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mercredi, 21 janvier 2015

Festival Télérama 2015

   Du 21 au 27 janvier, les cinémas qui ont noué un partenariat avec l'hebdomadaire culturel "de référence" permettent de (re)voir (à tarif réduit) quelques bons et moins bons films d'art et essai de l'année écoulée. (Ce sont les seize préférés des critiques maison.)

   Le numéro sorti ce mercredi contient la liste des cinémas partenaires. En Aveyron, il s'agit uniquement de La Strada, à Decazeville, et du Cap Cinéma de Rodez. Et encore, seule une partie des films est proposée aux spectateurs rouergats. Ainsi, il faut sortir du département pour trouver une salle (re)programmant le superbe Ida (un concurrent sérieux de Timbuktu dans la course à l'Oscar du film en langue étrangère).

   Heureusement, à Rodez comme à Decazeville, The Grand Budapest Hotel est disponible, en version originale sous-titrée. Il vient de décrocher neuf nominations aux Oscar 2015. A cette occasion, j'ai découvert avec étonnement que l'entraînante musique qui accompagne le film est l'oeuvre du Français Alexandre Desplat, qui "a la cote" à Hollywood.

   Il avait d'ailleurs déjà travaillé sur les précédents longs-métrages de Wes Anderson (Fantastic Mr Fox et Moonrise Kingdom). En consultant sa filmographie, j'ai pu constater qu'il avait contribué à l'habillage de nombre de films que j'ai beaucoup appréciés.

   Aux spectateurs de The Grand Budapest Hotel, je conseille donc de ne pas quitter la salle trop vite. Le générique de fin est un festival de balalaïkas et, dans sa seconde partie, il est agrémenté d'un personnage animé, dont je me garderai bien de décrire les évolutions à l'écran.

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