille). Le réalisateur s'est cependant gardé de montrer des images choquantes, en particulier celles de la manière dont les carnassiers sauvages se nourrissent.

   C'est hyper-balisé sur le fond et de grande qualité sur la forme, comme le précédent film de Guillaume Maidatchevsky, Aïlo, une odyssée en Laponie.

17:25 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films

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