samedi, 16 mai 2009
Les brebis font de la résistance
Le film a beau être sorti en salles un 1er avril, ce n'est pas un canular ! Une version tronquée (de 50 minutes environ) avait été diffusée auparavant sur France 3 (on en retrouve certaines séquences comme celle avec le jeune couple venu de Montpellier, celle de l'ancien éleveur catho de droite "converti" ou encore celle du boulanger).
Le sujet est le Larzac, ses agriculteurs, leurs engagements. Si le film remonte à la lutte des années 1970, il n'en fait pas un historique détaillé. (D'après la réalisatrice, présente à la séance à laquelle j'ai assisté, une oeuvre de ce type serait en préparation.) Plus qu'un documentaire militant, c'est un vrai long métrage de cinéma. Un grand soin a été apporté à l'image, que ce soit au cadre ou à la photographie. Les animaux sont mis en valeur, presque comme des personnages : ce sont des brebis bien sûr, mais aussi des chèvres (moins qu'on ne le croit, le plateau étant essentiellement occupé par des ovins), des ânes... et même des chiens et des chats !
L'essentiel repose tout de même sur les témoignages des hommes et femmes, anciens et plus jeunes. C'est la difficulté du métier qui est soulignée, difficulté finalement supportable parce que tous ces "acteurs" (au vrai sens du terme) ont conscience de donner un sens à leur existence... et de vivre dans un cadre magnifique.
J'ai aussi aimé ce film parce qu'il accorde une assez grande place au travail manuel, celui des éleveurs bien sûr (de la conduite du troupeau à la traite, en passant par les soins et la mise-bas), mais aussi la transformation des produits (avec la fabrication de fromage, de pain...) et même la construction de bâtiments (certaines des actions symboliques de la lutte des années 1970 ayant consisté à restaurer -collectivement le plus souvent- des bâtiments d'élevage).
A lire : le dossier de presse, bien fichu.
15:03 Publié dans Aveyron, mon amour, Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : film, cinéma
vendredi, 26 décembre 2008
Y a-t-il eu de la neige à Noël ?
Eh bien oui ! Elle est tombée la nuit du 25 au 26 décembre. Ce n'est qu'aujourd'hui, en fin de matinée, que je m'en suis aperçu. Comme j'avais la flemme (les vacances ça sert d'abord à se lever tard), j'ai attendu le début de l'après-midi pour sortir prendre des photographies. La température n'étant pas très basse, le soleil aidant, une bonne partie avait déjà fondu.
Du faubourg, je suis descendu vers le quartier de Cardaillac (on y trouve un paquet de belles baraques), d'où l'on peut voir le sommet du piton ruthénois. On distingue la crête de la cathédrale ainsi que, plus bas, un centre d'hébergement (les bâtiments aux couleurs vives). C'est le côté non ensoleillé, l'ubac. De là, on arrive très vite à Layoule :
L'été, cette cascade est presque à sec et les canards s'y prélassent. Un peu plus loin, quand on s'éloigne de la zone de promenade, on tombe sur deux autres petites cascades, que j'ai prises en photo du vieux pont :
Et j'ai poursuivi ma balade, sur le chemin habituel. J'adore sentir et entendre mes pieds crisser sur la neige en couche encore assez épaisse. Quand on se trouve à l'ombre, il suffit de tourner le dos pour voir le côté éclairé (l'adret) :
Sauf erreur de ma part, sur cette butte se trouve toute une série de prés (dont certains font face à un lotissement de maisons sur des terrains en pente) où, à la belle saison, on peut voir gambader (le matin et le soir en général) divers équidés.
Ensuite, je suis passé devant la zone de cultures maraîchères, dans un état évidemment inhabituel (mais pas pour la saison) :
Les terrains cultivés longent l'Aveyron (pratique pour l'arrosage). A l'arrière-plan, on distingue une partie du quartier de Layoule (pris sous un autre angle il y a quelques jours).
J'arrive au Monastère. Placé sur un pont gothique (du XIVème siècle), j'ai une vue fort intéressante :
16:56 Publié dans Aveyron, mon amour, Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : de tout et de rien
mardi, 16 décembre 2008
Il a neizé à Rodej...
... ainsi que dans le reste de l'Aveyron. La capitale ruthénoise a été frappée tout le dimanche. Ah, qu'il est bon de rester bien au chaud, chez soi, pendant que tant d'imbéciles se retrouvent coincés sur la route !
Bon, c'est pas tout ça, mais, lundi, en fin d'après-midi, comme le froid persistant avait maintenu l'essentiel de la couverture neigeuse, je me suis lancé dans une petite balade autour de Rodez.
