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mardi, 28 décembre 2021

Injection force 3

   Quand je pense que, lorsque j'étais enfant, j'avais une trouille bleue des piqûres... Me voilà à trois injections en sept mois ! J'ai donc très récemment complété mon profil vaccinal, avec une nouvelle dose de Moderna. (Le fait d'avoir choisi ce vaccin, de préférence au Pfizer, pour ma première injection, m'avait permis de décrocher un rendez-vous plus rapidement, en soirée.)

   Lorsque le gouvernement avait annoncé que le "passe sanitaire" perdrait de sa validité si l'on n'ajoutait pas un rappel, j'ai laissé passer deux jours, tant je pensais que le flux de demandes de rendez-vous risquait d'être important, sur internet. Quand je m'y suis mis (toujours par l'intermédiaire de Doctolib), je suis comme beaucoup tombé sur une page m'annonçant une attente d'une dizaine de minutes... qui, au bout d'un bon quart d'heure, n'était passée qu'à 8 minutes ! Agacé, j'ai laissé tomber, pour m'y remettre en pleine nuit, à la faveur d'une insomnie. Et là, ô miracle, j'ai immédiatement accédé à la plate-forme de prise de rendez-vous et j'en ai obtenu un sur ma période de congés.

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   Sur la carte ci-dessus, j'ai mis en valeur plusieurs points de repère :

- le "vaccinodrome" d'Onet-le-Château (commune limitrophe de Rodez), où j'ai reçu mes deux premières injections

- l'usine Bosch (ex-premier employeur privé du département), actuellement en grande difficulté

- la cathédrale de Rodez, la plus belle du Monde

- le centre de vaccination de Bourran, situé à proximité immédiate de l'hôpital, sur un plateau séparé du centre de Rodez par la vallée de l'Auterne (un affluent de l'Aveyron)

   Comme ce centre est aussi voisin de l'IFSI (l'école d'infirmières ruthénoise), une rumeur a circulé, comme quoi ce seraient les jeunes apprenties qui procèderaient aux vaccinations. Je peux certifier ici que ce n'est nullement le cas. Qu'elles soient en vacances ou requises à d'autres tâches, les demoiselles en blouse blanche n'étaient pas là.

   Quoi qu'il en soit, le centre est bien organisé. Un parcours fléché a été mis en place. On doit commencer par remplir une fiche et montrer sa carte d'identité, celle de Sécurité sociale ainsi que son certificat de vaccination... quand on vient pour une troisième dose. À ma grande surprise, le jour où je me suis fait "perforer" le bras, j'ai assez souvent entendu parler de primo-vaccination ou de deuxième injection (pour des personnes ayant déjà eu le covid). Globalement, la moyenne d'âge était élevée, avec une grande majorité de personnes de plus de cinquante ans et un petit groupe de lycéens-étudiants.

   Au niveau des effets secondaires, je n'ai à signaler que l'habituelle petite douleur au bras, le soir et le lendemain de l'injection. Je précise que, sur les conseils d'une infirmière, j'ai pris un cachet de paracétamol dans la demi-journée suivant mon rappel.

vendredi, 21 mai 2021

Première injection

   Ça y est ! J'ai entamé le (long) processus qui va refaire de moi un Homme Libre ! J'ai récemment eu droit à ma première dose de vaccin à ARN messager, à Onet-le-Château (en banlieue de Rodez). C'est dans la toute nouvelle salle des fêtes appelée Athyrium qu'a été aménagé le "vaccinodrome aveyronnais", permettant de déconcentrer l'activité de l'hôpital de Rodez (dont j'ai jadis conté l'inauguration).

   J'avais pris rendez-vous par voie numérique, sur le site Doctolib, très simple d'utilisation. Le moment venu, il fallait se munir d'une pièce d'identité, de sa carte vitale et d'une preuve (par exemple un message reçu sur son téléphone portable) confirmant la prise de rendez-vous. Juste avant d'aller au centre, j'avais aussi pris la précaution d'effectuer une trentaine de pompes (sur chaque bras) ainsi qu'une centaine d'abdominaux. Il n'était pas question de faire moins bonne figure qu'Olivier Véran au moment de l'injection !

