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dimanche, 08 juillet 2012

Choses entendues

   Ce samedi, je suis passé par une grande surface locale pour compléter mes provisions du ouique-hennede. Après avoir réglé mes achats en caisse, je suis repassé par l'accueil du magasin, pour récupérer le sac que j'y avais laissé. L'employée était en train de nettoyer le comptoir. Elle n'a pas paru remarquer ma présence, dans un premier temps. C'est alors qu'une de ses collègues est arrivée, en provenance des rayons. Voici ce que j'ai entendu :

- Alors, tu as vu la cliente ?

- Oui, elle est venue. J'ai regardé... mais je n'ai rien dit.

- ?

- Elle m'a donné l'épilateur... mais j'ai bien vu qu'il y avait plein de poils après !

 

   Sur ce, j'ai pu récupérer mon sac. Je suis rentré chez moi, plein d'entrain à l'idée de préparer le repas !

dimanche, 17 juin 2012

Une voiture à chier

   C'est à de petits signes comme celui-là que je me rends compte que je suis abonné à un journal dont une partie non négligeable du lectorat est pétée de thunes. Voici donc ce que j'ai trouvé dans mon "quotidien de référence" il y a peu :

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   Vous ne remarquez rien ? Bon, alors, je vous aide un peu. Voici quelle était l'annonce :

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   Et figurez-vous que les pubards qui travaillent pour Audi ont choisi pour slogan : "Le courant passe." Moi je dirais plutôt la "courante" ! Il paraît que, dans les milieux automobilistiques, cela fait plusieurs années que l'on discute du nom de ce véhicule.

   Les francophones scatologues peuvent se déchaîner, il n'en reste pas moins que le nom évoque le concept de cette voiture électrique. L'article de Wikipédia prend toutefois soin de prévenir les internautes qu'il y a risque de confusion :

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   Du coup, certains commentateurs s'en sont donné à coeur joie. On commence par le moins subtil (mais efficace), trouvé sur Agoravox :

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   On monte un peu en gamme avec Patrick Garcia, sur Caradisiac :

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   On atteint un niveau plus relevé avec le billet d'Emmanuel Genty, sur Cnetfrance :

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   Les Anglo-Saxons ont fini par s'intéresser à la chose, des coïncidences malencrontreuses dans le choix du nom d'un modèle de voiture s'étant déjà produites, aussi bien en français que dans d'autres langues.

   En psychanalyse, la merde et l'argent sont souvent associés. Eh bien, figurez-vous que la voiture-excrément n'est pas donnée, puisque le prix plancher du modèle de base est de 16 000 euros.

dimanche, 10 juin 2012

Machisme musulman

   Samedi, je sortais d'une grande surface sébazacoise où je venais de copieusement garnir un chariot, me dirigeant vers ma luxueuse limousine, garée à cheval sur trois places de parking, lorsque j'ai remarqué une bien étrange scène.

   Pas très loin de mon véhicule venait de se garer celui d'une famille (deux hommes et deux femmes). Seuls les deux hommes sont sortis de la voiture. Le plus âgé portait un jean avec un T-shirt, le plus jeune un bermuda et des tongs ou des claquettes. Ils se sont dirigés vers l'entrée de l'hypermarché.

   Par contre, les deux femmes sont restées cloîtrées dans la voiture, à l'arrière. Toutes deux (la plus âgée comme la jeune) portaient un voile islamique ne laissant dégagé que l'ovale du visage. C'était un hijab (ou, à la rigueur, un tchador à l'iranienne) :

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   En gros, le mode de vie occidental et ses libertés, c'est bon pour les mecs, et les contraintes s'imposent surtout aux femmes...

   En réfléchissant un peu, je me suis dit qu'il y a avait autre chose derrière ce que j'avais vu. J'ai repensé à la loi sur la burqa du 11 octobre 2010, dont le véritable intitulé est loi "interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public". Elle a été complétée par une circulaire du 2 mars 2011.

   Bien que ces femmes ne portassent pas de burqa ni de niqab, je pense que les deux machos musulmans ont craint que la rigueur de la loi ne s'applique quand même à la tenue de celles-ci. Voilà pourquoi elles ne sont pas sorties de la voiture, puisque d'après la circulaire "à l’exception de ceux affectés aux transports en commun les véhicules qui empruntent les voies publiques sont considérés comme des lieux privés".

   De plus, les femmes se trouvaient à l'arrière -et surtout pas à la place de conducteur, parce que (toujours d'après la circulaire) "la conduite du véhicule ne doit pas présenter de risque pour la sécurité publique"... et qu'en cas de contrôle routier, les forces de police doivent pouvoir identifier clairement la personne qui tient le volant.

   Deuxième anecdote. Il y a quelques semaines de cela, en fin de journée (un mercredi ou un jeudi, je ne sais plus), j'ai croisé, en sortant d'une autre grande surface (castonétoise celle-là) une jeune femme enrobée dans un hijab bleu, pas gênée pour deux sous. A ce genre de personnes, on ne peut que conseiller la lecture de la tribune qu'Elisabeth Badinter avait publiée dans Le Nouvel Observateur, en juillet 2009.

   Il ne faudrait pas que la victoire de François Hollande laisse croire aux intégristes qu'ils vont pouvoir tout se permettre dans notre pays. Il y a plus d'un mois, le futur président rappelait qu'il n'abrogerait pas la loi sur la burqa. Si son groupe politique s'était abstenu lors du vote d'octobre 2010, ce n'était pas en raison d'une opposition absolue. Il avait d'ailleurs voté la résolution présentée par les députés UMP en mai 2010. (A ce propos, je conseille la lecture du compte-rendu des débats parlementaires, où la position du PS a été défendue par Jean Glavany. L'ensemble des interventions est fort intéressant.)

mercredi, 06 juin 2012

Bande de morfales !

   On s'indigne (à juste titre) de l'avidité de certains actionnaires, cadres et chefs d'entreprise. Le nouveau président de la République a même décidé de limiter le salaire des patrons du public. Inconsciemment, il est possible que certains collégiens aient été inspirés par le nouvel état d'esprit qui souffle sur la France, si l'on se fie à ce qu'a rapporté le quotidien Sud-Ouest :

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   Ah ces jeunes...

mercredi, 23 mai 2012

Trouvé !

   En cette fin d'après-midi, j'ai effectué de menus achats. Me trouvant avenue Durand de Gros (à Rodez), j'ai eu le regard attiré par quelque chose de brillant, sur le trottoir. Je me suis approché et j'ai ramassé ceci :

Pile.jpg

   "10 bani" ? Kezaco ?

   En retournant la pièce de monnaie, j'ai compris qu'elle venait de Roumanie (elle est issue de la dernière série, émise en 2005) :

IMG.jpg

   Au centre de l'avers (le côté face) se trouve une copie des armoiries de la Roumanie, articulées autour de l'aigle croisée d'or.

   Chacun sait que la Roumanie, qui n'a intégré l'Union européenne qu'en 2007, n'est pas membre de la zone euro (pas plus que de l'espace Schengen d'ailleurs). La réforme de la monnaie nationale de 2005 est sans doute à considérer dans la perspective de l'adhésion.

