lundi, 19 novembre 2018
Des gilets jaunes devant, marron derrière
Du fin fond de nos Jardiland
Hissés sur leurs chevaux fiscaux
Les croisés du Gazoleland
Se prennent pour des hobereaux.
Dans leur caprice régressif
Ces gilets à forte haleine
Bloquent nos ronds-points sans peine
Insultant certains conducteurs
Ils se voient déjà dictateurs.
Cabu aurait volontiers croqué ces beaufs revendiquant
La liberté de polluer toujours plus la planète
La liberté de financer des Majors prédatrices
La liberté de financer des gouvernements soutenant le terrorisme.
20:49 Publié dans Bouts rimés, Politique, Presse, Société | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : actualité, france, société, politique
mardi, 26 janvier 2016
Le sophiste et le chariot à moteur
Tel sophiste, gloire des salons de Paris,
Accepta, contre un petit paquet de ducats,
De chanter les louanges d'un clinquant châssis
Aux tréfonds du ventre d'un cétacé rouergat.
Pensant pérorer devant un public conquis
De grosses perles-z-il fit tout un agrégat
N'imaginant pas être jamais contredit.
Il fallut pourtant bien que cela arrivât.
Quelques voix s'élevèrent du troupeau assis
Que le sophiste traita avec grand mépris
Révélant ainsi sa nature de goujat.
Henri Cool de Source
19:09 Publié dans Bouts rimés, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, société, politique, actualité, poésie
jeudi, 16 octobre 2014
Le renard est sorti du bois
Maître Maçon, sur son causse perché, tenait en son bec un fromage.
Peu sûr de son avenir, il fut par un plus gros gâteau alléché.
Il se tourna vers le Lutteur du Nord, qui l'abrita sous son plumage.
Voyant cela, le Renard des Lacs voulut saisir l'opportunité.
Lui qui cumulait déjà une très longue brochette d'apanages
Rêva d'errer, aux frais du contribuable, dans la Grande Cité.
Pour ce faire, il oublia son ancienne campagne sans affichage
Et retourna sa veste, pour ressortir son étiquette UMP.
Henri Cool de Source
01:09 Publié dans Bouts rimés, Politique aveyronnaise | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, actualité, élections
mercredi, 27 novembre 2013
Le pot de confiture
Dans la contrée où fleurit le roi des fromages
Un Milan sénatorial règne sans partage
De sa place conquise de haute lutte
Il voit trop tard de son fidèle la chute
Cheval de poste, dans l'ombre du firmament
Fier de chaque pièce de son harnachement
Ne s'aperçoit pas qu'il est devenu gourmand
Milan sénatorial lui confia son canton
Que Cheval de poste peina à conserver
Plus tard son boulot fut de vaincre un vil félon
Qui trouvait qu'il avait du mal à partager
A la Communauté il prit la succession
Cumula quatre mille euros d'indemnités
Mais il a oublié qu'aucune monture
Ne doit s'approcher du pot de confiture
Sa ration de foin doit amplement lui suffir'
S'il ne veut par le peuple se faire équarrir
Cheval de poste se voit en haridelle
Il assiste à l'ascension du benoît Aiglon
Qui du Milan suit la voie professionnelle
En attendant de récupérer la Maison.
Henri Cool de Source
00:20 Publié dans Bouts rimés, Politique aveyronnaise | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, société, poésie
samedi, 01 décembre 2012
Les élus grands-ruthénois attendent le Père Noël
La nouvelle a fait la "une" de la presse locale, sans que l'artiste se soit exprimé de vive voix : il effectuerait une deuxième donation d'oeuvres au (futur) musée ruthénois. Exclu sensationnelle ? Non. L'information circule depuis juin dernier, y compris sur des sites nationaux comme celui de France Télévisions.
Cet empressement à annoncer le "cadeau de Noël" de l'artiste m'a inspiré un détournement d'une célèbre chanson :
C'est la belle nuit de Noël
L'outrenoir étend sa cape sombre
Et les yeux levés vers le ciel
A genoux, les petits zélus
Avant de recompter la caisse
Espèrent une dernière largesse.
Petit Papa Soulages
Quand tu descendras de Sète
Avec tes tableaux par milliers
N'oublie pas les Aveyronnais.
Mais pour te déplacer
Dans ton si joli musée
Il faudra bien t'éclairer
Dedans il fera si noir
C'est un peu à cause de toi.