   En voiture, il est facile d'accéder à l'Athyrium d'Onet, d'autant qu'une multitude de panneaux temporaires a été implantée dans les rues adjacentes, afin de guider les automobilistes. Un circuit a été aménagé pour éviter d'encombrer la rue principale. Il nous mène à l'entrée d'un parking réservé aux personnes venant se faire vacciner. Pour y pénétrer, il faut montrer patte blanche preuve de rendez-vous. Cela se passe dans le calme et la bienveillance.

   Du parking, on accède à l'entrée du bâtiment, à l'intérieur duquel un autre circuit (piéton celui-là) a été aménagé. Outre les documents demandés, il faut présenter un papier remis à l'accueil, complété. Après s'être désinfecté les mains, on peut progresser dans la bâtisse, jusqu'au bureau central, où nos justificatifs sont vérifiés en détail. Notre venue est officiellement enregistrée.

   Ensuite, on est dirigé vers le "vestibule de vaccination", où un entretien de profilage est organisé. La discussion s'engage avec un médecin, qui vérifie que rien dans notre état de santé ne s'oppose à la vaccination. Pour cela, il/elle s'appuie sur les informations figurant sur les documents qu'on lui remet, ainsi que sur une batterie de questions :

- Avez-vous été fiévreux ces jours-ci ?

- Toussez-vous ?

- Avez-vous été vacciné (pour une autre maladie) ces deux dernières semaines ?

- Où avez-vous trouvé cette chemise colorée ?

- Souffrez-vous d'hémorroïdes ?

- Comment faites-vous pour conserver ce torse impeccable ?

...

   L'étape suivante mène les postulants au vaccin à un couloir séparant deux rangées d'alcôves, chacune d'entre elles dédiée à un patient (ou un couple de patients). On y trouve un fauteuil d'hôpital (confortable) et deux chaises. On nous demande de présenter le papier validé par le médecin et de préparer l'un de nos bras pour l'injection. L'ambiance est détendue, tout en restant professionnelle.

   Commence ensuite le ballet des infirmières, chacune conduisant un chariot de vaccination, qui s'arrête devant chaque alcôve. Il s'avère que mon "abeille" est charmante. Je n'ai rien senti au moment de l'injection... mais elle a pensé à ce qui pourrait arriver plus tard : elle conseille de prendre un cachet antidouleur le soir.

   Je profite de l'occasion qui m'est donnée pour ruiner une "légende urbaine", censée expliquer l'afflux de candidats de sexe masculin au vaccinodrome d'Onet : non, les infirmières n'y travaillent pas nues sous une blouse blanche (ni même en petite tenue). Je sais, les mecs : grosse déception. Faites donc fonctionner votre imagination.

   On croit que c'est terminé... alors que non. À la vaccination succède une période d'observation de quinze minutes. On accède à une sorte de salle d'attente, où une ravissante hôtesse (que le port du masque chirurgical ne parvient pas à enlaidir) nous donne un ticket d'attente. On s'assoit sur une chaise. Machinalement, les personnes venues en même temps que moi se sont disposées en quinconce. (C'est quand même beau, l'autodiscipline à l'Aveyronnaise !) Ce quart d'heure est utilisé de différentes manières : on textote, on discute (si l'on est venu en couple), on pique un somme, on regarde autour de soi. J'ai rarement vu un aussi grand nombre de personnes réunies en un même lieu faisant aussi peu de bruit. C'était apaisant.