   Toujours est-il que, depuis une dizaine d'années, les Aveyronnais qui habitent en ville se sont aperçus que des Européens de l'Est ont choisi notre pays comme destination migratoire. Un Roumain a sans doute perdu cette piécette, qui vaut approximativement deux centimes d'euro.

lundi, 14 mai 2012

Cui cui !

   6h00 du mat', j'ai des frissons... C'est normal, je suis sur le balcon !... et, non de Dieu ! Il fait 4° !!! Le jour, contrairement à moi, n'est pas levé, mais d'autres êtres vivants sont encore plus matinaux :


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dimanche, 18 mars 2012

Exposition au musée Fenaille

   Le musée a des réserves bien garnies, dans lesquelles il a pioché pour nous proposer ses "Curiosités et merveilles", dans une exposition visible jusqu'au 20 mai 2012.

   Dans la première salle, il est question de la IIe République. Un drapeau tricolore "Liberté Egalité Fraternité - Vive la République", brandi sur les barricades de 1848, un peu amoché, a atterri en Aveyron (en 1852). A côté de lui, on a disposé des fragments du gilet de l'archevêque de Paris, monseigneur Affre, né à Saint-Rome-de-Tarn, tué sur les barricades en juin 1848. (Il a sa statue place de la cité, à Rodez.)

   Sur le mur opposé se trouve une étrange bannière, offerte à l'Aveyron en 1849 :

Bannière.jpg

   Dans l'exposition, c'est l'autre côté qui est montré, sur lequel est écrit "République française - A l'Aveyron - Les Pyrénées-Orientales". Cet objet est lié à un procès en cour d'Assises, qui s'est tenu à Rodez en 1849 : six Perpignanais, défendus par l'Aveyronnais Louis Bouloumié (fils d'un ancien maire de Rodez, qui a développé la station thermale de Vittel), ont été acquittés... alors que les autorités avaient sans doute pensé qu'un jury issu de ce département conservateur aurait immanquablement condamné des insurgés républicains.

   Cette première salle est remplie d'objets collectés en Afrique et en Amérique, au XIXe siècle principalement. Cela va d'un bouclier touareg à des parures (dorsale et pectorale), en passant par des statuettes, des sagaies, des gourdes et un poignard. Les donateurs sont des militaires ayant opéré outre-mer, des médecins / infirmiers, des religieux, des fonctionnaires coloniaux ou des commerçants.

   Dans les salles suivantes, l'Asie est plus présente. On est saisi par la minutie du travail qui a conduit à la fabrication de la maquette d'une jonque, en ivoire, bois et tissu :

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   Elle est accompagnée de pipes et boîtes à opium, rapportées d'Extrême-Orient... par un missionnaire !

   Mais la plus belle pièce est sans conteste le portrait d'une jeune Chinoise, sur verre :

Peinture sur verre.jpg

(Cette minable capture d'écran ne rend absolument pas compte de la beauté de l'objet, saisissante.)

   La salle du bout contient d'autres objets rapportés d'Afrique (une cartouchière notamment), d'Asie ou d'Amérique (des pointes de flèches), ainsi que des éléments inclassables, comme un tatou... et un cochon à cinq pattes (venu de la commune aveyronnaise d'Espeyrac) :

Cochon 5 pattes.jpg

   Sur place, il faut bien tordre le cou pour apercevoir l'animal en entier. A-t-il été tué jeune pour rejoindre une collection ?

   Cet aspect morbide est contrebalancé par une grivoiserie : un jeton de maison close, dont la gravure est très explicite... (Si vous voulez en savoir plus, allez voir l'expo, bande de cochons !)

   Les curieux s'attarderont aussi sur une drôle de bonbonnière, censée contenir de la terre placée dans les fondations de la colonie romaine, il y a plus de 2 000 ans.

   Signalons que la première salle contient elle aussi quelques "perles", comme le couteau de chasse du contrebandier Mandrin (à la bande duquel un film a été récemment consacré) :

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   Comment ce couteau est-il arrivé en Aveyron ? Tout ce que je peux dire est qu'un noble local a joué un rôle dans le "transfert" de l'objet...

   Plus douteuse est l'origine du pommeau de canne (accompagné de son fac-similé) réputé ayant appartenu à Adelard de Flandres, fondateur mythique de l'hôpital d'Aubrac :

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     Bref, cette exposition est passionnante, plus riche encore que ce que laisse entrevoir le sujet diffusé sur France 3 Quercy-Rouergue. Elle invite aussi à retourner aux collections permanentes du musée, des statues-menhirs aux pièces de monnaie frappées à Mexico, en passant par la cité gallo-romaine et la chevalerie.

mercredi, 15 février 2012

Naufrage rue Béteille à Rodez

   Ce n'est que très récemment qu'un détail m'a sauté aux yeux, rue Béteille, à proximité de la place d'Armes, au fond de laquelle trône la cathédrale.

   Sur le trottoir de gauche (en montant), il y a un peu plus de deux ans, s'est intallée une nouvelle enseigne, un local de l'agence Nouvelles Frontières, juste au-dessus du magasin "Tout pour la fête", comme on peut le voir sur Google Street View (avec une prise de vue de novembre 2009) :

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   (Depuis, le magasin d'articles festifs a déménagé sur le trottoir d'en face.)

   Je n'avais jusqu'à présent jamais prêté attention à la porte d'entrée (encadrée en rouge). Je n'avais pas forcément tort... jusqu'au mois dernier. Voici en effet ce qui m'a sauté aux yeux :

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   Regardez bien... eh, oui ! Il s'agit d'un autocollant "Costa Croisières", entreprise référence chez les voyagistes... jusqu'en janvier dernier.

   C'est sur un site suisse que j'ai trouvé la meilleure chronologie des événements, étalés entre le 13 et le 16 janvier 2012.

   Par contre, cocorico, c'est sur le site du Monde que l'on trouve le plus beau florilège de photographies, sous la forme d'un diaporama débutant par une vue du satellite Digital Globe :

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   Ce n'est peut-être pas l'occasion de faire preuve d'esthétisme, mais je tiens quand même à signaler ce qui est pour moi la plus belle photographie du naufrage : celle prise (par quelqu'un de l'agence Reuters) d'un petit avion ou d'un hélicoptère qui survolait l'île de Giglio :

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   Le plus étonnant est qu'un Australien, utilisant Google Earth et les informations mises à disposition du public, a créé une animation en 3D reconstituant le dernier trajet du Costa Concordia, naufrage inclus. La musique de fond évoquera, même aux moins cinéphiles d'entre vous, un autre paquebot, plus célèbre encore... (Je recommande tout particulièrement la séquence de dialogue entre le commandant fuyard et les garde-côtes.)

