lundi, 25 octobre 2010
Du Nutella bio !
Le gros problème des concurrents de la célèbre pâte à tartiner du groupe Ferrero est de copier son goût. Tous les groupes d'hypermarchés ont tenté de lancer un rival sous leur marque, sans succès jusqu'à présent : Nutella détient environ 90% du marché français !
Ceux qui ont fait l'expérience ont pu constater à quel point la saveur du produit est difficile à imiter ou à concurrencer. C'est au point même que lorsqu'une version étrangère du produit nous est proposée, on sent la différence, ainsi que je l'ai raconté il y a quelques années, lorsque je me suis aperçu que ma grande surface habituelle avait substitué du Nutella fabriqué en Pologne au produit élaboré en France (plus précisément en Seine-Maritime).
J'ai finalement trouvé un concurrent satisfaisant, d'autant plus qu'il est issu de l'agriculture biologique :
Le goût est différent de la célèbre pâte à tartiner, mais c'est aussi bon. C'est par contre un peu plus riche en calories (558 Kcal aux 100 grammes contre 530 pour le Nutella), parce que la proportion de lipides est plus forte (36,1 contre 31). Pour être honnête, je peux ajouter que la proportion de noisettes est plus faible dans le produit bio (10% contre 13%), tout comme celle de cacao (5% contre 7,4%). Cependant, tous les ingrédients sont issus de l'agriculture biologique et c'est de l'huile de tournesol (et non de l'huile de palme) qui est utilisée. Dernière chose : c'est deux fois plus cher que le produit vedette de chez Ferrero !
Si vous êtes toujours intéressés, vous pouvez aller faire un tour sur le site de Jardin Bio, où vous trouverez plein d'autres choses. On peut même rechercher les boutiques qui vendent leurs produits... même si toutes ne sont pas référencées. Ainsi, je me suis procuré le "Nutella bio" au Monoprix de Rodez (qui offre une belle palette d'aliments estampillés "AB"), alors que, selon le site, aucun magasin du département de l'Aveyron n'en vend. Y a quelques progrès à faire !
23:40 Publié dans Economie, Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : vive la vie, société, environnement, écologie, nature
samedi, 23 octobre 2010
Traces de pneu
Non, non, bande d'esprits scabreux, il ne va pas être question des marques qui déshonorent parfois le fond de certains caleçons. Je me suis penché sur la mercatique récente des principaux fabricants de pneumatiques, à savoir Goodyear-Dunlop, Michelin, Bridgestone-Firestone, Pirelli et Continental.
Mon attention a été attirée par un article paru dans Le Canard enchaîné du jeudi 14 octobre 2010, intitulé "Dégonflés d'écolos !" :
Je me suis donc d'abord rendu sur le site de Goodyear dédié à cette nouvelle campagne, faussement écolo dirons les mauvaises langues. On peut y découvrir 6 personnages, dont 5 franchement caricaturaux. On a ainsi donné du boulot à quelques intermittents du spectacle... en ridiculisant les comportements écolos purs et durs. Une fois sur la page d'accueil, il faut cliquer sur chaque personnage pour accéder à son petit sketch. Le monsieur bien habillé, qui représente la marque, est là pour dire le Vrai, le Bien, le Beau.
Si après cela vous n'en avez pas marre, allez regarder dans le menu en haut à droite, et choisissez "La Good web TV". Cela donne accès à 11 petits films dénigrant successivement l'écolo altermondialiste (le film n'a pas été tourné en français), les amateurs de Jackass, un skieur nautique et un skater plutôt virtuoses, un mécano qui croit pouvoir tout bien faire par lui-même, un bureaucrate pointilleux, une executive woman forcément nulle en mécanique... et une obèse. C'est assez malsain, parce qu'il est difficile d'y voir réellement du second degré.
Certains spots sont par contre assez réussis : celui avec la grand-mère roulant en marche arrière, celui avec le morse (drôle mais pas très porteur pour la marque, à mon avis) et surtout (mon préféré) celui mettant en scène deux jeunes amoureux, se terminant par un délicieux slogan ("Ne laissez pas une crevaison gâcher votre journée").
Mais que font les concurrents ? Ils jouent un peu sur le même registre : les pneus de nouvelle génération font faire des économies de carburant, et donc protègent notre belle planète. Michelin recourt évidemment à son personnage Bibendum, transformé en héros de dessin animé. Bridgestone nous la joue produit de haute technologie (ça, c'est les Japonais, que voulez-vous), un peu comme Pirelli, qui fait quand même pâle figure à côté.
Reste Continental, qui a trouvé un autre créneau : la coupe du monde de football. L'argument utilisé est un classique de la communication des groupes de pneumatiques : la sécurité, l'efficacité du produit qui, chez les autres marques, est aujourd'hui complété par le souci environnemental. On verra si cela perdure...
13:58 Publié dans Economie, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : société, actualité, économie, vidéo, environnement
samedi, 26 juin 2010
Une drôle de caisse !
Non, je ne vais pas parler voiture (beurk) ! Cet après-midi, une fois n'est pas coutume, j'ai acheté mon pain à L'Epi du Rouergue, au carrefour des Quatre-Saisons. Cette boulangerie a deux avantages : elle est bien située et ouvre jusqu'à 20 heures.
En entrant dans le magasin, je n'ai pas trop fait attention à la grosse boîte posée sur le comptoir. C'est au moment de régler mes achats que j'ai compris sa fonction. Après que la boulangère a tapé l'addition, j'ai inséré moi-même un billet dans la fente adéquate (de mon côté du comptoir)... et la monnaie est sortie par une autre ouverture !
Au-delà de l'anecdote "technique", je me demande si ce changement n'est pas d'origine sécuritaire. En effet, le magasin ouvre tard. Lors de la fermeture, il n'y a souvent qu'une personne à la caisse. De surcroît, en plus de servir les derniers clients, elle doit commencer à ranger puis laver la boutique. Comme celle-ci est bien desservie par la route, elle peut sembler être une cible facile pour des délinquants en quête de cash... A moins que ce nouveau dispositif ne soit d'abord destiné à accélérer le rythme des encaissements. Il est aussi possible que les motivations hygiéniques soient entrées en ligne de compte : on évite ainsi tout contact entre les deux côtés du comptoir et les produits sont donc manipulés par des employés n'ayant pas touché les clients ni leur argent.
La machine ressemble un peu à cela (même si ce n'est pas exactement ce type de modèle) :
22:08 Publié dans Economie, Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : france, société, emploi, économie
mercredi, 23 décembre 2009
Mouvement social au Géant de Rodez (en 2007)
Pour une raison que je ne m'explique pas, ce billet, du début du mois de mai 2007 (et lié à un autre, du 11 mai), n'est plus accessible, alors qu'il figure bien en théorie dans mon blog. Je le republie donc.
Cet hypermarché Géant Casino est en fait situé à Onet-le-Château, la plus peuplée des communes qui jouxtent celle de Rodez. Ce mercredi, en allant dépenser quelques euros sur les coups de 12h30, mon attention fut attirée par un attroupement inhabituel à l'entrée du centre commercial. Certaines têtes me disaient quelque chose : c'étaient des caissières de la grande surface.
Elles protestent contre le développement des caisses automatiques, qu'elles voient comme une menace pour leur profession. Qui plus est, la direction essaie de leur imposer de nouveaux horaires, jusqu'à 21h, ce qui pourrit particulièrement la vie de celles qui ont des enfants. Il me semble que l'installation du nouvel hyper Leclerc à proximité, avec des horaires d'ouverture assez flexibles, n'est pas sans avoir influencé les gérants du Géant.
J'ai pris le tract des caissières, pas très précis sur le fond. C'est en lisant la presse locale (Centre Presse et La Dépêche du Midi en l'occurrence) et en écoutant la radio Totem que l'on pouvait connaître le motif de la manif.
Cela ne m'a pas empêché de dépenser mes quelques euros. Les caisses automatiques étaient hors d'usage. Aux caisses traditionnelles officiaient des hommes jeunes en costume-cravate (genre école de commerce). A les voir patauger, on se rendait tout de suite compte qu'ils n'avaient pas l'habitude de ce boulot ! Au lieu de 5 minutes, mon passage en caisse, queue comprise, m'a pris environ un quart d'heure.
