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samedi, 22 janvier 2011

Le musée Soulages et les finances ruthénoises

   C'est dans Le Ruthénois de cette semaine (le numéro 47) que j'ai trouvé l'information. Elle est noyée dans un article consacré aux voeux du maire de Rodez, Christian Teyssèdre. Mais, au moins, elle figure dans le comtpe-rendu, alors que je ne l'ai pas lue dans les autres journaux aveyronnais. Voici un extrait de l'article "Les voeux de Christian Teyssèdre à ses administrés" :

Soulages coûts 2.jpg

   Deux éléments sont à relever. Tout d'abord, le maire de Rodez semble avoir compris que l'estimation du coût de la construction du musée à 25 millions d'euros n'est pas définitive et que, ainsi que le maire d'Onet-le-Château l'a déjà laissé entendre, il va falloir "cracher au bassinet". Et à qui incombera la tâche de compléter le financement ? Ben pas à l'Etat ni à la région, pas plus au Conseil général. C'est la Communauté d'agglomération du Grand Rodez ainsi que le chef-lieu départemental qui risquent de devoir gérer la "douloureuse" (entre cinq et dix millions supplémentaires...). Du coup, le maire de Rodez déclare : "Il est maintenant nécessaire d'obtenir tous ensemble une subvention européenne." C'est, indirectement, un bel aveu. Ceci dit, les contribuables ruthénois ne pourront que se réjouir si Christian Teyssèdre arrive à obtenir le financement de l'Union européenne.

   La deuxième information importante concerne les coûts de fonctionnement des musées ruthénois, qui seront donc au nombre de trois. L'engagement est pris de limiter ces coûts à 1,6 million d'euros, alors que, ces dernières semaines, cette même estimation circulait... mais pour le seul musée Soulages. On parlait de 3 millions d'euros pour les trois. Cela nous ferait donc une économie de près de 50 % ! Si l'on suit les propos du maire, c'est sur les bâtiments et le personnel que la réduction des coûts risque de porter. Affaire à suivre...

   En attendant que le musée soit achevé, la propagande continue. Ainsi, le projet d'associer les élèves de deux écoles ruthénoises est entré en phase de réalisation. Bon courage aux gamins... Les adultes ne sont pas négligés non plus. Ces jours-ci, c'est la commune de Druelle qui fait l'objet de toutes les attentions. Et c'est là que cela devient comique. La Dépêche du Midi et Le Ruthénois ont, grosso modo, publié le même article, illustré par la même photographie montrant Ludovic Mouly en pleine concentration (Le Ruthénois en a ajouté une seconde).

   Premier gag : les deux articles reprennent les propos du président de la Communauté d'agglomération affirmant que, "contrairement aux rumeurs, il n'y avait aucune surenchère sur ce projet." J'ai peut-être mal compris, mais cela me paraît en contradiction avec ce que les lecteurs du journal ont pu voir quatre pages auparavant, venant du maire de Rodez.

    Deuxième gag : les légendes de la photographie. Voici celle de La Dépêche :

Druelle 10 01 2011 a.jpg

   Et voici celle du Ruthénois :

Druelle 10 01 2011 b.JPG

   La nuance n'est pas la même. Ainsi, la rédaction du Ruthénois semble avoir voulu montrer l'intérêt manifesté par la population... alors qu'une assistance d'environ 100 personnes, pour une conférence largement annoncée, dans un bassin de 60 000 habitants, n'a rien d'exceptionnel.

   Bon, j'arrête d'être méchant avec Le Ruthénois, dont le dernier numéro est très intéressant. Il contient une entrevue avec Jean-Claude Luche, à comparer avec celle de Christian Teyssèdre publiée par le magazine A l'oeil, devenu mensuel. Toujours dans l'hebdomadaire du Piton, on lira avec profit le deuxième volet d'une nouvelle rubrique, consacrée aux châteaux de l'agglomération, en liaison avec la publication d'un livre de Gérard Astorg.

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