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lundi, 01 mai 2023

Le retour de l'ours

   Le mois dernier, j'ai recommandé le sympathique nanard Crazy Bear, dont l'intrigue s'inspire d'un fait divers remontant aux années 1980. Eh bien cette histoire a resurgi samedi dernier, lorsque M6 a diffusé le quatrième épisode de la vingtième saison de la série NCIS, intitulé (en français) Les Jolis Coeurs.

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   L'enquête se déroule en partie dans un parc naturel américain, où l'on retrouve le cadavre d'un marine. Un peu plus tard, l'un des protagonistes doit échapper aux assauts d'un ours furibard. L'homme, au centre ci-dessus, est membre de la police des parcs... et c'est l'ex-petit ami de l'une des nouvelles enquêtrices du NCIS, la bimbo Jessica Knight (à gauche ci-dessus).

   Le fait que l'ours ait consommé une substance hallucinogène joue un rôle dans l'intrigue, au cours de laquelle le chef de l'équipe, l'agent Parker (à droite sur la photographie) rappelle l'histoire de "Cocaine Bear", que, dans l'épisode, on surnomme "Pablo Ourscobar" (en français) ou "Pablo Escobear" (en anglais).

   Cela épice un peu ces aventures un peu quelconques, la série ayant perdu beaucoup de son intérêt après les départs de plusieurs acteurs : Emily Wickersham, Maria de Bello et surtout Mark Harmon, l'insubmersible Gibbs, désormais trop vieux pour le rôle.

   Concernant l'ours, cet épisode ayant été diffusé aux États-Unis en octobre 2022, il a donc précédé la sortie sur les écrans de Crazy Bear (en février 2023 outre-Atlantique). La coïncidence n'en est pas moins troublante. Je me demande si les scénaristes de l'épisode n'avaient pas entendu parler du tournage du long-métrage.

mercredi, 05 avril 2023

La tête à l'envers

   Le 16 mars dernier, l'image avait fait le tour des rédactions. A l'Assemblée nationale, un peu plus de vingt minutes après le début de la séance, la Première ministre Elisabeth Borne venait de monter à la tribune, pour engager la responsabilité de son gouvernement. Dans un premier temps, elle fut empêchée de prendre la parole par une Marseillaise venue des rangs des députés de La France Insoumise, qui s'étaient auparavant levés, brandissant chacun(e) une pancarte.

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   Ces députés viennent de recevoir une (légère) sanction. Toutefois, plus que cette médiocre péripétie de la vie parlementaire française, ce sont deux détails de la scène qui ont attiré mon attention. En effet, quand on regarde de près certaines photographies prises à cette occasion, on s'aperçoit que deux députés brandissent leur pancarte... à l'envers !

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   A (l'extrême) gauche se trouve Sébastien Delogu, élu des Bouches-du-Rhône.

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   Depuis le mois dernier, il est visé par deux plaintes pour acte de violence. Il est aussi en conflit avec celle qui est toujours officiellement sa suppléante, Farida Hamadi. Vu le profil du gars, je me suis dit que cette inversion de sens était sans doute involontaire. Néanmoins, un esprit facétieux pourrait faire remarquer qu'à l'envers, 64 donne presque 49...

   Le jour même, un journaliste de gauche (sans doute présent dans les tribunes) avait pointé le geste maladroit sur son compte twitter. La photographie donne l'impression que le député croit tenir la pancarte dans le bon sens.

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   Un peu plus haut dans l'hémicycle se trouve Michel Sala, élu du Gard.

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   Il ne brandit pas la même pancarte que son collègue LFI Delogu, mais son geste est tout aussi "désorienté" que le sien. Le plus cocasse est que personne ne semble l'avoir relevé... en tout cas pas le média local (Objectif Gard) qui mentionne l'action de M. Sala, sans l'illustrer d'une des photographies prises dans l'hémicycle, ce qui évite sans doute d'embarrasser le député...

La tête à l'envers

   Le 16 mars dernier, l'image avait fait le tour des rédactions. A l'Assemblée nationale, un peu plus de vingt minutes après le début de la séance, la Première ministre Elisabeth Borne venait de monter à la tribune, pour engager la responsabilité de son gouvernement. Dans un premier temps, elle fut empêchée de prendre la parole par une Marseillaise venue des rangs des députés de La France Insoumise, qui s'étaient auparavant levés, brandissant chacun(e) une pancarte.

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   Ces députés viennent de recevoir une (légère) sanction. Toutefois, plus que cette médiocre péripétie de la vie parlementaire française, ce sont deux détails de la scène qui ont attiré mon attention. En effet, quand on regarde de près certaines photographies prises à cette occasion, on s'aperçoit que deux députés brandissent leur pancarte... à l'envers !

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   A (l'extrême) gauche se trouve Sébastien Delogu, élu des Bouches-du-Rhône.

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   Depuis le mois dernier, il est visé par deux plaintes pour acte de violence. Il est aussi en conflit avec celle qui est toujours officiellement sa suppléante, Farida Hamadi. Vu le profil du gars, je me suis dit que cette inversion de sens était sans doute involontaire. Néanmoins, un esprit facétieux pourrait faire remarquer qu'à l'envers, 64 donne presque 49...

   Le jour même, un journaliste de gauche (sans doute présent dans les tribunes) avait pointé le geste maladroit sur son compte twitter. La photographie donne l'impression que le député croit tenir la pancarte dans le bon sens.

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   Un peu plus haut dans l'hémicycle se trouve Michel Sala, élu du Gard.

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   Il ne brandit pas la même pancarte que son collègue LFI Delogu, mais son geste est tout aussi "désorienté" que le sien. Le plus cocasse est que personne ne semble l'avoir relevé... en tout cas pas le média local (Objectif Gard) qui mentionne l'action de M. Sala, sans l'illustrer d'une des photographies prises dans l'hémicycle, ce qui évite sans doute d'embarrasser le député...

lundi, 03 avril 2023

Leçons d'Ariège

   Avec le recul, le résultat du second tour se lisait déjà dans celui du premier, comparés à la précédente élection législative dans cette circonscription ariégeoise, en 2022. L'analyse est facilitée par le fait que les cinq candidats principaux étaient identiques aux deux scrutins.

   La grande perdante est la candidate LFI, Bénédicte Taurine. Au premier tour, entre 2022 et 2023, elle a perdu un peu plus du tiers des voix qui s'étaient portées sur elle, passant de 10347 à 6778 suffrages. Entre temps, la participation a baissé de 30 % ou, si vous préférez, l'abstention est passée de 43,58 % à 60,40 %.

   Mais la candidate qui a subi le plus cinglant revers est la macroniste Anne-Sophie Tribout, éliminée dès le premier tour, alors que l'an dernier, elle s'était qualifiée pour le second. Entre temps, son score est passé de 6237 à 2323 voix, soit une chute de près de 63 % !

   L'autre grosse gamelle est celle de François-Xavier Jossinet, de Reconquête, qui a perdu  47 % de ses voix en un an (passant de 1134 à 602). Peut-être une partie d'entre elles s'est-elle portée sur le candidat RN Jean-Marc Garnier, qui n'a perdu que 842 voix entre les deux scrutins (passant de 6229 à 5387, soit une baisse de 13,5 %). Cela ne fut toutefois pas suffisant pour se qualifier pour le second tour (qu'il avait raté de neuf voix en 2022).

   Celle qui a damné le pion aux trois précédents est la socialiste dissidente Martine Froger, qui a réussi le petit exploit de gagner des voix (95), passant de 5647 à 5742 suffrages en un an. Cela lui a permis de se qualifier pour le second tour, pour lequel elle semblait disposer de réserves plus importantes que sa concurrente LFI, qui ne la devançait que de 1036 voix. Mais, là encore, un sursaut de participation pouvait tout changer.

   Ce n'est pas ce qui s'est passé. Hier dimanche, la participation a légèrement baissé (peut-être en raison de l'abstention d'une partie de l'électorat d'extrême-droite... intuition à vérifier), passant de 39,60 % à 37,87 %. En 2023, au second tour, l'abstention fut donc largement supérieure à celle du second tour de 2022 (62,13 % contre 46,98 %).

   Concernant le duel, le principal enseignement est l'effondrement (en moins d'un an) de la candidate LFI, Bénédicte Taurine, passant de 14746 à 7776 voix, soit une baisse de 47 % !  (Le nombre de suffrages exprimés lui n'a diminué que de 27 % entre les deux seconds tours.) Contrairement à ce que j'ai lu ou entendu de la part de représentants de LFI, la principale cause de la défaite de la députée sortante n'est pas une improbable coalition d'électeurs de centre-gauche, du centre, de droite et d'extrême-droite, c'est le rejet net de Mme Taurine par une partie de l'électorat de gauche. (Cela dit, pour être totalement honnête, la lecture des résultats commune par commune m'incite à penser qu'il y a sans doute un petit report RN sur la candidate socialiste dissidente : dans les communes où le candidat RN a réalisé de très bons scores au premier tour, au second, la participation a chuté et le score de Mme Froger a davantage progressé que celui de Mme Taurine.)