20:59 Publié dans Aveyron, mon amour, Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : de tout et de rien
Capitalism, a love story
Si Michael Moore s'est fait connaître en France par Bowling for Columbine et Fahrenheit 9/11, les cinéphiles avaient, quelques années auparavant, pu apprécier Roger et moi et The Big One. Barack Obama ayant été élu, le polémiste démocrate délaisse (de manière très relative) la diatribe purement politique pour revenir à ses premières amours, la dénonciation de l'injustice économique.
Le film tire sa force de plusieurs séquences tonitruantes, comme celle qui traite du cas de ces polices d'assurance-vie souscrites par certaines entreprises (comme Wall Mart) sur le dos de leurs employés... sans que ceux-ci le sachent ! On appréciera aussi le passage sur ce centre d'internement d'adolescents, coeur d'un système de corruption appuyé en façade sur la prétendue lutte contre la délinquance juvénile. Certains seront sans doute étonnés par la situation des pilotes d'avions dont il est question dans le film : il vaudrait mieux pour eux qu'ils travaillent dans un fast food... Crise immobilière oblige, de longues scènes sont consacrées aux familles surendettées, expulsées de leur logement. Face à cela, la peinture du monde de la finance que nous propose M. Moore ne peut que susciter la révolte.
Toutefois, si l'on ne peut que partager son indignation quant aux conditions faites à "l'Amérique moyenne", on pourrait lui reprocher de ne pas fouiller suffisamment le sujet des subprimes. Bon, il a fait un effort et tenté de dégotter un expert pour nous expliquer la chose. Pas évident... d'autant plus que les quelques politiques consultés ne semblent pas mieux informés que lui !
L'autre grand intérêt du film est la description de la rupture intervenue, selon Moore, sous les mandats de Ronald Reagan (1981-1989). A plusieurs reprises, le film évoque la vie d'avant, celle des salariés qui travaillaient dur et en étaient récompensés, celle de familles qui pouvaient croire en l'avenir. C'est peut-être là le meilleur du film, quand le réalisateur s'appuie sur son vécu familial pour dénoncer l'abandon dont ont été victimes les classes moyennes et populaires. Le public français découvrira peut-être avec stupeur le niveau d'endettement auquel sont contraints les étudiants... avec des conséquences sur des dizaines d'années. (Pensez que c'est un "marché" de près de 100 milliards de dollars !... Le couple Obama lui-même n'a fini de rembourser que quelques années avant l'élection de Barack ). On retrouve ici le ton employé dans son précédent film, Sicko.
Moore est aussi très américain quand il s'appuie sur la religion. C'est le catholicisme social qui le motive, mais il est minoritaire aux Etats-Unis. Il aurait été très intéressant de comparer cette lecture des évangiles avec l'éthique protestante des dirigeants. Nombre de ceux qui ont contribué à démanteler l'Etat-providence étaient (sont) de parfaits bigots.
12:13 Publié dans Cinéma, Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : film, cinema
vendredi, 27 juin 2008
Alerte aux faux billets siliconés !
Ce vendredi soir, je sors pour une petite promenade digestive. Sur mon chemin, je m'arrête pour saluer un couple de commerçants (forts sympathiques, n'hésitons pas à le dire). Alors que je rentre dans leur boutique, une conversation animée est engagée entre eux et une cliente (elle aussi commerçante). Je ne tarde pas à comprendre de quoi il s'agit.
Avant-hier soir, le commerçant voit entrer dans sa boutique une superbe jeune femme, "blonde, mince, bronzée... et à forte poitrine". (Je me contente de citer ses propos, sans porter aucun jugement de valeur.) Cette cliente commande deux boissons gazeuses et, malheureusement, n'a qu'un billet de 50 euros pour régler. D'habitude, le commerçant n'accepte pas ces billets, en particulier lorsqu'ils lui sont proposés par des personnes de passage (il s'est déjà fait avoir par le passé). Sur le coup, il avoue ne pas avoir trop regardé le billet, ses yeux étant sans doute attirés par autre chose. Il rend donc 47 euros de monnaie. La cliente sort.
Arrive la compagne du commerçant, qui, au premier coup d'oeil, se rend compte qu'il s'agit d'un faux billet. Ils n'ont pas le temps de courir après la cliente qu'elle est déjà montée dans une voiture garée à proximité, dont le chauffeur visiblement l'attendait. Les commerçants ont tout de même eu la présence d'esprit de relever le numéro (se terminant par 30... oui, c'est le Gard), avant d'appeler la Police. Ils apprennent bien vite qu'il s'agit de celui d'une voiture volée, je crois. La même petite bande a déjà opéré dans le coin, et continue, avec d'autres plaques (dont une immatriculée dans le Gers... C'est le numéro 32). La Police a fait le tour des commerces pour mettre en garde leurs tenanciers.
Le commerçant "jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus". Il garde néanmoins un souvenir ému de la pulpeuse escroquerie, entaché par l'avoinée que sa conjointe lui a passée après avoir découvert son inconséquence. Un client un brin caustique lui a fait remarqué qu'il a été puni par où il a péché...
21:48 Publié dans Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : de tout et de rien
mercredi, 29 août 2007
Economie pas chiante
Quand un universitaire atypique rencontre un journaliste du New York Times, cela peut donner un très bon livre d'économie... et de sociologie. Il s'agit de Freakonomics, écrit par Steven D. Levitt et Stephen J. Dubner.
Au plaisir de la lecture (les auteurs ne manquent pas d'humour et ils sont d'assez bonnes plumes... merci la traduction !), vous ajouterez la joie d'apprendre pas mal de choses, parmi lesquelles :
- la cause de la chute de la criminalité dans les grandes villes états-uniennes à la fin du XXe siècle (grâce à la réaugmentation du nombre de policiers dans les rues... et surtout à la libéralisation de l'avortement une vingtaine d'année auparavant) ; les auteurs s'appuient sur des statistiques et comparent notamment le cas états-unien à celui de la Roumanie (ce qui, incidemment, nous ramène au film qui a obtenu la palme d'or à Cannes en 2007) ; le prestige de R. Giuliani, l'ancien maire de New York, en sort amoindri
- pourquoi les agents immobiliers sont de gros enfoirés (qu'ils soient obèses ou pas)... et pourquoi ils n'ont pas complètement tort de l'être
- la raison pour laquelle les revendeurs de drogues des ghettos vivent chez leur môman, même quand ils approchent la trentaine (quand on vous dit que le "marché de la drogue" fonctionne comme n'importe quel secteur pyramidal !)
- la manière dont on a pu repérer les enseignants des écoles publiques du secteur de Chicago qui trichaient pour favoriser leurs élèves aux évaluations (c'est démontré tableaux de chiffres à l'appui... très fort)
Ce n'est qu'un échantillon des sujets traités dans ce passionnant bouquin apte à réconcilier les plus mathophobes avec l'utilisation des statistiques.
14:50 Publié dans Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : *de tout et de rien*
vendredi, 11 mai 2007
Les caissières du "Géant" de Rodez
Leur grève continue. D'après la presse locale, 65 à 75 % du personnel participe au mouvement. Résultat : à certains moments de la journée, seules deux caisses sont ouvertes. La direction a d'abord utilisé des chefs de rayons puis elle a fait venir du personnel des autres magasins Géant Casino. Ce personnel travaille d'habitude à Decazeville et Millau, sauf erreur de ma part. Ces magasins ne semblent pas touchés par le mouvement de grève, lié à des conditions locales.
J'ai photographié le tract (pas très précis sur les causes, comme je l'ai écrit dans un précédent billet). On appréciera qu'il soit rédigé dans un français correct... avec une faute toutefois : il aurait fallu écrire "voire" et non "voir" (à la deuxième ligne du deuxième paragraphe), puisqu'il s'agit de l'adverbe et non du verbe.