   L'animation se termine par la liste des victimes. A l'heure actuelle, si l'on ajoute les corps non retrouvés aux morts recensés, on aboutit à 32 personnes, dont quatre Français :

 Pierre Grégoire et Jeanne Gannard, 69 et 70 ans, originaires de Franche-Comté, qui étaient frère et soeur

Mickaël Blemand et Mylène Litzler, jeune couple de Sarcelles, âgés de 25 et 23 ans

samedi, 11 février 2012

Les gargouilles de la cathédrale

   Elles constituent l'une des attractions de la cathédrale Notre-Dame de Rodez. L'été, elles font la joie des touristes armés d'appareils photographiques. Les Ruthénois ont perdu l'habitude de les regarder... sauf quand un événement inhabituel les met en relief.

   On ne s'étonne plus de voir les abords de la cathédrale encombrés d'échafaudages et barrières diverses, tant elle constitue un chantier de rénovation quasi permanent. Toutefois, certains obstacles installés très récemment auraient dû mettre la puce à l'oreille des passants. C'est un article de La Dépêche du Midi qui a levé le lièvre.

   Les récentes abondantes chutes de neige, couplées à une vague de froid, ont provoqué la formation de stalactites au niveau desdites gargouilles. Le moindre redoux menace de les faire tomber brusquement, les transformant en armes dangereuses.

   Côté Sud, rue Salvaing, j'ai détecté l'une de ces menaces juste en face du Monoprix, à proximité immédiate d'un échaffaudage :

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   Vu son air ravi et la glace qui semble comme couler de son visage, j'ai surnommé celle-ci "le morveux". On dirait en effet un gamin qui vient d'éternuer un gros truc pas propre et qui se tourne vers son copain tout fier de sa grosse muculence...

   Un peu plus haut dans la rue, nous avons droit à une belle conférence :

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   Des quatre mégères en train de dauber sur le genre humain, seules les deux du bas ont encore de la glace à la gueule. Je les appelle "les commères".

   Sur le côté Nord (rue Frayssinous), on en trouve d'autres, comme celui-ci :

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   Je l'appelle "le mec bourré".

   En se rapprochant de la place d'Armes, on peut observer de magnifiques "barbus" :

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   Les Ruthénois (résidents ou de passage) ont encore quelques jours pour profiter de ces curiosités de la nature...

mercredi, 01 février 2012

Premières neiges à Rodez

   Le chef-lieu aveyronnais a connu mardi ses chutes de neige les plus importantes depuis 2010. Comme il fait froid depuis, la couverture ouatée se maintient là où la circulation routière n'est pas trop dense.

   Les berges de l'Aveyron se sont ainsi retrouvées soigneusement enveloppées, comme à proximité du gué de Salelles :

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   En dépit du temps couvert, on distingue sans peine, dans le ciel, les fumées qui émanent de la zone industrielle, celles provenant de l'usine Bosch étant perceptibles sur la partie gauche de la photographie. Mais faisons demi-tour et reprenons notre promenade en direction de Layoule.

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   On croise peu de monde en cette fin d'après-midi. Les rencontres les plus fréquentes sont celles de volatiles : corbeaux, oiseaux divers cherchant leur pitance. Les canards se laissent un peu plus approcher, mais ont quand même la prudence de rapidement se réfugier dans les eaux froides de l'Aveyron.

   Me voici arrivé à l'entrée de Layoule :

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   Vient le moment de regagner le centre-ville. Il faut emprunter l'un des chemins rendus célèbres par la "montée Piton", le chemin Pré-Conquet, en direction de l'avenue de Montpellier. Au dénivelé s'ajoute la pénibilité de la marche, rendue plus ardue par l'enneigement :

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   La seconde côte, dite du Maroc (qui mène aux horribles bâtiments du foyer d'hébergement d'urgence), a par contre été partiellement déblayée. Cela rend la fin de parcours moins chaotique.

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   D'en haut, la vue mérite le détour :

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   En regardant bien, on aperçoit encore les Ruthénois qui se sont précipités pour dévaler les pentes de Layoule à coups de luge :

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   A présent, direction la vieille ville, sous l'oeil vigilant de gardiens qui ont besoin de se réchauffer :

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   Me voilà arrivé à proximité de la cathédrale, au clocher majestueux quel que soit l'angle de prise de vue :

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   Les rues sont par contre boueuses, sans charme particulier. Il commence à faire sombre. Un retour au bercail s'impose, suivi d'une bonne soupe chaude !

lundi, 05 septembre 2011

Mon premier euro estonien

   Je ne suis pas un collectionneur et, de surcroît, au départ, j'étais très sceptique vis-à-vis de la monnaie unique. Je dois cependant avouer que je fais partie de ceux qui, fin 2001, se sont rués sur les petits sachets plastiques contenant le "kit euros".

   Et puis, j'ai été piqué par la curiosité. Qu'est-ce que chaque pays allait graver sur ses pièces ? Du coup, les années suivantes, quand j'ai récupéré de la monnaie, je me suis mis à systématiquement examiner les pièces, mettant de côté celles qui n'étaient pas françaises. Je possède à présent presque toutes celles des 12 premiers pays membres de la zone euro. (Manquent juste trois pièces finlandaises.)

Zone euro 2011.jpg

   Je laisse de côté les principautés, dont les émissions ont immédiatement pris un caractère spéculatif. Adieu, monnaie de Monaco, du Vatican et de Saint-Marin ! (Quant aux pièces commémoratives, elles ne m'intéressent guère.)

   Depuis, j'ai levé le pied. De temps à autre, il m'arrive de jeter un oeil aux pièces, machinalement. J'ai ainsi récupéré celles de 50 centimes et 2 euros chypriotes, celles de 5 et 50 centimes maltaises, celles de 50 centimes et 1 euro slovènes.

   Aujourd'hui, mon regard a été attiré par une pièce un peu plus brillante que les autres :

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    En général, c'est le signe qu'elle est assez récente. Cela pouvait être une nouvelle pièce commémorative. En fait, non. Voici ce que l'on peut voir en la retournant :

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   Outre la mention "EESTI" ("Estonie" en estonien), on remarque l'année (2011, qui marque l'entrée d'un 17e pays dans la zone euro) et la carte d'un territoire, qui n'est pas sans ressembler à celui-ci :

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   Il reste à savoir comment la pièce, issue d'Europe de l'Est, a pu se retrouver dans le chef-lieu aveyronnais. Si le transfert a été direct, on peut supposer l'action d'un-e touriste estonien-nne de passage par chez nous ou celle d'un-e touriste rouergat-e de retour des pays baltes.

   Si le transfert a été indirect, on peut tout imaginer !

mercredi, 20 juillet 2011

Des glaces "aveyronnaises" au lait entier

   Elles m'ont été signalées par un article paru dans Midi Libre le 16 juillet 2011. Voici ce que cela donnait en version papier :

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   Le sujet était annoncé en plein coeur de la "une" de l'édition départementale :

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   Comme il est dit dans l'article, on peut se procurer lesdites glaces (et les sorbets) chez les exploitants, sur certains marchés ainsi que dans deux commerces orientés produits du terroir : les Halles de l'Aveyron (à Onet-le-Château) et Aveyron Gourmet, situé à Rodez, pas très loin de la mairie.

