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jeudi, 22 novembre 2012

Stars 80

   J'ai longtemps hésité avant d'aller voir ce film. Je m'étais dit que cela devait être une nouvelle comédie lourdingue à la française, jouant outrageusement sur le voyeurisme ("Regarde comme ils ont vieilli !" ou "Elle a raté son lifting, celle-là !"). Ou bien, cela risquait de se limiter à une suite de reprises de vieux tubes...

   ... Eh bien j'avais tort !

   C'est d'abord un vrai film, qui commence par une séquence très réussie, en prison, avec un générique plutôt malin. On se demande vraiment ce que viennent faire ces deux gueules cassées là-dedans. Ces deux quinquas blancs, mal rasés, grands cernes sous les yeux, sont accueillis par un gardien Black (joli retournement de cliché). On finit par s'apercevoir qu'ils sont là pour une tout autre raison... et on finit par comprendre qu'ils n'auraient même jamais dû venir !

   Le duo Anconina-Timsit fonctionne très bien. Le premier en fait peut-être un peu trop. Il est à l'image des chanteurs qu'il tente de faire remonter sur scène : c'est une sorte de has been, un ancien jeune, qui a connu son heure de gloire, mais dont le talent a brûlé comme une chandelle.

   La séquence chez le producteur, qui les éconduit ironiquement, est aussi un petit bijou. Vient donc le moment de constituer l'équipe qui va tourner dans toute la France. Il faut retrouver les anciennes vedettes. Certaines ont totalement disparu de la circulation. D'autres vivotent, sans plus. Quelques-unes ont gardé un peu de leur aura passée... mais rien qu'un peu. Ces chanteurs font souvent preuve d'auto-dérision. J'ai adoré la séquence "mafieuse", dans le club de Jean-Luc Lahaye (en excellente forme physique, pour le plus grand bonheur de ces dames).

   Le tournant du film est le repas qui suit le premier concert, raté. Loin du strass et des paillettes, la chanson populaire française revit autour d'une table où des amitiés se nouent. C'est touchant et on prend plaisir à réentendre certains refrains.

   La suite est une sorte de success story. Dans le groupe de départ, on trouve Jean-Pierre Mader, qui assure, avec simplicité, le groupe Images et les Début de Soirée, que le duo de producteurs est allé chercher au fin fond d'un sordide kébab. Mais voilà que les deux producteurs se fâchent, alors que le triomphe est à portée de mains.

   Pendant ce temps-là, les artistes redécouvrent la grande vie. Le public afflue. Les salles sont plus grandes, les hôtels plus luxueux... et les cachets plus élevés. Une nuit, la libido de ces quinquas et sexagénaires se réveille. Et voilà le chanteur de Cookie Dingler qui nous la joue Kim Basinger (dans 9 semaines et demi)... un moment d'anthologie. Dans le même temps, Peter et Sloane, que la vie avait séparés, se rabibochent. Jean-Luc Lahaye, qui a fini par rejoindre le groupe, s'adonne à de drôles de jeux avec ses groupies... Mais la question qui taraude les insomniaques pas occupés à copuler est la suivante : qui peut faire jouir aussi bruyamment la pulpeuse Sabrina (toujours aussi bien gaulée, mamma miaaa !) ?

   L'apothéose se produit au Stade de France, avec le retour de Jeanne Mas, aussi fragile qu'auparavant... et d'un Gilbert Montagné débarqué des États-Unis, où Anconina et Timsit l'avaient retrouvé des mois auparavant, pianiste expressif dans un temple protestant, dans une séquence digne des Blues Brothers !

   Bref, c'est drôle, entraînant et fort agréable à suivre, en dépit d'effets un peu trop appuyés.

23:56 Publié dans Cinéma, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film

jeudi, 01 novembre 2012

Traviata et nous

   C'est un documentaire, étrange, qui narre la genèse d'un opéra, La Traviata (de Verdi), tel qu'il a été représenté à Aix-en-Provence, en 2011.

   Je précise tout de suite que je ne suis pas un fan d'art lyrique. Je n'ai même jamais assisté à une représentation. Je n'en ai jamais vu qu'à la télévision... et j'imagine combien les effets étaient atténués.

   Les non-initiés seront d'abord surpris de voir répéter les artistes "en civil", en blue jeans, baskets voire nus-pieds. Une fois que les codes de base sont maîtrisés, que la mise en scène est fixée, on les retrouve en costumes (avec plusieurs versions).

   Le metteur en scène est justement l'un des "personnages" du film. Jean-François Sivadier (que l'on voit avec deux paires de lunettes différentes... aurait-il cassé les premières ?) fait rire par sa maîtrise approximative de l'anglais ; il étonne par ses choix mais, quand on les voit appliqués, on se rend compte de leur pertinence. Et, comme l'on a eu l'obligeance de sous-titrer (y compris les parties chantées), le non-initié comprend tout ! L'opéra n'est plus uniquement cette performance de voix exceptionnelles. C'est aussi du théâtre.