P.S. Mon précédent billet sur le même sujet semble souffrir d'une forme de censure : quand on essaie de le lire à partir de son introduction (ou de son titre), une page d'erreur s'affiche. Il faut cliquer sur "La senteur de l'esprit" pour pouvoir lire ce message, qui s'affiche en même temps que les autres du blog. Peut-être quelqu'un pourrait-il éclairer ma lanterne ?
18:50 Publié dans Aveyron, mon amour, Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : *de tout et de rien*
jeudi, 25 janvier 2007
Tristan y solde aussi !
Ce soir, je suis retourné dans l'hypermarché Géant. Dès avant le début des soldes, j'avais repéré ce petit équipement sympathique :
Le voici avec tous les branchements en place. Il s'agit de mini-hauts-parleurs, reliés à un baladeur MP3 et branchés sur le secteur. (On peut aussi les faire fonctionner avec des piles.) J'ai testé avec de la musique et avec le mode dictaphone (et ma voix suave enregistrée). Le rendement son est juste correct. L'appareil me paraît fragile (le coeur des enceintes en particulier)... mais j'ai fait une "bonne affaire" ! Voici pourquoi :
Si vous regardez attentivement la photographie, vous remarquerez que le premier prix affiché était 49,99 euros. Il fut successivement abaissé à 39,99 euros puis 27,99 euros (là j'ai tendu l'oeil : je n'ai pas acheté en me disant qu'il y aurait une autre démarque... et de nombreux exemplaires étaient encore invendus) , ensuite 22,99 euros. C'est le moment, me suis-je dit. C'était il y a deux-trois jours. Aujourd'hui, j'ai constaté qu'une nouvelle étiquette figurait sur l'emballage : -30 % en caisse sur le prix indiqué. J'ai donc payé la chose 15,67 euros, moins du tiers du prix d'origine. Géant continue à vendre ce type de produit, mais il est un peu différent et moins cher (entre 30 et 35 euros).
21:35 Publié dans Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : *de tout et de rien*
vendredi, 19 janvier 2007
La ronde des soldes
Cette fois-ci, j'ai vaqué dans le nouvel hypermarché Leclerc. Le vendredi soir, une fois passée la grande affluence des courses de pré-ouique-hennede, c'est assez tranquille.
En général, chez Leclerc, les soldes ne donnent pas lieu à des affaires mirobolantes. Ici, c'est encore pire : le magasin est d'ouverture récente, et le stock du précédent avait été liquidé dans la folie générale (voir un de mes précédents messages sur le sujet). Pourtant, en déambulant, tranquillement, un soir, puis un autre, on peut dénicher un ou deux trucs : un tabouret pliable à 2 euros, un sweat-shirt uni (à la bonne taille) à 7 euros, une paire de chaussons fourrés (à la semelle renforcée, mais pas rigide, faut ce qu'il faut !) à 3 euros.
Ce soir, en rentrant sur Rodez, je suis donc passé par le nouveau chic commercial grand-ruthénois. Au départ, je comptais fouiller du côté des vêtements de sport, histoire de me dégotter une culotte à peu près po(r)table. Mes recherches ont été vaines. (J'envisage une expédition sur une grande surface spécialisée dans ce genre d'articles.) Par contre, j'ai fait quelques trouvailles :
J'ai commencé par le rayon "disques" : 100 chefs-d'oeuvre de Mozart (6 cd) pour 8,50 euros. Vous me direz : ce sont des enregistrements de mauvaise qualité, ou réalisés par des exécutants bas de gamme. Que nenni ! J'ai effectué un sondage des titres, pour tester la qualité du son : celle-ci est bonne. De plus, je viens d'écouter la première oeuvre, la 40e symphonie, par l'orchestre philharmonique de Berlin, dirigé par Karajan (excusez du peu !) : excellent !
A côté du coffret, vous remarquez tout un équipement propre à me faire passer pour le pervers de base... ou un attardé mental... difficile de choisir. En fait, je suis resté presque une demi-heure au rayon jouets. Nous étions une brochette de (très) grands enfants à retourner les bacs. Deux mamans et une mamie ont participé brièvement à la curée. Résultats : une panoplie d'outils du parfait policier (avec l'étoile du shériff, les menottes -qui fonctionnent... et serrent un peu, les clés, le pistolet avec deux redoutables fléchettes... j'ai des collègues de boulot qui ne vont pas tarder à morfler !), dont j'ai ôté une pseudo-matraque vraiment minable, un jeu de 32 cartes (Y a vol, là ! J'ai compté 33 cartes !... avec le "joker" !), une mini-lampe à bras modulable (avec les trois piles... et ça fonctionne !) et un masque de Halloween qui m'a fait craquer.
Allez, je vous montre :
L'un des deux yeux est à moi. Je vous laisse deviner lequel ! Et le premier qui affirme que j'ai une sale gueule a droit à une projection de vomi !
Au final, tout ce beau monde ne m'a pas coûté cher :
- 8,49 euros pour les cd
- 1,50 euro pour la mini-lampe
- 1 euro le masque
- 0,70 euro l'équipement policier
- 0,70 euro le jeu de cartes
Soient 12,39 euros au total, dont il faut retrancher 2,05 euros présents sur ma carte de fidélité. Je n'ai donc déboursé que 10,34 euros.
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jeudi, 11 janvier 2007
Des nouvelles du front
... des soldes, je veux dire ! Ce soir, en sortant du boulot, je suis allé me balader dans les allées de l'hypermarché Géant Casino du coin. Après 18h, en semaine (vendredi exclu), c'est calme. Au départ, je n'avais pas l'intention de m'acheter quoi que ce fût, à l'exception d'un pantalon, si j'en trouvais un à mon goût. Après quelques trifouillages, j'en ai essayé trois. J'ai vite renoncé à enfiler complètement un pantalon de style "djeunse" (avec fermetures-éclairs, poches apparentes et boutons-pressions tout plein partout). Par contre, j'ai acheté les deux autres : un jean's classique (blanc) et un pantalon de velours, les deux à moitié prix (respectivement 16 et 17,5 euros).
J'ai déambulé dans les rayons, sans rien trouver d'intéressant. Bon, en passant devant les chocolats de Noël soldés, j'ai cédé à une petite impulsion, bien compréhensible après tout. (Voilà qui ne va pas arranger mon tour de taille !)
Mais j'avais fait ma plus belle trouvaille au début de ma promenade. Voici l'objet sur lequel j'avais jeté mon dévolu :
Mais de quoi qu'est-ce qu'il peut bien s'agir ? Pour vous aider, j'ai placé l'objet de manière à ce que vous ayez une idée de sa taille réelle. Voici ce qu'il en est
Eh oui, il s'agit d'une clé USB ! Pour 6,90 euros, on a la version 256 Mo, pour 4,90 euros, la version 128 Mo. J'ai acheté la première. Le câble USB est fourni en sus, dans la pochette. (Vous ne croyiez tout de même pas qu'il était enroulé à l'intérieur de la boule ?)
Avec ça, j'ai oublié de jeter un oeil aux fruits et légumes ! En effet, c'est dans cet hypermarché que j'avais déniché ces délicieux abricots sud-africains.
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mercredi, 10 janvier 2007
J'ai fait les soldes !
Ouais... comme d'habitude, j'exagère un peu. En fait, il y a deux semaines de cela, au cours d'une de mes promenades nocturnes dans le vieux centre ruthénois, j'avais repéré une paire de chaussures dans la vitrine d'un magasin (ben oui, pas dans la cave d'un club de gym !). Le prix : 69,90 euros. (Tout ça pour dire qu'on la vend à moins de 70 euros...)
Aujourd'hui, en fin d'après-midi (je ne fais pas partie des dingues qui posent un jour de congé pour faire les soldes en tête de peloton...), j'ai atteint sans problème ledit magasin (il n'y avait pas une foule démentielle au centre-ville à ce moment-là ; par contre, les grandes surfaces de la périphérie semblent avoir fait le plein). J'ai demandé à essayer une paire de taille 44 et une de 45. La vendeuse m'a vite apporté la paire de 44, alors que pour la taille 45, elle a dû prendre le dernier pied gauche qui était sur un présentoir... Tant mieux pour moi : j'étais trop serré dans les chaussures de taille 44. J'ai donc acheté celles de taille 45, au prix 50 euros, soit 69,9-50= 19,9 euros de rabais, ce qui nous donne 19,9x100/69,9= environ 28,5 % de réduction. Pas mal !