Certains quartiers de la ville avaient pris un tour inquiétant :
Cette photographie a été prise a proximité du lieu dit "Layoule", qui jouxte l'Aveyron, comme on peut le voir sur l'image suivante :
La plus grande partie de l'espace est occupée par le camping de Layoule, évidemment fermé à cette époque. J'aime bien aussi cette vue, légèrement décalée par rapport à la précédente :
A partir de là, on peut descendre, se rapprocher de la rivière, en quittant Rodez pour la commune périurbaine de Le Monastère (toute la quiètude de la campagne à deux pas du centre-ville bruyant et pollué). Certaines bâtisses méritent le détour, comme celle-ci :
Sise entre la route et l'Aveyron, avouez qu'elle ne manque pas de cachet !... Poursuivant ma promenade, j'ai traversé le bourg ancien du Monastère, dépassé la tannerie Arnal pour longer une série de prés en pente. Voici ce qui se présenta à mes yeux :
A l'arrière-plan, on distingue des immeubles situés à l'extrême-limite du centre-ville de Rodez. Dans ce pré tentaient de paître deux chevaux qui, dès qu'ils m'eurent aperçu, s'approchèrent des fils barbelés :
Celui-là est vite venu me faire coucou, prenant la pose avant de s'éloigner en quête de nourriture. Son compagnon se fit encore plus majestueux :
Le brume neigeuse confère une sorte de halo mystérieux à l'animal, encore plus impressionnant en vrai que sur la photographie. J'ai fini par quitter ces deux charmants quadrupèdes pour poursuivre ma balade. Pas très loin de là, laissant un centre électrique EDF dans mon dos, j'ai pris cette vue assez pittoresque :
J'aime bien cette association cimetière - abbaye (le clocher disparaissant en partie dans le brouillard). J'ai continué ma route, contournant par le Sud la colline ruthénoise avant de regagner ma grotte, avec dans les jambes la fatigue (légère) d'une saine promenade.
17:31 Publié dans Aveyron, mon amour, Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : de tout et de rien
vendredi, 11 mai 2007
Les caissières du "Géant" de Rodez
Leur grève continue. D'après la presse locale, 65 à 75 % du personnel participe au mouvement. Résultat : à certains moments de la journée, seules deux caisses sont ouvertes. La direction a d'abord utilisé des chefs de rayons puis elle a fait venir du personnel des autres magasins Géant Casino. Ce personnel travaille d'habitude à Decazeville et Millau, sauf erreur de ma part. Ces magasins ne semblent pas touchés par le mouvement de grève, lié à des conditions locales.
J'ai photographié le tract (pas très précis sur les causes, comme je l'ai écrit dans un précédent billet). On appréciera qu'il soit rédigé dans un français correct... avec une faute toutefois : il aurait fallu écrire "voire" et non "voir" (à la deuxième ligne du deuxième paragraphe), puisqu'il s'agit de l'adverbe et non du verbe.
P.S. Mon précédent billet sur le même sujet semble souffrir d'une forme de censure : quand on essaie de le lire à partir de son introduction (ou de son titre), une page d'erreur s'affiche. Il faut cliquer sur "La senteur de l'esprit" pour pouvoir lire ce message, qui s'affiche en même temps que les autres du blog. Peut-être quelqu'un pourrait-il éclairer ma lanterne ?
18:50 Publié dans Aveyron, mon amour, Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : *de tout et de rien*
samedi, 02 décembre 2006
Retour au nouvel hyper de Rodez
Cette fois-ci, je ne suis passé par l'hyper que pour acheter le cd deux titres Fous ta cagoule... Ben oui, on a les pratiques culturelles que l'on peut. Après, je suis allé fourrer mon nez chez le marchand de journaux. En réalité, c'est une maison de la presse, à l'image de celle qui se trouve au centre-ville de Rodez. Les rayons sont donc fournis et on y est vite à l'étroit. Par contre, on est presque sûr de trouver la revue que l'on cherche.
Ensuite, j'ai pris la direction du bout de la gallerie marchande, où se trouve le Flunch. Cela ressemble à d'autres Flunch (comme celui du centre de Toulouse) : les légumes sont à volonté, les toilettes sont propres et on prévoit son plat chaud en caisse. Par contre, ici, on fait la queue pour choisir hors-d'oeuvres, fromages, desserts et boissons (quand on ne se contente pas de l'eau de la fontaine, qui est gratuite) dans une file qui mène aux caisses. Attention aux embouteillages... Bon, pour 12 euros, je me suis offert un demi-avocat au thon et citron, un steak (que j'ai accompagné de frites, ma foi très bonnes), du Saint-Marcellin (avec du pain, tiens !) et un part de flan. D'accord, j'ai mangé comme un goret mais
1° J'avais peu mangé à midi
2° J'avais très faim
3° Je suis assez grand donc y a de la carcasse à nourrir
4° Je vous emmerde.