   On découvre donc les voix, au travail. Comme cela se passe lors des répétitions, les artistes ne se donnent pas à fond... Ils sont pourtant impressionnants. Le film se concentre bien entendu sur Natalie Dessay, la célèbre soprano (qui possède un site internet). Cela ne se justifie pas uniquement en raison de son talent (dont un aperçu est visible ici). Elle a une forte personnalité, de l'humour, ce qui transparaît dans le film. (Pour la découvrir, je recommande l'émission Eclectik, dont elle fut invitée le 21 octobre dernier.) Le contraste est même saisissant entre la chanteuse, plutôt expansive, et le metteur en scène, plutôt dans la retenue. Mais le courant passe.

   Concernant les autres chanteurs, j'ai remarqué qu'en plus d'avoir une belle voix, ceux qui incarnent les personnages principaux sont d'un physique agréable. Un spectateur attentif remarquera que les choeurs sont composés de personnes au physique plus disgracieux ou de jeunes chanteurs. En tout cas, il ressort des scènes où ils interviennent qu'ils ont du talent. On peut faire la même remarque à propos des musiciens, capables de s'adapter rapidement aux exigences du chef d'orchestre, Louis Langrée. Ce Français, dont l'anglais est plus sûr que celui du metteur en scène, a vraiment le physique de l'emploi ! ;)

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   J'ai aussi aimé le passage qui met en valeur la pianiste (qui chante très bien). De manière générale, le film ne laisse pas à l'écart les "petites mains" du spectacle. La première scène leur est même consacrée.

   Concernant le jeu, j'ai trouvé que c'est avec celui qui incarne Giorgio Germont (le père) que Natalie Dessay "fonctionne" le mieux (pour le peu qu'on en voit). Il semble qu'il ait fallu davantage travailler la relation amoureuse entre Violetta et Alfredo.

   Résultat ? Le documentaire donne envie de voir l'opéra.

   Mission accomplie ?

vendredi, 30 mars 2012

Cloclo

   C'est l'histoire d'un garçon choyé par sa mère. Il essaya de compenser par des talonnettes une taille qu'il jugeait trop petite. Il aimait tout ce qui brillait et tenta d'utiliser à son profit les médias qui ne furent pas tous dociles. Il tomba amoureux, plusieurs fois, fut rejeté mais aussi parfois ignoble avec les dames. Né dans un milieu aisé, il connut une forme de dégradation sociale et voulut prendre sa revanche. Il eut du mal à se faire accepter du milieu dans lequel il fit carrière...

   Si je m'arrêtais là, d'aucuns pourraient penser que je sors d'un nouveau film consacré à notre exubérant président de la République. Il est pourtant question de Claude François.

   Je ne suis ni fan ni nostalgique de l'épopée du "roi de la pop" française, mais ma jeunesse a été bercée en partie par ses chansons (maman était une Big Fan)... ainsi que par celles de Gilbert Bécaud (côté papa), que l'on croise dans ce film.

   On peut d'ailleurs mettre au crédit de ce long-métrage la qualité de la reconstitution du contexte musical de l'époque. On entend certes souvent les interprètes originaux, mais les acteurs que l'on croise de temps à autre réussissent à ressusciter qui Johnny Hallyday, qui Frank Sinatra, qui Otis Redding.

   Les deux meilleurs sont sans conteste Jérémie Renier et Joséphine Japy, qui incarnent Cloclo et France Gall, sans doute le plus fort des couples mis à l'écran. La seconde est une actrice à suivre. On connaît mieux le premier, que l'on a déjà pu voir exceller dans La Promesse, Le Pacte des loups ou encore Violence des échanges en milieu tempéré. La presse s'est ébahie devant la ressemblance physique, finalement pas si parfaite, en dépit du travail sur la coupe de cheveux, les sourcils et la bouche. L'acteur est néanmoins parvenu à rendre vraisemblable sa composition d'un personnage faible et énergique, tour à tour généreux et odieux. On ne peut que se réjouir que ses fils aient soutenu un film qui ne verse pas dans l'hagiographie.

   La partie la plus étonnante est sans conteste la jeunesse égyptienne. Le garçon est coincé entre un père (Marc Barbé, déjà présent dans L'Ennemi intime, impeccable) employé de la compagnie du canal de Suez -du temps où elle était "tenue" par les Européens- et une Mamma aimante (fabuleuse Monica Scattini). Il baigne un peu dans la culture arabe. Le départ, en 1956, est vécu comme un déchirement (à l'image de celui des pieds noirs d'Algérie)... et uniquement montré du point de vue européen. (Cette jeunesse égyptienne fut évoquée, par Claude François et Dalida, dans une émission de télévision de 1969.)