Les zélus attendent que le jour se lève
Pour voir si tu leur as apporté
Tous les gribouillis qu'ils voient en rêve
Et qu'ils voudraient exposer.
Petit Papa Soulages
Quand tu descendras de Sète
Avec tes tableaux par milliers
N'oublie pas les Aveyronnais.
Le marchand de rêve est passé
Les zélus sont émerveillés
Et tu vas pouvoir commencer
Avec ta palette enchantée
Sous la caresse de la bise
Tes barbouillages surprises.
Et quand tu quitteras le mont Saint-Clair
Pour revenir en Aveyron
Pense à fouetter les zélus visionnaires
Qui dépensent notre pognon.
Petit Papa Soulages
Quand tu descendras de Sète
Avec tes tableaux par milliers
N'oublie pas les Aveyronnais.
Petit Papa Soulaaaaages !
12:28 Publié dans Bouts rimés, On se Soulages !, Politique aveyronnaise | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, culture, art, peinture, musique
lundi, 16 mai 2011
Domi nique qui ?
S'en allait tout simplement
Frustré, chaud et bandant
En sortant d'la salle de bains
Il ne pense qu'à sa queue
Il ne pense qu'à sa queue
A l'époque Nico le Fier
La France mit aux abois
Dominique notre Père
Combattit les grands bourgeois
Dominique nique nique
S'en allait tout simplement
Frustré, chaud et bandant
En sortant d'la salle de bains
Il ne pense qu'à sa queue
Il ne pense qu'à sa queue
Certain jour un érotique
Petit cul rose l'éconduit
Mais notre Père Dominique
Le soumit à sodomie
Dominique nique nique
S'en allait tout simplement
Frustré, chaud et bandant
En sortant d'la salle de bains
Il ne pense qu'à sa queue
Il ne pense qu'à sa queue
Sans porno ni manigance
Il parvient à prendr' son pied
Tient son vit quelle potence
Méprisant la chasteté
Dominique nique nique
S'en allait tout simplement
Frustré, chaud et bandant
En sortant d'la salle de bains
Il ne pense qu'à sa queue
Il ne pense qu'à sa queue
Enflamma de tout l'hôtel
Le très féminin personnel
Et pour répandre sa semence
Comprima ses flatulences
Dominique nique nique
S'en allait tout simplement
Frustré, chaud et bandant
En sortant d'la salle de bains
Il ne pense qu'à sa queue
Il ne pense qu'à sa queue
A Dominique pervers
Le sein s'en vint à manquer
Et deux anges se présentèrent
Dotés de mamelles dorées
Dominique nique nique
S'en allait tout simplement
Frustré, chaud et bandant
En sortant d'la salle de bains
Il ne pense qu'à sa queue
Il ne pense qu'à sa queue
Dominique vit en rêve
Les lécheuses du monde entier
Sous le manteau sa belle Verge
Adroitement titiller
Dominique nique nique
S'en allait tout simplement
Frustré, chaud et bandant
En sortant d'la salle de bains
Il ne pense qu'à sa queue
Il ne pense qu'à sa queue
Dominique mon bon Père
Garde nous fort bien montés
Pour exposer à nos frères
Nos vits en pleine santé !
Dominique nique nique
S'en allait tout simplement
Frustré, chaud et bandant
En sortant d'la salle de bains
Il ne pense qu'à sa queue
Il ne pense qu'à sa queue
Soeur Sourire édenté
17:53 Publié dans Bouts rimés, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : politique, société, actualité, dsk, poésie
lundi, 24 janvier 2011
Madame Ladroite, Service Public et les élections cantonales
Madame Ladroite, fière de son royaume,
Vieille souveraine de son département,
Voyait jusque-là sans aucun désagrément
Service Public souffrir d'horrible Sarkome.
Dans les campagnes de sa généralité,
Montaient les plaintes de ses fidèles sujets.
Adieu Trésor Public, tribunaux, hôpitaux !
Adieu maternités, écoles et préaux !
Deux-mille-huit vit les élections sénatoriales.
Et les anciens vassaux, lassés qu'on les exploite,
Sonnèrent des barons de Madame Ladroite
L'humiliante retraite, gifle magistrale.
Très sonnée, Madame Ladroite se dépense,
Adapte son discours en vue des cantonales.
