samedi, 12 avril 2025
Doux Jésus
Une nonne atteinte de pré-ménopause précoce décide de retrouver son grand amour d'adolescence, pour sauver celui-ci... et, peut-être, se sauver elle-même.
Sur ce schéma hyper-balisé, Frédéric Quiring (un peu aidé semble-t-il par Sophia Aram) a construit une comédie sans guère de surprise, pas franchement anti-cléricale mais assez irrévérencieuse, s'appuyant sur une brochette de comédiennes très engagées dans leur rôle, à défaut d'être subtiles.
J'ai eu plaisir à voir évoluer Isabelle Nanty (la Mère supérieure autoritaire qui, bien entendu, au fond, a du cœur... et cache un ou deux secrets) et Marilou Berry (à propos de laquelle je regrette qu'une saison 3 de la série Marianne ne soit pas prévue), en bonne sœur un peu cruche au départ, qui se pose de plus en plus de questions... et décide de prendre des risques. Les deux vedettes sont épaulées par une belle brochette de "gueules", notamment Anne Benoit, Barbara Bolotner et Evelyne Buyle.
A partir du moment où sœur Lucie part explorer le monde urbain contemporain, les situations (en général) cocasses s'enchaînent. Je laisse chacun(e) découvrir comment, grâce à la technologie moderne, la religieuse en vadrouille pense pouvoir dialoguer directement avec le Seigneur...
Je pourrais établir ici une liste des invraisemblances dont le périple (d'abord urbain, puis rural, dans la région Grand Est) de Lucie est jalonné, mais je préfère rester sur l'image joyeuse de comédiennes pleines d'énergie, qui certes cabotinent, mais nous font passer un bon moment, le rire laissant parfois la place à l'émotion, quand il est question de la vie de femme de celle qui fut jadis une adolescente éperdument amoureuse, avant de renoncer à la possibilité de fonder une famille.
P.S.
Je me dois quand même de signaler que le dernier quart d'heure n'est pas le meilleur du film. Dommage.
19:05 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films
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