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dimanche, 20 juin 2021

Hospitalité

   Cette fable japonaise met en scène une famille de classe moyenne, un couple d'imprimeurs vivant avec la soeur du mari et la fille issue d'un premier mariage. Dans le quartier, on s'observe mutuellement et la remise en ménage de l'imprimeur avec une femme beaucoup plus jeune que lui fait jaser.

   Ces chers voisins n'ont pas fini de déblatérer, puisque le couple va successivement héberger (à son corps défendant) un nouvel employé, la supposée épouse de celui-ci... et une kyrielle d'autres personnes dont on comprend à demi-mots que ce sont des squatteurs, du genre de ceux que le comité de quartier tente de faire expulser du jardin public.

   Il s'agit donc d'une fiction engagée, de gauche, qui tourne à la farce dans sa dernière partie. J'ai bien aimé le début, avec la description du quotidien des imprimeurs, des tensions familiales et de la pesanteur sociale. Un mystère plane autour du nouvel employé, fils d'un ancien investisseur de l'imprimerie, mais qui s'incruste de plus en plus dans la vie du ménage... C'est à ce moment-là que j'ai décroché. Jamais je n'aurais laissé ce type agir ainsi. On peut certes partir du principe que la civilité japonaise, poussée à son point extrême, peut mener à ce genre de situation inextricable. Mais, à force de grossir le trait, le réalisateur sombre dans le ridicule et ne sait pas comment conclure son histoire.

00:35 Publié dans Cinéma, Japon | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cinéma, cinema, film, films, japon

samedi, 11 juillet 2020

La Fête de la Bite

   Ce titre racoleur fait écho à la Une de M, le magazine du Monde, vendu avec le numéro de ce samedi :

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   Cette Une renvoie à l'un des articles principaux, qui traite d'une fête traditionnelle, liée à la fertilité dans le culte shinto. La pratique s'était étiolée. Elle a été remise au goût du jour à la fin du XXe siècle, avec un "léger" accent mis sur les aspects spectaculaires, en particulier la procession du phallus (puisqu'il s'agit d'un sexe en érection, et pas d'une vulgaire teub rabougrie). En japonais, on parle de "pénis de fer" (kanamara).

   Le regain de cette fête a donné un coup de fouet à la libido au tourisme local. Sur place, on vend des friandises aux formes suggestives et il n'est pas rare de croiser des personnes curieusement vêtues...

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   Certains habitants regrettent la fête d'autrefois, d'autant qu'elle est aussi devenue un point de ralliement de la "communauté" LGBT. Quoi qu'il en soit, cette année, pour cause de pandémie, ce sera peau de zob !

   P.S.

   Le magazine contient d'autres articles intéressants, notamment celui consacré à un migrant africain bloqué en Grèce... et admis à Sciences Po Paris.