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vendredi, 09 avril 2010

Petite balade ruthénoise

   En cette fin d'après-midi ensoleillée, l'envie m'est venue de faire un petit tour de Rodez, par le bas. On commence par descendre l'avenue des Fusillés de Sainte-Radegonde, en direction de l'usine Bosch. Au passage, on pense à regarder sur les côtés. On peut y dénicher de tout... y compris un reste de neige (plus précisément : un reste de congère) !

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   L'endroit est protégé de la route, la pente l'orientant vers le lieu de promenade que je ne vais pas tarder à rejoindre. Les rayons du soleil n'arrivent que tard dans la journée, quand ils y arrivent.

   Au rond-point, on tourne à droite, direction le Gué de Salelles et on emprunte le chemin aménagé, qui longe l'Aveyron. Les beaux jours revenant, on s'aperçoit que les prés avoisinants sont occupés :

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   Hé oui ! C'est l'histoire du promeneur qui regarde la vache (une Montbéliarde me semble-t-il) qui regarde le pêcheur qui regarde son hameçon...

   En poursuivant son chemin, on arrive à Layoule, sorte de petit Eden ruthénois pour promeneurs, enfants, animaux, pêcheurs, joggueurs, lecteurs, flirteurs et pique-niqueurs. On y voit régulièrement des parents (ou des grands-parents) amener leurs (petits) enfants nourrir les canards du coin (coin). Ce sont des colverts et ils ne sont pas farouches ! Voici une femelle aux aguets :

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   Et voilà un mâle que ma présence ne dérange guère :

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   Pour le plaisir des oreilles, on poursuit sa route et l'on dépasse lentement la cascade, puis l'on se dirige vers le pont ancien, dit "pont de Layoule". Au passage, sur sa gauche, on remarque la présente d'un objet insolite, dans l'eau : une voiture !

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   La voici sous un autre angle :

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   Ce n'est pas la première fois que le lit de l'Aveyron se garnit d'un détritus encombrant. Mais, auparavant, on a plutôt eu droit à des chariots de grande surface ou à des deux-roues usagés. La presse locale a évoqué ce cas, d'abord Midi Libre, puis La Dépêche du Midi. Si vous observez bien les photographies publiées dans les journaux, vous constaterez qu'entre les deux articles le véhicule s'est déplacé, porté par le courant. Le 30-31 mars, il se trouve à proximité de la cascade, que l'on distingue au second-plan sur l'article de Midi Libre. La voiture, garée sur le côté de la rue, à proximité du camping, a glissé dans la rivière, sa propriétaire ayant mal serré le frein à main. Du coup, une semaine plus tard, le véhicule se trouve plus en aval, à proximité du pont médiéval. Il n'y a pas de différence notable entre les photographies que j'ai prises et celle qui a été publiée dans La Dépêche. Mais ceux qui n'étaient pas repassés par Layoule depuis plusieurs jours ont dû être surpris par le changement de position. J'ai même vu une voiture de la police municipale s'arrêter sur l'autre berge.

   Un détail pour terminer. Sur la deuxième photographie que j'ai prise, j'ai fait ressortir le nom complet de la série du véhicule : il est encadré en rouge. En cliquant sur la photo, vous la verrez agrandie... et pourrez lire "G. Sabatini SEAT". Les moins jeunes d'entre nous se souviennent d'une joueuse de tennis argentine plutôt mignonne, ma foi... avec un jeu assez athlétique et une attitude un peu "garçonne" sur les bords parfois. Une voiture a donc porté son nom, au début des années 1990 si je ne m'abuse. C'est dire si le véhicule qui encombre actuellement le lit de l'Aveyron est une antiquité !

   En remontant vers le centre-ville, j'ai fait une curieuse rencontre :

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   Tout en se frottant au grillage, ce sympathique sac à puces m'a salué à sa manière... beaucoup plus aimablement, en tout cas, que son compagnon canin, un pitoyable roquet qui s'est mis à aboyer à tue-tête ! Ben je l'ai pas mis sur la photo, na !

dimanche, 10 janvier 2010

Zeu riteurne auphe zeu neige (à Rodez)

   Cela devient presque un rituel : depuis quelques années, la neige fait son grand retour l'hiver, que ce soit fin décembre, courant janvier ou début février. C'est en 2006 que les chutes ont été les plus impressionnantes. En 2007, nous n'avons eu droit qu'à un bref épisode. Ce fut un peu plus fourni en décembre 2008, même si cela a fondu très vite.

   Hier samedi, je me suis donc offert une petite balade sous la fine neige tombante. Je suis passé par mon sentier de promenade préféré, situé en contrebas de Rodez, à proximité de l'usine Bosch :

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   Quant à l'usine elle-même, située dans mon dos sur cette photographie, on pouvait en avoir une vue en montant sur la route de Sainte-Radegonde :

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   Je me suis ensuite lancé sur le sentier enneigé, le long de l'Aveyron :

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   Les eaux de la rivière étaient parcourues par des groupes de canards, en quête de nourriture :

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   Régulièrement, des promeneurs nourrissent les animaux. On voit notamment des parents (ou des grands-parents) venir avec leurs enfants (ou petits-enfants). Ce jour-là, le coin était presque vide en plein après-midi. Je n'ai croisé que quatre personnes en trois quarts d'heure : un type qui faisait des photos (copieur !), deux jeunes avec un chien sans muselière (ni laisse) et un gars entre deux âges qui avait pris des morceaux de pain rassis avec lui et les jetait dans la rivière.

   Une fois mon petit tour terminé, je suis remonté vers le centre-ville, d'où on a une jolie vue de ce coin, nommé "Layoule" :

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   J'ai donc gagné le coeur de la ville, dont les rues, très calmes pour un samedi après-midi, avaient été abondamment salées et bien dégagées :

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   Si vous regardez attentivement le côté droit de la photographie (au besoin en cliquant dessus pour l'agrandir), vous noterez la présence d'une dépanneuse, venue prendre en charge un véhicule (une Audi m'a-t-il semblé) qui avait dû percuter le trottoir (ou une autre voiture ?). Rien de grave en apparence, mais, sous la neige, cette rue Saint-Cyrice est une descente piégeuse.

   On termine par une vue de la cathédrale (toujours un peu en travaux), alors que la nuit tombe :

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   Si l'encombrement semble avoir gêné l'activité de nombre de commerces (dès le vendredi soir, où j'ai pu constater combien il était facile de faire ses courses à 18h à l'hyper Leclerc de Sébazac, dont le parking était étonnamment peu occupé), certains, au centre-ville, se sont réjouis que le climat restreigne les déplacements automobiles : beaucoup de Ruthénois ont préféré se déplacer à pieds et effectuer leurs achats sur place.

vendredi, 13 novembre 2009

Un couteau Laguiole très spécial

   Cet après-midi, je me suis rendu dans ma boulangerie de prédilection (c'est la boulangerie Conort, située à Rodez, en haut de la rue Béteille, sur le trottoir de gauche).

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 Le fils, qui a repris l'affaire des parents, a gardé le coup de main des anciens et propose la meilleure baguette du Grand Rodez (les croissants au beurre sont eux aussi délicieux). Donc, aujourd'hui, quand je suis entré dans la boutique, son épouse était en train de s'occuper de ceci :

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   Vous n'avez pas la berlue : il s'agit bien de l'imitation d'un couteau Laguiole. Elle est à base de chocolat noir... et c'est vachement bon ! Ben oui, du couteau ne me reste plus que cette photographie... et le souvenir de l'avoir mangé !

