Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 10 août 2024

Borderlands

   Tourné en plein covid (comme en témoigne abondamment le générique de fin), ce film sort presque confidentiellement, en plein été. A priori, ce n'est pas bon signe... et pourtant, la distribution est alléchante, avec Kevin Hart (en super-soldat), Cate Blanchett (en chasseuse de primes bad ass... et très maquillée), Jaimie Lee Curtis (en scientifique un brin loufoque) et la jeune pousse Ariana Greenblatt (vue l'an dernier dans 65 - La Terre d'avant).

   Des individus qu'au départ tout sépare vont constituer une improbable troupe, pas très disciplinée, assez gouailleuse : une gamine rebelle aux étranges pouvoirs, un soldat as de la gâchette, une chasseuse de primes dont l'apparente désinvolture masque des failles profondes, un grand balèze, supposé sadique... et un petit robot porté sur la plaisanterie.

   Cette famille recomposée (ou cette bande de faux potes - au départ) n'est pas sans rappeler Les Gardiens de la galaxie (en moins bien toutefois). L'habillage du film quant à lui fait immanquablement penser à l'univers de Star Wars, avec une touche de Mad Max.

   J'ai eu l'impression qu'on avait cherché à copier ce qui avait marché dans plusieurs franchises populaires, pour en créer une nouvelle. Alors, oui, les effets spéciaux sont chouettes, mais, au niveau du scénario comme de la crédibilité des situations, la copie ne vaut pas les originaux.

   Dans la première moitié du film, le mélange d'action et d'humour, mâtiné d'effets spéciaux, fonctionne. Dans la seconde moitié, cela se prend un peu trop au sérieux et vise -parfois- l'épique, sans forcément l'atteindre. Les acteurs (même Cate) prennent un peu trop la pose. Comme aux manettes il y a Eli Roth (auquel on doit, entre autres, Hostel et Death Wish), c'est plutôt du bon boulot, mais, là encore (comme dans d'autres œuvres commerciales sorties cet été), certains rebondissements surgissent de manière trop abrupte. Il aurait fallu davantage développer (ou moins couper) certains fils narratifs secondaires.

   Au fait, c'est l'histoire d'une gamine qui serait la clé pour accéder à l'Arche, un endroit mythique qui abriterait les secrets d'une brillante civilisation disparue. L'entrée se trouverait sur la planète Pandora, dont est originaire la chasseuse de primes, chargée de retrouver la gamine pour le compte d'un méchant industriel. Sa rencontre avec les autres protagonistes va la faire évoluer... jusqu'à un point assez inattendu ma foi (pour qui ne connaît pas le jeu vidéo d'origine).

21:54 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : cinéma, cinema, film, films

Commentaires

Non. Définitivement non : que la gamine se noie dans des flots de pisse serait la seule bonne nouvelle :-)

Écrit par : Pascale | mardi, 13 août 2024

Répondre à ce commentaire

Hélas, non. La gamine survit à la vague de pisse... et même...

(attention divulgâchage)

... jusqu'à la conclusion de l'histoire, alors qu'on découvre que ce n'est finalement pas la gamine la véritable "élue" permettant d'ouvrir la porte de l'Arche.

Écrit par : Henri G. | mardi, 13 août 2024

Mon dieu... cette révélation me bouleverse !!!
Parce qu'en plus cette petite peste serait sensée être l'élue ! Tout fout le camp.

Écrit par : Pascale | mercredi, 14 août 2024

Répondre à ce commentaire

Écrire un commentaire