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jeudi, 26 juin 2025

L'argent ne fait pas tout, au rugby

   Samedi se jouera la finale du Top14, le championnat de France de rugby. Seront opposées les deux équipes considérées comme les meilleures de cette année : le Stade Toulousain (qui a fini premier de la saison régulière) et l'Union Bordeaux-Bègles (qui a terminé deuxième... mais a remporté la Coupe des champions, après avoir éliminé Toulouse en demi-finale).

   Sur le plan économique, la présence du Stade en finale semble des plus logiques, puisque ce club a le plus gros budget du Top14, avec environ 50 millions d'euros. (C'était 39 millions en 2021-2022.) L'UBB arrive loin derrière, en septième position, avec quelque 34 millions d'euros. Voyons ce qu'il en est des autres clubs français s'étant distingués cette année. (Ce sont ceux qui se sont qualifiés pour les phases finales.)

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   Sur le schéma ci-dessus, chaque numéro correspond au classement du club en terme de budget. Ainsi, lors des barrages (sortes de "demi quarts de finale"), Bayonne (4e de la saison régulière), a éliminé Clermont (5e), dont le budget était pourtant plus élevé d'environ 20 % (35,5 millions contre 29,6). En demi-finale, la logique, tant économique que sportive, s'est imposée, même si les Bayonnais n'ont pas démérité.

   Dans l'autre partie de tableau, l'invité surprise des barrages était Castres, l'antépénultième budget du Top 14 (malgré le soutien des laboratoires Pierre Fabre). Le club tarnais, 6e de la saison régulière, avait arraché le dernier billet qualificatif, coiffant au poteau le Stade Rochelais, 5e budget du Top14. Les Castrais ont été battus par le Racing Club de Toulon, 4e budget du Top14 et troisième de la saison régulière.

   En demi-finale, les quatre-cinq millions de budget supplémentaires du club varois n'ont pas suffi, face à Bordeaux-Bègles. De gros afflux financiers n'ont pas suffi non plus au Stade Français (2e budget du Top14) et à Lyon (3e budget), qui ont terminé respectivement 12e et 11e de la saison régulière, le LOU ayant toutefois disputé la finale du Challenge européen (la "petite" coupe d'Europe), perdue contre les Anglais de Bath.

   La finale de samedi permettra de conclure sur cet aspect : soit l'expérience et la richesse du banc permettront au Stade Toulousain de l'emporter (auquel cas on pourra disserter sur le poids de l'argent dans le rugby professionnel : il y a 16 millions de plus, côté budget, chez les Toulousains), soit l'UBB confirmera son accession au plus haut niveau et le fil rouge de ma chronique en sortira renforcé.

   Ces choses dites, sur le fond, les sommes qui circulent dans le rugby professionnel ne sont pas du même niveau que celles que l'on trouve dans le football. Ainsi, si l'on compare les budgets des clubs du Top14 à ceux des clubs de Ligue 1, on s'aperçoit que le club de rugby le plus riche (le Stade Toulousain) a la masse financière de Brest ou Saint-Étienne (14e et 13e budgets). Quant à Bordeaux-Bègles, ses 34 millions le placent entre Montpellier et Auxerre (15e et 16e budgets), loin, très loin du premier budget de Ligue 1, celui du PSG : 860 millions d'euros... à comparer aux 472 millions que représentent, cumulés, les budgets des 14 clubs de l'élite du rugby hexagonal.

L'argent ne fait pas tout, au rugby

   Samedi se jouera la finale du Top14, le championnat de France de rugby. Seront opposées les deux équipes considérées comme les meilleures de cette année : le Stade Toulousain (qui a fini premier de la saison régulière) et l'Union Bordeaux-Bègles (qui a terminé deuxième... mais a remporté la Coupe des champions, après avoir éliminé Toulouse en demi-finale).

   Sur le plan économique, la présence du Stade en finale semble des plus logiques, puisque ce club a le plus gros budget du Top14, avec environ 50 millions d'euros. (C'était 39 millions en 2021-2022.) L'UBB arrive loin derrière, en septième position, avec quelque 34 millions d'euros. Voyons ce qu'il en est des autres clubs français s'étant distingués cette année. (Ce sont ceux qui se sont qualifiés pour les phases finales.)

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   Sur le schéma ci-dessus, chaque numéro correspond au classement du club en terme de budget. Ainsi, lors des barrages (sortes de "demi quarts de finale"), Bayonne (4e de la saison régulière), a éliminé Clermont (5e), dont le budget était pourtant plus élevé d'environ 20 % (35,5 millions contre 29,6). En demi-finale, la logique, tant économique que sportive, s'est imposée, même si les Bayonnais n'ont pas démérité.

   Dans l'autre partie de tableau, l'invité surprise des barrages était Castres, l'antépénultième budget du Top 14 (malgré le soutien des laboratoires Pierre Fabre). Le club tarnais, 6e de la saison régulière, avait arraché le dernier billet qualificatif, coiffant au poteau le Stade Rochelais, 5e budget du Top14. Les Castrais ont été battus par le Racing Club de Toulon, 4e budget du Top14 et troisième de la saison régulière.

   En demi-finale, les quatre-cinq millions de budget supplémentaires du club varois n'ont pas suffi, face à Bordeaux-Bègles. De gros afflux financiers n'ont pas suffi non plus au Stade Français (2e budget du Top14) et à Lyon (3e budget), qui ont terminé respectivement 12e et 11e de la saison régulière, le LOU ayant toutefois disputé la finale du Challenge européen (la "petite" coupe d'Europe), perdue contre les Anglais de Bath.

   La finale de samedi permettra de conclure sur cet aspect : soit l'expérience et la richesse du banc permettront au Stade Toulousain de l'emporter (auquel cas on pourra disserter sur le poids de l'argent dans le rugby professionnel : il y a 16 millions de plus, côté budget, chez les Toulousains), soit l'UBB confirmera son accession au plus haut niveau et le fil rouge de ma chronique en sortira renforcé.

   Ces choses dites, sur le fond, les sommes qui circulent dans le rugby professionnel ne sont pas du même niveau que celles que l'on trouve dans le football. Ainsi, si l'on compare les budgets des clubs du Top14 à ceux des clubs de Ligue 1, on s'aperçoit que le club de rugby le plus riche (le Stade Toulousain) a la masse financière de Brest ou Saint-Étienne (14e et 13e budgets). Quant à Bordeaux-Bègles, ses 34 millions le placent entre Montpellier et Auxerre (15e et 16e budgets), loin, très loin du premier budget de Ligue 1, celui du PSG : 860 millions d'euros... à comparer aux 472 millions que représentent, cumulés, les budgets des 14 clubs de l'élite du rugby hexagonal.

lundi, 23 juin 2025

Enquêtes au paradis

   Ce lundi, France 2 commence la diffusion d'une nouvelle série, dérivée de Meurtres au paradis. Il y a quelques mois, on avait déjà eu droit à la décevante Mystères au paradis (Beyond paradise), qui a pour héros l'un des anciens inspecteurs de la série principale, retourné dans son Angleterre natale. Cette fois-ci, c'est en Australie que le spin-off a été tourné, avec une protagoniste inédite, l'inspectrice Mackenzie Clarke, interprétée par Anna Samson.

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   Cette comédienne (inconnue au bataillon) est une Australienne d'origine britannique, ce qui a dû peser dans son recrutement, le personnage qu'elle interprète évoluant entre les deux pays. Pour une raison qu'on ignore au début de la saison 1, elle a quitté sa petite ville d'origine (une station balnéaire de la côte sud-est de l'Australie, entre Sydney et Wollongong) six ans auparavant.

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   Dans le premier épisode (diffusé ce lundi), Un meurtre impossible, l'héroïne est de retour au pays, là aussi pour une raison qu'on ignore. (Dans la version originale, la série a pour titre Return to paradise.) Le lien avec la série mère est établi grâce à un coup de fil passé à son supérieur, au Royaume-Uni, dans lequel les fans reconnaîtront l'inspecteur Jack Mooney, qui a officié pendant trois saisons à Sainte Lucie.

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   Celle que l'on surnomme "Mac" va devoir prolonger son séjour en Australie, où elle n'est pas forcément bien accueillie par ceux qui la connaissent. Elle va s'intégrer à l'équipe de police locale, composée de personnages hauts en couleur : le cheffe de poste est assez autoritaire, l'autre inspecteur est un un sympathique barbu, bedonnant, pas très brillant enquêteur. Ils sont assistés par un agent d'origine maorie et une "volontaire civile", une enseignante retraitée habilitée à aider les forces de l'ordre. Prénommée Reggie, elle est un peu la commère du poste de police.

   A cette petite équipe se joint, de temps à autre, le médecin-légiste, un bogosse musclé (et surfeur)... qui n'est autre que l'ex-petit ami de l'héroïne.

   Dans le deuxième épisode, intitulé Raide mort, les policiers enquêtent sur le décès suspect d'un influenceur, à l'issue d'une course locale. Le mystère n'est pas très difficile à éclaircir (contrairement à celui du premier épisode), mais l'intérêt réside dans les méthodes employées par Mac. Cette jeune femme est brillante, tenace, obsédée par le moindre détail. Elle n'est cependant pas très douée pour les relations humaines. Ses interactions avec ses collègues comme avec les autres habitants de la ville ne manquent pas de saveur.