   Il est quand même vendu 1,5 euro. C'est chérot pour une petite pâtisserie... mais l'objet imité n'est pas donné non plus !

mercredi, 07 octobre 2009

Cadeaux, La Poste, jolies photos et liberté de la presse

   En revenant du boulot, en cette fin d'après-midi, je me suis offert une petite balade dans les rues de Rodez. Il faisait bon, même si le ciel était nuageux.

   J'en ai profité pour effectuer quelques démarches à La Poste. Au passage, je me suis acheté un lot d'enveloppes prétimbrées à l'effigie de l'Aveyron. En voici un exemplaire :

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   Je trouve que c'est une très bonne idée. Il y a quelques années de cela, des timbres spéciaux avaient été sortis, vite épuisés. Je leur trouvais toutefois un inconvénient : leur taille, qui gâchait quelque peu la vision que l'on pouvait avoir des sites magnifiques représentés. Avec ces nouvelles enveloppes, on gagne en taille et en qualité.

   Au passage, je signale que la personne sur laquelle je suis tombé au guichet a été très aimable, douce et efficace, réussissant à répondre aux demandes de l'usager sans faire trop patienter les autres. Si seulement elles étaient toutes ainsi...

   Je suis d'autant moins gêné de dire cela que j'ai participé au faux référendum (très contestable sur la forme, totalement justifié sur le fond à mon avis), et ce en dépit de tout le mal que je pense de ma factrice. (Evitons de généraliser : elle n'a pas que des défauts et surtout, avant elle, j'ai connu des années durant de bons facteurs, du genre qui sonne chez moi avant de songer à mettre un avis de passage... Je me suis d'ailleurs un peu reconnu dans la chronique de ce jour de Stéphane Guillon.)

   Je suis sorti de là enrichi d'un stylo à bille rétractable (idéal pour la poche intérieure gauche de mon blouson) :

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   En regardant bien, outre le logo de La Poste, j'ai repéré la marque du stylo :

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   Bon, c'était pas tout ça, mais, une fois lesté d'une baguette (pas trop cuite, svp), je suis passé par mon bureau de tabac préféré, où j'ai, une fois n'est pas coutume, réalisé un achat civique :

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   L'argent va à l'association Reporters sans frontières, dont l'utilité n'est plus à démontrer. Mais surtout, le bouquin est rempli de superbes photographies, dues à une agence spécialisée, Minden pictures. Franchement, allez-y, pointez sur le lien et explorez leur site, qui mérite le détour (je pense que cela vous donnera envie d'acheter le bouquin, qui coûte 9,90 euros). Voici quelques exemples de leurs productions que j'aime tout particulièrement. On commence par le Panda géant, décoiffant... et un peu décoiffé : 

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   C'est une apparition qui a sans doute éberlué ce lémurien noir :

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   Cela a même failli couper l'appétit de ce hibou !

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   Le gorille des montagnes, lui, s'en fout un peu :

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   Et que dire de l'ours polaire ! (Je ne vous en ai mis qu'un... il y a plein d'autres magnifiques photos sur le site !)

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   Les lions de mer sont très attendrissants :

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   Mais la palme revient sans conteste à ce béluga très joueur :
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    Ah, oui, j'oubliais. Comme je suis un très bon client de ce marchand de journaux, j'ai eu droit à deux petits cadeaux :

- ce mââgnifique porte-clés (aux couleurs du quotidien département)

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- et cet autocollant "identitaire", pour ceux qui, comme moi, ont du mal à supporter les nouvelles plaques minéralogiques sur lesquelles, quand on n'est pas le fils d'oeil de Lynx, il est presque impossible de déchiffrer le numéro départemental... à moins de percuter le véhicule qui vous précède !

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vendredi, 02 octobre 2009

Du lait cru en veux-tu, en voilà !

   J'ai déjà causé à plusieurs reprises de cette délicieuse substance, le lait cru, que des agriculteurs tentent de remettre au goût du jour (tout en améliorant leurs revenus) à l'aide de distributeurs automatiques.

   Et donc, samedi 26 septembre, une distribution gratuite a eu lieu pas très loin de l'hypermarché Géant Casino, sur le parking d'en face plus précisément, juste à côté des Halles de l'Aveyron. Le quotidien Midi Libre en a rendu compte, tout comme son "petit frère" Centre presse, dont voici la recension :

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   Le sujet fait parler de lui, puisque dans la revue Réussir lait élevage vient de paraître un article faisant un premier bilan de ce type d'installation. Apparemment, les zautorités ont tendance à freiner, alors que cela fonctionne bien dans d'autres pays. Vous verrez dans l'article quel est le prétexte utilisé (c'est le même qui a failli empêcher le lycée agricole aveyronnais dont il est question plus haut de mener à bien son projet).

    Satanés technocrates !

samedi, 19 septembre 2009

Du lait cru gratuit pas cher !

   Il ya quelques temps de cela, j'ai découvert l'existence d'un distributeur de lait cru à Onet-le-Château, commune voisine de Rodez. De temps à autre, je viens m'y approvisionner... comme ce samedi matin. Avant moi, un père accompagné de sa fille remplissait sa bouteille. Il a montré à sa progéniture comment qu'il fallait faire pour que ça marche bien. La gamine a souri en entendant le meuglement sortir de la machine pendant que le lait s'écoulait.

   Bah, tiens, comme je suis un grand enfant, je vous en propose un nouvel enregistrement :

  

     Ensuite, j'ai rempli ma propre bouteille. J'ai même aidé une mamie à se servir du distributeur (du paiement de la bouteille en plastique au versement du lait) ! C'est vous dire si je suis un type bien (et modeste) ! 

   Mais pourquoi en parler à nouveau ? Eh bien à cause d'un magazine gratuit (rempli de publicités et de programmes télé du plus haut intérêt), distribué dans la plupart des communes du Grand Rodez. Il s'appelle A l'oeil. Curieusement, il a commencé à paraître juste après la défaite de la droite aux élections municipales de 2008... Un militant local du Modem a soulevé un lièvre à propos de ce magazine...

   Il n'est toutefois pas sans qualité. Dans le numéro du 11 au 24 septembre 2009, j'y ai trouvé l'encart publicitaire suivant :

A l'oeil sept 2009.JPG

  Et donc, samedi 26 septembre, de 9h à 13h (tant pis pour les lève-tard !) il sera procédé à une distribution gratuite de lait cru au distributeur, dans la limite d'un litre par foyer. Sympa, non ?

 

vendredi, 21 août 2009

Une blague sympa pour le ramadan

   Pour pouvoir mettre en pratique cette petite plaisanterie et en goûter toute la saveur, il faut habiter ou se rendre dans (... mais là faut vraiment être motivé... ou un peu timbré) une ville où l'on croise facilement des personnes qui pratiquent le ramadan. Attention toutefois, il ne s'agit absolument pas de s'en prendre aux individus (chaque croyant a le droit de pratiquer les rites dans lesquels il se reconnaît, pour peu qu'ils ne nuisent à personne).