   Le quart d'heure passé, la charmante hôtesse revient nous chercher, nous remettant le "brevet de (première) vaccination". Vivement la seconde !

lundi, 26 octobre 2020

Jean-François Galliard sur France Inter

   Vendredi dernier, les auditeurs aveyronnais de la matinale de France Inter ont eu la surprise d'être cueillis, au réveil, par un entretien téléphonique entre la journaliste Laetitia Gayet et Jean-François Galliard, président du Conseil départemental de l'Aveyron.

   Je présume que l'entretien a été réalisé en direct... en tout cas, par moments, on a l'impression que l'élu aveyronnais a été pris au saut du lit, tant ses réponses sont approximatives ou convenues, marquées par un grand fatalisme.

   A la première question il aurait pu répondre que le nombre de cas détectés augmente, dans l'Aveyron comme ailleurs, d'abord parce qu'on teste un plus grand nombre de personnes. Et puis, tout est relatif. Rappelons qu'au moment de l'entretien, il n'y avait que quatre personnes en réanimation dans le département (5 aujourd'hui). Quant à la courbe des décès en milieu hospitalier (repassée en noir ci-dessous), elle est certes croissante, mais modérément :

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   C'est surtout dans les EHPAD que le bilan est catastrophique. Depuis le début du mois de septembre, plus de 90 % des décès aveyronnais dus au Covid-19 s'y sont produits. Et encore... dans le bilan total (des décès en milieu hospitalier), on pourrait retirer quelques cas de patients d'EHPAD, qui ont été envoyés à l'hôpital, où leur mort a été déclarée. Je suis conscient que le virus circule plus qu'avant, mais le problème aveyronnais n'est pas tant la transmission dans les lieux publics que la pénétration dans les EHPAD. Je constate qu'en dépit du choc qu'a constitué la révélation de l'ampleur de l'épidémie dans les établissements de Sévérac, Villefranche et Rodez, on persiste à punir l'ensemble de la population.

   Je rappelle qu'en une semaine, il n'y a eu qu'un seul décès lié au Covid-19.

   Dans sa réponse, J-F Galliard évoque bien le cas des EHPAD, mais sans rentrer dans le fond. Pourtant, la collectivité qu'il préside joue un rôle important dans la gestion de ces établissements... Il avance un autre argument (à mon avis) fallacieux : l'affluence touristique de cet été. Certes (comme je l'avais pressenti en mai dernier), l'été fut une réussite sur le plan de la fréquentation. Mais ce n'est pas celle-ci qui a provoqué la récente hausse du nombre de cas. Les touristes sont beaucoup moins nombreux dans le département depuis la mi-septembre. Même en tenant compte d'un délai de huit-dix jours (pour le diagnostic de la maladie), l'explication par le tourisme ne tient pas la route.

   Et puis il y a ce fatalisme "galliardin". Pourquoi l'Aveyron devrait-il être touché comme les autres ? Pas par nature. Peut-être parce que la population n'y est pas plus civique qu'ailleurs. Nos voisins lotois et cantaliens s'en sortent mieux que nous, pour l'instant :

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   Ceci dit, vu le faible nombre de places en réanimation dont dispose le Lot, il pourrait rapidement changer de catégorie. Quant au Cantal, il me semble mieux armé, ne serait-ce que parce qu'on y a augmenté le nombre de lits en réanimation.

   A ce sujet, Jean-François Galliard rate le coche quand la journaliste lui tend une perche à propos des "déserts médicaux". Il aurait fallu insister sur l'insuffisance de l'offre médicale dans notre département. À vouloir ne fâcher ni n'inquiéter personne, on débite de l'eau tiède.

samedi, 14 octobre 2017

Mauvaise santé aveyronnaise

   Ce titre pourrait sembler étrange à ceux qui suivent les questions médicales et leurs implications territoriales. En effet, l'Aveyron est plutôt connu comme un département où l'on vit bien et longtemps. C'est d'ailleurs l'un des départements français où l'incidence des cancers est la plus faible, pour les hommes comme pour les femmes :

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   C'est aussi l'un des départements où l'espérance de vie est plus élevée que la moyenne nationale : 80,2 ans pour les hommes (79 en France) et 85,5 pour les femmes (85,1 en France), en 2015. A titre d'anecdote, je précise que la statistique féminine place l'Aveyron en 20e position, alors que la statistique masculine le fait grimper à la... 12e !