Voici la bête :
Ce sont des Skecher. C'est-y pas joli ? Pour l'anecdote, il y a de cela 6-7 ans, j'avais déjà acheté une paire de chaussures dans le même magasin : c'étaient des Kickers et je les possède toujours, même si elles sont sur le point de rendre la semelle :
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samedi, 06 janvier 2007
La Poste, les frais bancaires et moi
Je suis client de La Poste... pardon, de La Banque postale. Naguère, on disait "usager". Je crois qu'il faut distinguer les deux activités : je suis client de la banque, mais usager du service public postal... encore que... les employés parlent de "clients" dans tous les cas désormais.
J'ai choisi La Poste pour plusieurs raisons, la principale étant le coût. Je trouve inadmissible qu'apportant mon argent à une banque (qui l'utilise à son profit), on me facture une multitude de services. Je ne demande pas la gratuité totale, je ne suis pas fou, mais je constate qu'à notre époque de "concurrence libre et non faussée", le secteur bancaire est une sorte d' "exception culturelle" ... pas au profit des citoyens.
Bref, j'ai choisi La Poste parce qu'elle dispose d'un bon réseau et qu'elle est bon marché. Je suis titulaire d'un Livret A et d'un compte chèques. Pour 2006, les frais de tenue de compte se montent à... 4 euros ! Ben oui : je ne possède qu'une seule carte (de retrait), la "carte 24/24", gratuite, qui permet de retirer de l'argent dans tous les distributeurs de La Poste, mais uniquement dans ceux-ci. (La "carte 24/24+" permet de le faire dans d'autres distributeurs, mais elle est payante.) Je n'ai pas de carte de paiement. J'utilise le liquide et les chèques (gratuits pour l'instant). Du coup, ma "banque" ne me coûte pratiquement rien. Je pense que je me mettrai à la carte de paiement quand les chèques seront facturés.
D'ici là, La Banque postale aura sans doute été privatisée. D'ailleurs, les personnes qui gèrent les produits financiers (celles qu'on appelle les conseillers financiers) ne sont pas fontionnaires. Cela facilitera la privatisation. Au nom de la "concurrence libre et non faussée", un gouvernement de larbins brisera sans doute aussi le monopole du Livret A. Je suis sûr qu'alors les frais bancaires vont s'envoler. Restera, seule dans son coin, l'activité postale, privatisée ou pas : on verra si les gouvernements futurs sacrifient la cohésion territoriale (ah, le prix unique du timbre...) sur l'autel de la pensée économique dominante.
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vendredi, 29 décembre 2006
Les fruits du monde
En début de semaine, je suis allé faire quelques courses d'appoint dans une grande surface de la périphérie ruthénoise. Je me suis rendu au rayon "fruits et légumes". Je cherchais les bananes. (Je reviendrai un de ces quatre sur le cas de ces bananes qui, désormais, même lorsqu'elles sont originaires d'Afrique -par exemple du Cameroun, sont commercialisées par une multinationale états-unienne du type Chiquita ou Del Monte.)
Par le plus grand des hasards, je suis tombé (sans me blesser, rassurez-vous) sur... des abricots ! Oui, fin décembre ! Moi qui me désole chaque année de la disparition précoce de mon fruit préféré des étals du département (dans la deuxième quinzaine d'août), me voilà confronté à de l'abricot sud-africain ! 4,99 € le kilo ... J'en ai acheté. Oui, oui, je sais, par cet achat inconsidéré, j'encourage le réchauffement planétaire par le biais du transport maritime etc etc. Je ne compte pas forcément renouveler l'opération : je voulais GOUTER (sans me servir sur place, pratique que je condamne fermement).
Pou prouver que je ne raconte pas de bobard, j'ai pris une photographie des objets du délit :qu'ils sont beaux dans mon saladier (un fruitier, devrais-je dire... fabriqué en Chine qui plus est) ! A l'heure où j'écris ces lignes, j'ai mangé environ la moitié du lot : ils sont bons !
18:30 Publié dans Economie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : *de tout et de rien*
samedi, 02 décembre 2006
Retour au nouvel hyper de Rodez
Cette fois-ci, je ne suis passé par l'hyper que pour acheter le cd deux titres Fous ta cagoule... Ben oui, on a les pratiques culturelles que l'on peut. Après, je suis allé fourrer mon nez chez le marchand de journaux. En réalité, c'est une maison de la presse, à l'image de celle qui se trouve au centre-ville de Rodez. Les rayons sont donc fournis et on y est vite à l'étroit. Par contre, on est presque sûr de trouver la revue que l'on cherche.
Ensuite, j'ai pris la direction du bout de la gallerie marchande, où se trouve le Flunch. Cela ressemble à d'autres Flunch (comme celui du centre de Toulouse) : les légumes sont à volonté, les toilettes sont propres et on prévoit son plat chaud en caisse. Par contre, ici, on fait la queue pour choisir hors-d'oeuvres, fromages, desserts et boissons (quand on ne se contente pas de l'eau de la fontaine, qui est gratuite) dans une file qui mène aux caisses. Attention aux embouteillages... Bon, pour 12 euros, je me suis offert un demi-avocat au thon et citron, un steak (que j'ai accompagné de frites, ma foi très bonnes), du Saint-Marcellin (avec du pain, tiens !) et un part de flan. D'accord, j'ai mangé comme un goret mais
1° J'avais peu mangé à midi
2° J'avais très faim
3° Je suis assez grand donc y a de la carcasse à nourrir
4° Je vous emmerde.
Beaucoup de gens profitent du menu express ou se contentent d'un plat chaud en comptant sur les légumes à volonté. Pratique quand on n'a pas trop de thunes, mais pas très équilibré tout cela.
Je plains toujours les serveuses (ce sont presque tout le temps des femmes... ici, comme pour me faire mentir, il y a un homme dans le lot, mais ce n'est pas le plus efficace), pressées de débarrasser les tables : la "philosophie" Flunch déresponsabilise les clients (c'est démago quand même) qui, du coup, ne font pas le moindre effort pour faciliter la tâche des employés. Il n'est quand même pas compliqué de faire un peu le ménage sur sa propre table (par exemple en regroupant les plateaux et les assiettes) !
17:05 Publié dans Aveyron, mon amour, Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : de tout et de rien
vendredi, 17 novembre 2006
Un nouvel hyper à Rodez
... en fait, pas à Rodez même, dans l'agglomération bien sûr, à la limite d'Onet-le-Château et de Sébazac-Concourès. Il s'agit du transfert et de l'agrandissement de l'hypermarché Leclerc (couplé à un petit nombre de commerces) existant à Sébazac. Le centre commercial s'est globalement étoffé, la parking semble plus important... et il est plus pratique que le précédent.
Vendredi dernier, le futur ancien hyper soldait le fond. Ce fut, d'après plusieurs témoins, la ruée. J'envisageais de m'y rendre mais, quand j'ai vu les embouteillages jusqu'à deux kilomètres de là, j'ai préféré retourner chez moi. Des gens se seraient battus dans le magasin. Un vigile aurait été mordu. Une personne m'a affirmé avoir entendu des insultes racistes... L'attente aux caisses a pu durer jusqu'à deux ou trois heures. Le soir, des clients auraient laissé des chariots remplis en plan, ne pouvant supporter l'attente ou ne pouvant espérer arriver à temps aux caisses. Le lundi et le mardi suivants, le centre comme la station-service attenante furent fermés. L'ouverture du nouveau site eut lieu mercredi 15 novembre. L'affluence fut énorme. Je ne vous raconte pas la file de bagnoles... A l'entrée du site, des vigiles tentaient d 'y mettre bon ordre. Je ne sais pas si c'est vrai, mais les forces de l'ordre seraient aussi intervenues sur la voie publique, pour réguler la circulation perturbée sur plusieurs kilomètres. (En plus, il y a plein de travaux à Rodez même, ce qui incite les automobilistes à contourner la ville... accroissant ainsi la pression sur les axes périphériques déjà saturés.) Par contre, ce jour-là, dans le centre commercial le plus proche de celui qui ouvrait (un Géant), ce fut très calme.
Aujourd'hui 17 novembre, je suis allé à la découverte du "machin". Si le parking était presque plein, on circulait assez bien dans les rayons, plus larges que ceux de l'ancien hyper. Il y a quand même quelques points sensibles, où les chariots peinent à se croiser (ou à doubler un autre à l'arrêt)... surtout si un(e) crétin(e) campe au milieu ! Du point de vue de l'agencement, c'est intermédiaire entre l'ancien hyper (on retrouve facilement ses marques dans plusieurs domaines) et le concurrent Géant. On dirait que tout cela suit un modèle quasi universel. Petit changement notable : l'expulsion de la presse (qui était à l'entrée auparavant), qui se retrouve ailleurs dans le centre commercial. C'est tout bénef pour Leclerc, à mon avis : c'est un rayon qui devait être victime de pas mal de vols (et moult clients lisaient sans vergogne -et sans soin pour le papier- les journaux et les magazines qu'ils n'avaient pas l'intention d'acheter) et qui prenait de la place. Le secteur "fruits et légumes" a été en partie repensé : désormais, une personne (ou deux) pratique la pesée pour les clients... ce qui évitera les fraudes, qui étaient monnaie courante dans l'ancien hyper (sans compter les gens qui bouffent sur place). Ces rayons semblent particulièrement surveillés : leur agencement est l'objet d'un grand soin .. et en même temps, cela permet de garder un oeil sur d'éventuels clients indélicats.
Pour terminer, je vais revenir sur un produit qui me tient à coeur : le Nutella. Dans un précédent message ("P'tit déj' de l'Est"), j'ai évoqué un subterfuge employé : vendre le produit de la même marque, mais fabriqué en Pologne avec (en partie) des ingrédients polonais. Le goût n'était pas le même et les proportions des composants légèrement différentes. Peut-être, à l'époque, était-ce pour pallier l'absence temporaire du produit "classique". Cela ne s'était pas renouvelé. Tel n'est pas le cas dans le nouvel hyper : les deux types de pots "familiaux" de Nutella (au fait, connaissez-vous la définition du "pot familial" ? Non ? Eh bien, c'est un pot fait pour que les célibataires prennent des hanches et du bide !) sont présents. Le "classique" de 750 grammes (+ 30 grammes de bonus pour les fesses) est basé sur un prix au kilo d'environ 4,40 euros, alors que le "polonais" (reconnaissable à l'autocollant sur le couvercle et à sa demi-étiquette, sur laquelle a été collée une autre, plus petite, rédigée en français) culmine à 2,59 euros pour 750 grammes (ce qui doit donner 3,45 euros le kilo).
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jeudi, 06 juillet 2006
Le coupe du monde des marques (2)
Quelques informations complémentaires ont été données par Le Monde daté du 1er juillet 2006. La France est donc bien le bourreau de Nike (quel sale pays d'altermondialistes, quand même !), puisqu'après avoir vaincu le Brésil, elle a battu le Portugal, dernier porte-étendard de cette marque. Adidas se retrouve en finale de son mondial (allemand)... mais sans l'Allemagne. L'article du Monde semble dire que le ballon utilisé le soir de la finale portera le logo de la marque allemande. On se dit que nos amis teutons doivent penser pis que pendre de l'Italie, tombeur de la "Mannschaft". Peut-être que non : le sponsor officiel des Transalpins n'est autre que Puma (le rival germanique d'Adidas), qui donc n'a pas soutenu que des équipes africaines. Pour qui le coeur des Allemands va-t-il pencher ?
En attendant, les Portugais qui habitent ma rue ont été calmes. Je ne vous raconte pas l'animation qu'ils avaient mise pendant le championnat d'Europe de 2004. Nous fûmes un certain nombre à nous réjouir de la victoire grecque en finale : la nuit fut tranquille. Cette semaine, ils n'étaient pas très joyeux à l'idée de rencontrer la France. Ils auraient préféré le Brésil, pour des raisons culturelles sans doute, mais aussi parce qu'ils auraient alors eu le statut d' "outsider". Je ne ressens pas trop d'aigreur de leur part ce matin ; j'ai même entendu des jeunes souhaiter la victoire de la France contre l'Italie (et je pense qu'ils étaient sincères).
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mercredi, 28 juin 2006
La coupe du monde des marques
Je m'appuie sur des informations trouvées dans Le Monde daté du mardi 20 juin. Cette compétition voit s'affronter Adidas, Nike et Puma principalement. Le tirage au sort ainsi que le début de la coupe n'ont pas nécessairement enthousiasmé les sponsors : un huitième de finale a vu s'affronter deux équipes Nike, les Pays-Bas et le Portugal, mais aussi deux équipes Adidas, l'Espagne et la France. Cette configuration va se renouveler en quarts, avec Argentine-Allemagne. Le Portugal, lui, se retrouve face au dernier champion de la marque Umbro (que je ne connaissais pas avant ce Mondial), l'Angleterre (qui s'était retrouvée dans le même groupe que la Suède, au sponsor identique). Puma, qui soutenait les pays africains, a tout perdu... mais va peut-être gagner gros en 2010 (en Afrique du Sud). Reste le tombeur du Ghana, le Brésil, bien évidemment soutenu par la marque des "vainqueurs", Nike (Athéna Nikè était la déesse de la Victoire).
Petite anecdote personnelle. En 1999, je me suis rendu en Finlande. Lors de mon séjour, j'ai visité une école, construite en bois. A l'intérieur, les enfants se déchaussent et laissent leurs chaussures à l'entrée de la salle de classe. En passant dans les couloirs, j'ai jeté un oeil. J'ai d'abord été frappé par la très forte domination des baskets : 9 chaussures sur 10 en moyenne. La deuxième surprise fut de constater l'omniprésence de la marque Adidas (associée à l'équipe de France championne du monde et plus particulièrement à celui qui était considéré comme le meilleur joueur de la planète, Zidane), alors que, dans mes souvenirs de lycée, sa grande rivale Nike prévalait.
Pour terminer : je me réjouis de la défaite de l'Espagne, entraînée par un sale con raciste, et dont certains supporteurs ont sifflé La Marseillaise. Pour le reste, que le meilleur (non dopé) gagne !
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samedi, 11 mars 2006
Ouahhhhh, le pèze !
Je me suis rendu sur le site du magazine Forbes. Je l'ai trouvé très bien conçu. Bien entendu, il accorde une grande place au célèbre classement des "billionnaires"... nos milliardaires (en dollars états-uniens). Il est ainsi possible d'accéder à la liste complète (là, je dis chapeau !... et merci !) des 793 personnes les plus friquées de la planète, classées en fonction de leur fortune, de leur âge, de leur nationalité, de leur lieu de résidence. On peut ainsi visualiser la liste en fonction du critère choisi (sans que cela fasse disparaître les autres). En cliquant sur leur nom, on obtient une notice de présentation, en anglais.
Ces milliardaires sont originaires de 51 pays. Personne ne sera étonné d'apprendre que 371 des 793 richards sont citoyens des Etats-Unis. Un véritable fossé sépare ce pays du deuxième plus gros "fournisseur" d'individus pétés de thunes, l'Allemagne (55 nécessiteux). Puis viennent la Russie (33), le Japon (27), le Royaume-Uni (24), l'Inde (23), le Canada (22), la Turquie (21), Hongkong (17... 25 en comptant la Chine continentale), le Brésil (16)... la France et l'Italie (14), cette dernière représentée en tête par Silvio Berlusconi, 37e fortune mondiale (évaluée à 11 milliards de dollars quand même... de quoi acheter bien des consciences...)
