dimanche, 01 décembre 2024
Flow
J'ai enfin vu ce film réalisé en images de synthèse, dont le héros est un chat, errant dans un monde post-apocalyptique, où les humains ont disparu, et où ne subsistent que des animaux, sauvages comme domestiques.
La catastrophe (peut-être d'origine climatique) ne doit pas être très ancienne, puisque la tanière de Flow est sans doute l'ancienne demeure de son maître, abandonnée... et parsemée de productions artistiques faisant référence aux félins. C'est ma fois assez original.
La montée des eaux se poursuivant, Flow et d'autres animaux rencontrés en cours de chemin partent en quête d'un nouveau refuge. Le matou doit notamment s'accommoder de la présence de chiens, l'un d'entre eux, un labrador un peu stupide (mais gentil), étant particulièrement réussi.
Concernant l'animation, je peux dire que c'est superbe sans être totalement réaliste. Le réalisateur, Gints Zilbalodis, assume le côté factice de ses personnages, même si, par leurs mouvements et leurs cris, il a essayé de les rendre les plus vraisemblables possibles. Ainsi, le plus souvent, Flow se déplace et se comporte comme un vrai chat, même si ses yeux ne ressemblent pas beaucoup à ceux de nos compagnons à quatre pattes.
Une grande partie de l'intrigue se déroule sur un bateau, sorte de nouvelle Arche de Noé. Flow y côtoie notamment un chien, un lémurien, un gros rongeur (un capybara paraît-il) et un oiseau échassier, qui a rompu avec sa tribu d'origine.
Vous l'aurez compris : les animaux sont des substituts d'humains, chacun étant doté d'un trait de caractère dominant. Le film véhicule un message d'entraide. Ceux qui, dans une vie "normale" se seraient soit entredévorés, soit battus pour l'accès à la subsistance, doivent collaborer pour survivre.
C'est habilement mis en scène, parce que le film... ne comporte aucun dialogue. Le son y occupe donc une place très importante, entre les bruits d'ambiance et les différents cris des animaux. C'est l'une des grandes réussites du film, avec la beauté des images. Tout ce qui touche à l'eau est splendide et, globalement, on éprouve un plaisir contemplatif (qui pallie largement l'absence de dialogue). Dans la salle où je l'ai vu, les enfants n'ont pas moufté, captivés par l'histoire.
14:52 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cinéma, cinema, film, films
Commentaires
C'est magnifique et envoûtant ce film grâce aussi en partie à la musique.
Écrit par : Pascale | lundi, 02 décembre 2024
Répondre à ce commentaireC'est juste.
J'avais oublié cet aspect de l'habillage sonore, très réussi.
Écrit par : Henri G. | lundi, 02 décembre 2024
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