   Concernant les glaces, les parfums disponibles sont très variés, des traditionnels vanille, chocolat, fraise et framboise aux plus originaux tiramisu et caramel - beurre salé. On peut accéder au détail de l'offre sur le site internet dédié.

   J'ai goûté, j'ai acheté... et tout a été vite mangé !

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   Ceux qui lisent ce blog depuis un petit moment reconnaîtront la famille Sanhes, qui a déjà eu les honneurs de la presse, à l'occasion de l'inauguration d'un distributeur de lait cru, à l'entrée de l'hypermarché Leclerc du Causse Comtal.

   Toutefois, dans la version papier de l'article, ce n'est signalé qu'en annexe... peut-être parce que cette activité ne marche pas si fort que cela, hélas. C'est ce qui m'avait été dit un jour que j'étais venu remplir ma bouteille. On peut faire le même constat pour l'autre distributeur de lait cru de l'agglomération, celui installé par le lycée La Roque à proximité des Halles de l'Aveyron.

   Depuis le début du mois de juillet, voici ce qu'on peut voir en arrivant sur place :

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   Eh, oui ! C'en est apparemment fini pour ce distributeur. Reste celui des éleveurs de Sainte-Radegonde, qui continuent à se diversifier. Un exemple pour d'autres agriculteurs ?

samedi, 16 juillet 2011

Arnaque au faux remboursement

   J'ai reçu il y a peu un courrier électronique des plus bizarres :

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   Tout d'abord, il fait allusion à un prélèvement du 30 juin, qui, vérification faite, n'a jamais eu lieu. Le message est de surcroît rédigé dans un français très approximatif, ainsi que je me suis plu à le souligner.

   Enfin, il m'incite (enfin, je crois, puisque je n'ai pas cliqué sur le lien proposé) à donner mes coordonnées bancaires (pour bénéficier de ce supposé remboursement)... ce que je me suis bien gardé de faire !

   Ma messagerie avait classé ce courrier dans la catégorie "pourriels"... et avait ajouté un avertissement :

Arnaque SFR.jpg

   Il faut dire que j'avais de quoi douter : l'expéditeur n'a pas une adresse SFR (info@adslbox.fr : un nouveau venu dans le monde de l'escroquerie numérique ?)... et, surtout, je ne suis pas client de cette boîte !

mercredi, 02 mars 2011

Du pastis aveyronnais !

   Eh oui, ça existe ! Il est produit par l'entreprise Marius Bonal, qui a son siège juste à côté de Rodez, à Onet-le-Château. Il vient d'obtenir une médaille d'or (page 3) au récent Salon de l'Agriculture, ainsi que l'a révélé Midi Libre dans son édition du 25 février :

 

Pastis médaille MLibre 25 02 2011.jpg

 

   Pour tout dire, je suis en train d'en déguster un ! Voici à quoi ressemble la bouteille :

Pastis Aubrac.JPG

   Vous allez me dire : mais qu'a-t-il de différent ? Après tout, n'est-ce pas une boisson anisée de plus, qui se couvre d'un vernis identitaire pour toucher un public ciblé ?

   Ce n'est pas faux. Commençons par comparer les ingrédients du pastis aveyronnais avec ceux du concurrent d'une grande marque (ce que j'appelle "le pastis de circuit automobile"). Voici l'étiquette du produit local :

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   Les deux boissons (45 % de volume) ont une base d'alcool, de sucre, d'extraits aromatiques de plantes et comportent 2 % d'anis.

  Chose curieuse, seule l'étiquette du Ricard mentionne la présence d'eau. Elle certifie aussi l'apport d'extraits naturels de réglisse. Le pastis aveyronnais ajoute "arôme naturel" à ceux déjà mentionnés. L'étiquette sous-entend que la flore d'Aubrac est à l'origine de cet ajout. Par contre, la réglisse n'est pas mentionnée.

   Enfin, les deux boissons ne contiennent pas exactement le même colorant caramel : E150b pour le pastis aveyronnais, E150c pour l'autre. Le premier est fabriqué avec du sulfite de soude, le second avec de l'ammoniaque... Il me semble préférable de consommer le premier.

   Bref, les deux produits se ressemblent. Le pastis aveyronnais est cependant un produit local, avec un goût légèrement différent du concurrent standardisé (un peu plus d'arômes, semble-t-il)... et un colorant moins "suspect".

 

 

 

 

 

 

 

jeudi, 17 février 2011

Gros dégueulasse Academy

   Je ne me sens pas la fibre particulièrement écologiste, mais je n'en suis pas moins sensible à l'évolution de mon environnement. En bon citoyen, j'effectue quelques gestes dans ce sens. Régulièrement, je vais donc déposer mes vieux journaux, mes bouteilles et autres bocaux de verre dans les bornes affectées à cet usage. Comme j'habite le quartier du Faubourg, je vais (en général) avenue de Bamberg : on peut même se garer facilement à proximité, dans les deux sens de circulation.

   Le problème est que toutes les personnes qui ont le même réflexe que moi ne vont pas jusqu'au bout de la démarche. Voici donc ce que j'ai pu voir il y a peu :

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   Du côté des vieux papiers (le container bleu), rien n'est à noter. Par contre, du côté du dépôt de verre, c'est la pagaille ! Quelques abrutis de base ont cru malin de se débarrasser sur place des bouchons en plastique. Je sais bien que lorsqu'il faut garder longtemps les bouteilles ou les bocaux chez soi, il vaut mieux laisser le tout verrouillé, de crainte que le logement ne s'emplisse d'effluves particulièrement nauséabonds. Mais, après avoir placé les bouteilles dans le container, ces gros porcs auraient pu repartir avec les bouchons pour les jeter dans la poubelle idoine. C'est vraiment dégueulasse !

   Bon, comme on ne vit pas dans un monde idéal, où la population adopte spontanément des comportements civiques, il faudrait que la municipalité ait la bonne idée de placer une poubelle classique à côté des containers. Cela ne devrait pas poser de gros problème logistique, puisque le centre technique municipal est juste derrière !

   Reste la question des bouteilles de bière abandonnées à l'extérieur du container... alors que celui-ci était à peine rempli (d'après ce que j'ai pu en juger quand j'y ai envoyé une floppée de bouteilles de jus de pruneaux).

   Au départ, comme la mosquée est située en face, je me suis demandé si un musulman un peu cachottier n'aurait pas profité de l'inattention de ses coreligionnaires pour se débarrasser en douce de la cargaison avant de se rendre dans ce lieu saint.

   Et puis, aujourd'hui, quand j'ai appris que quelques cons de base se sont défoulés sur les murs de la mosquée, je me suis dit qu'il y avait peut-être un lien entre ce dépôt de canettes et les tags. C'était la première fois que je voyais ce genre de bouteilles abandonnées à cet endroit, d'autant plus que le container n'était pas rempli. N'y aurait-il pas eu, dans l'esprit des indélicats, volonté de provoquer les croyants sincères sortant de la mosquée (ou s'y rendant) par la vue de ces récipients d'alcool ? Ce premier passage pourrait aussi avoir servi de repérage, avant les tags.