   C'est aussi au cours de cette épisode que l'on découvre un nouveau personnage important, Frankie... un chien, plus précisément une chienne, de race Kelpie :

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   L'animal est adorable, très attachée à Mac.

   Dans les semaines à venir, les épisodes 3 à 6 de la saison 1 seront diffusés. Dans l'épisode 3 (Au bout du rouleau), dont l'intrigue a pour cadre un salon de coiffure, l'enquêtrice va devoir faire preuve de toute sa sagacité pour parvenir à démontrer comment l'assassin a commis son crime. Même si la conclusion est un peu "tirée par les cheveux", elle ne manque pas de saveur.

   Dans l'épisode 4 (Un Climat mortel), les policiers doivent élucider le meurtre d'un activiste écologiste. L'un des indices clés est quelque peu... odorant :

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   Dans l'épisode 5 (Le Tir du Bushranger), il est question d'une partie de bowling en plein air, un jeu à mi-chemin entre le curling et la pétanque, qui se joue sur... du gazon. L'intrigue fait intervenir une légende locale, celle d'un bandit de grand chemin qui redistribuait aux pauvres une partie de ce qu'il volait aux riches. (Cela semble inspiré de la vie d'un certain Ned Kelly.)

   Dans le sixième et dernier épisode de la saison 1 (Le Fantôme de la mine), Mac et ses collègues tentent de résoudre un problème en apparence insoluble : le faux suicide d'un homme enfermé à double tour dans une pièce ne disposant que d'une issue. Ce meurtre en chambre close est un classique des fictions policières. L'enquête est menée tambour battant par Mac, attentive au moindre détail.

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   J'aime beaucoup la manière dont la comédienne incarne cette policière atypique. Elle est d'une beauté peu classique, avec son vissage osseux, et elle porte avec beaucoup d'élégance le gilet de costume. C'est évidemment à écouter en version originale sous-titrée, notamment pour profiter des accents.

   A la fin de cette saison, l'héroïne hésite à retourner à Londres. En Australie, ils ont déjà eu droit à la saison 2. J'espère qu'elle débarquera bientôt sur la télé publique.

Enquêtes au paradis

   Ce lundi, France 2 commence la diffusion d'une nouvelle série, dérivée de Meurtres au paradis. Il y a quelques mois, on avait déjà eu droit à la décevante Mystères au paradis (Beyond paradise), qui a pour héros l'un des anciens inspecteurs de la série principale, retourné dans son Angleterre natale. Cette fois-ci, c'est en Australie que le spin-off a été tourné, avec une protagoniste inédite, l'inspectrice Mackenzie Clarke, interprétée par Anna Samson.

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   Cette comédienne (inconnue au bataillon) est une Australienne d'origine britannique, ce qui a dû peser dans son recrutement, le personnage qu'elle interprète évoluant entre les deux pays. Pour une raison qu'on ignore au début de la saison 1, elle a quitté sa petite ville d'origine (une station balnéaire de la côte sud-est de l'Australie, entre Sydney et Wollongong) six ans auparavant.

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   Dans le premier épisode (diffusé ce lundi), Un meurtre impossible, l'héroïne est de retour au pays, là aussi pour une raison qu'on ignore. (Dans la version originale, la série a pour titre Return to paradise.) Le lien avec la série mère est établi grâce à un coup de fil passé à son supérieur, au Royaume-Uni, dans lequel les fans reconnaîtront l'inspecteur Jack Mooney, qui a officié pendant trois saisons à Sainte Lucie.

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   Celle que l'on surnomme "Mac" va devoir prolonger son séjour en Australie, où elle n'est pas forcément bien accueillie par ceux qui la connaissent. Elle va s'intégrer à l'équipe de police locale, composée de personnages hauts en couleur : le cheffe de poste est assez autoritaire, l'autre inspecteur est un un sympathique barbu, bedonnant, pas très brillant enquêteur. Ils sont assistés par un agent d'origine maorie et une "volontaire civile", une enseignante retraitée habilitée à aider les forces de l'ordre. Prénommée Reggie, elle est un peu la commère du poste de police.

   A cette petite équipe se joint, de temps à autre, le médecin-légiste, un bogosse musclé (et surfeur)... qui n'est autre que l'ex-petit ami de l'héroïne.

   Dans le deuxième épisode, intitulé Raide mort, les policiers enquêtent sur le décès suspect d'un influenceur, à l'issue d'une course locale. Le mystère n'est pas très difficile à éclaircir (contrairement à celui du premier épisode), mais l'intérêt réside dans les méthodes employées par Mac. Cette jeune femme est brillante, tenace, obsédée par le moindre détail. Elle n'est cependant pas très douée pour les relations humaines. Ses interactions avec ses collègues comme avec les autres habitants de la ville ne manquent pas de saveur.

   C'est aussi au cours de cette épisode que l'on découvre un nouveau personnage important, Frankie... un chien, plus précisément une chienne, de race Kelpie :

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   L'animal est adorable, très attachée à Mac.

   Dans les semaines à venir, les épisodes 3 à 6 de la saison 1 seront diffusés. Dans l'épisode 3 (Au bout du rouleau), dont l'intrigue a pour cadre un salon de coiffure, l'enquêtrice va devoir faire preuve de toute sa sagacité pour parvenir à démontrer comment l'assassin a commis son crime. Même si la conclusion est un peu "tirée par les cheveux", elle ne manque pas de saveur.

   Dans l'épisode 4 (Un Climat mortel), les policiers doivent élucider le meurtre d'un activiste écologiste. L'un des indices clés est quelque peu... odorant :

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   Dans l'épisode 5 (Le Tir du Bushranger), il est question d'une partie de bowling en plein air, un jeu à mi-chemin entre le curling et la pétanque, qui se joue sur... du gazon. L'intrigue fait intervenir une légende locale, celle d'un bandit de grand chemin qui redistribuait aux pauvres une partie de ce qu'il volait aux riches. (Cela semble inspiré de la vie d'un certain Ned Kelly.)

   Dans le sixième et dernier épisode de la saison 1 (Le Fantôme de la mine), Mac et ses collègues tentent de résoudre un problème en apparence insoluble : le faux suicide d'un homme enfermé à double tour dans une pièce ne disposant que d'une issue. Ce meurtre en chambre close est un classique des fictions policières. L'enquête est menée tambour battant par Mac, attentive au moindre détail.

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   J'aime beaucoup la manière dont la comédienne incarne cette policière atypique. Elle est d'une beauté peu classique, avec son vissage osseux, et elle porte avec beaucoup d'élégance le gilet de costume. C'est évidemment à écouter en version originale sous-titrée, notamment pour profiter des accents.

   A la fin de cette saison, l'héroïne hésite à retourner à Londres. En Australie, ils ont déjà eu droit à la saison 2. J'espère qu'elle débarquera bientôt sur la télé publique.

vendredi, 20 juin 2025

A l'instinct

   C'est le titre d'une nouvelle série policière, dont l'épisode pilote avait été diffusé en 2023, sur France 2. (Il est reprogrammé vendredi 27 juin prochain.) Deux épisodes inédits nous sont proposés ce mois-ci, avec une distribution modifiée.

   Commençons par l'épisode pilote, accessible en ligne (comme les suivants, d'ailleurs). Il met en scène la rencontre entre deux capitaines presque diamétralement opposés, le Guyanais Téva Royer et la Métropolitaine Ana Kerjouan. Le premier est noir, instinctif, calme, attentif aux informations données par la nature (et pas fermé au surnaturel). La seconde est blanche, cartésienne, branchée technologie, nerveuse et pointilleuse quant à la procédure.

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   J'ai eu un peu peur au début. J'avais l'impression qu'on me proposait un énième duo d'enquêteurs mal assortis, destinés finalement à bien s'entendre (voire plus si affinités). De plus, je trouvais un peu gênante cette forme d'essentialisation, l'homme noir paraissant surtout physique, la femme blanche plus intellectuelle. Mais le binôme d'acteurs (Christopher Bayemi - Charlie Bruneau) emporte le morceau. Ils sont très bons, percutants et le scénario est suffisamment élaboré pour maintenir l'attention.

   La semaine dernière, en regardant le nouvel épisode, En eaux profondes, j'ai eu la surprise de constater que la distribution avait été modifiée. Exit la capitaine nantaise et toute son équipe. Bayemi/Royer, installé en région lyonnaise, travaille désormais avec une commandante brute de décoffrage (qui cache un cœur tendre, bien entendu), incarnée par Juliette Plumecocq-Mech. Elle, je l'adore et je trouve que son association avec Christopher Bayemi fonctionne particulièrement bien.

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   L'intrigue est tortueuse : deux accidents mortels se produisent, à un an d'intervalle, au même endroit. Ce n'est évidemment pas un hasard, mais il va falloir beaucoup d'obstination aux enquêteurs pour dénouer les fils de l'écheveau. Un étrange centre thérapeutique semble jouer un rôle dans cette histoire, tout comme la pratique de l'hypnose.

   Ce vendredi 20 juin est diffusé le troisième épisode, La Mort en marche. On retrouve avec plaisir le binôme formé la fois précédente, avec des liens qui commencent à se tisser... mais pas comme dans les autres séries policières auxquelles nous avons été accoutumés. L'intrigue est très mystérieuse, faisant intervenir des croyances traditionnelles des Antilles (plus précisément d'Haïti), notamment le vaudou. C'est habilement mis en scène, sans effet tape-à-l’œil et l'on a droit à une scène très forte entre les deux héros.