Pour l'anecdote, sachez que plusieurs pays ne peuvent revendiquer qu'un seul milliardaire : Argentine, République Tchèque, Grèce, Islande, Monaco et Portugal. La comparaison avec les pays de résidence réserve quelques surprises. Ainsi apparaissent des pays d'où aucun richard n'est originaire, mais où un voire plusieurs ont établi officiellement leur domicile : les Bahamas (une victime du fisc), les Bermudes (deux), les îles Caïman (une), le Costa Rica (une) et Gibraltar (trois). D'autres pays hébergent davantage de milliardaires qu'ils n'en ont produits : la Région Autonome Spéciale de Hongkong (22 contre 17), Monaco (6 contre 1), la Suisse (21 contre 6), qui détient la palme. Ce n'est guère étonnant. Bien au contraire, l'exode fiscal ne semble frapper qu'une petite minorité de gros portefeuilles. J'y vois la confirmation de l'idée que les systèmes fiscaux nationaux ne sont pas aussi "spoliateurs" qu'une propagande complaisante tente de nous le faire croire. Ces systèmes offrent sans doute, chacun à sa manière, des "perspectives dérivatives". De surcroît, les milliardaires sont tellement riches que la ponction fiscale ne les dérange vraisemblablement que marginalement (sans parler des sommes et du patrimoine qui échappent à toute enquête... quel est le degré de fiabilité de ce classement ?)... à moins qu'ils n'aient pesé le pour et le contre d'une "délocalisation" : pour eux, mieux vaut finalement rester dans le pays qui leur a permis d'établir leur fortune, quels qu'en soient les inconvénients.
Les plus jeunes sont un Allemand et trois rejetons Hariri. Albert von Thurn und Taxis a 22 ans (célibataire sans enfant... allez courage, mon gars !), tout comme Hind Hariri (célibataire aussi, et assez jolie...). Ses frères Fahd (25 ans, de nationalité libanaise comme sa soeur, mais qui lui réside en France... on n'est jamais trop prudent) et Ayman (27 ans), 258e ex aequo au classement des fortunes, sont deux fois plus riches que leur soeur (transmission inégale du patrimoine de papa ?). Ils témoignent de l'attachement de feu Rafic à l'Arabie Saoudite, où il vécut et travailla : le benjamin porte un prénom qui rend hommage à l'ancien roi et son aîné a la nationalité saoudienne.
Les papys sont nombreux dans le classement. Pour trouver les plus âgés, il faut chercher au-delà de 90 ans : John Simplot (et sa famille, peut-être dans l'attente d'un heureux évènement...) et Ernest Gallo, 97 printemps tous les deux, bons patriotes (restés aux Etats-Unis, où quelques opulentes cliniques se font sans doute un devoir de contribuer à leur longévité contre espèces sonnantes et trébuchantes). Ils sont classés respectivement 278e et 645e.
En guise de dessert, on peut s'intéresser (entre autres) aux voitures des vedettes du compte en banque. En général, je trouve celles que j'ai vues d'assez mauvais goût... On se console comme on peut !!!
Le site http://www.forbes.com
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jeudi, 23 février 2006
Du grille-pain à la chaussette qui tient chaud
A l'occasion de mes récentes aventures hypermarchesques, j'ai fait l'acquisition d'un grille-pain. Une dizaine de modèles étaient disponibles, à des prix allant de 20 à 40 euros. Le plus cher était le seul fabriqué en France, du moins d'après le peu d'informations lisibles sur les cartons d'emballage. La même marque proposait un autre modèle, à 23 euros, évidemment non fabriqué en France. Le plus cher était supposé offrir une palette d'usages plus étendue ... bof. Même l'aspect extérieur (le "design", voyons !) jouait en défaveur du plus onéreux... que j'ai fini par acheter. Honnêtement, la plupart des engins semblaient se valoir (compte tenu de l'usage que j'envisageais d'en faire). Restaient l'esthétique, le prix... et l'éthique.
On va tout de suite balancer l'esthétique à la poubelle : je n'achète pas un grille-pain pour éblouir mes invités. Je veux juste (à la rigueur) éviter les couleurs criardes (genre jaune-pisse-de-diabétique ou rose fluorescent). Tous les modèles étaient sobres de ce point de vue-là. Passons ensuite au prix. J'estime que je peux me permettre de dépenser aussi bien 20 que 40 euros pour un tel achat. (Une remarque : quand j'ai validé ma garantie auprès de l'accueil, j'ai reçu une fiche qui m'a permis de constater que sur les 39 euros de l'exemplaire que j'avais choisi, 19,6 % sont de la T.V.A. ! Il y aurait beaucoup à dire sur le poids de cet impôt injuste...) Si je pense que l'appareil le plus cher est susceptible de durer plus longtemps que les autres, je risque de le choisir. (Nous produisons déjà trop de déchets.) J'ai en mémoire le cas d'une plaque chauffante. Mes parents me l'avaient payée au début de mes études, il y a une quinzaine d'années. Je me rappelle que mon père et moi étions allés dans une grande surface, que nous n'y avions rien trouvé (tout le stock ayant été déjà pris d'assaut par les hordes de nouveaux bacheliers). Du coup, nous nous étions rendus dans une quincaillerie du centre-ville, où j'avais choisi un modèle simple, fabriqué en France, coûtant environ 250 francs, si mes souvenirs sont exacts. A titre de comparaison, quand les grandes surfaces furent réapprovisionnées, le modèle de base se vendait à 99 francs !
Eh bien, une quinzaine d'années plus tard, cette plaque fonctionne encore ! De surcroît, à la fin de mes études, j'avais récupéré une plaque double, qu'un membre de ma famille s'était procuré en hypermarché moins d'un an auparavant. Quelques mois plus tard, la première plaque tombait en panne, suivie de peu par la deuxième. J'ai alors ressorti mon "vieil" équipement !
Terminons par l'éthique : franchement, à 15 euros près, je peux valoriser le "made in France" ; cela ne me coûte rien, puisque cet engin va sans doute m'être utile au moins 5 ans, ce qui me donne un "surcoût" de 3 euros par an ! (Et encore, si les modèles à 25 euros tiennent aussi longtemps.)
Dans la foulée, j'ai jeté un oeil aux grosses chaussettes. Mes plus vieilles s'usent irrémédiablement au talon. Par précaution, j'ai renouvelé le stock. J'ai été attiré par un bac qui proposait des chaussettes de ski, à 2,90 euros la paire. La majorité étaient pour femme, ou pour enfants. Je suis quand même parvenu à dénicher deux paires (pour homme) à ma pointure, plus une autre à 8,90 euros (de marque Kindy), qui se trouvait là. En passant dans les rayons spécialisés, j'ai ajouté deux belles paires à 6,60 euros chacune. Revenu en ma modeste demeure, j'en comparai les compositions.
Les moins chères (2,90 euros) sont faites de 65 % d'acrylique,de 25 % de laine et de 10 % de polyamide.
Les Kindy contiennent 45 % de laine (d'où sans doute le surcoût), 39 % d'acrylique et 16 % de polyamide.
Les autres (fabriquées par DuPont) sont composées de 80 % de thermolite (une exclusivité de la marque, je pense), 17 % de polyamide et 3 % d'élasthanne. Elles me rappellent les chaussettes que j'ai achetées un peu plus de 20 euros naguère. (Voir un de mes précédents textes.)
J'ajoute que la mention du lieu de fabrication ou d'assemblage ne figure sur aucune paire.
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samedi, 21 janvier 2006
P'tit déj' de l'Est
Hier, je suis allé remplir mes sacs en plastique (échangeables) dans mon hypermarché de prédilection. Dans le chariot, j'ai placé quelques pots d'une pâte à tartiner chocolatée que j'affectionne (mon ventre aussi, vu l'aspect qu'il prend au fil des années). Et donc, ce matin, à demi éveillé, je me dirige en salivant vers la table pour prendre une petite collation à la noisette. C'était bon, mais, à la première bouchée, une très légère différence de goût m'a interpellé quelque part au niveau du V Q. Pourtant, j'avais bien choisi la marque (célèbre), les substituts proposés par les diverses grandes surfaces ayant un goût peu satisfaisant (j'ai lu quelque part que c'était dû aux noisettes, qui ne se trouvent que dans une partie du monde... au grand désespoir des centrales d'achat).
