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samedi, 17 novembre 2018

Mon cher enfant

   Cet enfant n'est pas le héros du film. Mais tout tourne autour de lui. Sami est le fils unique d'un couple (âgé) de classe moyenne tunisienne. A force de travail, les parents Riadh et Nazli ont acquis une petite aisance matérielle (un appartement dans un quartier tranquille, une voiture récente...), que l'on perçoit toutefois comme fragile. Le fils est sur le point de passer le baccalauréat, mais souffre de migraines.

   La première partie de l'histoire ne m'a pas plu. J'ai trouvé le portrait de famille très conventionnel, filmé platement. On sent la volonté de montrer des "Tunisiens normaux", citadins occidentalisés, modérés. C'est vraiment souligné au marqueur fluorescent... et avec quelques incohérences. Ainsi, le père (insupportable papa-poule) n'assure plus son véhicule, sans doute par souci d'économie, mais dépense à mon avis bien plus d'argent dans des futilités.

   De l'inventivité aurait pu naître du monde adolescent-jeune adulte dans lequel évolue le fils, mais c'est escamoté, puisque tout ou presque est vu du point de vue des parents (du père principalement, au début).

   Le film démarre enfin quand le fils disparaît. Je ne vais pas en dire trop pour ne pas déflorer l'intrigue, mais sachez que c'est inspiré d'une histoire vraie. (Les spectateurs des Cowboys ne seront pas trop dépaysés.) Le père, désormais à la retraite, décide de partir à la recherche de son fils, au cours d'un périple qui va notamment le mener en Turquie. (Les observateurs attentifs remarqueront que, dans les deux premiers tiers de l'histoire, que ce soit en Tunisie ou en Turquie, on ne voit pas une seule femme voilée...) La scène la plus marquante est le dialogue entre Riadh et le propriétaire d'une maison transformée en hôtel, un vieillard que ses enfants ont laissé tomber et qui semble avoir compris beaucoup de choses.

   La troisième partie se déroule en Tunisie. Le personnage de la mère prend un peu plus d'ampleur. J'ai craint que l'on ne retombe dans des clichés mais, finalement, c'est assez inattendu et plutôt bien joué.

Commentaires

Je n'aurais pas dû lire. Je comptais y aller. Tu me refroidis un peu. Et jai vu les cow boys...

Écrit par : Pascale | dimanche, 18 novembre 2018

C'est la première demi-heure qui, pour moi, est la plus inintéressante. Plus loin dans l'histoire, une scène (réelle ou fantasmée) se déroulant en montagne m'a paru complètement ratée. Mais le reste du film est plutôt bon.

Écrit par : Henri Golant | dimanche, 18 novembre 2018

Je l'ai vu et l'ai trouvé plutôt raté. Le fils est une tête à claques XXL Domage que le père n'envoie pas le mail où il lui dit " tu es un imbécile inculte ignorant"... La scène dans la montagne doit être celle à laquelle je pense c'est RATÉ. J'ai même cru que c'était un rêve...
Pour le coup ils se sont emballés sur Inter.
Je ne vais même pas en parler. Je ne sais quoi en dire. C'est plat.
Le père joue bien.

Écrit par : Pascale | lundi, 19 novembre 2018

Je pense qu'on a vu la même scène ratée de retrouvailles père-fils.

La père est en effet (parfois) touchant.

En écoutant la dernière émission du "Masque et la plume", j'ai pouffé de rire en entendant l'un des critiques faire un éloge appuyé de la première partie de l'histoire, la plus mauvaise du film :

https://www.franceinter.fr/emissions/le-masque-et-la-plume/le-masque-et-la-plume-18-novembre-2018

(Pour éviter de se taper toute l'émission, se rendre directement aux minutes 45-46.)

Écrit par : Henri Golant | lundi, 19 novembre 2018

Non mais ces retrouvailles... !!!
Merci de m'avoir épargné de chercher... ils ont été bouleversés... Ils disent que ça parle du deui(oui... 35 secondes).
J'ai zappé de ci de là... je ne peux décidément plus les écouter. C'est insupportable. Ce podcast m'est salutaire. Sans regrets. Merci.

Écrit par : Pascale | mardi, 20 novembre 2018

Bonjour ! J'avais bien envie de le voir, mais j'ai priorisé d'autres films. A vous lire, sans trop de regret ( et je n'avais pas aimé Cowboys)

Écrit par : Aurore | jeudi, 22 novembre 2018

Les commentaires sont fermés.