   La séquence suivante, qui montre les débuts du jeune homme entreprenant, mais pas couronné de succès, est aussi touchante. Elle nous introduit dans le monde du spectacle, de Monaco à Paris. On est attendri par le garçon propre sur lui, presque obséquieux, qui pense à offrir des chocolats à chaque fois qu'il rencontre le directeur de la maison de disques !

   C'est à ce moment-là que l'on comprend pourquoi il a fallu 2h20 pour mener ce biopic à  terme : les scènes de la première partie permettent de comprendre le profil psychologique de celui qui va devenir une vedette du showbiz et un homme à femmes, autant de choses qu'il n'est pas au début.

   On découvre sa méticulosité compulsive, son irritabilité, sa jalousie maladive, son besoin de reconnaissance. On redécouvre ses "tubes"... et d'autres chansons, comme Le Nabout Twist, une curiosité ! On suit l'homme d'affaires, qui lance un journal pour jeunes, une agence de mannequins et surtout sa propre maison de disques.

   Le film est peuplé de femmes, jeunes en général, toutes folles de Cloclo à un moment ou à un autre. Les Français du début du XXIe siècle seront sidérés de voir que cette immense vedette se déplaçait souvent sans garde du corps, laissant ses fans accéder au pas de sa porte, à sa voiture et à l'entrée de ses bureaux ! C'était vraiment une autre époque...

   Les curieux observeront les débuts d'un autre phénomène du monde du spectacle français, Paul Lederman (qui, plus tard, prit sous son aile Coluche puis Les Inconnus), interpété par un Benoit Magimel surprenant ! (Notons que Florent Emilio Siri a encore puisé dans le vivier d'acteurs de L'Ennemi intime.)

   La réalisation est inégale. J'ai trouvé réussies les scènes de spectacle et certains moments liés à une foule (celle des fans, celle des spectatrices ou encore celle des invités d'une sauterie). Les moments intimes ne sont pas toujours à ce niveau. Certains face-à-face sont un peu décevants.

   Par contre, la bande musicale est judicieusement distillée. Il y a bien sûr les incontournables, comme Cette année-là, Belinda, ou encore Le Lundi au soleil. J'ai bien aimé l'usage parfois à contretemps de la bande son : ce que l'on voit à l'écran ne correspond pas forcément à ce que l'on entend. Il y a matière à réflexion. Plus intéressante encore est la genèse de certains titres : Belles belles belles (qui marque le début du succès), Comme d'habitude (chanson culte, sorte d'acmé dans la relation qu'entretient Claude François avec la variété anglo-saxonne) et Magnolias for ever (écrite par Étienne Roda-Gil). Cette dernière est l'occasion de nous montrer le chanteur faire assaut d'humour, déclarant enregistrer pour la première fois un titre dont il ne comprend pas toutes les paroles ! Peu auparavant, on l'a vu raconter son entrevue avec le célèbre parolier. Toute son habileté transparaît dans cette scène, où Jérémie Rénier finit par donner de son personnage une interprétation qui n'est pas sans le rapprocher de Bernard Tapie.

   Cependant, ne comptez pas sur ce film pour obtenir des révélations sur la mort du héros. On s'en tient à la scène de douche, pas super réussie soit dit en passant. Pas de godemiché en vue !

   On conclut sur une note plus gaie : LA chanson que tout le monde s'attendait à entendre plus tôt dans l'histoire.

mercredi, 02 novembre 2011

Une chanson de circonstance

   Aujourd'hui 2 novembre nous rendons hommage aux morts... chacun à notre manière. (Il y a même de fortes chances que cet hommage ait été rendu hier 1er novembre, jour de tous les saints, qui a l'avantage d'être férié.)

   L'auteure-compositrice-interprète GiedRé, qui a sorti un épatant CdVd l'été dernier, a marqué le coup à sa manière... très particulière.

   Sur Youtube (et sur son profil Facebook) a été récemment mis en ligne un nouveau titre : Le ver de terre.

   Bonne écoute...

lundi, 25 juillet 2011

"Mon premier CdVd" de GiedRé

   C'est la révélation de la saison 2010-2011, que de petits veinards ont eu l'occasion d'entendre aux dernières Francofolies de La Rochelle. Elle sort son deuxième album, qui contient du son, du texte, un livret et des vidéos.

   Attention, c'est un album-concept. Vu que le titre-phare est L'amour à l'envers, la clé de son utilisation est la lecture des étiquettes... Six titres (seulement !) sont proposés.

   On commence donc avec L'amour à l'envers, qui n'est pas ma chanson préférée, mais dont la mélodie, très entêtante, reste longtemps en mémoire. Dans le clip, on voit GiedRé dotée d'un popotin impressionnant !