   Tout cela pourrait être remis en question, si l'on en croit un intéressant article publié par les "Décodeurs" du Monde. Il est illustré notamment par une carte présentant la qualité de l'offre de santé accessible aux populations, par canton.

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   Presque tout l'Aveyron se trouve en "zone rose" (mais pas rouge), celle attribuée aux cantons où l'offre de soins de proximité est médiocre voire faible. C'est le cas de la majorité de l'espace rural, à l'exception notable d'une partie des Alpes et des Pyrénées. Les agglomérations les plus peuplées semblent concentrer l'offre abondante et de qualité...

    Mais affinons l'analyse. A y regarder de plus près, on remarque d'assez grandes disparités au sein même de l'Aveyron :

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   Certaines zones sont en bleu (clair), signe que l'offre de soins doit y être correcte. Il s'agit des cantons urbains de Rodez, Millau, Decazeville (et sans doute Saint-Affrique), mais aussi des (anciens) cantons ruraux de Saint-Chély-d'Aubrac, Laguiole et Salles-Curan.

   La situation est plus inquiétante pour Estaing et Cornus (en rose foncé)... et guère plus rassurante pour les autres cantons aveyronnais. On notera que la présence d'un hôpital à Villefranche-de-Rouergue ne semble pas avoir un impact aussi positif que dans les autres villes hospitalières rouergates.

   Problème supplémentaire pour l'Aveyron : la région Midi-Languedoc ne fait pas partie des mieux équipées pour traiter certaines pathologies, comme les cancers :

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   A l'échelle nationale, certaines zones semblent plus souffrir encore que l'Aveyron, notamment dans l'Ouest. La carte démontre néanmoins que, pour disposer d'une bonne offre de soins de proximité, il vaut mieux habiter un canton situé dans une grande aire urbaine. Voilà de quoi nourrir la réflexion et l'action des politiques de tout bord.

jeudi, 20 août 2015

Plein les poumons !

   Les automobilistes et les habitants du Grand Rodez qui passent à proximité l'ont sans doute remarqué : le centre commercial "La Porte de Rodez" fait actuellement peau neuve... ou plutôt peinture neuve. Je me suis trouvé dans les parages en toute fin de matinée et en début d'après-midi.

   A priori, il n'y a là rien d'extraordinaire, en tout cas rien qui justifie la rédaction d'un billet. Sauf que... mon regard a été attiré par ce que faisaient les employés. Côté ouest, deux d'entre eux peignaient en blanc, avec rouleaux et pinceaux, à côté du "drive". Côté nord (à proximité de l'une des entrées principales), un autre employé s'occupait de finitions (rouges), lui aussi au rouleau. Par contre, côté est, c'est au pulvérisateur que la peinture était appliquée, en hauteur :

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   Même si l'image n'est pas de grande qualité, je peux vous assurer que la personne n'est pas en train de passer un coup de Kärcher. Regardez bien le sommet de la paroi : il est déjà couvert d'une peinture plus sombre et pimpante que le reste.

   L'utilisation de ce dispositif n'est pas illégale. De plus, au sol, un périmètre de sécurité (de quelques mètres) avait été établi. Mais je peux vous garantir qu'au-delà de dix mètres, on sentait encore l'odeur de la peinture.

   C'est dire ce qu'il devait en être sur la nacelle ! Et pourtant, l'employé (j'ai du mal à croire qu'il s'agisse du patron) ne porte aucune protection : ni masque ni gants, encore moins une combinaison spéciale. (On est loin de ce que préconise le site du ministère du travail...) Son visage comme ses avant-bras ont dû "déguster", tout comme ses voies respiratoires et digestives.