Beaucoup de gens profitent du menu express ou se contentent d'un plat chaud en comptant sur les légumes à volonté. Pratique quand on n'a pas trop de thunes, mais pas très équilibré tout cela.
Je plains toujours les serveuses (ce sont presque tout le temps des femmes... ici, comme pour me faire mentir, il y a un homme dans le lot, mais ce n'est pas le plus efficace), pressées de débarrasser les tables : la "philosophie" Flunch déresponsabilise les clients (c'est démago quand même) qui, du coup, ne font pas le moindre effort pour faciliter la tâche des employés. Il n'est quand même pas compliqué de faire un peu le ménage sur sa propre table (par exemple en regroupant les plateaux et les assiettes) !
17:05 Publié dans Aveyron, mon amour, Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : de tout et de rien
vendredi, 17 novembre 2006
Un nouvel hyper à Rodez
... en fait, pas à Rodez même, dans l'agglomération bien sûr, à la limite d'Onet-le-Château et de Sébazac-Concourès. Il s'agit du transfert et de l'agrandissement de l'hypermarché Leclerc (couplé à un petit nombre de commerces) existant à Sébazac. Le centre commercial s'est globalement étoffé, la parking semble plus important... et il est plus pratique que le précédent.
Vendredi dernier, le futur ancien hyper soldait le fond. Ce fut, d'après plusieurs témoins, la ruée. J'envisageais de m'y rendre mais, quand j'ai vu les embouteillages jusqu'à deux kilomètres de là, j'ai préféré retourner chez moi. Des gens se seraient battus dans le magasin. Un vigile aurait été mordu. Une personne m'a affirmé avoir entendu des insultes racistes... L'attente aux caisses a pu durer jusqu'à deux ou trois heures. Le soir, des clients auraient laissé des chariots remplis en plan, ne pouvant supporter l'attente ou ne pouvant espérer arriver à temps aux caisses. Le lundi et le mardi suivants, le centre comme la station-service attenante furent fermés. L'ouverture du nouveau site eut lieu mercredi 15 novembre. L'affluence fut énorme. Je ne vous raconte pas la file de bagnoles... A l'entrée du site, des vigiles tentaient d 'y mettre bon ordre. Je ne sais pas si c'est vrai, mais les forces de l'ordre seraient aussi intervenues sur la voie publique, pour réguler la circulation perturbée sur plusieurs kilomètres. (En plus, il y a plein de travaux à Rodez même, ce qui incite les automobilistes à contourner la ville... accroissant ainsi la pression sur les axes périphériques déjà saturés.) Par contre, ce jour-là, dans le centre commercial le plus proche de celui qui ouvrait (un Géant), ce fut très calme.
Aujourd'hui 17 novembre, je suis allé à la découverte du "machin". Si le parking était presque plein, on circulait assez bien dans les rayons, plus larges que ceux de l'ancien hyper. Il y a quand même quelques points sensibles, où les chariots peinent à se croiser (ou à doubler un autre à l'arrêt)... surtout si un(e) crétin(e) campe au milieu ! Du point de vue de l'agencement, c'est intermédiaire entre l'ancien hyper (on retrouve facilement ses marques dans plusieurs domaines) et le concurrent Géant. On dirait que tout cela suit un modèle quasi universel. Petit changement notable : l'expulsion de la presse (qui était à l'entrée auparavant), qui se retrouve ailleurs dans le centre commercial. C'est tout bénef pour Leclerc, à mon avis : c'est un rayon qui devait être victime de pas mal de vols (et moult clients lisaient sans vergogne -et sans soin pour le papier- les journaux et les magazines qu'ils n'avaient pas l'intention d'acheter) et qui prenait de la place. Le secteur "fruits et légumes" a été en partie repensé : désormais, une personne (ou deux) pratique la pesée pour les clients... ce qui évitera les fraudes, qui étaient monnaie courante dans l'ancien hyper (sans compter les gens qui bouffent sur place). Ces rayons semblent particulièrement surveillés : leur agencement est l'objet d'un grand soin .. et en même temps, cela permet de garder un oeil sur d'éventuels clients indélicats.