De Service Public elle défend l'existence,
Tandis qu'à Paris ses amis tuent le cheval.
Vérité en deçà de ce Massif Central
Erreur au-delà et, sans la moindre pudeur,
On tente de troubler l'esprit de l'électeur.
Henri-Blaise de La Fontaine
20:09 Publié dans Bouts rimés, Politique, Politique aveyronnaise | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : politique, poésie
vendredi, 10 septembre 2010
Que diriez-vous d'une petite gâterie...
- ... très chère amie ?
- Je vous trouve bien grivois en cette fin d'après-midi, mon cher Henri !
- C'est que, mon Adorée, j'ai une proposition honnête à vous faire.
- Vous êtes bien mystérieux...
- Il va être question de boules...
- !!!
- ...euh de balles, plus précisément !
- ???
- Voici la chose :
- Est-ce là une manière détournée de m'annoncer que vous vous êtes mis au golf, cher ami ?
- Que nenni, mon Adorée ! Vous savez combien j'exècre l'ostentatoire ridicule des manieurs de clubs !
- Cette chose ne se mangerait-elle pas ?
- Vous me connaissez décidément bien !
- ... Assez pour regretter l'apparition de disgracieuses poignées sur ce corps que j'ai connu plus athlétique ! Mais, dites-moi, mon ami, où vous êtes-vous procuré ce mets et quel goût a-t-il ?
- Mon Adorée, avez-vous souvenance de ce couteau factice qui fit naguère notre délice ?
- Je me souviens même de la mine réjouie que vous affichâtes après l'avoir englouti !
- Certes ! Mais figurez-vous qu'aujourd'hui, alors que je passais acheter une partie de notre pitance dans ma boulangerie de référence, mon regard fut attiré par cet étrange objet, dont je m'empressai de faire l'acquisition. L'enveloppe, en "chocolat" blanc, est comestible et renferme une pâte pralinée :
Difficile, après avoir consommé une telle merveille, de ne pas croire en l'existence d'un paradis sur Terre !
18:29 Publié dans Bouts rimés, Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 28 août 2010
La grenouille ruthénoise qui veut se faire aussi grosse que le boeuf albigeois
Une grenouille ruthénoise vit en Albigeois un boeuf
Qui lui sembla disposer d'un musée de belle taille.
Elle, qui n'en avait que deux gros comme un oeuf,
Envieuse elle dépense, et s'endette, et travaille,
S'appuyant sur les professionnels de la plume
Pour marteler sa propagande, légère comme une enclume...
Tout ça pour égaler le rival tarnais en grosseur,
Disant : "Regardez bien, ma soeur ;
Est-ce assez pour lui clouer le bec ?
- Que nenni ; vous n'atteignez pas Toulouse-Lautrec.
- Et maintenant que j'ai tout misé sur Soulages ?
- Vous n'en approchez point avec ce personnage.
La chétive pécore s'entêta et par le musée le déficit se creusa,
Si bien que sur les rustres du village davantage de contributions on préleva.
"Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :
Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,
Tout prince a des ambassadeurs
Tout marquis veut avoir des pages."
17:26 Publié dans Bouts rimés, On se Soulages !, Politique aveyronnaise | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, société, poésie, art, culture
lundi, 03 mai 2010
La catin, le vautour et le blaireau
Damoiselle Catin, au corps mince et formé
Soutenue par Vautour, muni des bonnes clés
Dans un joli palais trouva moyen d'entrer
Pour assouvir Blaireau, qui s'en laissa coûter.
Dans son nid parisien, Vautour le magnifique
Rêve de briller dans la lucarne magique.
Il y fit figurer damoiselle Catin
Qui fort se déhancha, médiatique tapin
Sous un zodiacal nom qui n'était pas le sien.
Pauvre petit Blaireau, son désir assouvi
Réalise trop tard que la catin mineur(e)
Lui coûtera moins que Femme de footballeur
Et que ses burnes, même vides
Paraissent plus que sa tête remplies.
19:48 Publié dans Bouts rimés, Société, Sport | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : société, femme, fille, football, actualité, sport, humour, poésie
mercredi, 21 février 2007
Arnaque au ticket... sublimée
Ma petite (et onéreuse) mésaventure m'a inspiré cette fable :
LE PROVINCIAL, LE VENDEUR ET LE VERBALISEUR
Maître Provincial, à sa valise agrippé,
Cherchait avidement un titre de voyage.