   Le deuxième titre, Ode à la contraception, est interprété sur un mode nostalgique. Je préfère le ton faussement ingénu. Notons que, dans le clip, la chanteuse porte une écharpe assortie à sa robe... et qu'elle attire les étalons !

   On passe au troisième titre, Les questions, en version non censurée (notamment en ce qui concerne les suppositoires et les prépuces...). J'adore... mais le clip nous réserve une sacrée surprise ! (J'ajoute que GiedRé y danse comme une déesse...)

   Le quatrième titre est Les petits enfants, avec, en guest star, un type patibulaire (mais presque) que les personnes familières de l'univers de GiedRé reconnaîtront. Dans le clip, regardez attentivement les ballons...

   Autre titre "flamboyant" : Jolie chanson. Je me demandais comment elle allait illustrer toutes les déviances dont il question dans la chanson... Je n'ai pas été déçu.

   On termine par un titre inédit : On fait tous caca. C'est sympa, dans le ton de l'album, mais pas assez "pêchu" à mon avis. A la vision du clip, je me demande s'il ne s'agit pas d'une parodie des comédies musicales populaires, voire des chansons chorales interprétées pour de grandes et belles côzes.

   On continue avec le livret, qui a l'aspect d'un petit magazine féminin :

musique,humour

   Il contient une entrevue complètement givrée de GiedRé : je kiffe à donf' !  On y trouve aussi des petites annonces comme on aimerait en lire plus souvent. Les mots-croisés s'inspirent principalement des textes des chansons. Voici quelques exemples :

- "on les fait à la plancha, à la façon des calamars frits" : PR.P.C..

- "crèche belge" : C.V.

- "sous la mousse des bois ou dans ta culotte en lycra"... CHAMP......

- "toi" : M.C.E

   N'étant pas encore assez familier de l'univers "giedréen", je n'ai pas trouvé toutes les réponses.

   Je signale quand même quelques erreurs dans le repérage quadrillé (dans les définitions). Voilà ce que c'est que d'avoir sous-traité la fabrication du CdVd en Chine !

   On peut le commander en passant par le site de GiedRé.

  

17:02 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, humour

jeudi, 14 juillet 2011

GiedRé aux Francofolies de La Rochelle

   L'artiste, révélée par l'émission de Laurent Baffie, est passée mercredi 13 juillet... et je fais partie des malheureux qui ne l'ont pas vue. Heureusement, on peut grapiller quelques pépites sur la Toile.

   On n'ira pas regarder le site de France Inter. Pourtant, une émission quotidienne, L'été comme je suis, suit le festival musical, invite les artistes au programme peu avant leur prestation... mais pas GiedRé ! Dans l'émission du 13 juillet, on  n'a pu entendre qu'un rappeur, Kingju, de Stupeflip, que notre chanteuse atypique connaît bien. (Dans cet entretien, en gros, il dit la même chose que dans la vidéo avec la jeune femme.)

   C'est sur le site du "Chantier des Francos" qu'on peut trouver un petit sujet consacré à GiedRé. Elle y répond assez sérieusement aux questions (voilà qu'elle devient pro maintenant !). La séquence se termine par un extrait de Jolie Chanson, que j'aime beaucoup...

   En regardant la vidéo, un détail que je n'avais pas remarqué auparavant m'a sauté aux yeux : les sourcils de GiedRé. Ils sont épilés (en pointillés noirs sur l'image) :

musique

   C'est peut-être par goût, mais je pense aussi que cela fait partie de la construction de son personnage de fausse bêtasse (avec la coiffure en pétard, la robe démodée et les expressions du visage... si, si : observez-la bien quand elle chante).

   Sur le blog des Francofolies, en compagnie d'autres artistes méconnus, elle a répondu, avec sa fantaisie habituelle, à quelques questions. Par contre, je ne partage pas ses recommandations musicales...

   Pour les amateurs de drogue dure, j'ai retrouvé quelques saynètes créées pour présenter son spectacle au Sentier des Halles, à Paris, il y a quelques mois de cela. Nous avons donc droit à plusieurs épisodes :

GiedRé @ la laverie (Elle lave ses tampons !)

GiedRé dans le métro (Qui a dit qu'elle n'aime pas les enfants ?)

GiedRé fait la manche (la suite du précédent... je n'en dis pas plus !)

GiedRé au Bois (sur un thème cher à l'artiste...)

Enfin GiedRé attend

   Comme moi, vous aurez peut-être remarqué que ces mini-sketchs, comme bon nombre de vidéos consacrées à la chanteuse, ont été mis en ligne par la même personne, nadidier. Tout récemment, c'est la présentation du CD-DVD qui a été ajoutée.