Pour terminer, je vais revenir sur un produit qui me tient à coeur : le Nutella. Dans un précédent message ("P'tit déj' de l'Est"), j'ai évoqué un subterfuge employé : vendre le produit de la même marque, mais fabriqué en Pologne avec (en partie) des ingrédients polonais. Le goût n'était pas le même et les proportions des composants légèrement différentes. Peut-être, à l'époque, était-ce pour pallier l'absence temporaire du produit "classique". Cela ne s'était pas renouvelé. Tel n'est pas le cas dans le nouvel hyper : les deux types de pots "familiaux" de Nutella (au fait, connaissez-vous la définition du "pot familial" ? Non ? Eh bien, c'est un pot fait pour que les célibataires prennent des hanches et du bide !) sont présents. Le "classique" de 750 grammes (+ 30 grammes de bonus pour les fesses) est basé sur un prix au kilo d'environ 4,40 euros, alors que le "polonais" (reconnaissable à l'autocollant sur le couvercle et à sa demi-étiquette, sur laquelle a été collée une autre, plus petite, rédigée en français) culmine à 2,59 euros pour 750 grammes (ce qui doit donner 3,45 euros le kilo).
16:15 Publié dans Aveyron, mon amour, Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : de tout et de rien
dimanche, 03 septembre 2006
Un nouvel hôpital pour Rodez
Samedi 2 et dimanche 3 septembre 2006, il était possible de visiter les locaux du nouvel hôpital ruthénois (oui, au fait, on ne dit pas "rodézien"... sauf si on veut passer pour un blaireau), situé dans le quartier de Bourran. Pour ceux qui ne connaissent pas Rodez, quelques précisions géographiques sont nécessaires : la commune de Rodez est de petite taille (environ 11 km², presque dix fois moins que Paris), sise sur une colline principale ; le quartier de Bourran est situé sur une colline annexe, reliée au centre-ville (depuis les années 1990) par le Pont de Bourran (ou Pont de l'Europe), que des esprits égarés persistent à nommer "viaduc"... Ce quartier, quasi rural à l'origine, s'est couvert, depuis une dizaine d'années, d'un blanc manteau d'immeubles (la spéculation immobilière, favorisée par différentes mesures gouvernementales, est allée bon train). On ne peut pas vraiment dire que l'urbanisation de ce quartier ait toujours suivi des règles rigoureuses... De surcroît, de très mauvaises langues susurrent, au coin des rues du centre-ville, que maints immeubles en apparence flambant neufs cachent des malformations que la cherté des loyers exigés est loin de laisser soupçonner...
Samedi, ce fut apparemment la ruée. Il faut dire que seules deux journées étaient proposées pour les visites, de 10h à 18h... d'où les embouteillages. (Il aurait été plus intelligent de proposer ces visites sur une semaine complète, à la fin du mois d'août.) J'y suis allé ce dimanche matin. Je suis arrivé à 10h30. La "file" d'attente était importante et mal organisée : les possibilités de triche étaient nombreuses, ce dont seule une minorité d'abrutis mal élevés a profité. (Et encore... des barrières avaient été installées pour le dimanche, l'affluence du samedi ayant apparemment dépassé les attentes des organisateurs.) Il était possible de visiter librement le rez-de-chaussée et le premier étage, puis de prendre l'ascenseur jusqu'au cinquième, où est située la cantine des personnels. On y a une très belle vue de Rodez et sa proximité immédiate... surtout s'il fait beau, comme c'était le cas ce dimanche... de quoi prendre de beaux coups de soleil en une heure d'attente sans ombre. La file d'attente était indispensable pour accéder à une visite guidée. Il en existait de différents types. On pouvait profiter d'une visite dite "technique", d'une autre centrée sur la cancérologie (et même d'une courte promenade en calèche sur le pourtour extérieur du site !). J'ai suivi la visite générale, qui aborde un peu tous les secteurs d'activité. Les explications étaient fournies par le directeur-adjoint de l'hôpital (qui porte un nom à couleur locale : Delmas !) et, à l'occasion, par un responsable du service dans lequel le groupe auquel j'appartenais (constitué d'une trentaine de personnes) passait (par exemple : le médecin-chef de la maternité ou le cadre responsable de l'unité de radiothérapie). Parfois, nous croisions un autre groupe, ce qui permettait éventuellement de saluer des connaissances : cette visite était la sortie du ouiquennede ruthénois !
Que dire de la visite ? Ce fut très intéressant, un vrai moment de culture civique moderne : le citoyen lambda pouvait découvrir dans le détail le fonctionnement d'un service public, payé avec ses impôts (ou ceux de ses voisins !). Les locaux sont très agréables (je recommande tout particulièrement la maternité), à la fois pour les patients et les actifs : cela donnait envie de travailler dans cet hôpital... voire de s'y faire admettre en tant que malade (j'ai vu quelques infirmières mignonnes) ! L'équipement scientifique et technique est impressionnant. Cela va de la vie quotidienne du malade (qui pourra, de son lit, commander un tas de trucs), au travail des personnels (avec le transport d'objets sur les fameuses "tortues"), en passant par le suivi médical (grâce à un réseau informatique qui m'avait tout l'air d'être impressionnant). En plus, les employés présents ce jour-là se sont montrés très ouverts, disponibles.
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