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dimanche, 27 février 2022

Blacklight

   Cette "lumière noire" est un révélateur : elle rend visible ce qui n'apparaît pas à l’œil nu. Au sens symbolique, il est bien évidemment question d'un complot, un thème archi-rebattu par les scénaristes hollywoodiens, qui nous en offrent une énième resucée, sous la houlette de Mark Williams (II), réalisateur de The Good Criminal... déjà avec Liam Neeson (qu'on a vu depuis dans Ice Road).

   C'est en raison de la présence de celui-ci au générique que je me suis laissé tenter par cette histoire très très balisée. Celles et ceux qui ont vu de nombreux films d'action ou des polars conspirationnistes n'y dénicheront que peu d'inventivité.

   À noter toutefois que, dans ce film-ci, ce bon vieux Liam incarne un agent du FBI sur les épaules duquel le poids des ans commence à peser : il s'essouffle lors d'une poursuite à pieds, n'a pas le dessus lors d'une confrontation musclée et laisse échapper l'un de ses protégés, un jeune policier brillant qui a pété les plombs.

   Par contre, au volant de sa bagnole ou une arme au poing, Travis Block reste une redoutable machine à tuer, comme vont s'en rendre compte quelques méchants très méchants. En face, Liam incarne un gentil... pas si gentil que cela. Bien entendu, sa conscience professionnelle aiguë lui a fait rater sa vie familiale. Il essaie tardivement (et maladroitement) de se rattraper.

   Au niveau de la mise en scène, on ne se fout pas de la gueule du client : les poursuites en voitures sont bien maîtrisées, tout comme les rares scènes de corps-à-corps. J'ai aussi apprécié la représentation des tocs du héros. Je n'en dis pas plus mais, soyez attentifs dès le début. On pourrait avoir l'impression que c'est mal réalisé, mais, en fait, il s'agit de nous faire toucher du doigt la principale manie de Travis.

   La musique est clinquante, mais cohérente avec le sujet. Dans la salle, j'étais donc en train de me dire que j'allais pondre une critique très positive de ce film... mais c'était avant le dernier quart d'heure. A-t-on arrêté de payer les scénaristes ? A-t-on manqué de budget pour clore dignement cette intrigue ? Toujours est-il que la résolution du complot et la mise hors d'état de nuire des méchants interviennent un peu trop facilement, je trouve. C'est dommage, parce que les trois quarts du film sont assez prenants, pour qui aime le genre.

 

21:20 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : cinéma, cinema, film, films

Commentaires

J'ai beau l'avoir vu je ne me souviens déjà plus de l'histoire. Comme toi j'y suis allée pour Liam. A quand un bon film, un vrai rôle... et pas ce type qui a raté sa vie professionnelle et flingue tout ce qui remue ?

Écrit par : Pascale | mardi, 01 mars 2022

Je voulais dire sa vie personnelle.

Écrit par : Pascale | mardi, 01 mars 2022

Bonjour Henri Golant, je n'ai pas osé écrire un billet sur ce film qui ne m'a pas déplu. Quand j'ai vu Aidan Quinn, je me suis dit que ce serait lui le méchant et je ne me suis pas trompée. En revanche, j'ai trouvé que la fille du héros n'était pas sympa. Le film n'est pas déshonorant mais cela peut attendre sa sortie télé. Bonne journée.

Écrit par : dasola | jeudi, 10 mars 2022

Bonjour Henri Golant, je n'ai pas osé écrire un billet sur ce film qui ne m'a pas déplu. Quand j'ai vu Aidan Quinn, je me suis dit que ce serait lui le méchant et je ne me suis pas trompée. En revanche, j'ai trouvé que la fille du héros n'était pas sympa. Le film n'est pas déshonorant mais cela peut attendre sa sortie télé. Bonne journée.

Écrit par : dasola | jeudi, 10 mars 2022

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