   Le calendrier nous aide : il faut que le ramadan tombe en été. Vous le savez sans doute, pendant cette période, du lever au coucher du soleil, le pratiquant doit s'abstenir de manger, de boire, de fumer et d'avoir des relations sexuelles (même avec sa main !). En hiver, quand il faut se retenir de 8h à 17h, c'est jouable, surtout que le temps ne donne pas envie de consommer d'eau. Mais, comme l'année musulmane (articulée autour des cycles de la Lune) est plus courte que l'année du calendrier occidental (solaire) d'une dizaine de jours, chaque année, le début de ce pilier de l'islam survient une dizaine de jours plus tôt que l'année précédente... et finit par tomber en été !

   J'en viens à ma petite blague. Je me rends en centre-ville, entre 17h et 19h, quand il y a du monde dans les rues et que le soleil n'est pas couché. Je commande une mâgnifique glace à l'italienne (dans un cornet gaufré, svp) et je commence à la déguster lentement, dans un lieu de grand passage. De temps en temps, je jette un coup d'oeil aux passants... C'est délicieux !

mardi, 07 juillet 2009

Un distributeur de lait cru en Aveyron !

   Hé, oui ! Tout arrive... y compris dans l'Aveyron. Certains agriculteurs cherchent à développer les "circuits courts", notamment la vente directe. Cela leur permet de supprimer un ou plusieurs intermédiaires... et de gagner davantage sans vendre forcément plus cher. Ce système est connu pour les fruits et légumes, les fromages.

   Depuis quelques mois, en France, les initiatives se multiplient dans le secteur laitier. Toutefois, à tout seigneur tout honneur, il convient de rappeler que ce sont les Italiens qui ont lancé la mode du distributeur de lait cru. Côté français, on a beaucoup parlé d'un éleveur bio du Rhône, y compris à la télévision. D'autres éleveurs (pas forcément bio) s'y sont mis, par exemple en Normandie ou encore en Auvergne et Savoie.

   Les voisins du Tarn et du Tarn-et-Garonne ayant rejoint le mouvement, l'Aveyron ne pouvait pas rester à l'écart ! L'originalité du cas tient dans le fait que c'est un lycée agricole qui est à l'origine de la chose. Le distributeur a d'ailleurs été placé à proximité de la ferme du lycée, sur le parking d'une zone commerciale du Grand Rodez, à Onet-le-Château plus précisément. Pour ceux qui auraient l'occasion de s'y rendre, on peut repérer l'emplacement à l'aide de deux bâtiments :

les Halles de l'Aveyron

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... et l'hypermarché Géant Casino (visible à l'arrière-plan, sous la flèche)

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   Voici la "bête" vue de face :

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   A gauche se trouve un distributeur de bouteilles en plastique vides (de contenance : 1 litre), à 20 centimes d'euro pièce... mais on peut apporter la sienne ! Juste à droite se trouve le guichet du lait. On choisit le volume désiré : 10 centilitres, 20 cl, 50 cl, 1 litre... voire plus ! On paie, en faisant l'appoint : c'est 1 euro le litre, ou, si vous préférez, 10 centimes les 10 centilitres.

   Ensuite, après quelques secondes d'attente, on peut, juste à droite, ouvrir le volet.  On place la bouteille (ou le gobelet) sous le robinet à lait. On peut alors appuyer sur le bouton "START" (cela veut dire "démarrage", en aveyronnais), qui est vert. Si vous prenez au moins 1 litre, vous aurez le bonheur d'entendre meugler :


Meuhhhhhh.WMA

   Rassurez-vous : aucun animal n'est enfermé là-dedans !

   Pour ceux qui ont du mal à comprendre la marche à suivre, un dispositif a été aménagé. En appuyant sur un autre bouton, le client aura le bonheur d'entendre une voix à l'accent est-européen fortement prononcé lui décrire le processus (Voix de l'Est.WMA). Emotion garantie !

   Tout à droite, le client un peu maladroit trouvera des serviettes en papier... très utiles aussi si l'on a le nez qui coule !

   Enfin, précisons que le lait est délivré à la température de 4 degrés Celsius... parfois légèrement plus. (Un écran numérique nous informe de la température régnant à l'intérieur.) Par les temps caniculaires qui courent, c'est diablement rafraîchissant... et agréable au goût. Les plus anciens qui me lisent se rappelleront le lait de leur enfance. Les plus jeunes sentiront la différence avec le lait U.H.T. (moi, je n'en bois plus).

   Bon appétit !

mercredi, 03 juin 2009

Arnaque au téléphone

   Depuis quelques jours, je reçois une série d'appels d'un numéro masqué. Je n'ai jamais répondu à ces appels, pour la bonne et simple raison qu'ils surviennent quand je suis hors de mon domicile. Je précise : je ne possède que la téléphonie sur internet. Je sais donc que j'ai reçu ces appels parce que mon compte client m'informe des appels que j'ai manqués. Dans un premier temps, j'ai juste su qu'on m'avait téléphoné à telle heure (le numéro étant masqué).

   La deuxième phase est (actuellement) la suivante : ces appels se font insistants, puisqu'ils laissent une trace dans ma boîte vocale (cela sonne donc au moins 5 fois). Voici un exemple de message :

podcast

   Pour ceux qui ne sont pas parvenus à le lire, en voici la transcription :

   "I do not understand. Bonjour. Ceci est un appel important de E.D.F. concernant la facture d'électricité de M. Monteillet Bernard. Veuillez appuyer sur la touche "étoile" de votre téléphone pour continuer...".

   Je précise que je ne m'appelle pas plus Bernard que Monteillet, même si je suis un monsieur. Cela ne peut pas non plus être réellement un appel de mon fournisseur d'électricité, qui recourt à ce genre de procédé avec ses clients mauvais payeurs. Or, je suis mensualisé et mon compte est à flot. J'ajoute que, comme je suis sur liste rouge, aucune personne inconnue ne devrait avoir accès à mon numéro.

   Evidemment ça pue l'arnaque au numéro surtaxé. Enfin, c'est ce que je me suis dit. En cherchant sur la Toile, j'ai trouvé d'autres réponses possibles :

- une tentative de détournement de ligne (j'y crois peu)

- une tentative de débauchage de la part d'un concurrent d'E.D.F. (non mais, on vit dans un monde...)

   En attendant de pouvoir un jour répondre en direct à l'un de ces appels enthousiasmants, je me suis rendu sur mon compte Orange (plus précisément sur "mon téléphone sur internet") et j'ai activé un service que je juge assez commode : le filtrage des appels sortants. Ainsi, je me suis interdit d'appeler, depuis ma livebox, un numéro surtaxé. (C'est juste pour le cas où je ne serais pas assez vigilant.) Pas mal, non ?

 

lundi, 05 janvier 2009

De l'utilité des pets

   Toujours à la recherche de ce qui peut faciliter la vie de mes contemporains, je me suis penché sur un sujet qui risque d'avoir été abordé au cours des récentes agapes de fin d'année, à l'occasion desquelles l'on est amené à consommer nombre d'aliments propres à provoquer diverses émanations gazeuses.

   La question est : comment rentabiliser ces expulsions souvent sonores, parfois très malodorantes ?

