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vendredi, 03 janvier 2014

Un nouveau Sherlock Holmes

   La chaîne américaine CBS a mis en route une nouvelle série centrée sur le célèbre détective. M6 a mis en ligne le premier épisode il y a quelques jours, en attendant d'en diffuser quatre ce vendredi.

   Sherlock est incarné par Jonny Lee Miller, révélé jadis par Trainspotting, mais qui a un peu végété depuis, même si on l'a aperçu dans Dark Shadows.

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   Il interprète un détective jeune, tatoué (beurk !), qui sort d'une cure de désintoxication... et qui, ô surprise, a quitté Londres pour New York.

   Au début de l'épisode, il fait la connaissance de sa "marraine" (payée par son père pour vérifier qu'il ne retombe pas dans la drogue), Joan Watson, ex-chirurgien... et surtout femme ravissante :

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   Elle a les traits de Lucy Liu, que tout cinéphile qui se respecte connaît depuis sa participation au Kill Bill de Tarantino. On l'a revue dans un petit polar très malin, Slevin, mais elle a surtout fait carrière à la télévision. Je l'avais trouvée très bien en juriste dominatrice dans Ally McBeal.

   Dès le départ, la relation entre les deux est ambiguë. J'ai beaucoup aimé leur premier dialogue, à double détente, que je vous laisse découvrir dans l'épisode. Par la suite, on comprend que chacun a ses zones d'ombre... et va avoir besoin de l'autre. Evidemment, on se dit qu'au bout de deux ou trois saisons, ils vont finir par coucher ensemble !

   Signalons que la BBC, qui, la première, a relancé la carrière du célèbre détective, n'est pas contente. S'il n'est pas étonnant que, dans les deux séries, Sherlock soit un as de la déduction, adepte de substances hallucinogènes, la vieille maison britannique a moins apprécié que le pendant américain ait copié l'addiction aux nouvelles technologies :

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   Sherlock se sert de son smartphone comme d'un outil d'enquête, prend régulièrement des photographies avec et consulte très souvent internet. Cependant, d'un point de vue visuel, la série britannique est bien plus réussie, avec notamment l'affichage à l'écran des textos.

   C'est le principal reproche que l'on pourrait faire à la version américaine : sa fadeur graphique, avec peu d'inventivité visuelle. Mais l'enquête est intéressante. Pour l'instant, les histoires sont totalement nouvelles, sans lien avec les romans de Conan Doyle (ce qui a pu agacer les puristes). Le duo fonctionne assez bien sur le plan comique, même s'il n'atteint pas le brio du couple Cumberbatch-Freeman.

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