jeudi, 31 mars 2022
Icare
Ce film d'animation luxembourgeois puise son inspiration dans la mythologie grecque, plus précisément l'arc narratif crétois. L'histoire entremêle ainsi les destins de Minos, Pasiphaé, Ariane, Thésée, Dédale et son fils Icare.
Les amateurs de contes anciens retrouveront les histoires de leur jeunesse, autour de la naissance puis des méfaits du Minotaure, de l'habileté de Dédale, de l'impétuosité d'Icare et de l'héroïsme de Thésée. Les auteurs y ajoutent une touche personnelle, modifiant légèrement la trame des mythes. L'image est soignée, de texture numérique.
Au doublage, on reconnaît quelques voix : celle de Féodor Atkine dans le rôle du vieil architecte talentueux, celle de Camille Cottin en Ariane, fille de roi sûre de sa beauté... et qui rêve du grand amour.
Cependant, j'ai été déçu par le traitement de l'intrigue. Les auteurs se sont concentrés sur la relation amicale qui naît entre Icare enfant et le jeune Minotaure. C'est un aspect original par rapport au mythe, mais je ne vois pas trop où ils ont voulu nous mener. Ces vieilles histoires sont à manier avec précaution. Elles sont le résultat de millénaires de sagesse. Elles évoquent des intemporels, comme la démesure politique, l'amitié, l'amour, l'inconscience de la jeunesse et la trahison.
A part un éloge (maladroit) de la différence, je ne vois pas trop quoi tirer du gloubi-boulga qu'on nous sert. Je m'attendais à mieux. Mais cela se suit sans déplaisir, et cela marche plutôt bien auprès des gamins.
20:19 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films
Les commentaires sont fermés.