   Un bienfaiteur de l'humanité a eu une idée que je qualifierai d'éclairante...

http://www.koreus.com/video/pet-flamme.html#

   Bon, d'accord, il y a sans doute un trucage... alors que, dans ce film-ci, tout me semble "naturel"... à couper le souffle ! Attention, c'est en anglais ! "Make a wish"...

http://www.metacafe.com/watch/1056683/le_petoman_souffle_...

  

vendredi, 26 décembre 2008

Y a-t-il eu de la neige à Noël ?

   Eh bien oui ! Elle est tombée la nuit du 25 au 26 décembre. Ce n'est qu'aujourd'hui, en fin de matinée, que je m'en suis aperçu. Comme j'avais la flemme (les vacances ça sert d'abord à se lever tard), j'ai attendu le début de l'après-midi pour sortir prendre des photographies. La température n'étant pas très basse, le soleil aidant, une bonne partie avait déjà fondu.

Rodez de Cardaillac.JPG

   Du faubourg, je suis descendu vers le quartier de Cardaillac (on y trouve un paquet de belles baraques), d'où l'on peut voir le sommet du piton ruthénois. On distingue la crête de la cathédrale ainsi que, plus bas, un centre d'hébergement (les bâtiments aux couleurs vives). C'est le côté non ensoleillé, l'ubac. De là, on arrive très vite à Layoule :

Cascade Layoule 2.JPG

   L'été, cette cascade est presque à sec et les canards s'y prélassent. Un peu plus loin, quand on s'éloigne de la zone de promenade, on tombe sur deux autres petites cascades, que j'ai prises en photo du vieux pont :

Cascade Layoule 3.JPG
Cascade Layoule 4.JPG

   Et j'ai poursuivi ma balade, sur le chemin habituel. J'adore sentir et entendre mes pieds crisser sur la neige en couche encore assez épaisse. Quand on se trouve à l'ombre, il suffit de tourner le dos pour voir le côté éclairé (l'adret) :

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   Sauf erreur de ma part, sur cette butte se trouve toute une série de prés (dont certains font face à un lotissement de maisons sur des terrains en pente) où, à la belle saison, on peut voir gambader (le matin et le soir en général) divers équidés.

   Ensuite, je suis passé devant la zone de cultures maraîchères, dans un état évidemment inhabituel (mais pas pour la saison) :

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   Les terrains cultivés longent l'Aveyron (pratique pour l'arrosage). A l'arrière-plan, on distingue une partie du quartier de Layoule (pris sous un autre angle il y a quelques jours).

   J'arrive au Monastère. Placé sur un pont gothique (du XIVème siècle), j'ai une vue fort intéressante :

Monastère pont XIV.JPG
 
   Les immeubles visibles à l'arrière-plan sont situés à Rodez. Seuls ceux disposés aux premier plan à gauche et au second plan au centre et à droite sont au Monastère.
   Un peu plus loin, après avoir passé la tannerie Arnal, je retrouve mon duo de chevaux affamés :
Ancien cheval.JPG
   Autant le dire, ils se contrefichent de ma présence comme de l'an quarante : le soleil ayant fait fondre la couverture neigeuse, ils ne pensent plus qu'à se remplir le bide.
   Je vous passe les détails, mais, en gros, je poursuis ma marche. J'atteins les "jardins de Labardie" où, en fin de semaine, moult papys et mamys viennent se détendre et, quand le temps le permet, travailler leur morceau de terrain.
Jardins 2.JPG
   Bon, ces jours-ci, ils ne sont pas vraiment praticables. Du coup, deux adolescentes ont profité de la désaffection du lieu pour dévaler l'une des (faibles) pentes sur des sacs-poubelles (résistants !).
Jardins 3.JPG
   Je sens votre déception. Vous vous attendiez à ce que je vous propose la photo des deux miss. Eh bien non ! Va falloir fournir un effort d'imagination !... Pour revenir à notre propos, si vous êtes bien attentifs, à l'arrière-plan, vous aurez remarqué le pont.
 
Pont train.JPG
   Le voici de plus près ! C'est un pont ferroviaire, qui permet à la ligne de Toulouse (et Albi) de parvenir jusqu'au pied de Rodez. Un soir, au soleil couchant, je suis passé par là au moment où arrivait un T.E.R., avec ses lumières... très joli !
   Bon, c'est pas tout ça, mais le circuit touche à sa fin. De nouveau des prés s'offrent à ma vue :
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   Je les intrigue parce que, m'étant rapproché de la limite du pré, je tends mon appareil vers eux, ce qui peut leur donner l'impression que je suis disposé à leur refiler de la nourriture. Tel n'est pas le cas ! (Un jour, un propriétaire avec lequel je discutais m'a déconseillé de le faire.) Le plus courageux s'est vite approché :
Chevaux 2.JPG
 
   Très arrangeant, il s'est ensuite mis de profil... oui, comme au commissariat !
 
Chevaux 3.JPG
   Comme j'ai vu qu'il y en avait un qui semblait faire la gueule, je me suis dirigé de son côté :
Chevaux 4.JPG
 
 
   Il faut toujours être à l'affût. Ainsi, lorsque je prenais ces photographies des chevaux (on n'est pas loin des haras, au fait), un rapace a surgi dans mon champ de vision. A l'arrache, j'ai réussi à saisir ceci :
Oiseau 2.JPG
   Bon, longer la colline ruthénoise et l'Aveyron, c'était bien joli, mais, maintenant, il me fallait remonter au centre-ville ! Au passage, j'ai une vue de la limite du quartier de Bourran. Le bâtiment le plus remarquable est sans conteste le siège de la R.A.G.T. (Rouergue, Aveyron, Gévaudan, Tarn) :
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   En grossissant beaucoup, on voit le nom juste au-dessus de baies vitrées, au centre :
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   Plus haut, je retrouve la voie ferrée :
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   Je me rapproche du centre. Je passe par le "pré Lamarque", qui a été presque entièrement bétonné. Désormais, les impôts locaux des Ruthénois permettent à un paquet d'Aveyronnais de profiter d'un superbe dojo et d'un magnifique centre aquatique. A cette heure-ci, il n'y a pas foule :
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   Sur le parking désert encore très glissant, des djeunses se sont lancés dans une sorte de concours de dérapages. Faut vraiment avoir du temps et du pognon à perdre !

mardi, 16 décembre 2008

Il a neizé à Rodej...

   ... ainsi que dans le reste de l'Aveyron. La capitale ruthénoise a été frappée tout le dimanche. Ah, qu'il est bon de rester bien au chaud, chez soi, pendant que tant d'imbéciles se retrouvent coincés sur la route !

  Bon, c'est pas tout ça, mais, lundi, en fin d'après-midi, comme le froid persistant avait maintenu l'essentiel de la couverture neigeuse, je me suis lancé dans une petite balade autour de Rodez.

   Certains quartiers de la ville avaient pris un tour inquiétant :

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   Cette photographie a été prise a proximité du lieu dit "Layoule", qui jouxte l'Aveyron, comme on peut le voir sur l'image suivante :

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   La plus grande partie de l'espace est occupée par le camping de Layoule, évidemment fermé à cette époque. J'aime bien aussi cette vue, légèrement décalée par rapport à la précédente :

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   A partir de là, on peut descendre, se rapprocher de la rivière, en quittant Rodez pour la commune périurbaine de Le Monastère (toute la quiètude de la campagne à deux pas du centre-ville bruyant et pollué). Certaines bâtisses méritent le détour, comme celle-ci :

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   Sise entre la route et l'Aveyron, avouez qu'elle ne manque pas de cachet !... Poursuivant ma promenade, j'ai traversé le bourg ancien du Monastère, dépassé la tannerie Arnal pour longer une série de prés en pente. Voici ce qui se présenta à mes yeux :

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   A l'arrière-plan, on distingue des immeubles situés à l'extrême-limite du centre-ville de Rodez. Dans ce pré tentaient de paître deux chevaux qui, dès qu'ils m'eurent aperçu, s'approchèrent des fils barbelés :

FSCN1774.JPG

   Celui-là est vite venu me faire coucou, prenant la pose avant de s'éloigner en quête de nourriture. Son compagnon se fit encore plus majestueux :

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   Le brume neigeuse confère une sorte de halo mystérieux à l'animal, encore plus impressionnant en vrai que sur la photographie. J'ai fini par quitter ces deux charmants quadrupèdes pour poursuivre ma balade. Pas très loin de là, laissant un centre électrique EDF dans mon dos, j'ai pris cette vue assez pittoresque :

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    J'aime bien cette association cimetière - abbaye (le clocher disparaissant en partie dans le brouillard). J'ai continué ma route, contournant par le Sud la colline ruthénoise avant de regagner ma grotte, avec dans les jambes la fatigue (légère) d'une saine promenade.

 

lundi, 04 août 2008

Des chiffres et des lettres

   Rassurez-vous, je ne vais pas m'exprimer à propos de l'émission présentée par Laurent Romgk... Romjek.. Romaijeuqu... enfin le gendre idéal de la météo de France 2, vous voyez, quoi. 

   Non, je vais causer de mes aventures à La Poste.

   Il y a peu, je me suis rendu dans un établissement de La Banque postale (c'est comme ça qu'il faut en parler désormais... encore une belle connerie, moi je vous le dis) pour réaliser une opération financière de la plus haute importance. J'avais commencé à faire la queue quand mes oreilles furent interpellées par une conversation se tenant à proximité. Un homme cherchait à faire remplir des papiers par une guichetière annexe (vous voyez ces petits guichets d'information placés à l'entrée ?), qui refusait (elle a dit l'avoir fait auparavant, mais que depuis qu'elle s'était fait taper sur les doigts par sa hiérarchie, elle avait arrêté). Il s'agissait d'un mandat et d'une enveloppe.

   En fait, le type (un artisan, entre trente et quarante ans, je dirais) prétendait ne pas savoir écrire, tout en sachant lire (il m'a d'ailleurs lu un petit morceau de papier pour me le prouver). Etonnant, non ? (Il m'a aussi affirmé déchiffrer sans problème les panneaux routiers. Il n'aurait jamais appris à lire.) Devant le refus de la guichetière, il s'est tourné vers moi. Au début, j'ai hésité : cela m'a paru suspect. (Voulait-il éviter que son écriture ne soit reconnue ?) J'ai finalement accepté de l'aider. Je sais donc quelle somme il a voulu envoyer (134 euros.. bande de curieux !) et à qui (le destinataire est localisé en Seine-Maritime, dans la banlieue de Rouen).

 

Sur l'illettrisme :

http://www.anlci.fr/fileadmin/Medias/PDF/ACCUEIL/Les_chif...

vendredi, 04 juillet 2008

Mon tire-bouchon préféré

   Je me le suis procuré à Rocamadour, dans le Lot. Déconnez pas, j'y étais pour le boulot ! L'avantage est que, quand on a fini sa part de labeur, on dispose d'un choix assez varié de distractions dans la région.

   Du coup, je me suis tapé le chemin de croix (ombragé... ça fait un bien fou), j'ai profité de la vue (magnifique) et visité le village (pittoresque). Comment vous dire ?... Rocamadour est un peu le Lourdes du Massif Central. La religion (catholique apostolique et romaine... la SEULE vraie religion révélée avec du poil sous les bras) y fait l'objet d'un commerce assez lucratif. De manière générale, des trésors d'imagination ont été développés pour inciter le touriste de base à vider consciencieusement son porte-monnaie.

   En flânant entre les boutiques entassées, j'ai noté la pléthore d'objets faisant référence au Moyen-Age ou à tel personnage de notre histoire, à la foi inébranlable. Et puis, soudain, j'ai remarqué ceci :

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    Comme il me fallait un tire-bouchon de rechange (on n'est jamais à l'abri d'un accident de bouteille !), j'ai craqué pour cette babiole à 6 euros.

   Les esprits attentifs auront relevé l'inscription figurant sur le socle : "Bruxelles" (une fois !). Il s'agit donc sans doute du Manneken Pis, évidemment pas dans la position d'uriner dans le cas qui nous occupe. A ce sujet, je me demande : peut-on qualifier de "cochon" un personnage qui a la queue en tire-bouchon, mais sur le devant ? Autre question posée : que fait cette référence belgissime dans un magasin de souvenirs essentiellement religieux ? (Il est possible qu'une pelletée de sujets du roi Albert II passe par la région, mais tout de même ! La commerçante serait-elle facétieuse ? Belge ?)

 

   Sur le "gamin qui pisse" :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Petit_Julien

http://www.ilotsacre.be/site/fr/curiosites/manneken_pis-b...

 

samedi, 31 mai 2008

Du zèle à la Banque postale

   Hier vendredi après-midi, j'ai voulu profiter d'une plage de temps libre pour consulter mon compte postal. Vous avez sans doute deviné : on était le 30 du mois et, selon toute vraisemblance, ma paye devait avoir été versée. En réalité, ma paie est versée le 29, mais, dans sa grande générosité, La Banque postale fait traîner le transfert... une pratique qui, à l'heure du tout numérique, peut sembler ahurissante... en fait le pognon est placé. Rien qu'une journée, me direz-vous, mais multipliez cela par le nombre de comptes... En fin d'année, cela pèse dans le bilan. On comprend mieux pourquoi La Banque postale se porte bien et pourquoi aussi les banques "traditionnelles" (traduction : celles qui entubent encore plus franchement les cochons de payants... pardon, les clients) absorbent une partie du choc de la crise des subprimes (dû à la nullité de leur politique de placement) grâce à l'activité de banque "de détail".

   J'arrive donc au guichet de la poste du faubourg (en numéro 1 sur le fichier joint), où je constate que l'impression de ticket n'est plus disponible. Encore de bonne humeur, et disposant d'un peu de temps, je monte jusqu'à la poste centrale, située en bord de vieille ville, au sommet de la butte ruthénoise, pas très loin de la cathédrale (en numéro 2 sur le fichier joint). Horreur et stupéfaction ! Là aussi, il m'est impossible de consulter mon compte. (J'ajoute que, ne possédant qu'une carte de retrait, et pas une carte de paiement, je ne peux utiliser que les guichets de La Banque postale.) J'entre dans le bâtiment, je fais la queue (non, non , ne soyez pas médisants, les progrès ont été considérables de ce point de vue-là : j'ai peu attendu... et je signale que les guichetières de la poste centrale sont très sympathiques) et, arrivé en face d'une préposée, après avoir appris que la fortune qui m'est mensuellement due a bien été versée, je lui signale le défaut de fonctionnement. Elle me dit qu'elle va immédiatement signaler la chose aux personnes responsables. Il est environ  15h30.