    Face à elle, Martine Froger fait un peu moins bien que la candidate macroniste en 2022 : 11758 voix contre 11917. Il semble qu'une partie de l'électorat de droite n'ait pas fait de différence entre les deux concurrentes (de gauche) du second tour et ait préféré s'abstenir... ou voter blanc/nul : 2155 au second tour, contre 955 au premier (mais c'était plus de 3800 au second tour de 2022).

   Le bilan de cette élection législative partielle est donc multiple. C'est d'abord une petite claque pour la majorité gouvernementale, qui voit l'électorat de centre-gauche "rentrer au bercail" socialiste, sans doute en raison de la droitisation du pouvoir macroniste, qui semble désormais beaucoup plus proche de feue l'UMP que du PS. C'est aussi  un nouvel échec du RN (malgré le jeu de vases communicants avec Reconquête). C'est enfin une gifle pour LFI et ses alliés de la Nupes. L'électorat de gauche ne s'est pas laissé dicter son vote.

Leçons d'Ariège

   Avec le recul, le résultat du second tour se lisait déjà dans celui du premier, comparés à la précédente élection législative dans cette circonscription ariégeoise, en 2022. L'analyse est facilitée par le fait que les cinq candidats principaux étaient identiques aux deux scrutins.

   La grande perdante est la candidate LFI, Bénédicte Taurine. Au premier tour, entre 2022 et 2023, elle a perdu un peu plus du tiers des voix qui s'étaient portées sur elle, passant de 10347 à 6778 suffrages. Entre temps, la participation a baissé de 30 % ou, si vous préférez, l'abstention est passée de 43,58 % à 60,40 %.

   Mais la candidate qui a subi le plus cinglant revers est la macroniste Anne-Sophie Tribout, éliminée dès le premier tour, alors que l'an dernier, elle s'était qualifiée pour le second. Entre temps, son score est passé de 6237 à 2323 voix, soit une chute de près de 63 % !

   L'autre grosse gamelle est celle de François-Xavier Jossinet, de Reconquête, qui a perdu  47 % de ses voix en un an (passant de 1134 à 602). Peut-être une partie d'entre elles s'est-elle portée sur le candidat RN Jean-Marc Garnier, qui n'a perdu que 842 voix entre les deux scrutins (passant de 6229 à 5387, soit une baisse de 13,5 %). Cela ne fut toutefois pas suffisant pour se qualifier pour le second tour (qu'il avait raté de neuf voix en 2022).

   Celle qui a damné le pion aux trois précédents est la socialiste dissidente Martine Froger, qui a réussi le petit exploit de gagner des voix (95), passant de 5647 à 5742 suffrages en un an. Cela lui a permis de se qualifier pour le second tour, pour lequel elle semblait disposer de réserves plus importantes que sa concurrente LFI, qui ne la devançait que de 1036 voix. Mais, là encore, un sursaut de participation pouvait tout changer.

   Ce n'est pas ce qui s'est passé. Hier dimanche, la participation a légèrement baissé (peut-être en raison de l'abstention d'une partie de l'électorat d'extrême-droite... intuition à vérifier), passant de 39,60 % à 37,87 %. En 2023, au second tour, l'abstention fut donc largement supérieure à celle du second tour de 2022 (62,13 % contre 46,98 %).

   Concernant le duel, le principal enseignement est l'effondrement (en moins d'un an) de la candidate LFI, Bénédicte Taurine, passant de 14746 à 7776 voix, soit une baisse de 47 % !  (Le nombre de suffrages exprimés lui n'a diminué que de 27 % entre les deux seconds tours.) Contrairement à ce que j'ai lu ou entendu de la part de représentants de LFI, la principale cause de la défaite de la députée sortante n'est pas une improbable coalition d'électeurs de centre-gauche, du centre, de droite et d'extrême-droite, c'est le rejet net de Mme Taurine par une partie de l'électorat de gauche. (Cela dit, pour être totalement honnête, la lecture des résultats commune par commune m'incite à penser qu'il y a sans doute un petit report RN sur la candidate socialiste dissidente : dans les communes où le candidat RN a réalisé de très bons scores au premier tour, au second, la participation a chuté et le score de Mme Froger a davantage progressé que celui de Mme Taurine.)

    Face à elle, Martine Froger fait un peu moins bien que la candidate macroniste en 2022 : 11758 voix contre 11917. Il semble qu'une partie de l'électorat de droite n'ait pas fait de différence entre les deux concurrentes (de gauche) du second tour et ait préféré s'abstenir... ou voter blanc/nul : 2155 au second tour, contre 955 au premier (mais c'était plus de 3800 au second tour de 2022).

   Le bilan de cette élection législative partielle est donc multiple. C'est d'abord une petite claque pour la majorité gouvernementale, qui voit l'électorat de centre-gauche "rentrer au bercail" socialiste, sans doute en raison de la droitisation du pouvoir macroniste, qui semble désormais beaucoup plus proche de feue l'UMP que du PS. C'est aussi  un nouvel échec du RN (malgré le jeu de vases communicants avec Reconquête). C'est enfin une gifle pour LFI et ses alliés de la Nupes. L'électorat de gauche ne s'est pas laissé dicter son vote.

vendredi, 10 mars 2023

Safe

   TF1 vient d'achever la rediffusion d'une mini-série qui n'avait pas retenu l'attention quand elle était passée pour la première fois sur le petit écran français, en 2018. Les cinq derniers épisodes (sur huit) son disponibles sur le site MyTF1.

   Et pourtant, il y a du "lourd". La série a été créée par Harlan Coben et l'on a recruté une brochette de très bons acteurs pour en incarner les personnages principaux : Michael C Hall (eh oui : Dexter !), Armanda Abbington (vue notamment dans Jackson Brodie et Sherlock), Marc Warren (le commissaire Van der Valk), Karen Bryson (que je viens de voir dans White Wall)... et une petite Frenchie, Audrey Fleurot, qui incarne... une prof de français sexy. (Fort heureusement, son personnage se révèle plus complexe que ce qu'on pouvait craindre, de prime abord.)

   L'histoire a pour cadre une gated community britannique, un de ces quartiers fermés réservé aux familles qui en ont les moyens... et le désir de se préserver de la violence du monde moderne. Un soir, une adolescente profite du week-end amoureux de ses parents pour organiser une teuf d'enfer à son domicile. Drogue et alcool circulent à flot... jusqu'à ce qu'un corps inerte soit retrouvé dans la piscine.

   A partir de là, l'intrigue est complètement éclatée. Les réalisateurs ne nous offrent que des visions partielles de cette nuit et des jours qui l'ont suivie. Ces "tranches de vie" correspondent aux récits qui sont faits aux enquêteurs ou au père de Jenny, un chirurgien veuf qui recherche désespérément sa fille, qu'il n'a pas revue depuis qu'elle est partie à cette soirée.

   Sans pathos (sauf un peu dans le dernier épisode), la mise en scène nous fait petit à petit découvrir l'envers du décor, la vie privée pas toujours reluisante d'une bourgeoisie en apparence lisse et bien-pensante. Dans le même temps, on progresse dans la connaissance des faits... mais d'autres mystères surgissent. Il s'avère peu à peu que le meurtre du jeune homme et la disparition de sa petite amie sont liés à un drame survenu des années plus tôt. Je n'en dis pas plus, mais sachez que c'est prenant de bout en bout.

   Le dernier épisode constitue un véritable tour de force. Alors que, dans certaines mini-séries, il est parfois bâclé (quand les scénaristes ne savent pas trop comment conclure leur histoire), il est ici particulièrement élaboré. On nous y livre la version des faits de deux des principaux personnages (qu'ils ne pouvaient révéler plus tôt pour des raisons parfaitement logiques, liées au scénario). Cela nous invite à revoir certaines des scènes des quatre premiers épisodes. C'est très bien fichu, avec des rebondissements quasiment jusqu'à la fin.

   Je recommande vivement.

Safe

   TF1 vient d'achever la rediffusion d'une mini-série qui n'avait pas retenu l'attention quand elle était passée pour la première fois sur le petit écran français, en 2018. Les cinq derniers épisodes (sur huit) son disponibles sur le site MyTF1.

   Et pourtant, il y a du "lourd". La série a été créée par Harlan Coben et l'on a recruté une brochette de très bons acteurs pour en incarner les personnages principaux : Michael C Hall (eh oui : Dexter !), Armanda Abbington (vue notamment dans Jackson Brodie et Sherlock), Marc Warren (le commissaire Van der Valk), Karen Bryson (que je viens de voir dans White Wall)... et une petite Frenchie, Audrey Fleurot, qui incarne... une prof de français sexy. (Fort heureusement, son personnage se révèle plus complexe que ce qu'on pouvait craindre, de prime abord.)

   L'histoire a pour cadre une gated community britannique, un de ces quartiers fermés réservé aux familles qui en ont les moyens... et le désir de se préserver de la violence du monde moderne. Un soir, une adolescente profite du week-end amoureux de ses parents pour organiser une teuf d'enfer à son domicile. Drogue et alcool circulent à flot... jusqu'à ce qu'un corps inerte soit retrouvé dans la piscine.

   A partir de là, l'intrigue est complètement éclatée. Les réalisateurs ne nous offrent que des visions partielles de cette nuit et des jours qui l'ont suivie. Ces "tranches de vie" correspondent aux récits qui sont faits aux enquêteurs ou au père de Jenny, un chirurgien veuf qui recherche désespérément sa fille, qu'il n'a pas revue depuis qu'elle est partie à cette soirée.

   Sans pathos (sauf un peu dans le dernier épisode), la mise en scène nous fait petit à petit découvrir l'envers du décor, la vie privée pas toujours reluisante d'une bourgeoisie en apparence lisse et bien-pensante. Dans le même temps, on progresse dans la connaissance des faits... mais d'autres mystères surgissent. Il s'avère peu à peu que le meurtre du jeune homme et la disparition de sa petite amie sont liés à un drame survenu des années plus tôt. Je n'en dis pas plus, mais sachez que c'est prenant de bout en bout.

   Le dernier épisode constitue un véritable tour de force. Alors que, dans certaines mini-séries, il est parfois bâclé (quand les scénaristes ne savent pas trop comment conclure leur histoire), il est ici particulièrement élaboré. On nous y livre la version des faits de deux des principaux personnages (qu'ils ne pouvaient révéler plus tôt pour des raisons parfaitement logiques, liées au scénario). Cela nous invite à revoir certaines des scènes des quatre premiers épisodes. C'est très bien fichu, avec des rebondissements quasiment jusqu'à la fin.

   Je recommande vivement.

dimanche, 12 février 2023

Le retour de McDonald & Dodds

   Ce soir, France 3 diffuse Le Petit Homme qui n'était pas là, le premier épisode de la deuxième saison de cette série policière britannique atypique. (Il est déjà disponible en ligne.) Le public français l'avait découverte il y a près d'un an et demi.

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   L'intrigue des épisodes se déroule dans la région de Bath, ville touristique (et rugbystique) de l'ouest de l'Angleterre. Pour une Londonienne pur jus comme la capitaine de police Lauren McDonald, c'est un lieu agréable où passer un week-end voire de courtes vacances, mais un peu trop "provincial" et excentré pour y vivre en permanence... et y faire carrière.

   J'ai retrouvé avec plaisir le duo a priori mal assorti que forment la policière rentre-dedans et le précautionneux lieutenant Dodds. Tous deux s'entendent mieux qu'au début de leur collaboration. Une certaine complicité semble naître entre les deux protagonistes, mise en scène avec subtilité.

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   Dans cet épisode, le plus cocasse est que la capitaine va avoir l'étrange impression de se retrouver coincée entre deux collaborateurs jumeaux. En effet, à la suite d'un accident de montgolfière, le Bureau des affaires aériennes dépêche un expert, pour épauler la police criminelle. Il se révèle aussi maniaque et bizarre que le partenaire de la policière, ce qui nous vaut quelques moments assez croustillants.

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   L'intrigue est vraiment fouillée, tortueuse, à double voire triple détente. (Cela semble être une marque de fabrique de cette série, qui bénéficie d'une grande qualité d'écriture.) Un meurtre survenu trente-cinq ans plus tôt est sans doute à l'origine de tout.

   C'est à suivre de préférence en version originale sous-titrée, pour pouvoir savourer les délicieux accents British.

   P.S. I

   En attendant la rediffusion des premiers épisodes (en deuxième partie de soirée, dans les semaines qui viennent), on peut revoir (uniquement en version française, hélas) Un Désert de miroirs, déjà programmé en 2021.

   P.S. II

   Dans la nuit de dimanche à lundi, c'est la mini-série Manhunt que rediffuse France 3, à la suite de l'épisode inédit de "McDonald & Dodds".

Le retour de McDonald & Dodds

   Ce soir, France 3 diffuse Le Petit Homme qui n'était pas là, le premier épisode de la deuxième saison de cette série policière britannique atypique. (Il est déjà disponible en ligne.) Le public français l'avait découverte il y a près d'un an et demi.

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   L'intrigue des épisodes se déroule dans la région de Bath, ville touristique (et rugbystique) de l'ouest de l'Angleterre. Pour une Londonienne pur jus comme la capitaine de police Lauren McDonald, c'est un lieu agréable où passer un week-end voire de courtes vacances, mais un peu trop "provincial" et excentré pour y vivre en permanence... et y faire carrière.

   J'ai retrouvé avec plaisir le duo a priori mal assorti que forment la policière rentre-dedans et le précautionneux lieutenant Dodds. Tous deux s'entendent mieux qu'au début de leur collaboration. Une certaine complicité semble naître entre les deux protagonistes, mise en scène avec subtilité.

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   Dans cet épisode, le plus cocasse est que la capitaine va avoir l'étrange impression de se retrouver coincée entre deux collaborateurs jumeaux. En effet, à la suite d'un accident de montgolfière, le Bureau des affaires aériennes dépêche un expert, pour épauler la police criminelle. Il se révèle aussi maniaque et bizarre que le partenaire de la policière, ce qui nous vaut quelques moments assez croustillants.

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   L'intrigue est vraiment fouillée, tortueuse, à double voire triple détente. (Cela semble être une marque de fabrique de cette série, qui bénéficie d'une grande qualité d'écriture.) Un meurtre survenu trente-cinq ans plus tôt est sans doute à l'origine de tout.

   C'est à suivre de préférence en version originale sous-titrée, pour pouvoir savourer les délicieux accents British.

   P.S. I

   En attendant la rediffusion des premiers épisodes (en deuxième partie de soirée, dans les semaines qui viennent), on peut revoir (uniquement en version française, hélas) Un Désert de miroirs, déjà programmé en 2021.

   P.S. II

   Dans la nuit de dimanche à lundi, c'est la mini-série Manhunt que rediffuse France 3, à la suite de l'épisode inédit de "McDonald & Dodds".

vendredi, 10 février 2023

L'Abîme

   C'est le titre de la nouvelle mini-série de France 2, dont les deux premiers épisodes ont été diffusés mercredi dernier. L'intégralité est déjà disponible sur le site france.tv. J'ai vu les six épisodes en deux salves.

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   L'intrigue tourne autour d'un couple de classe moyenne aisée, Elsa et Laurent Lacaze. Elle est agent immobilier, pas très sociable et très discrète sur son passé. Lui est un architecte plutôt bien en cour, encore très amoureux de son épouse après quelque chose comme vingt ans de relation. Il est aussi très proche de leur fille unique, une adolescente un peu casse-couilles sur les bords.

   La disparition d'Elsa, un matin, alors qu'elle doit conclure une importante vente, met en branle la gendarmerie locale... et va nous mener de surprise en surprise. Au moins deux meurtres sont commis... et Laurent découvre petit à petit le passé que sa femme lui a dissimulé.

   J'ai accroché en raison des mystères qui enrobent l'histoire (il est aussi question d'un frère disparu, dont le corps n'a jamais été retrouvé) et de l'interprétation. Les deux héros sont incarnés par des acteurs que j'apprécie : Sara Mortensen (que j'attends avec impatience de retrouver dans Astrid et Raphaëlle) et Gil Alma (dans un rôle très différent de celui qu'il joue dans César Wagner).

   Les seconds rôles bénéficient aussi d'interprètes de qualité : Hélène Seuzaret (une habituée des séries policières), Christopher Bayemi (vu récemment dans A l'instinct) et Samuel Labarthe, l'inoubliable commissaire Laurence des Petits Meurtres d'Agatha Christie.

   De plus, l'intrigue est servie par un cadre superbe, une partie des Alpes-de-Haute-Provence et des Bouches-du-Rhône (pas très loin de l'étang de Berre), avec notamment l'ancienne poudrerie de Saint-Chamas.

   J'ai littéralement "avalé" les trois premiers épisodes. Le suspens est bien mené, la tension bien gérée... même si deux des protagonistes parviennent un peu trop facilement à échapper aux gendarmes. Mon intérêt est retombé quand j'ai pensé avoir compris qui se cachait derrière la machination. J'avais de gros soupçons dès le quatrième épisode... et plus aucun doute au début du cinquième, le moins bon de la série.

   Je trouve néanmoins que le sixième épisode conclut l'histoire de manière satisfaisante.

L'Abîme

   C'est le titre de la nouvelle mini-série de France 2, dont les deux premiers épisodes ont été diffusés mercredi dernier. L'intégralité est déjà disponible sur le site france.tv. J'ai vu les six épisodes en deux salves.

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   L'intrigue tourne autour d'un couple de classe moyenne aisée, Elsa et Laurent Lacaze. Elle est agent immobilier, pas très sociable et très discrète sur son passé. Lui est un architecte plutôt bien en cour, encore très amoureux de son épouse après quelque chose comme vingt ans de relation. Il est aussi très proche de leur fille unique, une adolescente un peu casse-couilles sur les bords.

   La disparition d'Elsa, un matin, alors qu'elle doit conclure une importante vente, met en branle la gendarmerie locale... et va nous mener de surprise en surprise. Au moins deux meurtres sont commis... et Laurent découvre petit à petit le passé que sa femme lui a dissimulé.

   J'ai accroché en raison des mystères qui enrobent l'histoire (il est aussi question d'un frère disparu, dont le corps n'a jamais été retrouvé) et de l'interprétation. Les deux héros sont incarnés par des acteurs que j'apprécie : Sara Mortensen (que j'attends avec impatience de retrouver dans Astrid et Raphaëlle) et Gil Alma (dans un rôle très différent de celui qu'il joue dans César Wagner).

   Les seconds rôles bénéficient aussi d'interprètes de qualité : Hélène Seuzaret (une habituée des séries policières), Christopher Bayemi (vu récemment dans A l'instinct) et Samuel Labarthe, l'inoubliable commissaire Laurence des Petits Meurtres d'Agatha Christie.

   De plus, l'intrigue est servie par un cadre superbe, une partie des Alpes-de-Haute-Provence et des Bouches-du-Rhône (pas très loin de l'étang de Berre), avec notamment l'ancienne poudrerie de Saint-Chamas.

   J'ai littéralement "avalé" les trois premiers épisodes. Le suspens est bien mené, la tension bien gérée... même si deux des protagonistes parviennent un peu trop facilement à échapper aux gendarmes. Mon intérêt est retombé quand j'ai pensé avoir compris qui se cachait derrière la machination. J'avais de gros soupçons dès le quatrième épisode... et plus aucun doute au début du cinquième, le moins bon de la série.

   Je trouve néanmoins que le sixième épisode conclut l'histoire de manière satisfaisante.

mercredi, 18 janvier 2023

La Guerre des Lulus (tomes 1, 2 et 3)

   Cette bande dessinée en huit tomes (plus un épisode double hors série) vient de faire l'objet d'une adaptation cinématographique (dont je parlerai bientôt).

   Elle nous conte l'histoire d'un quatuor de garçons, tous orphelins : Lucien, Luigi, Ludwig et Lucas. Ils se sont rencontrés dans un orphelinat, tenu par des religieux et situé dans le département de l'Aisne.

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   Le premier tome s'intitule La Maison des enfants trouvés. L'action se déroule en 1914 (année qui donne son sous-titre à l'album). Après avoir présenté les principaux personnages, les auteurs (Régis Hautière et Hardoc) nous font suivre les débuts de la Première Guerre mondiale, au niveau des enfants, une bande de petits canaillous qui aime vivre des aventures indépendamment des autres. Il leur faut assurer leur subsistance... et échapper aux Allemands, qui progressent dans la région. Bientôt, ils rencontrent une jeune fille belge, séparée de sa famille. Luce vient grossir les rangs de la tribu des Lulus.

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   Le deuxième tome s'intitule sobrement Hans. Il a pour cadre l'année 1915, au cours de laquelle les héros font la rencontre d'un déserteur allemand, qui va leur rendre bien des services. Ils deviennent plus habiles dans leur quête de nourriture et découvrent les joies de la baignade en groupe. C'est aussi le moment (délicat) où Luce devient adolescente. Les enfants, toujours confrontés à la faim (et aux poux), touchent de plus près les horreurs de la guerre. J'ai beaucoup aimé cet épisode, qui prend le risque de présenter un soldat allemand de manière plus favorable qu'un « poilu ». Voilà qui ne manque pas de courage.

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   Dans le troisième tome, on retrouve nos héros en 1916. Ils ont décidé de quitter leur forêt d'origine, pour se rapprocher des villes. En chemin, ils croisent un drôle de sabotier, avant de débarquer clandestinement dans un familistère (d'où le titre du volume : Le Tas de briques). Cette structure originale, qui permet aux ouvriers, grâce à un riche philanthrope, d'échapper un peu à leur condition, a réellement existé. Dans l'album, le familistère n'est pas qu'un décor, il constitue presque un personnage à part entière. Les rebondissements sont multiples. C'est passionnant à lire.

La Guerre des Lulus (tomes 1, 2 et 3)

   Cette bande dessinée en huit tomes (plus un épisode double hors série) vient de faire l'objet d'une adaptation cinématographique (dont je parlerai bientôt).

   Elle nous conte l'histoire d'un quatuor de garçons, tous orphelins : Lucien, Luigi, Ludwig et Lucas. Ils se sont rencontrés dans un orphelinat, tenu par des religieux et situé dans le département de l'Aisne.

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   Le premier tome s'intitule La Maison des enfants trouvés. L'action se déroule en 1914 (année qui donne son sous-titre à l'album). Après avoir présenté les principaux personnages, les auteurs (Régis Hautière et Hardoc) nous font suivre les débuts de la Première Guerre mondiale, au niveau des enfants, une bande de petits canaillous qui aime vivre des aventures indépendamment des autres. Il leur faut assurer leur subsistance... et échapper aux Allemands, qui progressent dans la région. Bientôt, ils rencontrent une jeune fille belge, séparée de sa famille. Luce vient grossir les rangs de la tribu des Lulus.

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   Le deuxième tome s'intitule sobrement Hans. Il a pour cadre l'année 1915, au cours de laquelle les héros font la rencontre d'un déserteur allemand, qui va leur rendre bien des services. Ils deviennent plus habiles dans leur quête de nourriture et découvrent les joies de la baignade en groupe. C'est aussi le moment (délicat) où Luce devient adolescente. Les enfants, toujours confrontés à la faim (et aux poux), touchent de plus près les horreurs de la guerre. J'ai beaucoup aimé cet épisode, qui prend le risque de présenter un soldat allemand de manière plus favorable qu'un « poilu ». Voilà qui ne manque pas de courage.

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   Dans le troisième tome, on retrouve nos héros en 1916. Ils ont décidé de quitter leur forêt d'origine, pour se rapprocher des villes. En chemin, ils croisent un drôle de sabotier, avant de débarquer clandestinement dans un familistère (d'où le titre du volume : Le Tas de briques). Cette structure originale, qui permet aux ouvriers, grâce à un riche philanthrope, d'échapper un peu à leur condition, a réellement existé. Dans l'album, le familistère n'est pas qu'un décor, il constitue presque un personnage à part entière. Les rebondissements sont multiples. C'est passionnant à lire.

samedi, 07 janvier 2023

César Wagner

   C'est le titre d'une série créée par France Télévisions en 2020. Le sixième épisode, intitulé « L’œil du lynx », a été diffusé hier vendredi. Il est disponible en ligne jusqu'en mai prochain.

   L'action se déroule dans la région Grand Est, de préférence autour de Strasbourg, même si ici on nous emmène dans la forêt des Vosges, où chasseurs et écologistes sont en conflit. Le meurtre d'une journaliste militante intervient en période de forte tension.

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   L'enquête est dirigée par un capitaine de police hypocondriaque et maniaque, incarné par Gil Alma. Il s'appuie sur ses subordonnés, notamment une lieutenante consciencieuse mais assez peu conventionnelle, interprétée par Coralie Russier. Mais l'aide la plus importante semble provenir de la pétillante médecin-légiste, jouée par Olivia Côte. Ses interactions avec le capitaine sont souvent cocasses, en tout cas toujours remuantes. Elle est autant exubérante et spontanée que lui est prudent et réservé. J'aime beaucoup ce duo, qui n'est pas sans rappeler celui formé par Audrey Fleurot et Mehdi Nebbou dans HPI.

   Les scénaristes ont travaillé les seconds rôles, parmi lesquels on trouve un substitut du procureur casse-pieds, la maire de Strasbourg (et mère du capitaine !) ainsi qu'un médecin empathique et homosexuel.

   Dans cet épisode-ci, il faut signaler la présence de quelques invités remarquables : Patrick Chesnais en chasseur bourru (un rôle sur mesure) et Elodie Frenck, la Marlène des Petits Meurtres d'Agathie Christie (saison 2).

   L'intrigue est suffisamment complexe pour retenir l'attention des amateurs de polar. S'ajoutent à cela des scènes forestières inspirées, certaines d'entre elles nous permettant d'apercevoir un des lynx qui y résident :

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   PS I

   Je profite de l'occasion pour signaler que le fabuleux documentaire Lynx, sorti en 2022, est disponible en DVD... et qu'il figure à mon palmarès de l'année écoulée.

   PS II

   Si la série vous tente, sachez que vous pouvez visionner d'anciens épisodes sur le site de France Télévisions : « Sombres desseins » (troisième de la série, disponible jusqu'au 9 mars), « Tout l'or du Rhin » (épisode 4, en ligne jusqu'au 5 mars) et « Un doigt de mystère » (épisode 5, diffusé en octobre 2021).