Maître Vendeur, par son bel argent alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
"Et bonjour, élégant monsieur de la Province !
Que vous semblez joli, que vous me semblez mince !
Sans mentir, pour écourter votre beau voyage,
Il n'est rien de mieux que mon ticket de passage.
Bien sûr, il ne vous coûtera pas davantage,
Vous mènera à la gare de votre choix."
A ces mots, le provincial ne sent plus sa joie
Et laisse sa monnaie contre un billet de bois.
Plus loin, par les contrôleurs arrêté,
Il comprend qu'il a été bien berné.
Le verbaliseur prend son ticket et lui dit :
"Monsieur, apprenez qu'un vendeur, même petit,
Vit aux dépens de tous les fraudeurs qui l'écoutent.
Cette leçon vaut bien vingt-cinq euros, sans doute."
Le provincial, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.
21:18 Publié dans Bouts rimés, Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : *de tout et de rien*
jeudi, 29 juin 2006
Gardarem la Macha Béranger !
Une odieuse clique, méprisant le talent
Sur le service public exerce un vil pouvoir ;
Nous priver de la Madone des suicidaires
Mener la station jusqu'au fond de l'abattoir
Voilà le projet à l'oeuvre sur France Inter.
Je me souviens, début des années quatre-vingts
Quand ce poste de radio en cadeau me vint
Avec écouteurs, porte pour avoir accès
Aux grandes émissions nocturnes, en stéréo.
Nuit théâtrale, je découvris tes tréteaux
Et une rauque voix, surmontée de chapeaux.
Je ne fus pas vraiment un auditeur fidèle
Mais la nuit encore et toujours quand sur la route
Les kilomètres j'engloutissais, de plus belle
Cette voix grave, reconnaissable entre toutes
Faisait vibrer les enceintes de la 106.
13:00 Publié dans Bouts rimés, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : *de tout et de rien*
mardi, 20 septembre 2005
Un rêve évaporé ?
Adieu beaux sondages belles prédictions
Des grands mages qui ont bravement annoncé
Des conservateurs l'inéluctable victoire
En Germanie, devenue terre d'élection
Disparus les larges sourires triomphants
Qui se demandent à présent avec angoisse
Pourquoi malgré la force des médias de masse
Les bulletins ont été si récalcitrants
Le bateleur sortant s'exprimant sans complexe
Sur la hantise du sabordage social
A aisément surfé, puisant dans le contexte
La force de miner n'importe quel rival.
08:10 Publié dans Bouts rimés, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique
lundi, 12 septembre 2005
Villiers unter alles
Des élections notre charmant vicomte
A du mal à retenir les leçons
Il y a dix ans la présidentielle
Lui a offert une belle gamelle.
Ah, comme il est dur de manquer d'argent
Quand on ne passe pas les cinq pour cent !
Des européennes il avait tiré
Des plans que par sa grande démesure
Il voyait sans complexe le mener
Tout droit à l'élyséenne masure.
Le rebelle du bocage doré
N'avait sans doute pas vraiment compris
Qu'entre l'original et la copie
Les aigris ne pouvaient pas balancer.
D'un succès partiel au référendum
Il voit l'électorat se trémousser
Pour sa personne avoir le delirium.
Coincé entre Sarkozy et Le Pen
De repoussoir il ne peut plus servir
A moins qu'il n'ait des voix en réservoir,
Les grands médias iront peu le quérir.
10:45 Publié dans Bouts rimés, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique
dimanche, 11 septembre 2005
Ambition quand tu nous tiens !
Sur l'élection proche les roquets louchent déjà
Un peu plus d'une année, attendre la bagarre
L'intérêt général réalité ou bla-bla
Entre le nain hargneux et l'albatros bizarre
Un chauve de retour va-t-il se glisser là ?
Réforme fiscale des coffres la belle amie
Fantôme de programme aux plus riches promis
Des inégalités il n'est certes question
Laissons les vrais "perdants" seuls dans leur abandon
Vite les paillettes dans nos yeux enfoncées
Par le poste amical interminablement
Allumé, on oublie de penser au-delà
Du bulletin de vote qui fait un bon usage
De ses droits si précieux vus comme une corvée
Mais il est temps pour moi d'aller me sustenter !
19:55 Publié dans Bouts rimés, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique