samedi, 23 mai 2020
Haut les masques !
Soucieux de favoriser l'emploi local, je me suis décidé à acheter des masques de couturières, en tissu. Je les ai trouvés à Rodez, en centre-ville, à proximité du bureau de Poste et de la Maison du livre. La boutique s'appelle Au Fil à coudre.
En voici un, vendu cinq euros... et réversible, selon la couturière. En théorie, donc, un côté peut servir le matin, l'autre l'après-midi. Je suis toutefois dubitatif. Si l'on retourne le masque l'après-midi, on risque de mettre en contact avec son visage une partie qui a récupéré (et, normalement, filtré) les effluves extérieurs. Néanmoins, le masque pouvant subir une dizaine de lavages, il évite d'utiliser autant de masques jetables, fabriqués en Chine. Cela m'amène à dresser un petit bilan comparatif :
LES PLUS DU MASQUE EN TISSU
- Il est plus joli que les masques "chirurgicaux".
- Il sent meilleur.
- Il est plus doux au toucher (sur le visage).
- Il est réutilisable (après lavage).
- Il est "made in France" et même "made in Aveyron" (..."made in Rodez").
LES MOINS DU MASQUE EN TISSU
- Il épouse moins bien la forme du visage que les masques jetables.
- Etant plus épais, il est plus pénible à porter en période de chaleur.
- Le doute subsiste quant à son efficacité à filtrer les particules contaminées les plus fines.
Je compte continuer à utiliser les deux types de masques... d'autant que, la semaine prochaine, les habitants des communes de Rodez Agglomération vont bénéficier d'un masque lavable gratuit.
16:39 Publié dans Economie, Société, Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : covid, covid19, covid 19, coronavirus, pandémie, épidémie, actu, actualite, actualites, actualité, actualités
mardi, 12 mai 2020
Des masques très prisés
L'Aveyron se déconfine doucement. Rodez a retrouvé son animation et (hélas) ses gaz d'échappement. La ville est redevenue bruyante... mais colorée, grâce à l'inventivité des "couturières de l'extrême", qui ont bricolé des masques maison à l'aide qui d'une vieille nappe, qui d'une ancienne robe, qui d'un caleçon fantaisie, voire d'une gaine usée...
Et les autres, celles et ceux qui ne sont pas dotés de doigts de fée ? Ben, direction les pharmacies, puis les commerces traditionnels (grandes surfaces et bureaux de tabac). On peut y trouver des masques jetables (à utiliser durant moins de quatre heures), à des prix variables.
Ainsi, dès la semaine dernière, j'ai pu me procurer (en plus des deux offerts par la mairie de Rodez) quelques masques dans les rares pharmacies ruthénoises déjà pourvues. Ils étaient vendus à 90 ou 95 centimes d'euro l'unité, en petites quantités.
Plus récemment, j'ai appris qu'une officine située rue Combarel (pas très loin du lieu où s'est récemment produite une rixe qui a failli très mal tourner) les vendait en paquets, à prix intéressant. En effet : le lot de 50 masques (fabriqués en Chine) coûte 37 euros, soit 74 centimes l'unité.
Mais, dès qu'il est question de guerre des prix, il faut compter sur les grandes surfaces pour décrocher le pompon. Celle qui se trouve en périphérie de Rodez, au pôle Comtal, propose un lot identique à... 24,90 euros, soit 50 centimes l'unité.
Qui dit mieux ?
16:36 Publié dans Aveyron, mon amour, Economie, Shopping, Société, Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : société, économie, confinement, covid-19, épidémie, pandémie, covid 19, covid19, covid, déconfinement