   Après tout, faute de mieux (les traces ont été vite effacées des murs de la mosquée), les services d'identification criminelle pourraient aller jeter un coup d'oeil à ces bouteilles, si elles se trouvent encore à côté des containers.

mercredi, 22 décembre 2010

Aveyron en force à Toulouse !

   Si vous êtes de passage à Toulouse, pour des raisons professionnelles ou pour le loisir, je vous recommande d'aller faire un tour place du Capitole.

   On y trouve une sorte de "marché de Noël", inspiré du modèle alsacien qui rencontre tellement de succès. D'habitude, je ne fais pas trop attention à ces opérations commerciales. Mais bon, ce jour-là, je sortais du cinéma Utopia et j'avais faim. Or, en approchant de la place, j'ai vu plusieurs personnes en train de consommer une étrange substance jaune clair dans une barquette en plastique. De l'aligot ? A Toulouse ? Sapristi ! J'ai donc cherché au milieu des cabanes et j'ai fini par trouver le chalet proposant ce "produit d'Auvergne" (sic)...

   Bon, allez, on ne va pas se fâcher avec les Cantaliens, surtout que, renseignements pris, c'est une majorité d'Aveyronnais qui fait tourner la boutique... et l'aligot ! Oui, devant nos yeux ! 

   On peut commander des portions de différentes tailles : petite (à 4 euros), moyenne (à 6 euros), grande (à 8 euros) ou maxi  (à 10 euros), pour ceux qui n'ont pas mangé depuis deux jours. Les fourchettes en plastique sont gracieusement offertes.

   Pour aider à faire passer le tout, on peut se tourner vers les chalets qui proposent des boissons, notamment du vin chaud. Il se trouve qu'un Aveyronnais est dans ce cas. Le vin est sucré, puisqu'il a été chauffé avec des morceaux de fruits. C'est délicieux et, franchement, pouvoir se bourrer la gueule légalement, en plein centre-ville, pour quelques euros, c'est-y pas la preuve que Noël approche ?

   En partant, on peut s'attarder devant les stands de certains artisans. Parmi eux se trouve un coutelier aveyronnais, dont l'échoppe est située en face de la place du taureau, à Laguiole. Il a même un site internet.

vendredi, 10 décembre 2010

Ma facture d'électricité

   Cela fait partie des "douceurs" que l'on reçoit à l'approche des fêtes de fin d'année. J'y ai été d'autant plus attentif que je me suis récemment intéressé au devenir des barrages hydroélectriques situés sur le Lot et la Truyère, abordé notamment lors de la réunion publique d'Entraygues.

   J'ai remarqué il y a un petit moment déjà que la facture détaillée révèle, quand on prend la peine de la lire et de l'analyser, quelques informations sur la manière dont le con-sommateur moyen se fait entuber. Je me suis amusé à construire un demi-camembert illustrant la composition de ma facture globale :

Facture EDF 2010.jpg

   Première surprise : la consommation ne représente que 42 % de la somme payée par moi en 2010... devant, ô surprise, l'abonnement (environ 80 euros au total). Voilà qui n'est pas sans rappeler des choses aux clients de France Télécom... Pour être honnête, il faut signaler que le tarif de cet abonnement a diminué de 18 centimes d'euro, soit une baisse de 2,8 %... largement compensée par l'augmentation du prix du kilowatt-heure (+7,3 % en heure creuse et + 7,4 % en heure pleine). Ah, la poésie des quatre chiffres après la virgule !

   Du coup, j'ai rejeté un coup d'oeil à mon bilan 2009... et j'en tire des conclusions similaires. Le tarif de l'abonnement avait diminué de 16,8 %, le prix du kilowatt-heure avait lui augmenté de 10 % en  heure creuse et de 4,5 % en heure pleine. Rétrospectivement, j'ai ressenti comme une vive douleur au niveau de l'anus...

   Les taxes tant décriées (au premier rang desquelles la T.V.A.) ne pèsent finalement que pour 20 % de la somme. Restent 6 %. C'est la cerise sur le gâteau : il s'agit de la C.T.A. (contribution tarifaire d'acheminement) et de la C.S.P.E. (contribution au service public d'électricité). La première finance... la retraite des employés d'EDF-GDF (donc celle de notre bien aimé maire de Rodez Christian Teyssèdre... J'en vois qui sont sur le point de faire une attaque !). La seconde permet notamment aux producteurs d'énergie renouvelable de voir leur courant acheté à tarif avantageux par EDF. (Les contempteurs des éoliennes sont priés de se calmer !)

   Amis consommateurs, sachez que l'entubage n'est pas prêt de s'achever, car approche à grands pas l'invasion des compteurs électriques intelligents ! C'est nous qu'on va devoir les payer ! En plus, ils vont nous espionner ! Quant à l'argument-massue (les économies que nous sommes supposés réaliser à l'usage, en adaptant notre consommation aux tarifs horaires), il me paraît bien utopique et ne tient pas compte des rythmes de la vie moderne. Dans cette affaire, les grands gagnants seront EDF et GDF-SUEZ, qui vont pouvoir supprimer des postes de techniciens... grâce à l'argent des abonnés ! Trop fort !

dimanche, 14 novembre 2010

Un curieux objet

   C'est un objet qui est récemment entré en ma possession, en pleine nuit. Je circulais sur les routes aveyronnaises lorsque soudain, du côté de Marcillac-Vallon, un événement imprévu m'a conduit à m'arrêter. Lorsque je suis reparti, j'avais en ma possession ce curieux objet :

DSCN2930.JPG

   J'en vois qui sourient déjà... Pour ceux qui n'en ont pas encore deviné l'usage, voici un petit indice :

Ethylotest 2.jpg

   Vous avez sans doute reconnu un éthylotest. J'ai donc rencontré une patrouille de gendarmerie... et j'ai soufflé dans l'embout en plastique, que j'ai pu garder après le contrôle, l'objet étant à usage unique.

   Je n'avais pas dû "souffler" depuis 7-8 ans. J'en étais donc resté aux petits sacs gonflables, avec une cartouche changeant de couleur en fonction du taux d'alcoolémie.

   Décidément, on n'arrête pas le progrès !

mercredi, 27 octobre 2010

Du Nutella bio (2)

   J'ai profité de mon passage dans ma grande surface de référence pour approfondir ma comparaison des pâtes à tartiner chocolatées. A ma grande surprise, j'ai trouvé le produit de Jardin Bio chez Leclerc (caché juste à côté du coin réservé aux produits issus de l'agriculture biologique), évidemment moins cher qu'au Monoprix. A l'intérieur même du rayon consacré aux sucreries, l'hégémonie nutellaesque était (vaguement) contestée par un autre produit bio :

Alteréco.jpg

   Il est de surcroît issu du commerce équitable, sous la marque Alter Eco. Ce sont certains ingrédients qui proviennent  de cette filière : le sucre de canne, le cacao maigre et la vanille en poudre. En bonus, la lécithine de soja est garantie sans OGM. Le produit est même moins cher que celui proposé par Jardin Bio : il culmine à 8 euros le kilo (3,28 euros les 400 grammes) contre plus de 10 euros pour son concurrent (3,38 euros les 350 grammes). Même la composition semble plus proche de celle du "vrai" Nutella : chez Alter Eco, la pâte à tartiner contient 13 % de noisettes et 7 % de cacao maigre.