   Ce n'est pas tout à fait du niveau d'Astrid et Raphaëlle, mais c'est bien meilleur que HPI, Capitaine Marleau et les demi-bouses du samedi soir.

A l'instinct

   C'est le titre d'une nouvelle série policière, dont l'épisode pilote avait été diffusé en 2023, sur France 2. (Il est reprogrammé vendredi 27 juin prochain.) Deux épisodes inédits nous sont proposés ce mois-ci, avec une distribution modifiée.

   Commençons par l'épisode pilote, accessible en ligne (comme les suivants, d'ailleurs). Il met en scène la rencontre entre deux capitaines presque diamétralement opposés, le Guyanais Téva Royer et la Métropolitaine Ana Kerjouan. Le premier est noir, instinctif, calme, attentif aux informations données par la nature (et pas fermé au surnaturel). La seconde est blanche, cartésienne, branchée technologie, nerveuse et pointilleuse quant à la procédure.

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   J'ai eu un peu peur au début. J'avais l'impression qu'on me proposait un énième duo d'enquêteurs mal assortis, destinés finalement à bien s'entendre (voire plus si affinités). De plus, je trouvais un peu gênante cette forme d'essentialisation, l'homme noir paraissant surtout physique, la femme blanche plus intellectuelle. Mais le binôme d'acteurs (Christopher Bayemi - Charlie Bruneau) emporte le morceau. Ils sont très bons, percutants et le scénario est suffisamment élaboré pour maintenir l'attention.

   La semaine dernière, en regardant le nouvel épisode, En eaux profondes, j'ai eu la surprise de constater que la distribution avait été modifiée. Exit la capitaine nantaise et toute son équipe. Bayemi/Royer, installé en région lyonnaise, travaille désormais avec une commandante brute de décoffrage (qui cache un cœur tendre, bien entendu), incarnée par Juliette Plumecocq-Mech. Elle, je l'adore et je trouve que son association avec Christopher Bayemi fonctionne particulièrement bien.

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   L'intrigue est tortueuse : deux accidents mortels se produisent, à un an d'intervalle, au même endroit. Ce n'est évidemment pas un hasard, mais il va falloir beaucoup d'obstination aux enquêteurs pour dénouer les fils de l'écheveau. Un étrange centre thérapeutique semble jouer un rôle dans cette histoire, tout comme la pratique de l'hypnose.

   Ce vendredi 20 juin est diffusé le troisième épisode, La Mort en marche. On retrouve avec plaisir le binôme formé la fois précédente, avec des liens qui commencent à se tisser... mais pas comme dans les autres séries policières auxquelles nous avons été accoutumés. L'intrigue est très mystérieuse, faisant intervenir des croyances traditionnelles des Antilles (plus précisément d'Haïti), notamment le vaudou. C'est habilement mis en scène, sans effet tape-à-l’œil et l'on a droit à une scène très forte entre les deux héros.

   Ce n'est pas tout à fait du niveau d'Astrid et Raphaëlle, mais c'est bien meilleur que HPI, Capitaine Marleau et les demi-bouses du samedi soir.

dimanche, 01 juin 2025

Les mercenaires de la victoire

   La finale de la Ligue des champions, qui a opposé le Paris-Saint-Germain à l'Inter Milan est riche d'enseignements... non sportifs, au sens strict. Tout d'abord, c'est la deuxième fois qu'un club appartenant à un fonds d'investissement moyen-oriental remporte le trophée : le PSG appartient majoritairement au Qatar Sports Investments et le vainqueur de 2023, Manchester City, est la propriété des Émirats arabes unis.

   Cet afflux d'argent moyen-oriental a permis de recruter de nombreux joueurs (présumés) de talent, aux salaires élevés. Ainsi, samedi soir, au coup d'envoi, le PSG alignait onze joueurs dont le total des salaires annuels atteint 111 millions d'euros (d'après les informations glanées sur footmercato), s'étalant de 4,5 millions (Pacho) à 18 millions (Dembélé), soit un écart de 1 à 4. En comparaison, le jeune Français Mayulu (19 ans), rentré en fin de partie, fait figure de prolétaire, avec "seulement" 720 000 euros (hors contrats publicitaires)... En face, l'Inter alignait une équipe ne pesant (d'après mes calculs) "que" 87 millions... petits joueurs ! Notez qu'au sein du Onze italien, les écarts sont plus grands (de l'ordre de 1 à 7), les salaires s'étalant de 2,5 à 16,7 millions d'euros. On semble moins généreux avec le "petit personnel" de l'autre côté des Alpes !

   La composition de l'équipe de départ est tout aussi révélatrice. Concernant le PSG, la nationalité la plus répandue était... la portugaise, avec 3 joueurs, et 4 lusophones si l'on ajoute le Brésilien Marquinhos... qui a acquis aussi la nationalité française. Lui inclus, le total de joueurs français monte lui aussi à trois, avec Dembélé et Doué. (Les autres tricolores sont entrés bien plus tard en jeu, quand le match a été "plié".) Italie, Espagne, Maroc, Géorgie et Équateur complètent l'effectif, ce qui donne ceci :

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   Concernant l'Inter Milan, c'est presque aussi varié, avec 4 Italiens... et 2 Français (Pavard et Thuram, celui-ci né en Italie). Suisse, Arménie, Turquie, Pays-Bas et Argentine complètent les nationalités de départ. Parmi les joueurs entrés en cours de match se trouvent un Allemand, un Albanais, un Brésilien, un Polonais (né en Italie) et un Italien. 

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   Qu'en conclure ? D'abord que les deux équipes finalistes ont massivement misé sur un effectif européen, où les "nationaux d'origine" (Français pour le PSG, Italiens pour l'Inter) sont minoritaires. Le deuxième enseignement est la quasi-absence des joueurs africains. Les dirigeants ont peut-être voulu éviter le risque d'absence, pour participer à la Coupe d'Afrique des Nations ou aux qualifications de la Coupe du monde. 

   Je suis allé voir du côté des clubs demi-finalistes : aucun joueur africain ne figure dans l'effectif du FC Barcelone et un seul (un Ghanéen) chez Arsenal. Je suis donc remonté aux quart-de-finalistes. Aucun joueur africain ne figure dans l'effectif du Bayern et d'Aston Villa. Au Real Madrid évoluent deux Marocains, au Borussia Dortmund un Guinéen, un Algérien et un Marocain.

Les mercenaires de la victoire

   La finale de la Ligue des champions, qui a opposé le Paris-Saint-Germain à l'Inter Milan est riche d'enseignements... non sportifs, au sens strict. Tout d'abord, c'est la deuxième fois qu'un club appartenant à un fonds d'investissement moyen-oriental remporte le trophée : le PSG appartient majoritairement au Qatar Sports Investments et le vainqueur de 2023, Manchester City, est la propriété des Émirats arabes unis.

   Cet afflux d'argent moyen-oriental a permis de recruter de nombreux joueurs (présumés) de talent, aux salaires élevés. Ainsi, samedi soir, au coup d'envoi, le PSG alignait onze joueurs dont le total des salaires annuels atteint 111 millions d'euros (d'après les informations glanées sur footmercato), s'étalant de 4,5 millions (Pacho) à 18 millions (Dembélé), soit un écart de 1 à 4. En comparaison, le jeune Français Mayulu (19 ans), rentré en fin de partie, fait figure de prolétaire, avec "seulement" 720 000 euros (hors contrats publicitaires)... En face, l'Inter alignait une équipe ne pesant (d'après mes calculs) "que" 87 millions... petits joueurs ! Notez qu'au sein du Onze italien, les écarts sont plus grands (de l'ordre de 1 à 7), les salaires s'étalant de 2,5 à 16,7 millions d'euros. On semble moins généreux avec le "petit personnel" de l'autre côté des Alpes !

   La composition de l'équipe de départ est tout aussi révélatrice. Concernant le PSG, la nationalité la plus répandue était... la portugaise, avec 3 joueurs, et 4 lusophones si l'on ajoute le Brésilien Marquinhos... qui a acquis aussi la nationalité française. Lui inclus, le total de joueurs français monte lui aussi à trois, avec Dembélé et Doué. (Les autres tricolores sont entrés bien plus tard en jeu, quand le match a été "plié".) Italie, Espagne, Maroc, Géorgie et Équateur complètent l'effectif, ce qui donne ceci :

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   Concernant l'Inter Milan, c'est presque aussi varié, avec 4 Italiens... et 2 Français (Pavard et Thuram, celui-ci né en Italie). Suisse, Arménie, Turquie, Pays-Bas et Argentine complètent les nationalités de départ. Parmi les joueurs entrés en cours de match se trouvent un Allemand, un Albanais, un Brésilien, un Polonais (né en Italie) et un Italien. 

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   Qu'en conclure ? D'abord que les deux équipes finalistes ont massivement misé sur un effectif européen, où les "nationaux d'origine" (Français pour le PSG, Italiens pour l'Inter) sont minoritaires. Le deuxième enseignement est la quasi-absence des joueurs africains. Les dirigeants ont peut-être voulu éviter le risque d'absence, pour participer à la Coupe d'Afrique des Nations ou aux qualifications de la Coupe du monde. 

   Je suis allé voir du côté des clubs demi-finalistes : aucun joueur africain ne figure dans l'effectif du FC Barcelone et un seul (un Ghanéen) chez Arsenal. Je suis donc remonté aux quart-de-finalistes. Aucun joueur africain ne figure dans l'effectif du Bayern et d'Aston Villa. Au Real Madrid évoluent deux Marocains, au Borussia Dortmund un Guinéen, un Algérien et un Marocain.

lundi, 19 mai 2025

Les territoires de Wauquiez et Retailleau

      La récente élection du président des Républicains a vu la victoire écrasante de Bruno Retailleau, actuel ministre de l'Intérieur. D'après les chiffres publiés sur le site de LR, il a obtenu 74,31 % des suffrages exprimés, avec un taux de participation approchant les 81 % chez les quelque 122 000 adhérents du parti gaulliste.

   Cette victoire est plus ou moins large selon les départements. A partir des chiffres du vote des fédérations, j'ai construit la carte suivante (pour la France métropolitaine, mais je parlerai tout de même un peu de l'outremer) :

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   J'ai colorié en rouge les départements où Bruno Retailleau a obtenu un score plus élevé que sa moyenne nationale. On pourrait presque tracer une ligne droite allant de Bordeaux à Strasbourg. Le ministre de l'Intérieur a été plébiscité par les adhérents du Nord et de l'Ouest, auxquels il faut ajouter ceux des départements de la frange la plus au sud de la Métropole.

   Sans surprise, c'est en Vendée que Bruno Retailleau réalise son meilleur score, avec 97,4 % des suffrages exprimés.

   En orange, j'ai colorié les départements où il avait obtenu la majorité absolue, mais moins que sa moyenne nationale. Dans cette catégorie se trouvent certains départements ruraux et/ou montagnards, comme l'Aveyron, où Bruno Retailleau n'a réuni "que" 70 % des suffrages exprimés.

   En bleu figurent les onze départements qui, à rebours de la tendance nationale, ont placé Laurent Wauquiez en tête. Le résultat est encore plus marquant que pour son concurrent : neuf de ces onze départements se trouvent dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, présidée de 2016 à 2024 par... Laurent Wauquiez. Il faut y adjoindre la Lozère (région Occitanie-Pyrénées-Méditerranée) et les Hautes-Alpes (en PACA). En revanche, les électeurs du Rhône et des deux Savoie ont préféré placer Bruno Retailleau en tête.

   Là encore, sans surprise, c'est en Haute-Loire que Laurent Wauquiez réalise son meilleur score, avec 96,2 % des suffrages exprimés. Concernant ce département, il est piquant de constater qu'on y a recensé 1856 votants, soit davantage qu'en Haute-Garonne, dans l'Hérault, le Nord, l'Essonne, la Seine-et-Marne ou encore le Val-de-Marne. Pour mémoire, la Haute-Loire compte à peine plus de 220 000 habitants, contre plus d'un million, voire plus de deux millions pour les autres cités. Il y a quelques semaines, on s'était posé des questions à propos du rapide triplement du nombre d'adhérents de LR. Des observateurs expérimentés de la vie politique française évoquaient une sorte de "retour au bercail" d'électeurs de droite qui avaient déserté le parti gaulliste ces dernières années. D'autres voix se risquaient à évoquer la possibilité d'inscriptions militantes, destinées à influer sur le résultat final (au cas où il serait serré). Au vu de l'ampleur de la victoire de Bruno Retailleau (et des appels lancés à l'unité de la droite), je pense qu'on ne creusera pas trop les dessous de cette "ruée sur les cartes" de membre de LR...

   Outremer, les résultats sont aussi contrastés qu'en Métropole. La  circonscription formée par la Polynésie, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna a placé Laurent Wauquiez en tête, tandis que Mayotte et la Réunion ont plébiscité Bruno Retailleau. Quant aux collectivités françaises d'Amérique (Guyane, Guadeloupe, Martinique, Saint-Barthélémy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon), elles ont massivement choisi le ministre de l'Intérieur, avec 72,8 % des suffrages exprimés. Difficile de dire si, à Saint-Pierre-et-Miquelon (où la proposition farfelue de Laurent Wauquiez d'y envoyer les OQTF a suscité des réactions hostiles), on a davantage voté en faveur de Bruno Retailleau. En tout cas, la déroute de Laurent Wauquiez a inspiré les intelligences artificielles sollicitées par quelques internautes facétieux :

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Les territoires de Wauquiez et Retailleau

      La récente élection du président des Républicains a vu la victoire écrasante de Bruno Retailleau, actuel ministre de l'Intérieur. D'après les chiffres publiés sur le site de LR, il a obtenu 74,31 % des suffrages exprimés, avec un taux de participation approchant les 81 % chez les quelque 122 000 adhérents du parti gaulliste.

   Cette victoire est plus ou moins large selon les départements. A partir des chiffres du vote des fédérations, j'ai construit la carte suivante (pour la France métropolitaine, mais je parlerai tout de même un peu de l'outremer) :

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   J'ai colorié en rouge les départements où Bruno Retailleau a obtenu un score plus élevé que sa moyenne nationale. On pourrait presque tracer une ligne droite allant de Bordeaux à Strasbourg. Le ministre de l'Intérieur a été plébiscité par les adhérents du Nord et de l'Ouest, auxquels il faut ajouter ceux des départements de la frange la plus au sud de la Métropole.

   Sans surprise, c'est en Vendée que Bruno Retailleau réalise son meilleur score, avec 97,4 % des suffrages exprimés.

   En orange, j'ai colorié les départements où il avait obtenu la majorité absolue, mais moins que sa moyenne nationale. Dans cette catégorie se trouvent certains départements ruraux et/ou montagnards, comme l'Aveyron, où Bruno Retailleau n'a réuni "que" 70 % des suffrages exprimés.

   En bleu figurent les onze départements qui, à rebours de la tendance nationale, ont placé Laurent Wauquiez en tête. Le résultat est encore plus marquant que pour son concurrent : neuf de ces onze départements se trouvent dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, présidée de 2016 à 2024 par... Laurent Wauquiez. Il faut y adjoindre la Lozère (région Occitanie-Pyrénées-Méditerranée) et les Hautes-Alpes (en PACA). En revanche, les électeurs du Rhône et des deux Savoie ont préféré placer Bruno Retailleau en tête.

   Là encore, sans surprise, c'est en Haute-Loire que Laurent Wauquiez réalise son meilleur score, avec 96,2 % des suffrages exprimés. Concernant ce département, il est piquant de constater qu'on y a recensé 1856 votants, soit davantage qu'en Haute-Garonne, dans l'Hérault, le Nord, l'Essonne, la Seine-et-Marne ou encore le Val-de-Marne. Pour mémoire, la Haute-Loire compte à peine plus de 220 000 habitants, contre plus d'un million, voire plus de deux millions pour les autres cités. Il y a quelques semaines, on s'était posé des questions à propos du rapide triplement du nombre d'adhérents de LR. Des observateurs expérimentés de la vie politique française évoquaient une sorte de "retour au bercail" d'électeurs de droite qui avaient déserté le parti gaulliste ces dernières années. D'autres voix se risquaient à évoquer la possibilité d'inscriptions militantes, destinées à influer sur le résultat final (au cas où il serait serré). Au vu de l'ampleur de la victoire de Bruno Retailleau (et des appels lancés à l'unité de la droite), je pense qu'on ne creusera pas trop les dessous de cette "ruée sur les cartes" de membre de LR...

   Outremer, les résultats sont aussi contrastés qu'en Métropole. La  circonscription formée par la Polynésie, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna a placé Laurent Wauquiez en tête, tandis que Mayotte et la Réunion ont plébiscité Bruno Retailleau. Quant aux collectivités françaises d'Amérique (Guyane, Guadeloupe, Martinique, Saint-Barthélémy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon), elles ont massivement choisi le ministre de l'Intérieur, avec 72,8 % des suffrages exprimés. Difficile de dire si, à Saint-Pierre-et-Miquelon (où la proposition farfelue de Laurent Wauquiez d'y envoyer les OQTF a suscité des réactions hostiles), on a davantage voté en faveur de Bruno Retailleau. En tout cas, la déroute de Laurent Wauquiez a inspiré les intelligences artificielles sollicitées par quelques internautes facétieux :

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dimanche, 18 mai 2025

Quatre mariages...

   ... et quelques enterrements. Ce soir, sur France 3, la série McDonald & Dodds se conclut par un épisode mêlant mystère, cocasserie et émotion : Il y a de l'amour dans l'air.

   En pleine saison des mariages, le week-end, trois meurtres surviennent lors de trois noces différentes. Le mode opératoire n'est jamais le même et les victimes (comme leurs familles) n'ont a priori rien à voir les unes avec les autres.

   Cette hécatombe péri-nuptiale mobilise toutes les forces de police de la région, la capitaine McDonald étant de surcroît perturbée par son récent retour de vacances et d'étranges cauchemars, qui semblent la relier à un aspect de l'enquête.

   Le scénario est solide, les acteurs sont bons, les dialogues bien écrits, les vues de Bath toujours aussi jolies. Parmi les "invités" de cet ultime épisode, les amateurs de séries policières britanniques reconnaîtront un visage familier, vu autrefois dans Inspecteur Barnaby (ancienne et nouvelle mouture).