César Wagner

   C'est le titre d'une série créée par France Télévisions en 2020. Le sixième épisode, intitulé « L’œil du lynx », a été diffusé hier vendredi. Il est disponible en ligne jusqu'en mai prochain.

   L'action se déroule dans la région Grand Est, de préférence autour de Strasbourg, même si ici on nous emmène dans la forêt des Vosges, où chasseurs et écologistes sont en conflit. Le meurtre d'une journaliste militante intervient en période de forte tension.

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   L'enquête est dirigée par un capitaine de police hypocondriaque et maniaque, incarné par Gil Alma. Il s'appuie sur ses subordonnés, notamment une lieutenante consciencieuse mais assez peu conventionnelle, interprétée par Coralie Russier. Mais l'aide la plus importante semble provenir de la pétillante médecin-légiste, jouée par Olivia Côte. Ses interactions avec le capitaine sont souvent cocasses, en tout cas toujours remuantes. Elle est autant exubérante et spontanée que lui est prudent et réservé. J'aime beaucoup ce duo, qui n'est pas sans rappeler celui formé par Audrey Fleurot et Mehdi Nebbou dans HPI.

   Les scénaristes ont travaillé les seconds rôles, parmi lesquels on trouve un substitut du procureur casse-pieds, la maire de Strasbourg (et mère du capitaine !) ainsi qu'un médecin empathique et homosexuel.

   Dans cet épisode-ci, il faut signaler la présence de quelques invités remarquables : Patrick Chesnais en chasseur bourru (un rôle sur mesure) et Elodie Frenck, la Marlène des Petits Meurtres d'Agathie Christie (saison 2).

   L'intrigue est suffisamment complexe pour retenir l'attention des amateurs de polar. S'ajoutent à cela des scènes forestières inspirées, certaines d'entre elles nous permettant d'apercevoir un des lynx qui y résident :

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   PS I

   Je profite de l'occasion pour signaler que le fabuleux documentaire Lynx, sorti en 2022, est disponible en DVD... et qu'il figure à mon palmarès de l'année écoulée.

   PS II

   Si la série vous tente, sachez que vous pouvez visionner d'anciens épisodes sur le site de France Télévisions : « Sombres desseins » (troisième de la série, disponible jusqu'au 9 mars), « Tout l'or du Rhin » (épisode 4, en ligne jusqu'au 5 mars) et « Un doigt de mystère » (épisode 5, diffusé en octobre 2021).

mercredi, 28 décembre 2022

Vortex

   C'est le titre d'une mini-série inédite, que la chaîne France 2 est sur le point de diffuser, en janvier 2023, et dont les six épisodes sont déjà disponibles sur le site FranceTV.

   2025. Ludovic Béguin, commandant de police, démarre une enquête sur un meurtre maquillé en suicide. Le cadavre de la victime était sur une plage, la même que celle sur laquelle avait été retrouvé le corps de son épouse Mélanie, 27 ans plus tôt. A l'époque, on avait conclu à un accident.

   Plusieurs détails mettent la puce à l'oreille du policier, en particulier quand il commence à exploiter l'analyse de la scène de crime à partir du programme de réalité virtuelle dont son service vient de se doter. Au cours d'une immersion dans la version numérique de la plage, un bug se produit... et une faille temporelle le met en contact avec sa compagne telle qu'elle était, 27 ans auparavant, quelques semaines avant sa mort. Si l'on accepte cet aspect (hautement invraisemblable) de l'intrigue, la suite devient passionnante.

   Le Ludovic de 2025 et la Mélanie de 1998 vont se lancer dans une incroyable enquête, en veillant à ne pas alerter leur entourage... et à faire attention aux conséquences de leurs actes. Plusieurs épisodes mettent en scène ce qu'on appelle l'effet papillon, où comment une légère modification du passé a des conséquences démesurées sur le "présent".

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   Cela fonctionne parce que le duo d'acteurs principaux (Tomer Sisley et Camille Claris) est très convaincant. Ils sont bien épaulés par une pléiade de seconds rôles chevronnés. La musique accompagne parfaitement une histoire servie par de bons effets spéciaux.

   Même si parfois il y a quelques longueurs, j'ai apprécié les arborescences de l'intrigue. Le policier a refait sa vie et a eu un deuxième enfant avec sa nouvelle compagne, tandis que la fille de Mélanie connaît des destins variés en fonction de la version du futur qui découle de l'intervention de ses deux parents, à distance. La partie polar est elle aussi plutôt réussie, les scénaristes nous proposant plusieurs coupables possibles.

   L'écriture est assez maline pour suggérer la possible existence d'une boucle temporelle : la mort de Mélanie en 1998 pourrait être la conséquence de l'intervention du Ludovic de 2025, provoquée par la découverte de l'existence d'un tueur en série... à la naissance duquel son enquête va peut-être contribuer.

   A cet égard, le dernier épisode m'a agréablement surpris. On semblait s'acheminer vers une fin convenue, un peu trop larmoyante. Le dernier "effet papillon" est le plus surprenant et il permet de conclure l'histoire de manière assez originale.

   P.S.

   Les téléspectateurs soucieux de la bonne expression française risquent d'être irrités par la manière dont le héros rédige l'un de ses rapports, au cours du premier épisode de la série :

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   Je ne sais pas si cela fait partie du scénario ou si c'est dû à l'approximative maîtrise du français de Tomer Sisley ou d'un(e) employé(e) de la production, mais ce rapport est, dans sa seconde partie, truffé de fautes.

Vortex

   C'est le titre d'une mini-série inédite, que la chaîne France 2 est sur le point de diffuser, en janvier 2023, et dont les six épisodes sont déjà disponibles sur le site FranceTV.

   2025. Ludovic Béguin, commandant de police, démarre une enquête sur un meurtre maquillé en suicide. Le cadavre de la victime était sur une plage, la même que celle sur laquelle avait été retrouvé le corps de son épouse Mélanie, 27 ans plus tôt. A l'époque, on avait conclu à un accident.

   Plusieurs détails mettent la puce à l'oreille du policier, en particulier quand il commence à exploiter l'analyse de la scène de crime à partir du programme de réalité virtuelle dont son service vient de se doter. Au cours d'une immersion dans la version numérique de la plage, un bug se produit... et une faille temporelle le met en contact avec sa compagne telle qu'elle était, 27 ans auparavant, quelques semaines avant sa mort. Si l'on accepte cet aspect (hautement invraisemblable) de l'intrigue, la suite devient passionnante.

   Le Ludovic de 2025 et la Mélanie de 1998 vont se lancer dans une incroyable enquête, en veillant à ne pas alerter leur entourage... et à faire attention aux conséquences de leurs actes. Plusieurs épisodes mettent en scène ce qu'on appelle l'effet papillon, où comment une légère modification du passé a des conséquences démesurées sur le "présent".

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   Cela fonctionne parce que le duo d'acteurs principaux (Tomer Sisley et Camille Claris) est très convaincant. Ils sont bien épaulés par une pléiade de seconds rôles chevronnés. La musique accompagne parfaitement une histoire servie par de bons effets spéciaux.

   Même si parfois il y a quelques longueurs, j'ai apprécié les arborescences de l'intrigue. Le policier a refait sa vie et a eu un deuxième enfant avec sa nouvelle compagne, tandis que la fille de Mélanie connaît des destins variés en fonction de la version du futur qui découle de l'intervention de ses deux parents, à distance. La partie polar est elle aussi plutôt réussie, les scénaristes nous proposant plusieurs coupables possibles.

   L'écriture est assez maline pour suggérer la possible existence d'une boucle temporelle : la mort de Mélanie en 1998 pourrait être la conséquence de l'intervention du Ludovic de 2025, provoquée par la découverte de l'existence d'un tueur en série... à la naissance duquel son enquête va peut-être contribuer.

   A cet égard, le dernier épisode m'a agréablement surpris. On semblait s'acheminer vers une fin convenue, un peu trop larmoyante. Le dernier "effet papillon" est le plus surprenant et il permet de conclure l'histoire de manière assez originale.

   P.S.

   Les téléspectateurs soucieux de la bonne expression française risquent d'être irrités par la manière dont le héros rédige l'un de ses rapports, au cours du premier épisode de la série :

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   Je ne sais pas si cela fait partie du scénario ou si c'est dû à l'approximative maîtrise du français de Tomer Sisley ou d'un(e) employé(e) de la production, mais ce rapport est, dans sa seconde partie, truffé de fautes.

dimanche, 20 novembre 2022

Barnaby façon Agatha Christie

   Actuellement, c'est au tour de l'inspecteur de Midsomer d'agrémenter les dimanches soirs de France 3. L'épisode programmé ce 20 novembre, intitulé "La mort n'est pas un jeu" (disponible sur le site de France Télévisions), s'inspire des règles mises en œuvre par la « reine du polar ».