   P.S.

   Il me semble avoir aperçu de jeunes pompiers à proximité du lieu des travaux. Sont-ils allés voir ce qui s'y passait ? Ont-ils fait quelques remarques au peintre ? Mystère.

mercredi, 27 octobre 2010

Soutenons la lutte contre le cancer du sein

   Il est des moments dans la vie d'un internaute où il faut savoir dépasser les oppositions idéologiques, les rivalités de personnes, les aigreurs professionnelles et les déceptions sentimentales pour s'engager en faveur d'une cause noble. On en parle finalement assez peu, mais le cancer de sein fait des ravages chez nos compagnes, parfois à des âges peu élevés.

   C'est pourquoi il faut féliciter le magazine La Parisienne (une déclinaison du Parisien), qui a choisi de frapper fort :

Demouy cancer sein.jpg

   Plusieurs actrices ont choisi de se dévoiler pour soutenir une campagne de la Ligue contre le cancer. L'initiative est louable... et Dieu que Vanessa Demouy est belle ! (Pour que tout le monde soit content, le site du magazine Gala permet d'accéder à un petit film qui réjouira plutôt les dames et les homos.)

   Bravo aux journalistes de La Dépêche du Midi, à qui leurs investigations ardues ont permis de sortir aussi vite cette information indispensable !

mercredi, 11 août 2010

Coca Cola et la grammaire

   Il y a environ trois ans, la célèbre firme agroalimentaire a lancé une nouvelle version de sa boisson, sans sucre. Ce lancement s'est accompagné de petits films publicitaires, comme celui-ci.

   A la fin, on peut y voir une énorme bourde grammaticale :

Coca Cola 2.png

   Sans être un expert en langue française, on peut légitimement être suffoqué par cette ânerie sur grand écran. (On pourrait aussi ergoter sur la possible absence de l'accent sur le "e" de "zéro".) Le problème est que les publicitaires persistent et signent dans les nouveaux films, très spectaculaires, comme celui de 2009 et celui qui passe actuellement à la télévision.

   Peut-être pensent-ils que cela fait "rebelle"... ou alors il y a confusion avec l'usage du mot "sans", qui est parfois suivi d'un nom commun au pluriel, comme dans l'expression "un ciel sans nuages", pour dire que, s'il y en avait, ils seraient plusieurs. Tel emploi n'existe pas avec "zéro"... même si l'on sait bien que, quand il y en a, les sucres sont nombreux...

dimanche, 25 avril 2010

Un nouveau distributeur de lait cru sur le Grand Rodez

   Je suis peut-être la première personne à évoquer l'existence de ce nouveau distributeur, situé à côté de l'entrée de l'hypermarché Leclerc de Sébazac-Concourès :

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   Cela ne fait que quelques jours qu'il a été mis en place. Je suis tombé dessus par hasard. J'ai acheté un litre. Le lait est bon. (Je le bois aussi bien cru, dans les deux jours, que cuit.) Ce sont des agriculteurs d'une commune périphérique de Rodez, Sainte-Radegonde, qui l'approvisionnent :

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   Cette commune était à l'honneur dans Le Ruthénois n°7. Peut-être aura-t-on bientôt droit à un article, la presse locale ne s'étant pour l'instant (à ma connaissance) pas portée sur le sujet. L'autre distributeur du coin, celui mis en place par le lycée La Roque (entre le Géant Casino et les Halles de l'Aveyron), est plus connu. Pour arriver à ce résultat, les gens du lycée ont mené des opérations de communication. L'un des fils de l'agriculteur de Sainte-Radegonde m'a dit que quelque chose était prévu pour le 8 mai. Au passage, il tient à se démarquer de l'autre distributeur : la nourriture des vaches laitières (qui sont d'une race différente) n'est pas la même, ainsi qu'il est expliqué dans le dépliant qui est offert :

Dépliant 1.JPG
Dépliant 2.JPG

   Au dos, on trouve des recettes pour accommoder le lait cru. Toutefois, le lait de ce distributeur, pas plus que celui de l'autre, n'est issu de l'agriculture biologique. Signalons aussi que les deux distributeurs viennent du même fournisseur, même s'ils ont l'air un peu différents. En voici la preuve pour celui de La Roque :

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   ... et celui de Sébazac :

DSCN2569.JPG

   J'ai souligné le numéro de téléphone, qui me paraît bizarre. Il y a sans doute une explication... je chercherai plus tard.