15:55 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : musique, youtube, humour

lundi, 04 juillet 2011

GiedRé chez Laurent Baffie

   L'ancien complice de Thierry Ardisson a animé pendant plusieurs saisons, sur Europe 1, une émission dominicale qui s'est finalement appelée C'est quoi ce bordel ? Il a eu le mérite de révéler (au grand public) la chanteuse franco-lituanienne GiedRé (prononcer "guiédré"), dont j'ai récemment parlé.

   Au départ, je pense qu'elle n'était venue que pour une émission. Elle revenue au moins sept fois, signe que l'on avait repéré sa singularité... et son besoin de promotion : ce n'est pas avec le style des chansons qu'elle interprète qu'elle risque de passer à la télévision (enfin, tant qu'elle ne sera pas devenue célèbre).

   Grâce à la Toile, on peut (ré)écouter ces émissions, à commencer par la première, diffusée le 30 mai 2010. On peut y entendre GiedRé interpréter Trop de questions (vers la quatorzième minute), L'amour par derrière (vers la dix-huitième minute), Tu baves quand tu dors (vers la trente-quatrième minute) et enfin ma préférée Tu pues du cul (vers la quarante-cinquième minute).

   Elle est revenue le 13 juin 2010, pour interpréter un titre évoquant la mollesse érectile de son copain (vers la seizième minute)...

   Elle a été de nouveau invitée le 27 juin 2010. On peut l'entendre vers la trente-cinquième minute se lâcher dans une chanson où il est question d'une langue bien chargée (que les mauvais esprits auront prise, au début, pour un pénis)... L'émission dans son entier mérite le détour, avec des blagues potaches réalisées avec des vuvuzelas !

   On sent qu'on lui a demandé quelque chose de moins "épicé" pour le 4 juillet 2010 : elle a d'abord chanté un texte plutôt autobiographique, Je m'appelle GiedRé, où il est beaucoup question de la SACEM (vers la huitième minute). Vers la trente-cinquième minute, elle nous a proposé un titre assez élaboré, La vie peut être cruelle, à ne pas écouter quand on est dépressif !

   On l'a retrouvée à la rentrée, dans l'émission du 12 septembre 2010 (vers la trentième minute), avec La petite camionnette, fable cruelle sur une prostituée.

   C'est un thème qui l'a décidément beaucoup inspirée, puisque, le 19 septembre 2010, Une belle qui dormait au bois (diffusée vers la trente-et-unième minute), bien que différente par le style, évoque le cas d'un travesti (du Bois de Boulogne, pense-t-on) qui vend ses "charmes".

   Le 26 septembre 2010, elle a chanté Les beaux côtés de la vie (vers la trente-et-unième minute), un titre qui joue évidemment sur l'antiphrase, où elle justifie en quelque sorte son goût pour ce que les autres appellent le macabre, le scabreux. (Au XIXe siècle, la critique bien-pensante faisait les mêmes reproches à l'écrivain Emile Zola.)

   Enfin, le 3 octobre 2010, on l'a entendue pour la dernière fois (à ma connaissance) avec Je ne suis pas méchante (vers la trente-cinquième minute), une chanson qui fonctionne un peu sur le même principe que la précédente.

   Depuis, sa carrière a commencé à décoller.

18:35 Publié dans Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : musique, médias, humour

jeudi, 30 juin 2011

Une artiste qui décoiffe : GiedRé

   J'ai entendu parler d'elle pour la première fois quand elle est venue en Aveyron assurer la première partie des Têtes Raides. L'hebdomadaire Le Ruthénois lui avait alors consacré un article qui aurait dû me mettre la puce à l'oreille :

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   Je devais avoir trop de boulot à ce moment-là et puis la flemme... Le bouche-à-oreille a fini par arriver jusqu'à moi. J'ai donc commencé à chercher un peu sur la Toile. J'ai trouvé des chansons aux paroles crues, féministes et drôles, comme Pisser debout ou encore Ode à la contraception (humour extra-noir -et politiquement incorrect- garanti).

   Elle s'est aussi fait connaître à la radio, sur Europe 1. Pour vous donner une idée de ce que cela pouvait donner, allez écouter ce petit florilège. Je recommande aussi tout particulièrement la chansonnette intitulée Tu pues du cul (que l'on pourrait appeler Chanson pour blaireau)...

   C'est correct sur le plan musical, bien chanté... et cela touche juste. Elle a vraiment un grand talent d'écriture. J'ai souvent éclaté de rire en écoutant certains titres. On peut en découvrir d'autres sur le site de GiedRé, qui est un peu à l'image du personnage, sur sa page Myspace... et encore ici (avec de l'habillage scénaristique...).

   C'est qu'en plus de bien écrire, composer et chanter, elle est mignonne ! Du coup, on ne sait plus trop comment comprendre sa chanson Les moches. Quelque chose me dit que, dans la vie, elle est un peu décalée aussi. Pour s'en convaincre, il suffit de visionner l'entretien très "desprogien" qu'elle a accordé à une sorte de gentil journaleux du web.  

   Son premier album est introuvable à l'heure actuelle, mais on nous annonce le deuxième pour cet été... en espérant que l'on pensera à rééditer le précédent.

20:38 Publié dans Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : musique, femme, poésie, médias

vendredi, 03 décembre 2010

"Tripote-moi la bite avec les doigts"

   Non, non, rassurez-vous, je ne suis pas en train de lancer un appel désespéré ! Je viens  juste de regarder quelques extraits du coffret Groland dont j'ai causé il y a peu. Du coup, je rigole comme un con devant mon écran. Je découvre parfois des séquences inédites, mais, le plus souvent, je revois avec plaisir des moments truculents.

   Parmi ceux-ci, il y a une parodie d'Elton John, qui se termine en chanson paillarde.

   En creusant un peu, je suis tombé sur la version complète de la chanson, interprétée (en live, avec ses tripes) par Mano Solo

   Pour une interpétation plus classique, on peur se tourner vers Dodone.

dimanche, 12 septembre 2010

De Pierre Perret à Nicolas Sarkozy

   D'habitude, je n'aime pas les attaques sur le physique des gens. Je me suis même déjà pris le chou  avec des collègues au sujet de Sarkozy quand les attaques ciblaient uniquement sa taille.

   Mais là, franchement, la parodie que je vous propose d'écouter est vraiment bien fichue. Comme vous vous en doutez sûrement après avoir vu le titre, c'est la chanson Le Zizi qui a été détournée. L'interprète est censée être Carla Bruni... Y a eu un gros boulot sur les rimes, moi j'vous l'dis !

dimanche, 30 mai 2010

Le concours eurovision de la chanson (2010)

   Cela faisait des années que je n'avais pas regardé ni même suivi ce concours réputé ringard, truqué et apôtre de la médiocrité. J'ai fait exception ce soir. A cette occasion, j'ai découvert que l'on pouvait suivre en direct la compétition, sur internet. (Une caméra permettait même d'avoir une vision des coulisses.) Gros avantage de la chose : on échappait aux commentaires de Stéphane Bern et Cyril Hanouna.

   Je me suis donc aperçu que tous les pays ne participent pas à la finale : il y a des demis auparavant... et tous les pays n'y sont pas représentés, puisque, par exemple, l'Italie a cessé de participer... un fort bel exemple à suivre, et je vais dire pourquoi.

   D'abord ce concours a perdu son charme ethnographique, puisque 80 % des candidats chantent en anglais, sur des rythmes stéréotypés. (Quelques exceptions sont à relever : on a pu entendre du grec, du serbe, de l'hébreu, du portugais et du français, mais les chansons n'étaient pas de très bonne qualité.) C'est assez consternant de voir ces Britney Spears, Abba, Worlds Apart, Ace of Base, Peter et Sloane de deuxième catégorie. Qui plus est, la musique est préenregistrée, seuls les chanteurs étant en direct. Du coup, les musiciens miment... mal en général ! Et que dire des danseurs, accompagnateurs désormais quasi obligés et caricaturaux (des mecs bodybuildés à l'air très con et des pétasses plus ou moins refaites). Je ne parlerai pas des jeux de scène idiots, comme des ailes qui se déploient dans le dos de chanteuses ou des interprètes qui émergent de cubes en plastique... Ah, j'ai failli oublier : à cause d'un imbécile qui s'est glissé sur la scène, on a dû se taper deux fois la chanson espagnole, qui est vraiment à chier.

   Quant aux coups de projecteurs donnés sur les différents pays, ils sont réduits à leur plus simple expression : on voit des petits groupes se comporter comme des cons finis, brandissant maladroitement des drapeaux dont ils ne connaissent sans doute pas la signification. A la fin, on leur a demandé à tous de se trémousser en cadence sur du r'n'b (ce qui m'a permis d'apprendre que le groupe Madcon est norvégien). La vision de ces foules malléables ne me laisse rien augurer de bon pour les démocraties européennes, décidément bien soumises aux médias de masse.

   Vient ensuite la longue litanie des votes nationaux. Auparavant, on a laissé le temps aux pigeons de dépenser un peu d'argent par téléphone, sans forcément savoir que le choix du jury "compétent" pèse autant que tous les appels.

   Et quand chaque pays annonce ses résultats, on découvre qu'ils suivent davantage la géopolitique ou les affinités civilisationnelles qu'autre chose. Donc, les Européens du centre et de l'Est votent les uns pour les autres (notamment dans les Balkans), tout comme les Scandinaves, les pays de l'ex-U.R.S.S. et d'Europe du Sud (avec les copinages Espagne-Portugal et Grèce-Chypre, de grands classiques). Ne négligeons pas non plus le poids des communautés émigrées (les Turcs d'Allemagne et de France par exemple). On n'oublie pas d'accorder quelques voix à chaque fois aux gros financeurs du concours, on s'arrange pour qu'aucun pays ne reparte avec 0 point et le tour est joué !

   C'est sans doute le meilleur moment de la soirée. J'aime observer les tics de comportement de chaque personne annonçant les votes de son pays. Le choix de l'homme ou de la femme est souvent lui-même porteur de sens. Ainsi, la France, déjà représentée par un chanteur de couleur, a fait annoncer ses votes par une ravissante métis. Qui osera dire après cela que nous vivons dans un pays gangréné par le racisme ? La Norvège avait donné l'exemple, avec une présentation paritaire (un homme, une femme... on est en Scandinavie !) et multiculturelle, puisqu'aux côtés d'un horrible blondinet officiait une ravissante Noire. De son côté, la Turquie avait l'image d'une jolie décolorée, le pays étant représenté par un groupe de djeunses qui proposait de la pop occidentale (pas plus mauvaise que ce que l'on entend sur les radios FM)... si après tous ces efforts on ne comprend pas que la Turquie veut à tout prix entrer dans l'Union européenne, c'est à désespérer !

   Résultat ? L'Allemagne gagne, avec une chanson qui, si elle sera vite oubliée, est pour moi l'une des moins pires... et l'interprète est très mignonne, ce qui n'a pas dû la désavantager. (On peut la voir entièrement nue dans l'extrait d'un nanard qui circule sur le net.) Derrière on trouve une brochette de grosses merdes : les chansons roumaine (de la sous-pop italienne), belge (de la bogossitude creuse, en anglais, pour ne fâcher ni les francophones ni les fachos néerlandophones), danoise (un énième duo... on a entendu ça mille fois, en mieux), arménienne (interprétée par un véritable petit canon... mais je m'égare). La France termine douzième avec un titre vraiment très très moyen (du zouk au rabais)... Au moins, on n'aura pas à financer l'organisation de ce truc ! Toutes les daubes n'ont pas été bien classées : dans les derniers de la finale on trouve les interprètes biélorusses, moldaves et britannique... ce qui n'est pas immérité !

   Je suis quand même allé faire un tour sur le site de France 3, histoire de jeter un oeil aux éliminés des demi-finales. Ben c'est mauvais. J'ai par ailleurs remarqué qu'ils sont proportionnellement plus nombreux à chanter dans leur langue nationale. Les oreilles européennes seraient-elles formatées à l'anglais ?

mardi, 11 mai 2010

Bienvenue à Paris

   Je viens de découvrir ça en zappant sur NRJ. Il s'agit d'une parodie du "tube" d'Alicia Keys et Jay Z, "Empire state of mind", par l'équipe de MIKL. (Ouais, je sais, son émission, c'est pas du haut niveau, il passe des auditeurs qui racontent parfois vraiment n'importe quoi, à côté, les mecs de Skyrock c'est limite France Culture...)

   A la base, le "tube" ricain est un hymne à New York, chanté par un joli brin de femme (qui a de la voix) et un gros blaireau en bonnet avec lunettes de soleil (mais il paraît qu'il fait dans l'humanitaire). Attention, le clip est vraiment naze, malgré les images léchées de la métropole by night.

   La parodie française s'intitule donc "Bienvenue à Paris". C'est du quinzième degré, tout le monde en prend pour son grade. Cela m'a rappelé les meilleures heures du Festival Roblès.  J'ai aussi trouvé une version illustrée de la chanson, l'internaute ayant tenté de superposer les paroles à des images... Amusez-vous à compter les fautes de français !

01:05 Publié dans Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, chanson, paris, humour

jeudi, 10 septembre 2009

Enregistrer la radio sur internet

   Bon, je débarque sans doute et je vais peut-être passer pour un dinosaure, en retard d'une révolution, mais, jusqu'à il y a pas longtemps, je me contentais d'enregistrer en analogique, à partir de ma mini-chaîne (elle commence à avoir des rhumatismes, la mémé), sur des cassettes.

   J'ai fini par découvrir un moyen simple, utilisable par des non spécialistes, d'enregistrer les radios diffusées sur la Toile. Le logiciel s'appelle Screamer Radio... et il est gratuit ! Les manipulations de début sont décrites sur le site de Science et Vie Micro (SVM pour les intimes). Honnêtement, c'est assez facile. Il faut juste faire attention au moment d'enregistrer tous ces machins (savoir où qu'c'est qu'on a fourré tout l'truc notamment), donner un nom repérable au fichier principal, créer un raccourci etc.

