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lundi, 21 août 2023

Ninja Turtles - Teenage Years

   Un peu moins de dix ans après le reboot (tourné en prises de vues réelles, avec des comédiens en chair et en os et beaucoup de trucages numériques), voilà que Nickelodeon tente de relancer la machine à cash, avec un nouveau film, mais d'animation cette fois. Celui-ci navigue entre références au passé et style urbain contemporain, la parenté avec le dernier Spider-Man (across the spider-verse) étant frappante.

   Au niveau des voix de doublage (dans la version originale), on a pris du lourd, puisqu'on entend Ice Cube, John Cena, Rose Byrne... et Jackie Chan, qui donne vie à Splinter, un rat maître en arts martiaux. Les séquences qui font intervenir ce personnage sont d'ailleurs très réussies, dynamiques et drôles... mais, visuellement, je préfère quand même la version du reboot de 2014.

   Le début nous conte le genèse des mutants, les tortues, le rat... mais aussi les autres, leurs futurs adversaires/potes : une mouche-tueuse et quantité d'animaux plus ou moins dégoûtants... mais c'est cool à regarder !

   Historiquement, les tortues-ninjas sont un décalque de population mise à l'écart, un statut dans lequel les minorités ethniques peuvent se reconnaître, aux États-Unis. Ici, quand les mutants tentent de se mêler aux humains, parmi les habitants de New York, ils sont victimes de racisme de la part d'une population fortement métissée. Le message sur la tolérance n'en prend que plus de force. Je regrette toutefois que la grande méchante de l'histoire soit une fois de plus une femme blanche qui, dans la VO, s'exbrime aveg un bedit agzent chermanique.

   Visuellement, c'est bien foutu. L'intrigue est rythmée... un peu trop peut-être à mon goût : j'aurais aimé avoir un peu plus de temps pour savourer certaines scènes. La musique est globalement entraînante (exception faite de quelques morceaux de rap). Les héros aiment la good vibe et les pizzas. Ils ne sont pas vindicatifs, ni antipathiques, même si parfois ils se font passer pour de gros durs.

   Voilà. Cela dure nettement moins longtemps que la plupart des grosses productions sorties cet été. On ne s'ennuie pas, mais on aura sans doute assez rapidement oublié.

18:56 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films

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