   Le seul problème est le goût. Celui de la pâte Alter Eco m'a rappelé les marques de distributeur que les grandes surfaces ont lancées pour prendre une part du marché monopolisé par Nutella. Je préfère donc le plus cher des produits bio, celui de Jardin Bio... Mais j'ai quand même acheté un pot de Nutella en plus !

   C'est là qu'en me livrant à un autre petit calcul, j'ai réalisé que l'hypermarché n'a pas renoncé à une pratique commerciale contestable. Normalement, quand on achète une plus grande quantité d'un produit (surtout si c'est signalé sous forme promotionnelle), le prix au kilo doit être plus faible. Ce n'est pas exact à propos du Nutella. Ainsi, à un mètre d'intervalle, deux grands formats sont proposés : 750 et 825 grammes. Le premier pot est bien entendu moins cher que le second : 3,17 euros contre 3,55. Cependant, quand on compare les prix au kilo, le pot de 825 grammes apparaît un peu plus cher : 4,30 euros contre 4,22. Le client a donc intérêt à choisir le pot de 750 grammes, même si la différence est faible (mais les petits ruisseaux...). (J'ai remarqué le même phénomène en comparant les prix des boîtes de thon naturel.)

 

lundi, 25 octobre 2010

Du Nutella bio !

   Le gros problème des concurrents de la célèbre pâte à tartiner du groupe Ferrero est de copier son goût. Tous les groupes d'hypermarchés ont tenté de lancer un rival sous leur marque, sans succès jusqu'à présent : Nutella détient environ 90% du marché français !

   Ceux qui ont fait l'expérience ont pu constater à quel point la saveur du produit est difficile à imiter ou à concurrencer. C'est au point même que lorsqu'une version étrangère du produit nous est proposée, on sent la différence, ainsi que je l'ai raconté il y a quelques années, lorsque je me suis aperçu que ma grande surface habituelle avait substitué du Nutella fabriqué en Pologne au produit élaboré en France (plus précisément en Seine-Maritime).

   J'ai finalement trouvé un concurrent satisfaisant, d'autant plus qu'il est issu de l'agriculture biologique :

Nutella bio.jpg

   Le goût est différent de la célèbre pâte à tartiner, mais c'est aussi bon. C'est par contre un peu plus riche en calories (558 Kcal aux 100 grammes contre 530 pour le Nutella), parce que la proportion de lipides est plus forte (36,1 contre 31). Pour être honnête, je peux ajouter que la proportion de noisettes est plus faible dans le produit bio (10% contre 13%), tout comme celle de cacao (5% contre 7,4%). Cependant, tous les ingrédients sont issus de l'agriculture biologique et c'est de l'huile de tournesol (et non de l'huile de palme) qui est utilisée. Dernière chose : c'est deux fois plus cher que le produit vedette de chez Ferrero !

   Si vous êtes toujours intéressés, vous pouvez aller faire un tour sur le site de Jardin Bio, où vous trouverez plein d'autres choses. On peut même rechercher les boutiques qui vendent leurs produits... même si toutes ne sont pas référencées. Ainsi, je me suis procuré le "Nutella bio" au Monoprix de Rodez (qui offre une belle palette d'aliments estampillés "AB"), alors que, selon le site, aucun magasin du département de l'Aveyron n'en vend. Y a quelques progrès à faire !

dimanche, 26 septembre 2010

Le métro de Toulouse

   J'ai récemment quitté très provisoirement mon Aveyron chéri pour gagner la métropole régionale. Comme j'ai voulu me la jouer "développement durable" (et aussi parce que conduire dans Toulouse me fait particulièrement chier), j'ai pris le train. Une fois n'est pas coutume, le Rodez-Toulouse est arrivé à l'heure. J'étais tout content à l'idée d'avoir un peu d'avance pour mon rendez-vous.

   C'est alors que j'ai dû acheter un ticket de métro. Je me dirige vers les caisses automatiques. Je fais la queue. La file que j'ai choisie n'avance pas. Du coup, au bout d'un moment, j'en change... mais voilà que je m'aperçois que la caisse ne fonctionne pas ! Nous sommes donc une grappe d'usagers à nous ruer sur les caisses traditionnelles, où nous finissons par obtenir le précieux sésame.

   Une rame est assez vite arrivée. J'étais tellement content que je n'ai pas remarqué immédiatement quelque chose d'inhabituel dans les annonces : elles sont bilingues, d'abord dites en français, puis en occitan (dans une forme d'occitan).

   Si "palaille dé jousticio" (Palais de Justice) est apparu joli à mes oreilles, j'ai commencé à sourire à "aime-palotte" (Empalot), le comble du ridicule étant atteint par "santo agno esséneffo" (Saint-Agne S.N.C.F. !!!). Cette innovation linguistique a suscité des commentaires fougueux, très partagés... Sur place, la quasi-totalité des passagers semble s'en fiche complètement.

   Les habitués ont compris que j'ai emprunté la ligne B :

Métro Toulouse.jpg

   Cette ligne est très agréable pour un voyageur masculin hétérosexuel. Comme elle mène à un hôpital universitaire, une fac de sciences, une de pharmacie etc, de nombreuses ravissantes jeunes femmes la fréquentent... Cela aide à passer le temps d'une manière fort plaisante !

mercredi, 15 septembre 2010

Un tableau d'affichage"soulagien" ?

   La scène s'est passée ce lundi. C'était l'heure de la pause café. Dans un hall, je croise un collègue, posté devant un tableau d'affichage. Oui, vous savez, ces machins sur lesquels des mains malveillantes viennent fixer des tas de trucs inintéressants, dans ce genre :

Tableau blanc.jpg

   Sauf que là, ce lundi matin, il n'y avait rien. Nous sommes tous deux restés muets quelques secondes devant cette chose immaculée. Soudain, mon collègue, très caustique, me déclare :

- C'est une sorte d'anti-Soulages.

- Oui, de l'outre-blanc, lui répondis-je, plein d'à propos... Mais c'est moins pratique, plus salissant.

   Du coup, nous nous sommes demandés s'il ne serait pas plus hygiénique de remplacer ces horribles tableaux par les oeuvres du chantre de l'outre-noir...

vendredi, 10 septembre 2010

Que diriez-vous d'une petite gâterie...

   - ... très chère amie ?

   - Je vous trouve bien grivois en cette fin d'après-midi, mon cher Henri !

   - C'est que, mon Adorée, j'ai une proposition honnête à vous faire.

   - Vous êtes bien mystérieux...

   - Il va être question de boules...

   - !!!

   - ...euh de balles, plus précisément !