   La machine est de fabrication italienne, par une entreprise de la commune de Calcinato, dans la province de Brescia, en Lombardie (entre Castenedoto et Rezzato sur la carte) :

Lombardie.jpg

   Evidemment, un meuglement se déclenche quand on reçoit le lait :


   C'est puéril, je sais... mais je kiffe trop ce truc ! Par contre, il ne me semble pas que cette machine ait l'option "la voix vous explique la marche à suivre", présente sur le distributeur du Géant. (A vérifier.)

   L'Aveyron se dote petit à petit de ce genre d'équipement, qui assure un meilleur revenu aux producteurs de lait. Certains de ces distributeurs sont signalés par le site professionnel Direct Lait. Il y en a un à Villefranche-de-Rouergue, un à Espalion et un autre dans le Grand Rodez, à Olemps (à côté du Super U apparemment). Par contre, ce site ne signale pas l'existence des distributeurs d'Onet-le-Château et de Sébazac-Concourès. (Pour celui-ci, je pense que c'est provisoire.)

jeudi, 25 février 2010

Retour sur une campagne antitabac

   Rappelons d'abord que c'est l'association Droit des Non-Fumeurs qui est à l'origine de cette campagne. Les trois affiches semblent construites de manière identique :

Fumeurs 2010.jpg

   A chaque fois, c'est un-e adolescent-e qui est la cible, puisque c'est la seule personne dont on distingue le visage. Dans les trois cas, c'est une personne blanche (en conformité avec la majorité de la population française métropolitaine) qui est la victime... mais aussi l'agresseur (regardez  les mains). Les pubards ont sans doute voulu faire simple et limiter le risque de polémique ethnique : il n'était donc pas question de présenter une personne "de couleur" dans le rôle de l'agresseur. Mais on aurait pu diversifier davantage au niveau des victimes. (On a peut-être craint un téléscopage avec des réflexions sur les "banlieues".)

   Il est aussi intéressant de noter le sous-entendu : cette scène fait allusion à la pédophilie et à la prostitution. Les agresseurs (ou clients) sont des hommes mûrs (l'un d'entre eux avec du bide), appartenant sans doute à la classe moyenne.

   Toutefois, une nuance apparaît sur les affiches individuelles :

Garçon seul.jpg
Fille seule.jpg
Fille seule 2.jpg
   He, oui ! Sur certaines affiches individuelles présentant l'adolescente, on a enlevé plusieurs éléments du corps de l'agresseur, notamment le bide. Faut-il y voir un effet du "politiquement correct" ? Par là on se rend compte qu'au-delà de la volonté affichée de choquer pour faire passer un message, cette campagne ne sort pas de certains sentiers battus.
  
   Et puis... il est indamissible que l'on dégrade ainsi l'image de la fellation en l'associant scandaleusement au tabagisme, à la soumission, à la prostitution voire à la pédophilie ! Je n'ai malheureusement entendu personne s'élever contre cette propagande dénigrant la plus agréable caresse sexuelle qui puisse être donnée à un homme !
  
   La toute nouvelle campagne de l'association Droit des Non-Fumeurs me semble beaucoup plus intelligente : il s'agit d'un film tourné par Yvan Attal. C'est excellent sur le plan conceptuel, cela va parler aux adultes... mais cela touchera-t-il les jeunes ?

14:28 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : société, france, santé