   Le soir, je retourne faire un tour en ville. Par curiosité, je teste le guichet du faubourg : il était dans le même état que dans l'après-midi. Je pousse le vice jusqu'à retourner en vieille ville : le guichet n'avait pas été réapprovisionné en papier ! Le pire est que, alors que le samedi matin, les deux bureaux sont ouverts, rien n'a changé aujourd'hui !!

   Ce samedi, en fin de journée, pendant ma promenade digestive, je me suis souvenu que le nouveau quartier de Rodez (Bourran, une colline annexe, aujourd'hui occupée par une floppée d'immeubles récents construits sans réel souci d'urbanisme) est doté d'un bureau postal. Je décide donc de prolonger de deux kilomètres mon périple pédestre (jusqu'au point numéro 3 sur le fichier joint). Bien m'en a pris : le guichet automatique est approvisionné !

  La Poste Rodez.doc

mardi, 06 novembre 2007

Je balance à tout va !

   Comme je suis un homme moderne, je suis avec attention l'évolution de ma masse corporelle. A cet effet, j'avais, il y a environ deux ans, fait l'acquisition d'un pèse-personne :

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    Voici la bête. Elle est de marque Terraillon, et m'avait coûté entre 30 et 40 euros. Ben finalement, elle n'a guère duré. Quelque chose s'est cassé à l'intérieur. En fait, je crois que c'est à cause du dessus, qui n'était pas assez solide... qui, en tout cas, n'a pas résisté aux pressions répétées de mes augustes panards !

   Du coup, quand j'ai décidé d'en changer (après avoir vérifié toutefois que le non-fonctionnement n'était pas dû à l'épuisement de la pile...), j'ai choisi une autre marque :

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   C'est une Téfal  (du groupe Seb), à 34,5 euros. Elle semble plus perfectionnée que la précédente : comme son nom l'indique (Evolis), elle affiche l'évolution du poids (de la masse en réalité, non ?... Mesure-t-elle réellement une "quantité de matière", ou n'affiche-t-elle pas plutôt une masse en fonction du poids mesuré ?) entre deux passages (à condition d'avoir mémorisé le premier : c'est possible grâce aux touches situées sous le cadran... on peut le faire avec les orteils !).

   Ici, comme c'est l'orange qui clignote (au centre), cela veut dire que je suis resté à 88,2 kg (pour 1m88... eh oui, j'ai quelques bourrelets disgracieux...heureusement guère visibles quand je suis habillé). Si mon poids avait diminué, c'est la lumière verte, à gauche, qui se serait allumée (avec affichage de la baisse : -0,2 par exemple). Si mon poids avait augmenté, c'est la couleur rouge, à droite, qui se serait allumée (avec affichage de hausse : + 0,5 par exemple).

   Voilà ! J'espère que cette balance va durer plus longtemps que la précédente (elle semble plus solide sous mes pieds). Elle est alimentée par deux petites piles cylindriques (comme celles qui font fonctionner nombre de baladeurs numériques, en forme de clé USB), alors que la précédente utilisait une pile plate, circulaire. Il est à noter qu'il devient très difficle de trouver des pèse-personnes "ancien modèle", avec affichage gradué mécanique (et non numérique), dans ce genre-là :

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   Sur internet, il semble plus facile de trouver ce genre de modèle. J'ai d'ailleurs dégoté l'image à cette adresse :

http://boutique-en-ligne-bien-etre.zlio.com/c1622874-Pese...

mercredi, 21 février 2007

Arnaque au ticket... sublimée

   Ma petite (et onéreuse) mésaventure m'a inspiré cette fable :

LE PROVINCIAL, LE VENDEUR ET LE VERBALISEUR

Maître Provincial, à sa valise agrippé,

Cherchait avidement un titre de voyage.

Maître Vendeur, par son bel argent alléché,

Lui tint à peu près ce langage :

"Et bonjour, élégant monsieur de la Province !

Que vous semblez joli, que vous me semblez mince !

Sans mentir, pour écourter votre beau voyage,

Il n'est rien de mieux que mon ticket de passage.

Bien sûr, il ne vous coûtera pas davantage,

Vous mènera à la gare de votre choix."

A ces mots, le provincial ne sent plus sa joie

Et laisse sa monnaie contre un billet de bois.

Plus loin, par les contrôleurs arrêté,

Il comprend qu'il a été bien berné.

Le verbaliseur prend son ticket et lui dit :

"Monsieur, apprenez qu'un vendeur, même petit,

Vit aux dépens de tous les fraudeurs qui l'écoutent.

Cette leçon vaut bien vingt-cinq euros, sans doute."

Le provincial, honteux et confus,

Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.

Arnaque au ticket de métro

    Toujours prêt à rendre service à la communauté des con-s-ommateurs, cibles privilégiées des entreprises comme des administrations, j'ai testé pour vous une nouvelle arnaque.

    Il y a peu, je suis passé par Paris. J'ai pris le métro pour, de la gare de l'Est, gagner la gare Montparnasse. C'est facile : la ligne 4 les relie directement. J'arrive au guichet d'entrée : une queue pas possible. Je vois un type qui vend des tickets à plusieurs personnes. Dubitatif, j'attends. Mais je vois que ces tickets doivent être valables, puisque les personnes qui les ont achetés passent sans problème les tourniquets. Je me décide à faire comme elles.

    Jusque là, tout va bien. J'ai passé le tourniquet, attrapé une rame et je serai à la gare avec un peu d'avance sur l'horaire de départ de mon train. Dans le couloir qui mène à la sortie du métro, gare Montparnasse, un groupe d'agents de la R.A.T.P. arrête les voyageurs pour vérifier leurs titres de transport. Confiant, je tends le mien, n'ayant pas encore remarqué que plusieurs personnes qui avaient fait la même démarche que moi, gare de l'Est, sont immobilisées.

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  A mon tour, je ne peux passer. Un agent me demande un justificatif, puisque je lui ai tendu un ticket qui ne peut avoir été acheté qu'avec une carte de réduction... (Je vous rassure : le type le vendait au tarif "normal"... faut bien que tout le monde vive, hein !) Nous sommes plusieurs à avoir dû régler l'amende de 25 euros (arrrrgg !!!)... Je suis reparti avec un ticket de remplacement (celui du dessous, sur la photographie).

  Quelques réflexions, pour terminer.

1) J'ai eu soudain envie de péter la gueule du type qui m'avait vendu le ticket ! En fait, je m'en voulais énormément, vu que j'avais vraiment hésité à lui faire confiance. (De surcroît -je me dois de le révéler ici- c'est une technique utilisée assez souvent par des personnes pressées... qui courent apparemment peu de risques, les "chances" qu'elles tombent sur un contrôle n'étant pas si grandes que cela.)