   - ???

   - Voici la chose :

DSCN2802.JPG

   - Est-ce là une manière détournée de m'annoncer que vous vous êtes mis au golf, cher ami ?

   - Que nenni, mon Adorée ! Vous savez combien j'exècre l'ostentatoire ridicule des manieurs de clubs !

   - Cette chose ne se mangerait-elle pas ?

   - Vous me connaissez décidément bien !

   - ... Assez pour regretter l'apparition de disgracieuses poignées sur ce corps que j'ai connu plus athlétique ! Mais, dites-moi, mon ami, où vous êtes-vous procuré ce mets et quel goût a-t-il ?

   - Mon Adorée, avez-vous souvenance de ce couteau factice qui fit naguère notre délice ?

   - Je me souviens même de la mine réjouie que vous affichâtes après l'avoir englouti !

   - Certes ! Mais figurez-vous qu'aujourd'hui, alors que je passais acheter une partie de notre pitance dans ma boulangerie de référence, mon regard fut attiré par cet étrange objet, dont je m'empressai de faire l'acquisition. L'enveloppe, en "chocolat" blanc, est comestible et renferme une pâte pralinée :

DSCN2803.JPG

   Difficile, après avoir consommé une telle merveille, de ne pas croire en l'existence d'un paradis sur Terre !

vendredi, 03 septembre 2010

Un drôle d'objet dans le ciel ruthénois

   Ce vendredi matin, l'oreille des piétons du Piton (et de ceux qui travaillaient fenêtre ouverte) a été intriguée par un bruit inhabituel, celui d'un hélicoptère en mouvement, au-dessus du chef-lieu aveyronnais :

Hélico 03 09 2010.JPG

   Plus mystérieuse encore est cette sorte de cyclindre fixée au bout du câble et que l'hélico a promenée au-dessus de la ville.

jeudi, 26 août 2010

J'ai appris un truc sur les freins !

   Il y a quelques mois de cela, j'ai fait changer les plaquettes de frein de ma luxueuse voiture (offerte par Liliane Bettencourt). Elles avaient bien rempli leur office, puisque j'ai parcouru largement plus de 100 000 kilomètres avec elles.

   J'étais tout content de pouvoir à nouveau freiner sans avoir besoin de traverser le plancher de la voiture avec mon pied quand, un jour, une personne chère à mon coeur (que je véhicule de temps à autre), me fit remarquer que, parfois, lorsque je freinais, un drôle de sifflement se faisait entendre. "Tu es sûr qu'ils t'ont changé les plaquettes ?" me demanda cette personne pleine de bon sens.

   Je lui assurai que mon garagiste attitré, faisant démentir vox populi, n'était pas un escroc, et qu'il devait y avoir une explication rationnelle à ce bruit dérangeant. Peut-être était-ce dû à l'état neuf des plaquettes, la gêne devant disparaître au bout de quelques dizaines ou centaines de freinages ? Cependant, au fond de moi subsistait un doute.

   Je suis donc repassé à l'occasion chez mon garagiste préféré. Après lui avoir exposé mon problème, j'ai tout de suite compris, à son regard, que je devais être le 150 millième à lui poser la question.

   - Monsieur Golant, me dit-il, c'est lié à l'amiante.

   - Ah bon ? Il y en a dans les freins ?

   - Non, justement, plus maintenant. C'est interdit depuis plus de dix ans. C'est moins agréable sur le plan acoustique, mais on préserve l'environnement. (... ainsi que la santé de nombre de travailleurs manuels, aurait-il pu ajouter)

   Au passage, signalons que les nouvelles plaquettes durent moins longtemps que les anciennes :

Plaquettes de frein.jpg

mercredi, 07 juillet 2010

Une Aubrac authentique ?

   La célèbre vache tire son nom du relief sur lequel on la trouve : le plateau de l'Aubrac :

aubrac_carte_relief.jpg

   Notez qu'il existe un village nommé Aubrac, situé sur le territoire de la commune de Saint-Chély-d'Aubrac. Il n'est donc pas étonnant qu'une région naturelle aveyronnaise porte ce nom (elle est en gros délimitée par deux rivières, la Truyère et le Lot) :

Carte partie aveyronnaise.jpg
  
(La commune entourée de rouge est Rodez.)

   C'est le cas aussi en Lozère, même si là c'est l'autoroute A75 qui semble en être une limite :

Carte partie lozérienne.gif

   Enfin, une toute petite partie de l'Auvergne (dans le rectangle noir) complète le tout :

carte_auvergne_medium.jpg

   Il s'agit du Sud du Cantal, le canton de Chaudes-Aigues (où l'on peut faire de jolies balades), délimité au nord par la Truyère :

Chaudes-Aigues canton.jpg

   Tout ça pour dire quoi ? Ben que les Auvergnats en général et les Cantaliens en particulier ont parfois tendance à vouloir tirer la couverture à eux. L'Aubrac, c'est d'abord l'Aveyron, hein !

   Cependant, j'ai récemment vaqué aux alentours de Saint-Flour, une charmante commune située un peu au nord du canton de Chaudes-Aigues. Voici ce que j'ai acheté dans un commerce du centre-ville :

Peluche 1.JPG

   Cette peluche est censée incarner une vache Aubrac. (Une fausse Salers est aussi proposée à la vente.) Ce produit est commercialisé par l'entreprise CEDATEC, dont les commerciaux sont français, mais dont je me demande si les produits (tels que les peluches) ne sont pas importés d'Asie du Sud-Est...

   Le suspense est insoutenable... Vous vous demandez si je l'ai fait... Oui ! J'ai pressé le ventre de la vachette... et j'ai entendu ceci :


samedi, 26 juin 2010

Une drôle de caisse !

   Non, je ne vais pas parler voiture (beurk) ! Cet après-midi, une fois n'est pas coutume, j'ai acheté mon pain à L'Epi du Rouergue, au carrefour des Quatre-Saisons. Cette boulangerie a deux avantages : elle est bien située et ouvre jusqu'à 20 heures.

   En entrant dans le magasin, je n'ai pas trop fait attention à la grosse boîte posée sur le comptoir. C'est au moment de régler mes achats que j'ai compris sa fonction. Après que la boulangère a tapé l'addition, j'ai inséré moi-même un billet dans la fente adéquate (de mon côté du comptoir)... et la monnaie est sortie par une autre ouverture !

   Au-delà de l'anecdote "technique", je me demande si ce changement n'est pas d'origine sécuritaire. En effet, le magasin ouvre tard. Lors de la fermeture, il n'y a souvent qu'une personne à la caisse. De surcroît, en plus de servir les derniers clients, elle doit commencer à ranger puis laver la boutique. Comme celle-ci est bien desservie par la route, elle peut sembler être une cible facile pour des délinquants en quête de cash... A moins que ce nouveau dispositif ne soit d'abord destiné à accélérer le rythme des encaissements. Il est aussi possible que les motivations hygiéniques soient entrées en ligne de compte : on évite ainsi tout contact entre les deux côtés du comptoir et les produits sont donc manipulés par des employés n'ayant pas touché les clients ni leur argent.