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   Tout d'abord, l'intrigue prend la forme d'un Whodunit (« Qui l'a fait ? ») : un cadavre est découvert au cours d'une murder party, organisée dans la demeure isolée d'un riche entrepreneur. L'auteur(e) du crime est forcément encore sur place, l'île sur laquelle est construite la maison se retrouvant isolée à cause d'une tempête, celle-ci ayant rendu inutilisable le mini-ferry.

   Du coup, le débonnaire inspecteur Barnaby et son adjoint Winter sont eux aussi coincés sur l'île... sans vêtement de rechange, un élément pas anodin quand on sait à quel point les deux enquêteurs sont soucieux de leur apparence.

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   Faute de moyen de communication moderne, l'enquête doit être menée à l'ancienne, un peu comme à l'époque d'Agatha Christie. Le plus cocasse dans l'histoire est que ce sont deux enquêtes qui sont menées simultanément, puisqu'un Hercule Poirot d'opérette se retrouve lui aussi coincé sur l'île. (Il incarnait le détective de la murder party.) Va-t-il aider les authentiques policiers ou bien leur compliquer la tâche ? Je laisse à chacun le plaisir de le découvrir.

   La galerie de suspects est bien dans le style Agatha Christie (avec de petits ajustements contemporains) : les membres de la famille, les collègues de travail, les amis proches, les employés et quelques personnes de passage. Presque tout ce petit monde cache au moins un secret. Il est souvent question d'aspirations contrariées, sur le plan financier, professionnel ou familial.

   L'intérieur de la maison est filmé comme dans les séries policières classiques. Les décors sont à l'avenant... et la musique d'accompagnement est clairement une référence aux aventures d'Hercule Poirot.

   Le scénario est suffisamment bien écrit pour ménager longtemps le suspens.

   J'ai adoré !

Barnaby façon Agatha Christie

   Actuellement, c'est au tour de l'inspecteur de Midsomer d'agrémenter les dimanches soirs de France 3. L'épisode programmé ce 20 novembre, intitulé "La mort n'est pas un jeu" (disponible sur le site de France Télévisions), s'inspire des règles mises en œuvre par la « reine du polar ».

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   Tout d'abord, l'intrigue prend la forme d'un Whodunit (« Qui l'a fait ? ») : un cadavre est découvert au cours d'une murder party, organisée dans la demeure isolée d'un riche entrepreneur. L'auteur(e) du crime est forcément encore sur place, l'île sur laquelle est construite la maison se retrouvant isolée à cause d'une tempête, celle-ci ayant rendu inutilisable le mini-ferry.

   Du coup, le débonnaire inspecteur Barnaby et son adjoint Winter sont eux aussi coincés sur l'île... sans vêtement de rechange, un élément pas anodin quand on sait à quel point les deux enquêteurs sont soucieux de leur apparence.

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   Faute de moyen de communication moderne, l'enquête doit être menée à l'ancienne, un peu comme à l'époque d'Agatha Christie. Le plus cocasse dans l'histoire est que ce sont deux enquêtes qui sont menées simultanément, puisqu'un Hercule Poirot d'opérette se retrouve lui aussi coincé sur l'île. (Il incarnait le détective de la murder party.) Va-t-il aider les authentiques policiers ou bien leur compliquer la tâche ? Je laisse à chacun le plaisir de le découvrir.

   La galerie de suspects est bien dans le style Agatha Christie (avec de petits ajustements contemporains) : les membres de la famille, les collègues de travail, les amis proches, les employés et quelques personnes de passage. Presque tout ce petit monde cache au moins un secret. Il est souvent question d'aspirations contrariées, sur le plan financier, professionnel ou familial.

   L'intérieur de la maison est filmé comme dans les séries policières classiques. Les décors sont à l'avenant... et la musique d'accompagnement est clairement une référence aux aventures d'Hercule Poirot.

   Le scénario est suffisamment bien écrit pour ménager longtemps le suspens.

   J'ai adoré !

jeudi, 10 novembre 2022

Les 25 de Deschamps

   Hier, le sélectionneur des Bleus a annoncé la composition du groupe qui se rendra au Qatar pour participer à la coupe du monde de football. Cette composition appelle plusieurs remarques.

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   L'effectif est constitué de joueurs évoluant dans cinq championnats différents. Seuls 6 sur 25 jouent en France, autant qu'en Espagne. C'est à peine plus que ceux évoluant en Angleterre et en Allemagne (5). L'Italie complète la liste.

   23 des 25 joueurs sont nés en France, soit 92 % de l'effectif. C'est un de plus qu'en 2016. (Mais il n'y avait que 23 sélectionnés à l'époque.) Sont nés à l'étranger l'un des gardiens (Steve Mandanda, à Kinshasa) et l'un des milieux (Eduardo Camavinga, en Angola). Il s'agit donc bien d'une équipe française, quasi exclusivement métropolitaine :

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   Presque la moitié de l'effectif est né dans la région Ile-de-France (6 à Paris, 5 en banlieue). On note que la moitié sud de la Métropole est peu représentée, le Sud-Ouest totalement absent.

   Une autre particularité de cette équipe est l'ascendance immigrée de la majorité de ses membres : 16 des 23 joueurs (70 %) sont nés d'au moins un parent étranger, 11 d'entre eux ayant deux parents non-français au moment de lors naissance.

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   Ces parents sont massivement venus d'Afrique, quelques-uns d'Europe du Sud, deux des Philippines (les parents d'Alphonse Areola) et une d'Haïti (la mère de Presnel Kimpembe). Sept des dix pays africains (Maroc, Algérie, Mauritanie, Mali, Sénégal, Côte d'Ivoire et Cameroun) sont d'anciennes possessions coloniales françaises. S'ajoutent deux anciens territoires portugais (Guinée-Bissau, Angola) et la République Démocratique du Congo, francophone mais ex-colonie belge.

   Cette composition témoigne de l'attraction exercée par la France principalement sur des populations de pays en développement. Cette attraction dépasse les limites de l'ancien empire colonial.

Les 25 de Deschamps

   Hier, le sélectionneur des Bleus a annoncé la composition du groupe qui se rendra au Qatar pour participer à la coupe du monde de football. Cette composition appelle plusieurs remarques.

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   L'effectif est constitué de joueurs évoluant dans cinq championnats différents. Seuls 6 sur 25 jouent en France, autant qu'en Espagne. C'est à peine plus que ceux évoluant en Angleterre et en Allemagne (5). L'Italie complète la liste.

   23 des 25 joueurs sont nés en France, soit 92 % de l'effectif. C'est un de plus qu'en 2016. (Mais il n'y avait que 23 sélectionnés à l'époque.) Sont nés à l'étranger l'un des gardiens (Steve Mandanda, à Kinshasa) et l'un des milieux (Eduardo Camavinga, en Angola). Il s'agit donc bien d'une équipe française, quasi exclusivement métropolitaine :

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   Presque la moitié de l'effectif est né dans la région Ile-de-France (6 à Paris, 5 en banlieue). On note que la moitié sud de la Métropole est peu représentée, le Sud-Ouest totalement absent.

   Une autre particularité de cette équipe est l'ascendance immigrée de la majorité de ses membres : 16 des 23 joueurs (70 %) sont nés d'au moins un parent étranger, 11 d'entre eux ayant deux parents non-français au moment de lors naissance.

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   Ces parents sont massivement venus d'Afrique, quelques-uns d'Europe du Sud, deux des Philippines (les parents d'Alphonse Areola) et une d'Haïti (la mère de Presnel Kimpembe). Sept des dix pays africains (Maroc, Algérie, Mauritanie, Mali, Sénégal, Côte d'Ivoire et Cameroun) sont d'anciennes possessions coloniales françaises. S'ajoutent deux anciens territoires portugais (Guinée-Bissau, Angola) et la République Démocratique du Congo, francophone mais ex-colonie belge.

   Cette composition témoigne de l'attraction exercée par la France principalement sur des populations de pays en développement. Cette attraction dépasse les limites de l'ancien empire colonial.

mercredi, 26 octobre 2022

L'Aveyron au 13 heures de TF1

  Ce mercredi, le journal présenté par l'Aveyronnaise Marie-Sophie Lacarrau a fait honneur à son département d'origine.

   Parmi les reportages tournés "en régions" (et qui font la saveur de cette tranche d'information), deux d'entre eux (inclus dans un sujet consacré aux conséquences de la sécheresse pour les agriculteurs de montagne), ont pour cadre une commune rouergate, plus précisément du nord du département :

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   Après une introduction chez un paysagiste auvergnat, c'est chez deux éleveurs de vaches Aubrac que les caméras nous transportent.

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   Je me dois hélas de relever une approximation cartographique : c'est la commune de Saint-Chély qui se trouve "au-dessus" de celle de Saint-Côme, et pas l'inverse, contrairement à ce qu'indique l'illustration proposée par TF1.

L'Aveyron au 13 heures de TF1

  Ce mercredi, le journal présenté par l'Aveyronnaise Marie-Sophie Lacarrau a fait honneur à son département d'origine.

   Parmi les reportages tournés "en régions" (et qui font la saveur de cette tranche d'information), deux d'entre eux (inclus dans un sujet consacré aux conséquences de la sécheresse pour les agriculteurs de montagne), ont pour cadre une commune rouergate, plus précisément du nord du département :

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   Après une introduction chez un paysagiste auvergnat, c'est chez deux éleveurs de vaches Aubrac que les caméras nous transportent.

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   Je me dois hélas de relever une approximation cartographique : c'est la commune de Saint-Chély qui se trouve "au-dessus" de celle de Saint-Côme, et pas l'inverse, contrairement à ce qu'indique l'illustration proposée par TF1.

dimanche, 23 octobre 2022

Jean Teulé

   L'écrivain-dessinateur-journaliste vient de nous quitter, d'une "belle mort" (un arrêt cardiaque, c'est toujours mieux qu'une longue agonie cancéreuse ou alzheimerienne). C'était un personnage de notre monde médiatico-culturel, à la fois très connu et un peu à la marge.

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   Je l'avais découvert à la télévision, dans les années 1980, comme chroniqueur dans l'excellente émission L'Assiette anglaise, présentée par Bernard Rapp. Comme le lien précédent mène à un numéro dans lequel Teulé n'intervient pas, en voici d'autres, qui donnent un bon aperçu du ton qu'il employait : "Commémoration de la mort de Louis XVI" (un reportage un peu décalé), "Loto tragique" (Teulé, qui a pris du galon, a désormais son fauteuil en plateau) et "Le mystère de l'inconnu du photomaton", qui a sans doute inspiré les scénaristes du Fabuleux Destin d'Amélie Poulain.

   Je ne lisais pas régulièrement l'écrivain. De lui, j'ai notamment aimé Fleur de Tonnerre, consacré à la tueuse en série Hélène Jégado. Notons que son Magasin des suicides a été adapté au cinéma par Patrice Leconte.

   On peut le réentendre dans un florilège de l'émission Affinités culturelles, diffusé ce dimanche sur France Culture.

Jean Teulé

   L'écrivain-dessinateur-journaliste vient de nous quitter, d'une "belle mort" (un arrêt cardiaque, c'est toujours mieux qu'une longue agonie cancéreuse ou alzheimerienne). C'était un personnage de notre monde médiatico-culturel, à la fois très connu et un peu à la marge.

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   Je l'avais découvert à la télévision, dans les années 1980, comme chroniqueur dans l'excellente émission L'Assiette anglaise, présentée par Bernard Rapp. Comme le lien précédent mène à un numéro dans lequel Teulé n'intervient pas, en voici d'autres, qui donnent un bon aperçu du ton qu'il employait : "Commémoration de la mort de Louis XVI" (un reportage un peu décalé), "Loto tragique" (Teulé, qui a pris du galon, a désormais son fauteuil en plateau) et "Le mystère de l'inconnu du photomaton", qui a sans doute inspiré les scénaristes du Fabuleux Destin d'Amélie Poulain.

   Je ne lisais pas régulièrement l'écrivain. De lui, j'ai notamment aimé Fleur de Tonnerre, consacré à la tueuse en série Hélène Jégado. Notons que son Magasin des suicides a été adapté au cinéma par Patrice Leconte.

   On peut le réentendre dans un florilège de l'émission Affinités culturelles, diffusé ce dimanche sur France Culture.

samedi, 15 octobre 2022

Meurtres à Nancy

   Cet épisode inédit de la collection Meurtres à... (déjà disponible sur france.tv) est diffusé ce soir sur France 3. Il a pour écrin la ville de Nancy, où je me suis déjà rendu... et qui mérite vraiment le détour.

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   Le côté carte postale est souvent l'aspect le plus intéressant de ces fictions policières pas très bien fagotées, parfois mal jouées. Sans surprise, le début et la fin de l'histoire se déroulent place Stanislas (légèrement décalée du centre, sur le plan ci-dessus). A l'image, on reconnaît les superbes grilles dorées (certaines donnant accès au Parc de la Pépinière, lui aussi très joli) :

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   Ici, les enquêteurs sortent du lieu où un cadavre a été découvert, supposé être une salle de vente, en fait le bâtiment de l'opéra (situé à proximité de la mairie et en face du musée des Beaux-Arts). Les scènes d'intérieur ont en réalité été tournées plus loin, en périphérie, dans l'ancienne faculté de pharmacie, située à côté d'un hôpital (voir la flèche sur le plan du début). Le même bâtiment a été utilisé pour tourner les scènes de squat et il a fait office de cité administrative, où est localisé le commissariat :

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   Le même procédé était à l’œuvre dans un précédent épisode, Meurtres à Albi, où l'ancien siège de la CPAM était devenu l'hôtel de police.

   Au niveau culturel, c'est la Villa Majorelle, symbole de l'architecture Art nouveau, qui est mise en valeur. La production a obtenu de pouvoir y tourner plusieurs scènes... sous certaines conditions :

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   Les captures d'écran de deux scènes consécutives permettent de mettre en évidence un faux raccord. Le personnage féminin ci-dessus est l'administratrice de la Villa. On la voit entrer dans la bâtisse, ses bottines aux pieds. Un peu plus tard, on la retrouve téléphonant, à l'intérieur, dans les escaliers... les pieds recouverts de sur-chaussures. Les téléspectateurs attentifs remarqueront que, dans une autre scène, la guide et les visiteurs de la Villa sont eux aussi munis de ces accessoires, désormais obligatoires (mais qui ne l'étaient pas à l'époque où j'ai visité les lieux, bien avant le covid).

   Une autre construction emblématique est proposée aux yeux des téléspectateurs : la Porte de la Craffe, jadis lieu d'emprisonnement des sorcières... et qui joue un rôle dans la résolution de l'intrigue policière.

   Celle-ci est au départ bien construite. Les meurtres semblent liés au monde des antiquaires et font référence à la sorcellerie, puisant dans l'histoire locale. En revanche, la résolution de l'affaire est abracadabrantesque. Il faut aussi se montrer très indulgent quant au fonctionnement de la police et de la justice. Ce n'est clairement pas une fiction réaliste.

   L'interprétation est inégale. En général, c'est assez caricatural. Je sauverais deux comédiennes, : Selma Kouchy (qui a fait les beaux jours de Magellan) et Nelly Lawson (connue pour sa participation à la série Tandem). Par contre, Cristiana Réali...

   La caractérisation des personnages est vraiment peu subtile, tout comme la volonté de bâtir un arrière-plan sociétal "inclusif". La police y est multiculturelle, très féminisée... mais en réalité ? D'après un bilan établi fin 2020 par la Direction centrale de la police nationale, les femmes représentent moins d'un tiers des effectifs (29 %). C'est au sein du RAID (8 %) et des CRS (11 %) qu'elles sont les moins présentes. En revanche, elles sont ultra-dominantes dans le corps administratif (78 %) et chez les scientifiques (autour de 60 % selon les services). Eh, oui ! Les fameux « cotons-tiges » (comme les surnomment parfois des collègues facétieux) sont le plus souvent des femmes (ce qui n'apparaît guère dans les séries policières). On peut ajouter que le médecin-légiste (surtout s'il a moins de cinquante ans) est de plus en plus souvent une doctoresse.

   Chez les gradés, l'épisode diffusé ce soir sur France 3 met en scène une parité (deux femmes -dont la commissaire- et deux hommes). De manière générale, ces dernières années, dans les fictions policières françaises, on constate une inflation de capitaines, de commandantes et de femmes commissaires. La réalité est plus nuancée, surtout dans les catégories d'âges élevés. La commissaire incarnée par Cristina Réali, qui a sans doute environ 55 ans, est sortie de formation une trentaine d'années auparavant. Je pense qu'à cette époque, les femmes étaient minoritaires dans les promotions. En ce qui concerne l'échelon inférieur, celui des officiers (commandant, capitaine, lieutenant), la féminisation est forte, comme en témoigne la liste des reçus au concours de 2022 : 60 % de la promotion est composée de jeunes femmes.

   En revanche, la lecture des noms et prénoms semble indiquer (même s'il convient de rester prudent en ce domaine), que la diversité ethno-culturelle est assez faible. Cela contredit quelque peu la vision transmise par l'épisode de ce soir qui, au sein de la brigade d'enquête, met en valeur deux jeunes lieutenants (un homme et une femme) « issus de la diversité ». Mais l'insertion du personnage de Chloé Guérin a un autre avantage, celui de faire découvrir (très ponctuellement) un autre quartier de Nancy, moins glamour que les précédents : le Haut-du-Lièvre, où se trouverait la plus longue barre de HLM de France.

Meurtres à Nancy

   Cet épisode inédit de la collection Meurtres à... (déjà disponible sur france.tv) est diffusé ce soir sur France 3. Il a pour écrin la ville de Nancy, où je me suis déjà rendu... et qui mérite vraiment le détour.

