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samedi, 28 novembre 2020

Les nouvelles attestations

   Qu'elles soient numériques ou sous forme papier (imprimable à partir d'un document pdf ou texte), on peut les télécharger ici. Il y a même une version en anglais (pour les déplacements dérogatoires).

28-11-2020-attestation-de-deplacement-derogatoire.pdf

 

mercredi, 25 novembre 2020

20 kilomètres de liberté

   ... et trois heures pour décompresser. Profitant d'une (légère) décrue de la pandémie, le gouvernement a choisi de lâcher du lest et de rendre la vie quotidienne des habitants de ce pays un peu moins étouffante.

   A partir de ce samedi (28 novembre), il sera donc possible de sortir gambader jusqu'à vingt kilomètres de son domicile, pendant trois heures. En ce qui me concerne, ce n'est pas tant la distance qui importe que le temps pendant lequel je vais pouvoir (légalement) pratiquer mon sport préféré.

   Je me suis quand même amusé (à partir d'un simulateur accessible dans un article du Monde) à observer jusqu'où je serai susceptible de me rendre, sachant que je réside à Rodez :

20 km 2.jpg

   Sans surprise (la commune de Rodez occupant une position relativement centrale en Aveyron), le rayon à l'intérieur duquel je pourrai évoluer exclut les départements voisins, mais aussi le bassin decazevillois (ce dont je me remettrai sans peine), les agglomérations de Millau, Saint-Affrique et Villefranche-de-Rouergue ainsi que l'Aubrac (ce qui me chagrine davantage).

   En zoomant sur la carte, j'ai pu constater que le vallon de Marcillac me sera accessible (chouette !), ainsi qu'une bonne partie du Lévézou (au sud-est du chef-lieu). En revanche, il ne faut pas compter pouvoir explorer le Ségala très en avant (jusqu'au Baraquevillois).

   C'est toujours mieux que rien, d'autant que, dans le département, certains de mes concitoyens adoptent parfois un comportement irresponsable. L'anecdote qui suit m'a été contée par un ami, dont un membre de la famille a été contaminé par le covid à l'issue... d'une partie de chasse. Je n'en ai pas trouvé trace dans la presse locale, curieusement silencieuse à ce sujet.

   Récemment, ce mois-ci, une brochette de chasseurs (une quinzaine ?) se seraient réunis pour partager leur passion (le motif le moins inavouable), lutter contre la prolifération de gibier (l'excuse invoquée)... et se taper une petite bouffe bien arrosée entre copains (sans doute l'objectif réel de cette sortie). L'équipée ne fut pas marquée par l'acharnement à respecter les consignes de sécurité visant à limiter la propagation du virus. En clair : les masques n'auraient pas été très visibles, les gestes barrières vaguement pratiqués et la distanciation sociale réduite à la portion congrue. Problème : l'un des participants (au moins) était porteur du virus. Résultat ? Une semaine plus tard, presque toute la troupe était contaminée, plusieurs membres étant placés sous assistance respiratoire. Voilà peut-être qui pourrait expliquer la curieuse discordance entre la décrue annoncée au niveau national et le petit pic constaté dans l'Aveyron. (Les chasseurs inciviques n'en sont sans doute pas les seuls responsables, puisque les forces de l'ordre ont aussi récemment dû verbaliser plusieurs groupes de jeunes ayant organisé des fêtes clandestines, alcoolisées et "chichonnisées").

samedi, 23 mai 2020

Haut les masques !

   Soucieux de favoriser l'emploi local, je me suis décidé à acheter des masques de couturières, en tissu. Je les ai trouvés à Rodez, en centre-ville, à proximité du bureau de Poste et de la Maison du livre. La boutique s'appelle Au Fil à coudre.

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   En voici un, vendu cinq euros... et réversible, selon la couturière. En théorie, donc, un côté peut servir le matin, l'autre l'après-midi. Je suis toutefois dubitatif. Si l'on retourne le masque l'après-midi, on risque de mettre en contact avec son visage une partie qui a récupéré (et, normalement, filtré) les effluves extérieurs. Néanmoins, le masque pouvant subir une dizaine de lavages, il évite d'utiliser autant de masques jetables, fabriqués en Chine. Cela m'amène à dresser un petit bilan comparatif :

 

   LES PLUS DU MASQUE EN TISSU

- Il est plus joli que les masques "chirurgicaux".

- Il sent meilleur.

- Il est plus doux au toucher (sur le visage).

- Il est réutilisable (après lavage).

- Il est "made in France" et même "made in Aveyron" (..."made in Rodez").

 

LES MOINS DU MASQUE EN TISSU

- Il épouse moins bien la forme du visage que les masques jetables.

- Etant plus épais, il est plus pénible à porter en période de chaleur.

- Le doute subsiste quant à son efficacité à filtrer les particules contaminées les plus fines.

 

Je compte continuer à utiliser les deux types de masques... d'autant que, la semaine prochaine, les habitants des communes de Rodez Agglomération vont bénéficier d'un masque lavable gratuit.

mardi, 12 mai 2020

Des masques très prisés

   L'Aveyron se déconfine doucement. Rodez a retrouvé son animation et (hélas) ses gaz d'échappement. La ville est redevenue bruyante... mais colorée, grâce à l'inventivité des "couturières de l'extrême", qui ont bricolé des masques maison à l'aide qui d'une vieille nappe, qui d'une ancienne robe, qui d'un caleçon fantaisie, voire d'une gaine usée...

   Et les autres, celles et ceux qui ne sont pas dotés de doigts de fée ? Ben, direction les pharmacies, puis les commerces traditionnels (grandes surfaces et bureaux de tabac). On peut y trouver des masques jetables (à utiliser durant moins de quatre heures), à des prix variables.

   Ainsi, dès la semaine dernière, j'ai pu me procurer (en plus des deux offerts par la mairie de Rodez) quelques masques dans les rares pharmacies ruthénoises déjà pourvues. Ils étaient vendus à 90 ou 95 centimes d'euro l'unité, en petites quantités.

   Plus récemment, j'ai appris qu'une officine située rue Combarel (pas très loin du lieu où s'est récemment produite une rixe qui a failli très mal tourner) les vendait en paquets, à prix intéressant. En effet : le lot de 50 masques (fabriqués en Chine) coûte 37 euros, soit 74 centimes l'unité.

   Mais, dès qu'il est question de guerre des prix, il faut compter sur les grandes surfaces pour décrocher le pompon. Celle qui se trouve en périphérie de Rodez, au pôle Comtal, propose un lot identique à... 24,90 euros, soit 50 centimes l'unité.

   Qui dit mieux ?

mercredi, 25 mars 2020

La nouvelle attestation de déplacement

   Dans le cadre du renforcement du confinement de la population, le gouvernement a mis en ligne les nouvelles versions des attestations à présenter aux forces de l'ordre lors d'un contrôle.

   Comme le site "beugue" un peu (sans doute en raison de la grande affluence), je propose en téléchargement une version de l'attestation de déplacement dérogatoire (pas la professionnelle), qui inclut notamment les limites au déplacement quotidien autorisé : une heure maximum, dans un rayon d'un kilomètre autour du domicile :

attestation-deplacement 2.pdf

   Je pense que ces mesures sont nécessaires. Si l'on se fie à la courbe de l'évolution du nombre de victimes quotidiennes, nous n'avons pas encore atteint le pic, même si nous en sommes proches. Je pense que le confinement ne durera pas moins de quatre semaines.

   Bon courage à toutes et à tous !