   La machine ressemble un peu à cela (même si ce n'est pas exactement ce type de modèle) :

Caisses.jpg

mardi, 22 juin 2010

Qu'est-il arrivé à l'entrée du lycée Jeanne d'Arc de Rodez ?

   Il s'agit de l'antenne du lycée Louis Querbes située rue Béteille :

DSCN2669.JPG

   Vous ne remarquez rien ? Alors, je vais vous aider :

DSCN2670.JPG

  Hé, oui ! La niche située au-dessus de l'entrée est presque vide, alors qu'elle abritait jusqu'à il y a peu une croix stylisée (c'est un lycée catholique, dont la politique de "communication" est des plus habiles). Que s'est-il donc passé ? Les vents violents qui ont récemment soufflé sur le Piton ont-ils eu raison de cet emblème modernisé de la foi chrétienne ? Faut-il plutôt accabler la mauvaise qualité de la sculpture, la friabilité du matériau utilisé ? La dégradation serait-elle le résultat de l'action de jeunes fous ? On ne sait.

   En tout cas, dans sa chute, le morceau de croix a abîmé le panneau surmontant le porche d'entrée :

L Querbes 2.JPG

dimanche, 25 avril 2010

Un nouveau distributeur de lait cru sur le Grand Rodez

   Je suis peut-être la première personne à évoquer l'existence de ce nouveau distributeur, situé à côté de l'entrée de l'hypermarché Leclerc de Sébazac-Concourès :

DSCN2567.JPG

   Cela ne fait que quelques jours qu'il a été mis en place. Je suis tombé dessus par hasard. J'ai acheté un litre. Le lait est bon. (Je le bois aussi bien cru, dans les deux jours, que cuit.) Ce sont des agriculteurs d'une commune périphérique de Rodez, Sainte-Radegonde, qui l'approvisionnent :

DSCN2571.JPG

   Cette commune était à l'honneur dans Le Ruthénois n°7. Peut-être aura-t-on bientôt droit à un article, la presse locale ne s'étant pour l'instant (à ma connaissance) pas portée sur le sujet. L'autre distributeur du coin, celui mis en place par le lycée La Roque (entre le Géant Casino et les Halles de l'Aveyron), est plus connu. Pour arriver à ce résultat, les gens du lycée ont mené des opérations de communication. L'un des fils de l'agriculteur de Sainte-Radegonde m'a dit que quelque chose était prévu pour le 8 mai. Au passage, il tient à se démarquer de l'autre distributeur : la nourriture des vaches laitières (qui sont d'une race différente) n'est pas la même, ainsi qu'il est expliqué dans le dépliant qui est offert :

Dépliant 1.JPG
Dépliant 2.JPG

   Au dos, on trouve des recettes pour accommoder le lait cru. Toutefois, le lait de ce distributeur, pas plus que celui de l'autre, n'est issu de l'agriculture biologique. Signalons aussi que les deux distributeurs viennent du même fournisseur, même s'ils ont l'air un peu différents. En voici la preuve pour celui de La Roque :

DSCN2019.JPG

   ... et celui de Sébazac :

DSCN2569.JPG

   J'ai souligné le numéro de téléphone, qui me paraît bizarre. Il y a sans doute une explication... je chercherai plus tard.

   La machine est de fabrication italienne, par une entreprise de la commune de Calcinato, dans la province de Brescia, en Lombardie (entre Castenedoto et Rezzato sur la carte) :

Lombardie.jpg

   Evidemment, un meuglement se déclenche quand on reçoit le lait :


   C'est puéril, je sais... mais je kiffe trop ce truc ! Par contre, il ne me semble pas que cette machine ait l'option "la voix vous explique la marche à suivre", présente sur le distributeur du Géant. (A vérifier.)

   L'Aveyron se dote petit à petit de ce genre d'équipement, qui assure un meilleur revenu aux producteurs de lait. Certains de ces distributeurs sont signalés par le site professionnel Direct Lait. Il y en a un à Villefranche-de-Rouergue, un à Espalion et un autre dans le Grand Rodez, à Olemps (à côté du Super U apparemment). Par contre, ce site ne signale pas l'existence des distributeurs d'Onet-le-Château et de Sébazac-Concourès. (Pour celui-ci, je pense que c'est provisoire.)

mercredi, 21 avril 2010

Les colis de La Poste

   Je ne vais pas causer de ceux que l'on envoie, même s'il y aurait des choses à dire sur les types de paquets que La Poste essaie de vendre, par rapport à ce qui existe. Non, là, je vais m'intéresser à ceux que je reçois, ceux qui me sont envoyés par les sites de commerce en ligne dont je suis client.

   Ces derniers ont le gros avantage d'avoir des rayonnages en accès permanent, même si l'on ne peut pas manipuler le produit que l'on va acheter. Mais, là n'est pas la question. Je commande donc sur ces sites, certains n'étant que des intermédiaires entre moi et un vendeur particulier ou semi-professionnel.

   Ledit vendeur m'envoie la commande dans un emballage protégé, mais pas de ceux que l'on achète dans les bureaux de La Poste... et pas en recommandé. Cela n'empêche pas les commandes d'arriver rapidement. Le problème se pose à deux niveaux : celui de ma factrice et celui du  bureau. La rue où j'habite se trouve en fin de tournée. Du coup, la factrice passe entre 11h30 et 12h30. Du coup, si elle n'est pas en avance, il y a des chances que je sois rentré chez moi (après 12h). Mais elle ne sonne jamais ! Pas plus le samedi d'ailleurs ! Systématiquement, elle dépose un avis de passage, alors que ça ne lui prendrait pas plus de temps de sonner et monter chez moi... et ça allègerait sa besace ! Au moins, elle ne laisse pas (plus) les colis à l'extérieur de la boîte...

   Et donc, une fois l'avis de passage en ma possession, je peux me précipiter au bureau de poste dont dépend ma rue pour récupérer le colis... mais pas avant le lendemain 11 h ! C'est le dernier changement survenu dans le suivi des colis et ce n'est pas un progrès ! Comme par hasard, cette nouvelle restriction intervient juste après le changement de statut de La Poste... Auparavant, il fallait, si l'on voulait récupérer son colis le jour même, se ruer au bureau (celui du Faubourg) avant 17h30 (heure de fermeture), mais après 17h... une fenêtre de tir bien étroite, surtout si l'on bosse tard dans l'après-midi. Il fut un temps où ce même bureau de poste ouvrait jusqu'à 18h (et le bureau central, situé à proximité de la cathédrale, était accessible jusqu'à 19h, contre 18h30 aujourd'hui), temps béni où l'on pouvait récupérer les colis à partir de 16h...

   Je termine par deux points positifs : on fait moins la queue dans les bureaux (même s'ils sont trop souvent encombrés par des gugusses dans mon genre, qui viennent récupérer leurs colis) et on peut protester si l'on estime que le service rendu par La Poste est de mauvaise qualité, en passant par le site de son médiateur, ou le service consommateurs