2) Je crois pouvoir affirmer que la R.A.T.P. profite un peu de la situation. Je suis d'accord qu'il faille lutter contre la fraude. Mais, ici, j'ai l'impression qu'il y a eu comme un traquenard : au moment de l'arrivée des trains, il y a toujours de l'embouteillage aux guichets (automatiques ou pas... à ce propos : un seul guichet "humain" était ouvert à ce moment-là, gare de l'Est). La R.A.T.P. ne peut pas ignorer qu'il y a des vendeurs à la sauvette. Si j'étais mauvaise langue, j'affirmerais même qu'il peut y avoir communication entre le guichet de la gare et des agents en patrouille... Contrôler les voyageurs, à certaines heures, au niveau des gares, c'est volontairement cibler ceux qui ont jugé ne pas avoir le temps de passer par un guichet. Tant pis pour leur gueule (et pour la mienne) !

 

   Je jure (mais un peu tard) qu'on ne m'y reprendra plus !

 

samedi, 27 janvier 2007

Le retour de la neige à Rodez

   C'était lundi dernier, le 22 janvier. Je n'ai pu prendre des photographies qu'après le boulot... et après être parvenu à dégivrer la voiture, garée sur un parking extérieur 10 heures auparavant. Du coup, je ne suis arrivé au centre-ville que vers 18h30. Voici quel était le spectacle au carrefour Saint-Cyrice :

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 Ca ne roulait pas très vite, fait exceptionnel ! Ceci dit, cette fois-ci (et les jours suivants), les services municipaux étaient prêts et ont fait du bon travail. J'ai remonté la rue Béteille, relativement agréable pour les piétons depuis qu'elle est en travaux (et ça s'éternise, je ne vous raconte pas...). Me voici au sommet, place d'armes, face à la cathédrale :

 

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De là, j'ai gagné le jardin public du Foirail :

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On en voit ici l'entrée, devant laquelle défilent des voitures, au ralenti. A l'intérieur, cela donnait ceci :

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Ensuite, je suis retourné sur mes pas, vers la cathédrale. Un groupe de personnes attendait le bus à la sortie du Monoprix, en plein courant d'air ! Mmmmm !!

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En guise de dessert, une vue de Rodez enneigé le lendemain, mardi 23, vers 13h :

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dimanche, 10 décembre 2006

Vive les fêtes de fin d'année

    Et c'est parti pour un gros coup de déprime ! Ca commence par certains de mes voisins, qui sont un peu chiants (ça veut dire bruyants, mais que voulez-vous, tout le monde n'a pas eu la chance d'avoir des parents très portés sur le respect d'autrui) ; ça continue par ce déferlement publicitaire en faveur des "zachats de Noël"... Je plains sincèrement les parents peu fortunés qui, s'ils ont des enfants un tantinet casse-pieds (pas compréhensifs vis-à-vis de la situation de leurs géniteurs - si, si, ça arrive, à notre époque qui valorise le narcissisme juvénile), doivent se triturer les méninges pour faire en sorte que la "magie de Noël" opère encore cette année.

   Ayons aussi une pensée émue pour les milliers de salariés qui apprennent depuis plusieurs semaines qu'ils risquent de se faire lourder d'ici quelques mois. Voilà de quoi aborder le 31 décembre avec gaité !

   A part ça, les réunions de famille me saoulent en général : c'est convenu, les conversations sont d'une banalité affligeante et ça peut mal se terminer, chacun ayant des aigreurs à soulager (de préférence sur les membres de la famille jalousés).

dimanche, 26 novembre 2006

Vraiment, quel con !

     Tomber dans l'autodénigrement, voilà qui n'est guère salutaire ! Dans ce genre de situations, je recommande, pour se remonter le moral, de réaliser quelque chose de valorisant (comme péter quatre fois d'affilée sans modifier le fond de son caleçon, ou encore lâcher le plus gros rot possible sans faire remonter de petits morceaux au fond de la gorge).

     Voici le topo : je loue un appartement dans un immeuble où le chauffage est collectif, électrique au sol. Dans chaque pièce figure un convecteur d'appoint, qu'en général il n'est pas nécessaire de mettre en route (sauf dans la salle de bains, le matin, quand on veut se raser dans de bonnes conditions). L'été dernier, avant de partir en vacances, j'ai coupé l'électricité dans mon appartement (j'avais vidé et dégivré le frigo avant, vous pensez bien...), en abaissant les leviers qui me semblaient devoir être abaissés. A mon retour, j'ai remis tout cela en route. La fin de l'été et le début de l'automne ayant été assez doux, je n'ai pas éprouvé le besoin de chercher à chauffer davantage les pièces (surtout celle orientée au sud). Mais, début novembre, en dépit du collectif, j'ai ressenti la nécessité d'augmenter un peu la température... et là, ô surprise, je n'obtenais rien !

     Je me suis d'abord demandé si ce n'était pas une tuile supplémentaire qui me tombait sur le coin de la tronche. Ensuite, j'ai pensé que c'était peut-être dû aux travaux qui se déroulaient dans l'immeuble. Ce matin, je fus touché par la grâce : et si j'avais mal réenclenché le dispositif électrique à mon retour l'été dernier ? Je me précipitai vers le disjoncteur. Tout avait l'air en ordre. Restait, dans un coin, cette languette baissée qui semblait ne correspondre à rien. Pris de folie, je la relevai, puis me dirigeai vers l'un des convecteurs et tentai de le mettre en route. Alleluia ! Il fonctionnait ! Les autres aussi !

     Je me coucherai moins bête ce soir !

mardi, 14 novembre 2006

Requiescat in pace, saccus meus !

  Voilà, ça y est, il est mort... mon sac à dos. Ames sensibles, abstenez-vous de regarder la suite : je propose une photographie du cadavre.

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   Avouez qu'il n'a pas bonne mine ! Et pourtant, je peux vous dire qu'il en a contenus, des crayons ! Blague à part, les plus observateurs auront reconnu un Tann's... ça veut dire que ce n'est pas de la merde, mon ami ! Acheté 370 francs (à Nancy, rue Saint-Jean), il a tenu sa dizaine d'années de bons et loyaux services. Il est bien abîmé aujourd'hui : les languettes qui permettent de fixer le rabat sur le bas du sac sont cassées, la principale fermeture-éclair est fichue (elle avait déjà bénéficié d'une réparation sommaire naguère). A l'arrière, les attaches se désagrègent, alors que le rembourrage du dos tient encore la route. L'intérieur est un peu en vrac, résultat naturel de l'usure du temps.

   Lorsque j'ai voulu m'acheter un sac neuf, je n'ai pas réellement trouvé mon bonheur à Rodez. Apparemment, il n'existe plus de sacs Tann's de ce type et ceux que produisent les marques "djeunses" ne me plaisent guère. Il n'y a qu'en période de pré-rentrée scolaire que l'offre est abondante. Du coup, j'ai écumé les magasins de sport et de maroquinerie de l'agglomération, avant de trouver quelque chose d'acceptable (j'en avais un besoin urgent).

mercredi, 12 avril 2006

J'ai testé pour vous

          La semaine dernière, en sortant du boulot, fatigué, je suis passé par l'hypermarché Géant pour faire quelques courses d'appoint. En fin de journée, il n'y a pas trop de foule. Une fois mes provisions choisies, je me suis dirigé vers les caisses, scrutant les panneaux pour dénicher celle(s) qui accepte(nt) les clients pourvus de moins de 6 articles (10 articles parfois, règle fréquemment contournée par de sinistres crétins, qui font semblant de n'avoir pas vu la pancarte - genre 2 x 1 m !, ou qui débarquent, faussement contrits, avec 10 produits au lieu de 6, ou 15 au lieu de 10).

