Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 03 août 2018

Mission : impossible - Fallout

   Trois ans après le brillant Rogue Nation, le James Bond américain est de retour, notamment en France, pour un nouvel épisode survitaminé des aventures d'Ethan Hunt et de sa petite équipe.

   Ce n'est pas le début qui en met plein la vue. On a pris le temps de poser l'histoire. Cette longue introduction comprend néanmoins la séquence la plus futée du film (avec celle de l'échange du prisonnier, plus tard) : celle de l'hôpital, vraiment bien mise en scène. Le séjour à Paris donne lieu à plusieurs poursuites. La principale (en automobile et à moto) permet de découvrir la capitale française sous certains angles. Au niveau du savoir-faire, je n'ai pas été particulièrement impressionné. C'est du bon boulot, mais j'ai déjà vu mieux, par exemple dans Baby Driver, Taken 3 ou encore Agents très spéciaux.

   Si l'on a soigné les scènes d'action, on s'est un peu relâché au niveau du scénario. Globalement, on s'est ingénié à multiplier les tromperies. Dans le détail, c'est moins convaincant. Je reste dubitatif sur la manière dont s'achève le saut en parachute sur Paris. Je pense aussi que la façon dont Hunt remplace le prétendu John Lark et sa participation à l'évasion d'un personnage ne sont pas réalistes. On nous demande un peu trop souvent de laisser les neurones au vestiaire... par exemple quand la présence d'un homme cagoulé à côté de Hunt, au volant d'une voiture, ne provoque aucune réaction de la part des véhicules de police qu'ils croisent... On sourira aussi au sprint de 4-5 kilomètres que mène le héros sur les toits de Paris...

   Fort heureusement, les prises de vue sont superbes, à Paris, à Londres (certes moins jolie) et dans les montagnes néo-zélandaises du Cachemire. Cela nous mène à la partie la plus exaltante du film, celle qui fait intervenir les hélicoptères. Là, c'est très bon, même si la conclusion de l'histoire abuse du juste-à-temps.

   Au niveau des personnages, j'ai deux regrets. Le premier est la place moindre réservée à Ilsa (Rebecca Ferguson... mmm) par rapport au précédent opus. Ce n'est pas lié qu'à son charme. Hunt est à nouveau le mâle dominant à l'écran et dans l'intrigue, alors qu'auparavant, on semblait se diriger vers un duo. Le second regret est lié à l'identité du "méchant", que les spectateurs non dépourvus de neurones démasqueront très rapidement...

   Bref, c'est du bon spectacle (avec, dans la v.o. sous-titrée quelques répliques de Cruise en français !), mais le scénario pêche par trop de facilités.

16:06 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : cinéma, cinema, film, films

Commentaires

J'ai aimé la poursuite à pieds en courant sur les toits de Paris et celle des hélicos.
J'ai beau me creuser, impossible de me souvenir de la scène de l'hôpital...
Pas de doute une épaisse moustache est signe de traîtrise. On le flaire à 100 bornes. Alors qu'avec un visage tout lisse on aurait pu douter et la surprise eût été relativement bonne.

Écrit par : Pascale | samedi, 04 août 2018

La scène de l'hôpital est un subterfuge, avec chaîne d'info en continu en bonus !

Écrit par : Henri Golant | samedi, 04 août 2018

Ah oui... ayé... assez géniale quand tombe le 4ème mur :-)
Merci.

Écrit par : Pascale | samedi, 04 août 2018

La séquence est d'autant plus remarquable que, contrairement à d'autres du même genre, elle ne joue pas sur la connivence avec le public : celui-ci, comme le blessé, croit dur comme fer à ce qu'on lui montre... du moins au début.

Écrit par : Henri Golant | dimanche, 05 août 2018

Hunt en petite forme c'est vrai, mais jamais il ne refuse la mission. Accomplie, en ce qui me concerne. Mais quid des suivantes...

Écrit par : princécranoir | samedi, 11 août 2018

Les commentaires sont fermés.