   Après... ben après, on teste ! On cherche à savoir quelles sont les radios référencées (y en a du "mon dentier" !). On tente de les écouter... et on découvre, quand même, que toutes ne sont pas accessibles. (J'ai été limite interloqué par une radio algérienne où il m'a semblé qu'une femme donnait des conseils de vie quotidienne aux auditeurs qui l'appelaient.) On enregistre ses préférées, de manière à ne plus avoir à se fair iech les autres fois.

   On passe ensuite à la phase enregistrement. Au début, j'ai eu un peu de mal à distinguer la phase "écoute" de la phase "enregistrement". J'ai très vite fini par comprendre quand cette touche indiquait que l'enregistrement était en marche !

   Gros avantage du système : dans le fichier choisi au préalable, les plages enregistrées sont classées par radio (dans de petits dossiers). Cool !

   J'ai failli oublier : c'est au format MP3.

   Comme il y en a qui ne sont jamais contents, SVM a pensé à ceux qui veulent enregistrer chanson par chanson, sans se fouler pour autant. (Faut quand même fournir quelques efforts, dans ce cas bien précis.)

   Bonne écoute !...

16:55 Publié dans Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, internet, culture

samedi, 14 mars 2009

Lorie, chanteuse à texte

   Amis de la poésie engagée contemporaine, amateurs de musique subtile, inventive, ce billet est pour vous ! On ne dira jamais assez combien les sites de mise en ligne de vidéos contribuent à l'élévation du niveau intellectuel de nos contemporains.

   En voici un bel exemple à l'adresse suivante :

http://www.youtube.com/watch?v=Iz8W_L3Sk2Y&feature=re...

   Bon d'accord : ce n'est pas très fin et c'est plutôt mal chanté, mais j'ai bien rigolé ! (Et il y a eu un réel effort de faire coïncider les nouvelles paroles avec le mouvement des lèvres.)

   Une autre, mignonne, aux vocalises mieux maîtrisées : http://www.youtube.com/watch?v=r1SStHRG9e8&feature=re...

   Plus courte, plus crade (j'adoooore) : http://www.youtube.com/watch?v=1gvZRH5nFeA&feature=re...

 

15:38 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : de tout et de rien

jeudi, 01 mai 2008

Petit dérapage antisémite au "Monde"

   Abonné à la version papier du "quotidien de référence", je n'en épluche qu'une partie chaque jour. C'est plus tard que j'achève la lecture de chaque numéro. Ce n'est donc qu'hier que j'ai terminé celui du vendredi 25 avril. J'y ai trouvé un article consacré au centenaire de la naissance d'Herbert von Karajan, considéré (à juste titre, à mon humble avis) comme l'un des plus grands chefs d'orchestre de tous les temps.

    Karajan a adhéré au parti nazi après l'arrivée de celui-ci au pouvoir. (Et même plus tôt qu'on ne l'a longtemps cru : dès avril 1933, comme l'a révélé un article du Monde du 25 février 2008.) Cela lui a été longtemps reproché... à raison. Les spécialistes tendent à penser qu'il a procédé ainsi davantage par opportunisme (et même carriérisme) que par adhésion idéologique. S'il apparaît ne pas avoir été un fanatique antisémite, il est par contre incontestable qu'il était, à cette époque (les années 1930-1940), un jeune con talentueux et arriviste, qui a profité de l'exclusion des juifs pour lancer sa carrière. Sous la plume de Renaud Machart (du Monde), cela donne : "Le jeune Salzbourgeois apprendra le métier méthodiquement, à l'ancienne, dans de petites structures provinciales, prendra sa carte au parti nazi pour ne pas se fermer les portes qu'il souhaitait franchir [...]". Admirez la litote ! Ce journaliste a du mal à admettre qu'on puisse être un grand chef d'orchestre et un sale type. Du coup, il atténue le carriérisme et l'insensibilité du personnage.

   Mais le pire est à venir. Croyant bien faire (toujours pour défendre Karajan), R. Machart ajoute une parenthèse à la phrase précédente :

"(mais sa seconde femme, épousée en 1942, avait du sang juif)". Il faut d'abord préciser au journaliste qu'Anita Gütermann, épousée en 1942, ne fut pas la seconde mais la deuxième épouse du chef d'orchestre, puisque, après leur divorce en 1958, il s'est de nouveau marié, avec un mannequin français, Eliette Mouret, une jeunette de 19 ans.

    Mais le problème n'est pas là. Ce journaliste utilise le vocabulaire des antisémites pour exprimer la judéité de la deuxième épouse de Karajan. Qu'est-ce qu'un "sang juif" ? Est-il moins rouge qu'un "sang non-juif" ? Est-il d'une autre couleur ? On nage en plein délire ! De surcroît, quand on apprend que ladite épouse n'avait qu'un seul de ses quatre grands-parents juif, on se demande ce que ce journaliste a dans la tête.

14:13 Publié dans Histoire, Musique, Presse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique