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lundi, 04 juillet 2022

Entre la vie et la mort

   Léo est conducteur de métro, à Bruxelles. Un soir, il voit quasiment mourir sous ses yeux son fils unique. Celui-ci tentait d'échapper à des braqueurs, avec lesquels il s'était acoquiné. Ceux-ci sont désormais à la recherche du père... mais ce n'est pas un simple conducteur de métro : il connaît le maniement des armes et les techniques de combat rapproché. Quand je vous aurai dit qu'il est d'origine espagnole, vous aurez compris que cet homme discret cache sans doute un gros secret.

   Nous voilà embarqués dans une histoire de vengeance et de poursuites : l'un veut retrouver les assassins de son fils, une autre cherche à savoir ce qu'est devenu son collègue, tandis que les derniers veulent surtout remettre la main sur une masse de pognon. Antonio de La Torre (connu plutôt pour des rôles dans des films art et essai, comme Une Vie secrète) endosse le costume du type en apparence ordinaire qui va donner du fil à retordre à une bande de voyous, façon Bruce Willis (par exemple dans Death Wish), Denzel Washington (dans Equalizer) ou Liam Neeson (dans Taken).

   Toutefois, à la différence de ce que l'on peut voir dans les films américains, l'aspect psychologique demeure très important, prenant parfois le pas sur les scènes d'action. Celles-ci ne sont pas survitaminées. On sent la volonté du réalisateur de leur conserver un tour réaliste. Le film n'en est pas moins prenant.

   De La Torre est épaulé par une distribution franco-belge qui tient la route. Les seconds rôles sont principalement composés de truands et de policiers. Parmi ceux-ci, Olivier Gourmet incarne un commissaire qui a du mal à tenir ses troupes... en particulier sa fille, interprétée par Marine Vacth. Ce n'est pas la partie la plus convaincante de l'histoire. J'ai préféré les scènes avec les truands.

   A noter que la mise en scène et le montage maintiennent le mystère concernant plusieurs personnages et certains aspects de l'intrigue. A plusieurs reprises, on laisse le spectateur dans l'incertitude. A lui (elle) de combler les blancs, en attendant de plus amples informations. La découverte par le héros d'un document numérique va l'aider à mieux comprendre ce qu'il s'est passé.

   Ce n'est pas une œuvre majeure, mais un film de genre qui tient ses promesses... et qui risque de rapidement quitter l'affiche.

11:02 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cinéma, cinema, film, films

Commentaires

J'ai beaucoup aimé. C'est inventif et surprenant.
Je ne pense pas que le grand Antonio de la Torre soit cantonné à des films art et essai. Je crois que La isla minima, La colère d'un homme patient, Que dios nos perdone et El reino n'étaient pas si confidentiels.
Espérons que la Fête du cinéma ait donné un peu d'espace à ce film ci.

Écrit par : Pascale | mercredi, 06 juillet 2022

Par "films art et essai", j'entends des œuvres qui font preuve d'un peu d'ambition artistique ou intellectuelle. Bien qu'étant des films de genre, "La Isla minima" et "Que dios nos perdone" (tout comme "El Reino") entrent dans cette catégorie. Ce n'est nullement péjoratif.

Ici, même si l'on n'atteint pas le niveau des films nommés ci-dessus, le divertissement est de qualité.

Écrit par : Henri G. | mercredi, 06 juillet 2022

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