         J'ai remarqué assez facilement les panneaux signalant les caisses dites "rapides"... mais je n'ai pas vu de caissière. A la place, une charmante et souriante hôtesse me proposa de participer à une action innovante : le passage par la caisse automatique, garanti rapide. Comme je suis une bonne pâte et qu'elle avait un beau sourire, je me suis prêté à la manoeuvre. Scandale : c'est le client qui fait tout le boulot ! J'ai dû passer les produits au détecteur de code-barre, les poser ensuite sur la plate-forme qui en vérifiait le poids (pour éviter la gruge), introduire un billet dans la machine (en évitant d'y laisser un doigt), récupérer la monnaie (en me baissant... ouille ! La terre est basse, surtout après une journée de boulot) et ranger mes courses, le tout sous le regard bienveillant (mais vigilant) de l'hôtesse. En cours de route, je lui ai incidemment fait remarquer qu'un tel système risquait de supprimer quantité d'emplois. Elle m'a répondu, toujours souriante, que la question ne se posait pas à brève échéance, ce qui devait paraître rassurant...

mercredi, 08 février 2006

Rodez sous la neige le samedi 28 janvier 2006

     J'ai fait développer les photographies que j'ai prises ce jour de "tempête" de neige. (Oui, je suis en retard d'une génération, puisque je n'ai pas d'appareil numérique... j'y songe, j'y songe.) A cette occasion, j'ai pu me rendre compte qu'il est de plus en plus long d'obtenir des tirages papier à partir de photos diapos (je n'avais que cela sous la main, ce jour-là !). Et j'ai dû scanner les photos et les convertir en un format et à une taille acceptable pour que cela passe ici. Du coup, la qualité s'en ressent un peu.

    Il est 16h environ. Voici le parking d'un garage situé à proximité de chez moi. Ah qu'elles sont jolies les voitures des voisins !! (Et bon courage pour le nettoyage !)

 

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   J'ai tourné mon appareil vers la droite et voici l'avenue où j'habite. D'habitude, la circulation est dense, les automobilistes ne respectent pas les 50 km/h (enfoirés) et c'est assez bruyant. Là, quelle sérénité ! Plus bas, plusieurs automobilistes sont coincés, malgré leurs chaînes.  

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    Je continue à descendre l'avenue, en direction d'un rond-point et d'un lieu appelé "le gué de Salelles". Je ne résiste pas au plaisir de tenter la "belle" photo. On voit en hauteur des immeubles cachés par les nuages de neige. 

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    Je me suis rapproché du gué, point de départ (ou d'arrivée) d'une marche fort sympathique qui longe la rivière Aveyron jusqu'au lieu dit Layoule. C'est bien évidemment impraticable ce jour-là. Je me suis enfoncé plus haut qu'à mi-cuisse. Brrrr !! Froid ! 

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    Je rebrousse chemin et remonte vers le centre ville, croisant des "lugeurs", des "raquetteurs", des "skieurs"... et des piétons !!

    Je suis au carrefour Saint-Cyrice et voici l'église du Sacré-Coeur, située en face d'un bureau de poste. J'aime bien les reflets du flash dans les flocons de neige.

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    Vous remarquerez la présence furtive de passants équipés de parapluies... ainsi qu'un véhicule arrêté au feu rouge ! (Le feu du piéton est lui aussi rouge, il correspond à celui du sens de circulation de la voiture.) C'est à ce genre de détail que l'on sent que l'on se trouve en Aveyron !

    Je poursuis ma remontée fantastique vers le centre-ville. Les photographies que j'ai prises dans la rue principale (rue Béteille) ne sont pas très réussies... et il fait presque nuit ! Ca skie à mort dans les descentes !

    La cathédrale de Rodez se dresse, majestueuse et imposante, sur la place d'Armes. On ne s'en rend pas bien compte sur la photographie (prise vers 18h), mais il y a quand même du monde.  

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    Il flotte comme une ambiance "Ancien Régime". On a une petite idée de ce que devaient ressentir les Ruthénois avant l'installation de l'éclairage public, dans l'obscurité menaçante des hivers rigoureux...

    J'ajoute cette prise de vue pour vous donner une idée de la hauteur de neige, visible au premier plan. Je ne m'y suis pas risqué : cette fois-ci, je m'y serais enfoncé au-dessus des parties génitales ! 

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    Plus d'une semaine après, la pluie, la saleté et le froid aidant, des masses solides hideuses défigurent Rodez. Les trottoirs sont encore dangereux en de nombreux endroits. Quand le soleil brille, il en fait fondre une partie... qui gèle le soir, formant de sympathiques plaques sur les routes...

    Mais que fait la mairie ?

lundi, 30 janvier 2006

C'est Noël again ! Tempête de neige à Rodez !

    Samedi, au saut du lit, je regarde par la fenêtre de ma chambre : il neige à gros flocons. Les rues sont déjà encombrées... Je me recouche !

    Je suis sorti l'après-midi. D'après un de mes voisins, vers 16 h, il y avait déjà 70 centimètres... et la neige est tombée jusque tard le soir. Vu que je me suis enfoncé jusqu'en haut de la cuisse (je mesure 1m88), je pense qu'on devait se situer entre 90 centimètres et un mètre. Ma rue n'a pas été dégagée du tout le samedi. Par contre, celle menant à l'usine Bosch (tout comme celle passant devant le tribunal, semble-t-il) a bénéficié d'un ou deux passages de la "déneigeuse"... ce qui n'a finalement pas servi à grand chose.

    Dans les rues du centre ville, seuls des piétons circulaient. J'ai croisé de très rares véhicules, deux 4 x 4 qui n'avaient pas de problèmes particuliers, d'autres qui, malgré leurs chaînes, sont restés bloqués. Sur la place du marché, les étals sont restés en place, comme les véhicules, et ils ont fini recouverts de neige. Fait exceptionnel : les piétons se saluaient en général ; j'ai même plaisanté avec quelques concitoyens. L'humeur n'était pas à la morosité. Plusieurs personnes prenaient des photographies. J'en ai vu qui avaient des raquettes aux pieds : ridicule mais efficace ! D'autres faisaient qui du ski, qui de la luge, oui, en plein centre-ville !!! (Les rues sont en pente.)

    Les grands surfaces de la périphérie ont dû fermer. Quelques courageux ont rejoint, à pieds, une supérette, située légèrement à l'écart, mais la grande majorité s'est ruée sur les commerces du centre-ville, qu'elle ne fréquente pas habituellement. Dès le matin, les boulangeries n'avaient plus de pain et les gâteaux divers ont disparu un peu plus tard. (J'ai vu le patron de l'une d'entre elles recourir aux services d'un tracteur pour dégager l'entrée de son commerce ; un autre s'y est pris à la pelle.) Un Monoprix a été littéralement pris d'assaut. Les rayons alimentation ont été vidés en un temps record et la queue aux caisses a pu durer une heure. Le magasin a dû fermer plus tôt que d'habitude. Même les cinémas ont renoncé à ouvrir le soir. Il est vrai que les coupures de courant menaçaient (quelques zones ont été touchées ponctuellement).