   Quant au quatrième mariage, durant tout l'épisode, on a une petite idée de qui il pourrait concerner. Il faut toutefois attendre la toute fin pour en être certain. A l'époque de l'écriture, les scénaristes n'étaient pas assurés qu'il y aurait une cinquième saison. Par prudence, ils ont voulu apporter une conclusion provisoire. Mais ces deux-là vont sans doute me manquer :

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Quatre mariages...

   ... et quelques enterrements. Ce soir, sur France 3, la série McDonald & Dodds se conclut par un épisode mêlant mystère, cocasserie et émotion : Il y a de l'amour dans l'air.

   En pleine saison des mariages, le week-end, trois meurtres surviennent lors de trois noces différentes. Le mode opératoire n'est jamais le même et les victimes (comme leurs familles) n'ont a priori rien à voir les unes avec les autres.

   Cette hécatombe péri-nuptiale mobilise toutes les forces de police de la région, la capitaine McDonald étant de surcroît perturbée par son récent retour de vacances et d'étranges cauchemars, qui semblent la relier à un aspect de l'enquête.

   Le scénario est solide, les acteurs sont bons, les dialogues bien écrits, les vues de Bath toujours aussi jolies. Parmi les "invités" de cet ultime épisode, les amateurs de séries policières britanniques reconnaîtront un visage familier, vu autrefois dans Inspecteur Barnaby (ancienne et nouvelle mouture).

   Quant au quatrième mariage, durant tout l'épisode, on a une petite idée de qui il pourrait concerner. Il faut toutefois attendre la toute fin pour en être certain. A l'époque de l'écriture, les scénaristes n'étaient pas assurés qu'il y aurait une cinquième saison. Par prudence, ils ont voulu apporter une conclusion provisoire. Mais ces deux-là vont sans doute me manquer :

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dimanche, 11 mai 2025

La Règle de trois

   C'est le titre de l'épisode inédit de la série McDonald & Dodds que diffuse France 3 ce soir. (Il est déjà disponible en ligne.) C'est l'avant-dernier de la saison 4... et l'avant-dernier tout court, puisqu'il n'y a pas eu (jusqu'à présent) de saison 5.

   Cela commence de manière inhabituelle, puisqu'on voit l'équipe de policiers conclure une enquête, sur le meurtre d'une journaliste, au cours d'une soirée qui s'est déroulée chez elle. Le binôme d'officiers est tout content d'avoir assemblé témoignages et preuves matérielles, à défaut d'avoir des aveux de la coupable présumée.

   Ils ont à peine le temps de se réjouir des (rares) félicitations de leur supérieure hiérarchique (une commissaire pète-sec) qu'ils apprennent qu'un nouveau meurtre s'est produit. La victime est une femme disparue il y a 38 ans... et les premiers éléments de cette nouvelle enquête la relient à la précédente, au point de remettre en cause ses conclusions.

   Le scénario est l'un des plus retors qu'il m'ait été donné de voir dans une série policière. Le titre fait allusion à un élément décisif de l'intrigue. Au total, il n'y a pas eu deux, mais trois meurtres, et le chiffre trois revient malicieusement, à plusieurs reprises, au cours de l'enquête : à l'entrée d'une maison, sur une petite pièce à conviction, sur la porte d'une salle d'interrogatoire...

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   Les dialogues sont toujours aussi savoureux (de préférence en version originale sous-titrée). Dans cet épisode, le sergent Dodds aide sa collègue à régler quelques soucis familiaux... et doit résoudre un autre mystère, celui de la disparition, au poste, de son fauteuil attitré, qu'il avait réglé pour lui. La conclusion de cette investigation secondaire sera à peine moins surprenante que celle de l'autre...

La Règle de trois

   C'est le titre de l'épisode inédit de la série McDonald & Dodds que diffuse France 3 ce soir. (Il est déjà disponible en ligne.) C'est l'avant-dernier de la saison 4... et l'avant-dernier tout court, puisqu'il n'y a pas eu (jusqu'à présent) de saison 5.

   Cela commence de manière inhabituelle, puisqu'on voit l'équipe de policiers conclure une enquête, sur le meurtre d'une journaliste, au cours d'une soirée qui s'est déroulée chez elle. Le binôme d'officiers est tout content d'avoir assemblé témoignages et preuves matérielles, à défaut d'avoir des aveux de la coupable présumée.

   Ils ont à peine le temps de se réjouir des (rares) félicitations de leur supérieure hiérarchique (une commissaire pète-sec) qu'ils apprennent qu'un nouveau meurtre s'est produit. La victime est une femme disparue il y a 38 ans... et les premiers éléments de cette nouvelle enquête la relient à la précédente, au point de remettre en cause ses conclusions.

   Le scénario est l'un des plus retors qu'il m'ait été donné de voir dans une série policière. Le titre fait allusion à un élément décisif de l'intrigue. Au total, il n'y a pas eu deux, mais trois meurtres, et le chiffre trois revient malicieusement, à plusieurs reprises, au cours de l'enquête : à l'entrée d'une maison, sur une petite pièce à conviction, sur la porte d'une salle d'interrogatoire...

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   Les dialogues sont toujours aussi savoureux (de préférence en version originale sous-titrée). Dans cet épisode, le sergent Dodds aide sa collègue à régler quelques soucis familiaux... et doit résoudre un autre mystère, celui de la disparition, au poste, de son fauteuil attitré, qu'il avait réglé pour lui. La conclusion de cette investigation secondaire sera à peine moins surprenante que celle de l'autre...

jeudi, 08 mai 2025

Les origines françaises du nouveau Pape

   Ces derniers jours, en France, certains beaux esprits glosaient sur la possibilité que le successeur de François Ier soit français. Le nom de l'archevêque de Marseille, Jean-Marc Aveline circulait... Presque personne n'a vu venir le discret préfet du Dicastère pour les évêques, Robert Francis Prevost, né à Chicago en 1955. (Le Monde en faisait toutefois hier l'un de ses treize favoris.)

   Léon XIV est donc le premier Pape états-unien, mais il a des origines métissées. Sa mère, Mildred Agnes Martinez, née aussi à Chicago, avait des grands-parents espagnols. Son père, Louis Marius Prevost, autre enfant de Chicago, avait des origines franco-italiennes. Il était le fils de Jean Lanti Prevost (1876-1960) et Suzanne Louise Marie Fabre (1894-1979).

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   Tous deux ont vu le jour en France. La seconde pourrait être originaire du Languedoc, où le nom Fabre était déjà très répandu à l'époque. Il faudrait que de distingués généalogistes se plongent dans les archives pour trouver le certificat de naissance de la grand-mère paternelle du nouveau Pape. Qui sait, peut-être était-elle aveyronnaise ?

Les origines françaises du nouveau Pape

   Ces derniers jours, en France, certains beaux esprits glosaient sur la possibilité que le successeur de François Ier soit français. Le nom de l'archevêque de Marseille, Jean-Marc Aveline circulait... Presque personne n'a vu venir le discret préfet du Dicastère pour les évêques, Robert Francis Prevost, né à Chicago en 1955. (Le Monde en faisait toutefois hier l'un de ses treize favoris.)

   Léon XIV est donc le premier Pape états-unien, mais il a des origines métissées. Sa mère, Mildred Agnes Martinez, née aussi à Chicago, avait des grands-parents espagnols. Son père, Louis Marius Prevost, autre enfant de Chicago, avait des origines franco-italiennes. Il était le fils de Jean Lanti Prevost (1876-1960) et Suzanne Louise Marie Fabre (1894-1979).

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   Tous deux ont vu le jour en France. La seconde pourrait être originaire du Languedoc, où le nom Fabre était déjà très répandu à l'époque. Il faudrait que de distingués généalogistes se plongent dans les archives pour trouver le certificat de naissance de la grand-mère paternelle du nouveau Pape. Qui sait, peut-être était-elle aveyronnaise ?

dimanche, 04 mai 2025

McDonald & Dodds, saison 4

   Presque un an jour pour jour après la diffusion de la troisième saison, France 3 nous propose le début de la quatrième... et, hélas, dernière saison de cette piquante série britannique.

   Au programme, ce dimanche soir, un seul épisode inédit : Jinxy chante le Blues, qui nous balade entre le Mississippi de 1932 et la ville de Bath (dont l'équipe de rugby vient de se qualifier pour la finale du Challenge européen), de nos jours.

   Tout le talent des scénaristes a consisté à bâtir une intrigue mêlant la naissance du Blues dans l'Amérique ségrégationniste à la vie en apparence tranquille (voire "pépère") des habitants de classe moyenne d'une cité bourgeoise.

cinéma,cinema,film,films

      Tala Gouveia (McDonald) et Jason Watkins (Dodds) campent toujours aussi bien leurs personnages aux tempéraments aussi complémentaires que contrastés. Cette fois-ci, l'enquête touche personnellement l'inspecteur Dodds, puisque l'une des victimes est un ami proche. Parmi les suspects du double meurtre figurent un chauffeur de bus, une brochette de passagers (notamment un ancien militaire et une aide à domicile), un duo d'antiquaires et un historien (anglo-américain) du Blues.

   Le scénario est particulièrement retors, les acteurs convaincants et la mise en scène efficace, parfois inventive, sur certains détails.

   Je me suis régalé, ce qui me fait d'autant plus déplorer l'arrêt de la série, décidé par la chaîne ITV en raison d'audiences insuffisantes.

   P.S. 1

   En accédant à l'article auquel mène le lien ci-dessus, vous apprendrez que d'autres captivantes séries britanniques sont toujours "en service", à commencer par Unforgotten et The Bay. Toutefois, la télévision française en a interrompu la diffusion, nous privant (pour l'instant) des saisons les plus récentes.

   P.S. 2

   Les téléspectateurs français vont bientôt revoir Tala Gouveia, puisqu'elle figure au casting de la saison 14 de Meurtres au paradis (dans l'épisode 6). France 2 en démarre la diffusion ce lundi 5 mai. On espère que cette nouvelle saison sera, à tout le moins, plus élaborée que le "produit dérivé" qui nous a été récemment servi : Mystères au paradis (Beyond Paradise dans la V.O.), avec Kris Marshall (l'inspecteur-chef Goodman retourné au Royaume-Uni). J'ai trouvé ce spin-off plutôt fade.

McDonald & Dodds, saison 4

   Presque un an jour pour jour après la diffusion de la troisième saison, France 3 nous propose le début de la quatrième... et, hélas, dernière saison de cette piquante série britannique.

   Au programme, ce dimanche soir, un seul épisode inédit : Jinxy chante le Blues, qui nous balade entre le Mississippi de 1932 et la ville de Bath (dont l'équipe de rugby vient de se qualifier pour la finale du Challenge européen), de nos jours.

   Tout le talent des scénaristes a consisté à bâtir une intrigue mêlant la naissance du Blues dans l'Amérique ségrégationniste à la vie en apparence tranquille (voire "pépère") des habitants de classe moyenne d'une cité bourgeoise.

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      Tala Gouveia (McDonald) et Jason Watkins (Dodds) campent toujours aussi bien leurs personnages aux tempéraments aussi complémentaires que contrastés. Cette fois-ci, l'enquête touche personnellement l'inspecteur Dodds, puisque l'une des victimes est un ami proche. Parmi les suspects du double meurtre figurent un chauffeur de bus, une brochette de passagers (notamment un ancien militaire et une aide à domicile), un duo d'antiquaires et un historien (anglo-américain) du Blues.

   Le scénario est particulièrement retors, les acteurs convaincants et la mise en scène efficace, parfois inventive, sur certains détails.

   Je me suis régalé, ce qui me fait d'autant plus déplorer l'arrêt de la série, décidé par la chaîne ITV en raison d'audiences insuffisantes.

   P.S. 1

   En accédant à l'article auquel mène le lien ci-dessus, vous apprendrez que d'autres captivantes séries britanniques sont toujours "en service", à commencer par Unforgotten et The Bay. Toutefois, la télévision française en a interrompu la diffusion, nous privant (pour l'instant) des saisons les plus récentes.

   P.S. 2

   Les téléspectateurs français vont bientôt revoir Tala Gouveia, puisqu'elle figure au casting de la saison 14 de Meurtres au paradis (dans l'épisode 6). France 2 en démarre la diffusion ce lundi 5 mai. On espère que cette nouvelle saison sera, à tout le moins, plus élaborée que le "produit dérivé" qui nous a été récemment servi : Mystères au paradis (Beyond Paradise dans la V.O.), avec Kris Marshall (l'inspecteur-chef Goodman retourné au Royaume-Uni). J'ai trouvé ce spin-off plutôt fade.

jeudi, 03 avril 2025

37 secondes

   C'est le temps qu'aurait mis le chalutier le Bugaled Breizh pour couler, dans une mer peu agitée, le 15 janvier 2004. C'est aussi le titre de la mini-série consacrée au drame, en partie documentaire, en partie fictionnelle, dont Arte vient d'engager la diffusion. (L'intégralité des épisodes est déjà accessible.)

   A l'époque, je m'étais intéressé à l'affaire et, quelques années plus tard, j'avais même acheté le bouquin cosigné par un journaliste de l'émission Complément d'enquête.

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   Dans la mini-série, le nombre des personnages, leur identité réelle et une partie de leurs relations (pour ce que j'en sais) ont été modifiés, pour servir la dramaturgie. En revanche, pour ce qui a trait au naufrage, le scénario reconstitue assez minutieusement les détails de l'enquête et des procès. Je trouve ce mélange excellemment réussi.

   Au niveau des acteurs, on a clairement misé sur un duo gagnant, composé de Mathieu Demy (en avocat tenace et bienveillant) et Nina Meurisse (déjà très bien dans L'Histoire de Souleymane), qui crève l'écran en employée d'une usine de poissons, belle-sœur d'un des disparus et qui va devenir l'une des chevilles ouvrières de la lutte pour faire éclater la vérité.

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   Il m'est impossible ici de nommer la pléiade de seconds rôles bien incarnés. Des employées de l'usine au premier juge d'instruction (campé par Pierre-François Garel), en passant par un amiral à la retraite, un peu vieille France... mais farouchement attaché à la justice (Laurent Poitrenaux, génial), on se régale devant ce foisonnement de personnages qui sonnent authentiques.

   Les épisodes rendent aussi hommage à une France d'en-bas, composée de travailleurs modestes (certes, un peu trop portés sur l'alcool), aux personnalités attachantes, malgré leurs défauts. C'est d'ailleurs une autre qualité du film : ne pas tomber dans l'angélisme. Les familles des victimes constituent un groupe hétérogène, travaillé par des tensions.

   Enfin, ces six épisodes proposent un superbe portrait d'une femme, Marie Madec (visiblement inspirée de Nathalie Gloaguen). Celle-ci a subi une forme de déterminisme géographique et social : issue d'un milieu modeste, elle n'a guère prolongé sa scolarité et elle s'est finalement mise en ménage avec un mec du coin, pas le pire, mais sans doute pas le meilleur. Son investissement dans le combat judiciaire va lui ouvrir de nouveaux horizons... La mise en scène et le montage suggèrent qu'elle a une raison encore plus personnelle de vouloir faire toute la lumière sur cette affaire : c'est elle qui a persuadé, le jour du naufrage, son jeune beau-frère de partir en mer sur le Bugaled...

   C'est fort, parfois émotionnellement très remuant, et instructif. Cette fiction française est digne des meilleures productions britanniques. (Encore une fois bravo Arte !)

37 secondes

   C'est le temps qu'aurait mis le chalutier le Bugaled Breizh pour couler, dans une mer peu agitée, le 15 janvier 2004. C'est aussi le titre de la mini-série consacrée au drame, en partie documentaire, en partie fictionnelle, dont Arte vient d'engager la diffusion. (L'intégralité des épisodes est déjà accessible.)

   A l'époque, je m'étais intéressé à l'affaire et, quelques années plus tard, j'avais même acheté le bouquin cosigné par un journaliste de l'émission Complément d'enquête.

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   Dans la mini-série, le nombre des personnages, leur identité réelle et une partie de leurs relations (pour ce que j'en sais) ont été modifiés, pour servir la dramaturgie. En revanche, pour ce qui a trait au naufrage, le scénario reconstitue assez minutieusement les détails de l'enquête et des procès. Je trouve ce mélange excellemment réussi.

   Au niveau des acteurs, on a clairement misé sur un duo gagnant, composé de Mathieu Demy (en avocat tenace et bienveillant) et Nina Meurisse (déjà très bien dans L'Histoire de Souleymane), qui crève l'écran en employée d'une usine de poissons, belle-sœur d'un des disparus et qui va devenir l'une des chevilles ouvrières de la lutte pour faire éclater la vérité.

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   Il m'est impossible ici de nommer la pléiade de seconds rôles bien incarnés. Des employées de l'usine au premier juge d'instruction (campé par Pierre-François Garel), en passant par un amiral à la retraite, un peu vieille France... mais farouchement attaché à la justice (Laurent Poitrenaux, génial), on se régale devant ce foisonnement de personnages qui sonnent authentiques.

   Les épisodes rendent aussi hommage à une France d'en-bas, composée de travailleurs modestes (certes, un peu trop portés sur l'alcool), aux personnalités attachantes, malgré leurs défauts. C'est d'ailleurs une autre qualité du film : ne pas tomber dans l'angélisme. Les familles des victimes constituent un groupe hétérogène, travaillé par des tensions.

   Enfin, ces six épisodes proposent un superbe portrait d'une femme, Marie Madec (visiblement inspirée de Nathalie Gloaguen). Celle-ci a subi une forme de déterminisme géographique et social : issue d'un milieu modeste, elle n'a guère prolongé sa scolarité et elle s'est finalement mise en ménage avec un mec du coin, pas le pire, mais sans doute pas le meilleur. Son investissement dans le combat judiciaire va lui ouvrir de nouveaux horizons... La mise en scène et le montage suggèrent qu'elle a une raison encore plus personnelle de vouloir faire toute la lumière sur cette affaire : c'est elle qui a persuadé, le jour du naufrage, son jeune beau-frère de partir en mer sur le Bugaled...

   C'est fort, parfois émotionnellement très remuant, et instructif. Cette fiction française est digne des meilleures productions britanniques. (Encore une fois bravo Arte !)

mardi, 25 mars 2025

Carpe Diem

   Saisir le jour présent, c'est ce qu'a décidé de faire Tom Villeneuve, qui sort de 17 ans de taule, pour un crime (l'assassinat de son épouse) qu'il jure ne pas avoir commis. En prison, il a repris ses études et, à peine libéré, ouvre son cabinet d'avocat. Il a bien sûr en tête l'idée de relancer la procédure concernant son affaire, mais il compte aussi faire bénéficier de son expérience particulière des accusés qui n'ont pas toujours les moyens de lutter à armes égales avec la police ou la justice.

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   Dans le rôle de cet avocat hors-norme, Samuel Le Bihan est en pleine forme. Il incarne avec générosité et fougue (à défaut d'être un acteur irréprochable) ce personnage sans complexe, plutôt bien sapé, grande gueule et assez courageux.

   Il se constitue rapidement une petite équipe, composée de deux assistants :

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    A gauche ci-dessus se trouve Simon (Henri Giey, très bien dans un rôle convenu), un fils à sa maman, plutôt coincé, mais travailleur et bon juriste. Il admire son nouveau patron, au contraire de sa collègue, Sigourney, une pétulante jeune avocate, qui, au départ, ne voit sa collaboration avec Villeneuve que comme un tremplin dans sa carrière juridique. Elle est incarnée par Jisca Kalvanda, que je trouve excellente. Elle contribue à dynamiser certaines scènes.

   Deux autres personnages vont assister, plus ou moins volontairement, le nouvel avocat : le directeur de l'hôtel de luxe où il s'incruste et une charmante (mais vigilante) capitaine de police, qui se met petit à petit à croire à son histoire... et ne semble pas totalement insensible à son charme :

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   Le premier est merveilleusement incarné par Marc Andreoni, tout en faconde et obséquiosité. La seconde a le charme et la perspicacité de Barbara Schulz, dont on peut actuellement voir (sur grand écran) Le Secret de Kheops.

   D'autre seconds rôles viennent épicer l'intrigue : un voisin de quartier ventripotent (qui s'incruste régulièrement dans le vieux conteneur qui sert de bureau aux juristes), un beau-père d'apparence hyper-rigide (interprété avec son talent habituel par Féodor Atkine) et deux policiers pas très futés (surnommés Starsky et Hutch par le héros)...

   Le tout se déroule aux alentours de Nice, filmée comme une petite Floride méditerranéenne, très colorée, sur une musique entraînante. Les enquêtes ne sont pas bâclées et l'humour est omniprésent.

   Quelques mois après le début de la diffusion d'Elsbeth et de Panda, TF1 confirme un certain goût dans le choix de ses comédies policières.

   P.S.

   Les six épisodes constituant la première saison de Carpe Diem sont disponibles (gratuitement) sur TF1+.

Carpe Diem

   Saisir le jour présent, c'est ce qu'a décidé de faire Tom Villeneuve, qui sort de 17 ans de taule, pour un crime (l'assassinat de son épouse) qu'il jure ne pas avoir commis. En prison, il a repris ses études et, à peine libéré, ouvre son cabinet d'avocat. Il a bien sûr en tête l'idée de relancer la procédure concernant son affaire, mais il compte aussi faire bénéficier de son expérience particulière des accusés qui n'ont pas toujours les moyens de lutter à armes égales avec la police ou la justice.

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   Dans le rôle de cet avocat hors-norme, Samuel Le Bihan est en pleine forme. Il incarne avec générosité et fougue (à défaut d'être un acteur irréprochable) ce personnage sans complexe, plutôt bien sapé, grande gueule et assez courageux.

   Il se constitue rapidement une petite équipe, composée de deux assistants :

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    A gauche ci-dessus se trouve Simon (Henri Giey, très bien dans un rôle convenu), un fils à sa maman, plutôt coincé, mais travailleur et bon juriste. Il admire son nouveau patron, au contraire de sa collègue, Sigourney, une pétulante jeune avocate, qui, au départ, ne voit sa collaboration avec Villeneuve que comme un tremplin dans sa carrière juridique. Elle est incarnée par Jisca Kalvanda, que je trouve excellente. Elle contribue à dynamiser certaines scènes.

   Deux autres personnages vont assister, plus ou moins volontairement, le nouvel avocat : le directeur de l'hôtel de luxe où il s'incruste et une charmante (mais vigilante) capitaine de police, qui se met petit à petit à croire à son histoire... et ne semble pas totalement insensible à son charme :

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   Le premier est merveilleusement incarné par Marc Andreoni, tout en faconde et obséquiosité. La seconde a le charme et la perspicacité de Barbara Schulz, dont on peut actuellement voir (sur grand écran) Le Secret de Kheops.

   D'autre seconds rôles viennent épicer l'intrigue : un voisin de quartier ventripotent (qui s'incruste régulièrement dans le vieux conteneur qui sert de bureau aux juristes), un beau-père d'apparence hyper-rigide (interprété avec son talent habituel par Féodor Atkine) et deux policiers pas très futés (surnommés Starsky et Hutch par le héros)...

   Le tout se déroule aux alentours de Nice, filmée comme une petite Floride méditerranéenne, très colorée, sur une musique entraînante. Les enquêtes ne sont pas bâclées et l'humour est omniprésent.

   Quelques mois après le début de la diffusion d'Elsbeth et de Panda, TF1 confirme un certain goût dans le choix de ses comédies policières.

   P.S.

   Les six épisodes constituant la première saison de Carpe Diem sont disponibles (gratuitement) sur TF1+.

vendredi, 14 mars 2025

Bientôt Les Grosses Têtes à Rodez ?

   Cet après-midi, en voiture, je passais d'une station de radio à l'autre lorsque mon attention fut attirée par la mention de Colette Soulages, la veuve de Pierre, qui a eu 104 ans aujourd'hui. Elle a fait l'objet d'une question posée pendant l'émission Les Grosses Têtes par l'animateur Laurent Ruquier.

   Très vite, la conversation a dérivé sur l’œuvre du peintre et sur la ville qui abrite le musée qui lui est consacré : Rodez !

   Dans un premier temps, Laurent Ruquier (qui, il y a une douzaine d'années, s'était enquis de la couleur de la cathédrale ruthénoise) a déploré les difficultés pour se rendre dans le chef-lieu aveyronnais (pour un Parisien, sans doute).

   Mais, très vite, il a lancé l'idée d'enregistrer un numéro de son émission à Rodez même, au Musée Soulages... ce qui a suscité des réactions contrastées chez ses chroniqueurs. Quoi qu'il en soit, l'appel a été publiquement lancé au maire de Rodez. Cela pourrait constituer un joli coup médiatique.

   Allez, M. Teyssèdre, chiche !

Bientôt Les Grosses Têtes à Rodez ?

   Cet après-midi, en voiture, je passais d'une station de radio à l'autre lorsque mon attention fut attirée par la mention de Colette Soulages, la veuve de Pierre, qui a eu 104 ans aujourd'hui. Elle a fait l'objet d'une question posée pendant l'émission Les Grosses Têtes par l'animateur Laurent Ruquier.

   Très vite, la conversation a dérivé sur l’œuvre du peintre et sur la ville qui abrite le musée qui lui est consacré : Rodez !

   Dans un premier temps, Laurent Ruquier (qui, il y a une douzaine d'années, s'était enquis de la couleur de la cathédrale ruthénoise) a déploré les difficultés pour se rendre dans le chef-lieu aveyronnais (pour un Parisien, sans doute).

   Mais, très vite, il a lancé l'idée d'enregistrer un numéro de son émission à Rodez même, au Musée Soulages... ce qui a suscité des réactions contrastées chez ses chroniqueurs. Quoi qu'il en soit, l'appel a été publiquement lancé au maire de Rodez. Cela pourrait constituer un joli coup médiatique.

   Allez, M. Teyssèdre, chiche !

mercredi, 05 février 2025

L'Art du crime (saison 8)

   Le flic taiseux et l'historienne d'art un peu fantasque sont de retour sur la télévision publique. J'ai découvert les personnages interprétés par Nicolas Gob et Eléonore Bernheim il y a quelques années et je dois dire que j'attends toujours avec une certaine impatience la suite de leurs aventures.

   Lundi 3 février, France 2 a diffusé Mission Raphaël, dont l'intrigue tourne autour de l’œuvre du peintre italien... et d'une romancière à succès, interprétée par Catherine Marchal. Celle-ci apporte un peu de piment à l'épisode, marqué aussi par quelques pointes d'humour bien senties. En effet, les œuvres de la romancière sont des romans de gare, associant enquête policière et sentimentalisme à l'eau de rose. A l'écran, l'un des protagonistes s'imagine projeté dans l'un de ces romans, transformé en une sorte de soap opera (façon Les Feux de l'amour) :

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   En dépit de cette trouvaille, la partie relations personnelles m'est apparue faiblarde. En revanche, les aspects artistiques sont très intéressants (ce qui est un peu la marque de fabrique de la série). J'ai aussi aimé les scènes au cours desquelles l'historienne dialogue avec une sorte de fantôme du peintre. Cela pourrait être ridicule, mais c'est au final assez fin. Quant au versant policier de l'intrigue, il prend l'allure d'un thriller, plutôt plaisant.

   Lundi prochain, 10 février, ce sera le tour de La Deuxième Odalisque, épisode au cœur duquel se trouvent plusieurs tableaux de Jean-Auguste-Dominique Ingres. (Je profite de l'occasion pour signaler que le musée qui lui est consacré, dans sa ville natale, Montauban, mérite le détour.)

   A l'utilisation de l'histoire de l'art dans une enquête policière s'ajoute un aspect ultra-moderne : la conception d'un jeu en réalité virtuelle, autour de la vie et de l’œuvre du peintre. J'ai trouvé cette association très stimulante, sur la forme comme sur le fond.

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   Je dois cependant mettre un gros bémol à mon enthousiasme, à cause de la mise en scène des relations entre les deux protagonistes. Il n'arrêtent pas de se renifler le derrière, jouant, d'une saison à l'autre, à suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis. C'est devenu particulièrement lassant. Peut-être faudrait-il qu'un nouveau scénariste rejoigne l'équipe, pour améliorer cet aspect des intrigues, lors de la prochaine saison.

   P.S.

   Tous les anciens épisodes sont accessibles sur le site de France Télévisions.

L'Art du crime (saison 8)

   Le flic taiseux et l'historienne d'art un peu fantasque sont de retour sur la télévision publique. J'ai découvert les personnages interprétés par Nicolas Gob et Eléonore Bernheim il y a quelques années et je dois dire que j'attends toujours avec une certaine impatience la suite de leurs aventures.

   Lundi 3 février, France 2 a diffusé Mission Raphaël, dont l'intrigue tourne autour de l’œuvre du peintre italien... et d'une romancière à succès, interprétée par Catherine Marchal. Celle-ci apporte un peu de piment à l'épisode, marqué aussi par quelques pointes d'humour bien senties. En effet, les œuvres de la romancière sont des romans de gare, associant enquête policière et sentimentalisme à l'eau de rose. A l'écran, l'un des protagonistes s'imagine projeté dans l'un de ces romans, transformé en une sorte de soap opera (façon Les Feux de l'amour) :

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   En dépit de cette trouvaille, la partie relations personnelles m'est apparue faiblarde. En revanche, les aspects artistiques sont très intéressants (ce qui est un peu la marque de fabrique de la série). J'ai aussi aimé les scènes au cours desquelles l'historienne dialogue avec une sorte de fantôme du peintre. Cela pourrait être ridicule, mais c'est au final assez fin. Quant au versant policier de l'intrigue, il prend l'allure d'un thriller, plutôt plaisant.

   Lundi prochain, 10 février, ce sera le tour de La Deuxième Odalisque, épisode au cœur duquel se trouvent plusieurs tableaux de Jean-Auguste-Dominique Ingres. (Je profite de l'occasion pour signaler que le musée qui lui est consacré, dans sa ville natale, Montauban, mérite le détour.)

   A l'utilisation de l'histoire de l'art dans une enquête policière s'ajoute un aspect ultra-moderne : la conception d'un jeu en réalité virtuelle, autour de la vie et de l’œuvre du peintre. J'ai trouvé cette association très stimulante, sur la forme comme sur le fond.

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   Je dois cependant mettre un gros bémol à mon enthousiasme, à cause de la mise en scène des relations entre les deux protagonistes. Il n'arrêtent pas de se renifler le derrière, jouant, d'une saison à l'autre, à suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis. C'est devenu particulièrement lassant. Peut-être faudrait-il qu'un nouveau scénariste rejoigne l'équipe, pour améliorer cet aspect des intrigues, lors de la prochaine saison.

   P.S.

   Tous les anciens épisodes sont accessibles sur le site de France Télévisions.

lundi, 03 février 2025

Meurtres à Tournai

   Cet épisode de la collection diffusée (en général) le samedi soir sur France 3 sort un peu du lot. Il a été programmé le 1er février dernier. Il est accessible jusqu'en août prochain sur le site de France Télévisions.

   De manière traditionnelle, il met en scène un duo disparate d'enquêteurs, ici un Français et une Belge. Sans surprise, leurs relations, au départ tendues, vont petit à petit s'améliorer. Jusque-là, rien de nouveau. La bonne nouvelle est qu'on nous a épargné le cliché des deux ex qui se retrouvent sur une enquête. Pas de flirt à l'horizon entre eux. Chacun  vit sa vie privée de son côté... ouf !

   Un autre intérêt réside dans les lieux de l'enquête policière, dans la région de Tournai, en Belgique. De nombreuses scènes ont été tournées dans des péniches, certaines amarrées sur le Canal du centre, où l'on peut voir un célèbre ascenseur à bateau, celui de Strépy-Thieu :

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   D'autres péripéties se déroulent dans le Musée des Beaux-Arts de Tournai (accessible en visite virtuelle). Les policiers y découvrent une mystérieuse abeille, qui semble avoir un lien avec les meurtres :

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   Il s'agit de l'une des deux "abeilles de Childéric" (le père de Clovis, qui avait fait de Tournai sa capitale, bien avant que son fiston ne choisisse la ville qui ne s'appelait pas encore Paris).

   Je trouve que ces aspects historiques donnent un peu de relief à l'intrigue policière, assez mystérieuse. Du côté des enquêteurs, j'ai été plus convaincu par Alexia Depicker que par David Kammenos, de surcroît affligé d'une horrible moustache. A noter aussi la présence d'un sympathique personnage à quatre pattes, que l'on aperçoit dans les bras d'une suspecte :

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   Le téléfilm constitue un honnête divertissement du samedi soir.

Meurtres à Tournai

   Cet épisode de la collection diffusée (en général) le samedi soir sur France 3 sort un peu du lot. Il a été programmé le 1er février dernier. Il est accessible jusqu'en août prochain sur le site de France Télévisions.

   De manière traditionnelle, il met en scène un duo disparate d'enquêteurs, ici un Français et une Belge. Sans surprise, leurs relations, au départ tendues, vont petit à petit s'améliorer. Jusque-là, rien de nouveau. La bonne nouvelle est qu'on nous a épargné le cliché des deux ex qui se retrouvent sur une enquête. Pas de flirt à l'horizon entre eux. Chacun  vit sa vie privée de son côté... ouf !

   Un autre intérêt réside dans les lieux de l'enquête policière, dans la région de Tournai, en Belgique. De nombreuses scènes ont été tournées dans des péniches, certaines amarrées sur le Canal du centre, où l'on peut voir un célèbre ascenseur à bateau, celui de Strépy-Thieu :

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   D'autres péripéties se déroulent dans le Musée des Beaux-Arts de Tournai (accessible en visite virtuelle). Les policiers y découvrent une mystérieuse abeille, qui semble avoir un lien avec les meurtres :

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   Il s'agit de l'une des deux "abeilles de Childéric" (le père de Clovis, qui avait fait de Tournai sa capitale, bien avant que son fiston ne choisisse la ville qui ne s'appelait pas encore Paris).

   Je trouve que ces aspects historiques donnent un peu de relief à l'intrigue policière, assez mystérieuse. Du côté des enquêteurs, j'ai été plus convaincu par Alexia Depicker que par David Kammenos, de surcroît affligé d'une horrible moustache. A noter aussi la présence d'un sympathique personnage à quatre pattes, que l'on aperçoit dans les bras d'une suspecte :

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   Le téléfilm constitue un honnête divertissement du samedi soir.

lundi, 20 janvier 2025

Un mystérieux résistant aveyronnais

   Il a fait l'objet d'un article, aujourd'hui, dans Centre Presse. Il s'agit d'Antonin Rocamora, un illustre inconnu. Il s'était engagé très jeune, avant ses dix-huit ans (en sachant qu'à l'époque la majorité était fixée à 21...), dans la nouvelle armée française (celle dirigée par de Lattre de Tassigny)... et il est mort, quelques mois plus tard, il y a bientôt 80 ans, en Alsace, comme le précise la fiche qui lui est consacrée sur le site Mémoire des hommes :

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   Le lecteurs aveyronnais noteront la coquille concernant la commune de naissance, qui n'est pas « Anet le Château » mais Onet-le-Château.

   En consultant les archives en ligne de l'Aveyron (partie recensements de la population), je n'ai pas trouvé trace du moindre Rocamora, dans la commune d'Onet, en 1931 comme en 1936.

   La naissance dans cette commune-là ne fut peut-être que le fruit du hasard. Le nom Rocamora me semble d'origine espagnole. C'est peut-être dans le bassin (du côté d'Aubin) qu'on a des chances de trouver trace de la famille.

Un mystérieux résistant aveyronnais

   Il a fait l'objet d'un article, aujourd'hui, dans Centre Presse. Il s'agit d'Antonin Rocamora, un illustre inconnu. Il s'était engagé très jeune, avant ses dix-huit ans (en sachant qu'à l'époque la majorité était fixée à 21...), dans la nouvelle armée française (celle dirigée par de Lattre de Tassigny)... et il est mort, quelques mois plus tard, il y a bientôt 80 ans, en Alsace, comme le précise la fiche qui lui est consacrée sur le site Mémoire des hommes :

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   Le lecteurs aveyronnais noteront la coquille concernant la commune de naissance, qui n'est pas « Anet le Château » mais Onet-le-Château.

   En consultant les archives en ligne de l'Aveyron (partie recensements de la population), je n'ai pas trouvé trace du moindre Rocamora, dans la commune d'Onet, en 1931 comme en 1936.

   La naissance dans cette commune-là ne fut peut-être que le fruit du hasard. Le nom Rocamora me semble d'origine espagnole. C'est peut-être dans le bassin (du côté d'Aubin) qu'on a des chances de trouver trace de la famille.