J'ai quand même interrompu ma collation pour jeter un coup d'oeil au pot. Tout d'abord, j'ai noté à nouveau la légère différence au niveau de l'aspect global (différence qui m'était apparue sans importance au moment de l'achat) : seule la moitié de la circonférence du pot est recouverte par l'étiquette. Les informations qui figuraient sur l'autre moitié sont présentes en partie sur ce qui reste, mais en tout petit. J'y regarde de plus près et, ô surprise, je m'aperçois que c'est écrit en pas-français ! Au-dessous de ces indications, une languette rédigée en français a été collée. Je me suis alors dirigé vers le carton dans lequel j'entrepose mes déchets de verre. J'en ai extrait un ancien pot, à l'étiquette complète, en français. Grosso modo, la composition est la même : les masses respectives de protéines, glucides et lipides sont identiques, mais la version étrangère contient 0,1 % de plus de cacao maigre (7,5 % contre 7,4 %) et moins de lait écrémé en poudre (5 % contre 6,6 %).
Le cacheton interne, en aluminium (ou autre), a attiré mon attention : il est aussi rédigé en pas-français : le produit a dû être fabriqué à Lodowce... en Pologne ? Retour à l'étiquette du pot : "PRODUCENT : FERRERO POLSKA", avec une adresse à "Warszawa"... Varsovie, si je ne m'abuse. C'est en refermant le pot que le coup de grâce vint : sur le couvercle est collée une vignette, représentant une sorte de cantine de lait (le genre utilisé pour la collecte auprès des éleveurs, dans le temps, en France, encore aujourd'hui en Pologne, je présume... ça fait authentique) avec l'inscription "z polskiego mleka". Cela doit vouloir dire : avec du lait polonais.
Je comprends ainsi la campagne de publicité de la chaîne d'hypermarchés : le prix du pot est plus bas parce que le fabricant a rogné sur le coût laitier... sous la pression de la centrale d'achat ? Après tout, cette pâte chocolatée se vend bien. Le fabricant n'avait pas besoin d'en réduire le prix, sauf si des pressions s'exercent sur lui. Cela m'a rappelé un dossier du Canard enchaîné, intitulé Comment les hypers gagnent (5,35 euros, en 2005, cela doit pouvoir encore se commander). Je vous le conseille vivement : en sus des caricatures (délicieuses), j'y ai trouvé un paquet d'informations qui valent leur pesant de caisses enregistreuses !
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mardi, 25 octobre 2005
Chouette, j'ai une nouvelle imprimante !
Celle que j'utilisais depuis quatre ans m'a lâché. Vilaine ! Bon, il paraît que quatre ans de bons et loyaux services (sans panne), pour une imprimante à 50 euros, c'est plus qu'acceptable. Et, au vu du problème rencontré, cela ne valait pas la peine de la faire réparer par un professionnel. Autant en acheter une neuve, de meilleure qualité. (Direction la cave pour mon Epson : sait-on jamais...)
Là se posait le choix de la marque. Je n'ai pas voulu reprendre une Epson, suivant les conseils de collègues (et l'usage que nous faisons au boulot) : ils m'ont vivement recommandé d'utiliser une Canon ou une Hewlett-Packard. C'est d'ailleurs la marque de mon unité centrale. Mais j'ai décidé de faire ma mauvaise tête : je suis l'actualité ; mon choix s'est donc porté sur Canon... et puis ça me plaît de dire que mon imprimante est "canon" !
Nouvelle étape : la gamme de prix. Je ne crois pas trop à l'impression personnelle de photographies (sauf à titre exceptionnel) : ça bouffe les cartouches d'encre, ce truc ! J'ai tapé dans les moins de 100 euros. Où acheter ? J'ai fait une croix sur l'hypermarché où j'avais trouvé ma précédente unité centrale (j'ai eu de gros problèmes avec) ainsi que l'imprimante Epson. Je suis quand même allé voir les prix, histoire de comparer avec les autres (je n'ai pas été emballé par les comparatifs sur internet). C'est finalement dans un espace "spécialisé", dépendant d'une autre grande marque d'hypermarchés (où je fais le gros de mes courses) que j'ai acheté mon canon. Les prix ont baissé depuis quatre ans. A l'époque, pour 69 euros (c'est une promo, en plus : il y a peu, elle était à 79 euros... je l'aurais prise même à ce prix), je n'aurais pas pu acheter une imprimante de cette qualité-là. Elle est fabriquée en Thaïlande... Ce n'était pas visible sur l'emballage. Deux jeux vidéo sont offerts avec : je n'en ai rien à foutre ! (Déjà, quand j'avais acheté l'Epson, j'avais hérité d'un jeu tiré du dessin animé "La route d'Eldorado", que j'avais au demeurant vu en salle et moyennement apprécié.) Ma nouvelle imprimante a été facile à installer, fonctionnelle dès le premier test... et peu bruyante, contrairement à l'Epson, qui me cassait un peu les oreilles !
Je reviens un peu sur le choix de la marque et mon rejet d'Hewlett-Packard. J'en ai discuté avec des collègues, au repas de midi, la semaine dernière. Après avoir écouté leurs conseils, j'ai dit ce que je pense d'un groupe en bonne santé financière qui lourde des employés compétents, travaillant sur des sites rentables, pour le bon plaisir des actionnaires (parmi lesquels on trouve naturellement les principaux dirigeants... bande d'enculés... je sais, je suis grossier, mais beaucoup moins que les énergumènes qui brisent des vies pour des motifs futiles). Devant ces remarques de ma part (pas exprimées tout à fait de la même manière qu'ici, je sais me tenir, voyons), la plupart ont fait des yeux ronds. Alors j'ai entendu ce à quoi je m'attendais : toutes les boîtes un peu importantes font la même chose, tu le sais bien, on n'y peut rien (tu ne virerais pas un peu Lutte Ouvrière ?), et puis les employés d'Hewlett encore en place, tu y penses ?... Cela ne m'a pas fait changer d'avis. Je me dis que des actions de boycott pourraient jouer un rôle. Il ne s'agit pas d'interdire aux employeurs de licencier (ce serait stupide), mais de les responsabiliser. On met tellement ce verbe à toutes les sauces de nos jours...
Et là quelqu'un pourrait m'objecter : "Dis donc, banane, tu reproches à une entreprise de supprimer des emplois en France et, pour la punir, tu achètes chez un concurrent un produit fabriqué en Asie du Sud-Est ! Tu manques de cohérence, mec ! Tu ferais mieux de continuer à acheter de la marque qui fait fabriquer (ou concevoir) une partie de ses produits en France, consolidant ainsi les emplois nationaux !" Je pourrais répondre plusieurs choses :
1°) Je me suis déjà récité ces arguments, mais, à la longue, le mécontentement l'emporte.
2°) Je ne savais pas que la Canon était faite en Thaïlande (peut-être dans des conditions décentes), même si, à moins de 100 euros, je me doute qu'une imprimante n'est pas d'origine française (le problème n'est pas là, ça me dérange peu si elle est fabriquée à l'étranger, pourvu que ce soit bien et que les employés soient décemment traités).
3°) Si personne ne fait rien (Galouzeau il cause il cause, mais il agit peu dans ce domaine... Allez baisse les impôts de tes petits copains, Dominique, ça se règlera en 2007), alors on est sûr que la propagation de cette maladie (la "délocalisation pour convenance d'actionnaires") ne risque pas d'être enrayée.
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lundi, 10 octobre 2005
Prendre son pied avec des chaussettes
Suite de la chaussettes-en(-)quête.
Je me suis rendu dans mon hypermarché préféré. Je n'ai pas été satisfait de ce que j'y ai trouvé : ce n'étaient pas de vraies chaussettes chaudes montantes. Du coup, j'ai fait un détour (pas très loin) par une surface de discompte, où l'on trouve un peu de tout pour pas cher (fabriqué en Chine en général, dans des conditions que l'on espère respectueuses des droits de l'homme...). En général, je n'y achète rien, sauf si je ne peux trouver ailleurs (genre : boîte à savon)... Je m'y suis procuré les dvd de la saison 1 de la série "24 heures chrono" (pas mal faite pour une série télé)... et j'ai jeté un oeil aux rayons vêtements... J'ai trouvé des chaussettes !!! 4,50 euros les 2 paires, en laine à 52 %, polyester 35 %, acrylique 8 %, nylon 5 % (elles sentent le pétrole). Aucune indication d'origine... N'est-ce pas obligatoire ? J'ai pris un lot de deux. J'ai aussi acheté une paire très chère dans le magasin de matériel de randonnée (68 % de laine, 15 % de nylon, 11 % de polyester, 6 % de matière spéciale, le tout fabriqué en Grèce, la jaquette étant imprimée en Turquie, le nom de la marque évoquant l'Argentine... Vive la mondialisation !) : je me suis souvenu y avoir acheté une paire de chaussettes (chaudes mais non montantes... en clair pas des "mi-bas" comme ils disent dans la surface pas chère) il y a 5-6 ans... paire que je possède encore, alors que les chaussettes que j'affectionne (celle de la lingerie) ont une durée de vie plus courte. On va comparer tout cela à partir de cet hiver !
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vendredi, 07 octobre 2005
Chaussettes, le retour
... où il est question de mes pieds, cette fois-ci.
Chaque année, à l'approche des grands froids, par précaution, étant très soucieux du confort de mes appendices post-tibiaires, j'achète des chaussettes épaisses, montantes... chaudes ! J'aime beaucoup me promener par temps froid, les rues quasi désertes, emmitouflé voire encapuchonné ! Il n'y a rien de pire que des pieds qui refroidissent pour gâcher une promenade (les automobilistes et cyclomotoristes indélicats exclus). Il y a un peu moins d'une dizaine d'années, j'avais trouvé mon bonheur dans une lingerie (qui fournit aussi des articles susceptibles d'accroître le désir chez l'être aimé). 30 francs la paire, talons renforcés, jambes protégés jusqu'au-dessous du genou, la vie était belle... en dépit d'un arrondi à 5 euros à l'occasion du passage à l'euro! Cette année, patatras ! La lingère m'annonce qu'elle n'en vend plus, qu'elle a écoulé son stock depuis l'an dernier (en partie grâce à moi, d'ailleurs), mais, que voulez-vous, ce genre de chaussettes ne fait pas recette (je retiens la rime pour un futur quatrain) : soit les clients achètent pas cher en grande surface des trucs qui ne protègent pas vraiment du froid (mais ils ne marchent pas, ils montent et descendent de voiture), soit les clients prennent de grosses chaussettes constellées de marques (alors que mes chaussettes sont si belles, dans leur ton uni gris clair, gris foncé, bleu océan ou noir !)... vraiment trop moches pour moi. Du coup, je suis allé vaquer du côté d'un magasin plutôt destiné aux randonneurs. Je m'y étais déjà rendu il y a quelques années, mais cela avait été une visite sans suite, sans que je me rappelle pourquoi. La vision des tarifs me rafraîchit ma mémoire : nom dé diou !!! De 8 à 30 euros la paire, et encore, les montantes commencent à 20 euros ! Les randonneurs sont-ils si riches ??? Je sens que je vais aller jeter un coup d'oeil en zone commerciale (en voiture !)...
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lundi, 26 septembre 2005
Economie mentale
J'ai récemment causé, un soir, avec le patron d'une très petite entreprise. Ce patron était très étonné par ce qu'il avait vu dans la journée : un panneau publicitaire (d'une chaîne d'hypermarchés qui fait du bruit dans le landerneau...) vantait un type de poste de télévision... "à moins de 40 euros" me dit-il. J'étais dubitatif. Il était sûr de lui, m'affirmant qu'il avait retenu le prix car c'était moins cher qu'un aspirateur qu'il avait récemment acheté, pas cher, 40 euros. Je me mis à le titiller sur la qualité de l'appareil qu'il avait eu à si bon marché. Il reconnut qu'il était bruyant, que peut-être il tomberait rapidement en panne mais que c'était suffisant pour ce qu'il voulait en faire. Je le fis un peu douter en lui demandant si la consommation de cet appareil n'était pas trop grande par rapport à un autre, plus cher, fabriqué en Europe (ou dans des conditions qui laissent supposer que la main-d'oeuvre n'avait pas été payée à coups de trique) et qui, de surcroît, durant plus longtemps, se révèlerait un achat gagnant à moyen terme. Je passai pour un horrible pinailleur. Cette même personne achète ses chaussettes par paquets de dix là où elles sont le moins cher, c'est-à-dire dans une grande surface spécialisée située en périphérie, dans un bâtiment moche. J'ai toujours été étonné de la voir se moquer éperdument du lieu (et des conditions) de fabrication des produits qu'il achète. De la part d'un smicard, j'aurais compris, mais là, j'ai retrouvé ce que j'avais déjà observé chez des proches qui, bien que travaillant à deux (à temps plein), font leurs courses quasi-systématiquement dans les maxi-discomptes (comme on dit en français adapté de l'anglais).
Tout cela me ramène à ce fameux téléviseur. J'ai fini par tomber sur le panneau publicitaire (qu'il était difficile de ne pas remarquer) : l'appareil était en réalité vendu 67 euros (avec possibilité de ristourne supplémentaire). La confusion autour du prix est sans doute liée au fait que ce patron, mentalement, évalue en francs (précisons qu'il ne s'occupe pas de sa comptabilité) : 67 euros, ça fait un peu plus de 400 francs... donc les 40 euros. Ah, si seulement le taux de conversion des francs en euros avait été plus simple !
De manière générale, je pense qu'à long terme, la situation des habitants des pays "développés" (les actuels et ceux qui vont rejoindre le groupe) risque de ressembler à ce que j'ai vu dans des films de science-fiction et des mangas : une petite minorité de riches, un bloc de gens qui s'en sortent à peu près ("à peu près", pas "assez bien") et les autres, dans la dèche, hors du système. Bon, ça existe un peu déjà, mais pas au point que les délaissés représentent la majorité de la population. Chaque pays garderait ses emplois hauts de gamme, plus ceux liés à quelques activités particulièrement développées au plan local (ou qu'il est impossible de développer ailleurs)...
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jeudi, 22 septembre 2005
Guillaume Sarkozy
L'entreprise qu'il préside est en cessation de paiement. Hier, j'ai entendu ricaner des collègues de boulot "de gauche". Je me suis permis de leur signaler que les employés de cette boîte risquent de déguster, pas le frangin de l'autre. Pourquoi certaines personnes "de gauche" sont-elles si immatures ?... (L'auteur de ces lignes se doit de signaler qu'il vient de se gratter entre les fesses... et de sentir son majeur gauche) Ceci dit, je suis convaincu qu'à droite il se trouve de beaux esprits pour se réjouir (secrètement ?) de ces péripéties. J'imagine un membre du clan Villepin sussurer quelque chose dans le genre "Voyez ! Le frère n'arrive pas à gérer une boîte de textile... et vous voudriez confier la France à Nicolas ?!" Bon allez, Dominique, je t'accorde une faveur : je te laisse utiliser cette idée, à condition de le faire dans les 100 jours !
Je ne me fais pas de souci pour Guillaume Sarkozy. Il a un bon carnet d'adresses, du pognon de côté (il me semble même qu'il ne touche plus de salaire de l'entreprise qu'il préside depuis novembre 2004) et c'est une personnalité dynamique (c'est du moins l'impression qu'il m'a faite quand je l'ai entendu à la radio à plusieurs reprises). Il rebondira. Peut-être même ladite entreprise n'est-elle pas du tout menacée...
Il a brigué la présidence du medef. La question est : peut-on accéder à ce poste sans avoir le soutien de l'Union des Industries Métallurgiques et Minières ? J'ai l'impression qu'un groupe de patrons a voulu faire un "coup" en promouvant une femme (ça fait moderne, mon garçon !). Sûrs que les bobos (du "Monde" et d'ailleurs) allaient mordre à l'hameçon... J'ai lu des déclarations de L. Parisot et (ça me fait tout drôle d'écrire ce qui va suivre !) je la juge moins intelligente qu'Ernest-Antoine Seillière (à ceci près que ce dernier ne s'est pas encore rendu compte que le monde dans lequel il vit est -plus que légèrement- éloigné de la vie que mène 90 % de la population, ne serait-ce qu' en France !).
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