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vendredi, 21 juin 2019

Beaux-parents

   Cette comédie "familiale" est signée Héctor Cabello Reyes, qui est le coscénariste de Retour chez ma mère, avec là aussi Josiane Balasko. De prime abord, on est tenté de penser qu'on a essayé de réutiliser les recettes qui ont fait de ce précédent film un succès. Coline/Josiane se retrouve en conflit avec sa fille et des secrets familiaux, parfois profondément enfouis, vont ressurgir.

   Au niveau de l'interprétation, c'est inégal. Clairement, le principal atout du film est Josiane Balasko, à la fois drôle et touchante. Son compagnon est incarné par Didier Bourdon, qui cabotine ostensiblement, mais je trouve que cela passe. C'est une nouvelle incarnation du patriarche familial, qui n'est pas sans rappeler celui incarné par Christian Clavier dans Qu'est-ce qu'on a encore fait au bon Dieu ? (en moins rétrograde). De la même manière, le personnage de Garance (la fille, interprétée par Charlie Bruneau) aurait pu être incarné par Camille Chamoux ou Camille Cottin.

   Le gros point faible est le personnage d'Harold. Je n'ai pas trouvé Bénabar très bon. Fort heureusement, quelques seconds rôles viennent donner un peu de saveur à certaines scènes, comme le restaurateur ou le meilleur ami, ce dernier interprété avec une évidente gourmandise par Bruno Salomone.

   Quelques moments m'ont particulièrement plu. Ils tournent souvent autour des repas. Il y a la séquence du restaurant, qui rouvre après une période de fermeture, avec une ambiance, une carte et... des tarifs transformés. Pour une raison que je ne vais pas révéler, certains des héros s'y rendent deux fois dans la même soirée !

   Il y a aussi ce petit-déjeuner qui succède à une nuit au poste. On en voit une partie dans la bande-annonce, mais la séquence est meilleure vue dans son intégralité. Les gags reposent souvent sur le quiproquo, comme lorsque le père approche du parking où son épouse a garé le camping-car.

   C'est une comédie du samedi/dimanche soir, inoffensive. Elle ne fait pas de mal et pas beaucoup de bien. Mais comme elle est courte (1h25), elle suffit à égayer une soirée, après le boulot.

12:03 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma, cinema, film, films

Commentaires

Ce nouvel engouement pour Bénabar acteur me surprend. Il est vraiment mauvais. Je l'ai vu récemment en comptable au côté de François Civil.
Je n'ai vu aucun film dont tu parles ici mais J'ADORE Josiane Balasko.

Écrit par : Pascale | dimanche, 23 juin 2019

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