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   Le côté carte postale est souvent l'aspect le plus intéressant de ces fictions policières pas très bien fagotées, parfois mal jouées. Sans surprise, le début et la fin de l'histoire se déroulent place Stanislas (légèrement décalée du centre, sur le plan ci-dessus). A l'image, on reconnaît les superbes grilles dorées (certaines donnant accès au Parc de la Pépinière, lui aussi très joli) :

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   Ici, les enquêteurs sortent du lieu où un cadavre a été découvert, supposé être une salle de vente, en fait le bâtiment de l'opéra (situé à proximité de la mairie et en face du musée des Beaux-Arts). Les scènes d'intérieur ont en réalité été tournées plus loin, en périphérie, dans l'ancienne faculté de pharmacie, située à côté d'un hôpital (voir la flèche sur le plan du début). Le même bâtiment a été utilisé pour tourner les scènes de squat et il a fait office de cité administrative, où est localisé le commissariat :

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   Le même procédé était à l’œuvre dans un précédent épisode, Meurtres à Albi, où l'ancien siège de la CPAM était devenu l'hôtel de police.

   Au niveau culturel, c'est la Villa Majorelle, symbole de l'architecture Art nouveau, qui est mise en valeur. La production a obtenu de pouvoir y tourner plusieurs scènes... sous certaines conditions :

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   Les captures d'écran de deux scènes consécutives permettent de mettre en évidence un faux raccord. Le personnage féminin ci-dessus est l'administratrice de la Villa. On la voit entrer dans la bâtisse, ses bottines aux pieds. Un peu plus tard, on la retrouve téléphonant, à l'intérieur, dans les escaliers... les pieds recouverts de sur-chaussures. Les téléspectateurs attentifs remarqueront que, dans une autre scène, la guide et les visiteurs de la Villa sont eux aussi munis de ces accessoires, désormais obligatoires (mais qui ne l'étaient pas à l'époque où j'ai visité les lieux, bien avant le covid).

   Une autre construction emblématique est proposée aux yeux des téléspectateurs : la Porte de la Craffe, jadis lieu d'emprisonnement des sorcières... et qui joue un rôle dans la résolution de l'intrigue policière.

   Celle-ci est au départ bien construite. Les meurtres semblent liés au monde des antiquaires et font référence à la sorcellerie, puisant dans l'histoire locale. En revanche, la résolution de l'affaire est abracadabrantesque. Il faut aussi se montrer très indulgent quant au fonctionnement de la police et de la justice. Ce n'est clairement pas une fiction réaliste.

   L'interprétation est inégale. En général, c'est assez caricatural. Je sauverais deux comédiennes, : Selma Kouchy (qui a fait les beaux jours de Magellan) et Nelly Lawson (connue pour sa participation à la série Tandem). Par contre, Cristiana Réali...

   La caractérisation des personnages est vraiment peu subtile, tout comme la volonté de bâtir un arrière-plan sociétal "inclusif". La police y est multiculturelle, très féminisée... mais en réalité ? D'après un bilan établi fin 2020 par la Direction centrale de la police nationale, les femmes représentent moins d'un tiers des effectifs (29 %). C'est au sein du RAID (8 %) et des CRS (11 %) qu'elles sont les moins présentes. En revanche, elles sont ultra-dominantes dans le corps administratif (78 %) et chez les scientifiques (autour de 60 % selon les services). Eh, oui ! Les fameux « cotons-tiges » (comme les surnomment parfois des collègues facétieux) sont le plus souvent des femmes (ce qui n'apparaît guère dans les séries policières). On peut ajouter que le médecin-légiste (surtout s'il a moins de cinquante ans) est de plus en plus souvent une doctoresse.

   Chez les gradés, l'épisode diffusé ce soir sur France 3 met en scène une parité (deux femmes -dont la commissaire- et deux hommes). De manière générale, ces dernières années, dans les fictions policières françaises, on constate une inflation de capitaines, de commandantes et de femmes commissaires. La réalité est plus nuancée, surtout dans les catégories d'âges élevés. La commissaire incarnée par Cristina Réali, qui a sans doute environ 55 ans, est sortie de formation une trentaine d'années auparavant. Je pense qu'à cette époque, les femmes étaient minoritaires dans les promotions. En ce qui concerne l'échelon inférieur, celui des officiers (commandant, capitaine, lieutenant), la féminisation est forte, comme en témoigne la liste des reçus au concours de 2022 : 60 % de la promotion est composée de jeunes femmes.

   En revanche, la lecture des noms et prénoms semble indiquer (même s'il convient de rester prudent en ce domaine), que la diversité ethno-culturelle est assez faible. Cela contredit quelque peu la vision transmise par l'épisode de ce soir qui, au sein de la brigade d'enquête, met en valeur deux jeunes lieutenants (un homme et une femme) « issus de la diversité ». Mais l'insertion du personnage de Chloé Guérin a un autre avantage, celui de faire découvrir (très ponctuellement) un autre quartier de Nancy, moins glamour que les précédents : le Haut-du-Lièvre, où se trouverait la plus longue barre de HLM de France.

vendredi, 23 septembre 2022

Astrid et Raphaëlle, fin (provisoire)

   Ce soir, France 2 diffuse le dernier épisode de la saison 3 de cette passionnante série. Intitulé « En souterrain », il plonge le duo d'enquêtrices dans une affaire particulièrement déstabilisante.

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   Le meurtre d'un SDF va en effet les conduire à interroger le passé d'Astrid, plus précisément celui de son père, un commandant de police mort dans des circonstances mystérieuses, événement qui, à l'époque, avait traumatisé la jeune autiste.

   Celle-ci travaillait déjà à la documentation criminelle. C'est le seul dossier enregistré depuis son arrivée dont elle ne s'était pas chargée de scanner les pages, ce qui explique qu'elle n'en ait pas acquis une connaissance approfondie. Pour mener cette pénible enquête à son terme, elle va devoir surmonter certaines de ses hantises, soutenue par la bienveillante et remuante Raphaëlle (Lola Dewaere, toujours bien dans son rôle, et qui semble avoir compris que la vraie vedette de la série est Sara Mortensen). La complicité entre les deux femmes est plus évidente que jamais.

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   Dans cet épisode un peu plus long que d'habitude (60 minutes, au lieu de 49 à 54 les semaines précédentes), le personnage interprété par Valérie Kapriski prend une épaisseur supplémentaire. (On devrait le retrouver dans la saison 4, déjà en tournage.) A signaler aussi, parmi les invités, Olivier Rabourdin, un des meilleurs acteurs de second rôle du cinéma français, vu récemment dans Benedetta et Boîte noire.

   On sera indulgent avec le fait que l'épisode se conclue d'une manière plutôt invraisemblable concernant la vie d'Astrid. Mais, peu de temps avant la fin, à travers les barreaux d'une cellule, surgit un coup de théâtre, qui promet des rebondissements à venir...

   Vivement la saison 4 !

Astrid et Raphaëlle, fin (provisoire)

   Ce soir, France 2 diffuse le dernier épisode de la saison 3 de cette passionnante série. Intitulé « En souterrain », il plonge le duo d'enquêtrices dans une affaire particulièrement déstabilisante.

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   Le meurtre d'un SDF va en effet les conduire à interroger le passé d'Astrid, plus précisément celui de son père, un commandant de police mort dans des circonstances mystérieuses, événement qui, à l'époque, avait traumatisé la jeune autiste.

   Celle-ci travaillait déjà à la documentation criminelle. C'est le seul dossier enregistré depuis son arrivée dont elle ne s'était pas chargée de scanner les pages, ce qui explique qu'elle n'en ait pas acquis une connaissance approfondie. Pour mener cette pénible enquête à son terme, elle va devoir surmonter certaines de ses hantises, soutenue par la bienveillante et remuante Raphaëlle (Lola Dewaere, toujours bien dans son rôle, et qui semble avoir compris que la vraie vedette de la série est Sara Mortensen). La complicité entre les deux femmes est plus évidente que jamais.

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   Dans cet épisode un peu plus long que d'habitude (60 minutes, au lieu de 49 à 54 les semaines précédentes), le personnage interprété par Valérie Kapriski prend une épaisseur supplémentaire. (On devrait le retrouver dans la saison 4, déjà en tournage.) A signaler aussi, parmi les invités, Olivier Rabourdin, un des meilleurs acteurs de second rôle du cinéma français, vu récemment dans Benedetta et Boîte noire.

   On sera indulgent avec le fait que l'épisode se conclue d'une manière plutôt invraisemblable concernant la vie d'Astrid. Mais, peu de temps avant la fin, à travers les barreaux d'une cellule, surgit un coup de théâtre, qui promet des rebondissements à venir...

   Vivement la saison 4 !

dimanche, 18 septembre 2022

Docteur Vera & Mam Stanhope

   Ce dimanche soir, France 3 diffuse l'avant-dernier épisode de la onzième saison des Enquêtes de Vera, intitulé "Urgence médicale" (déjà disponible en ligne).

   L'action se déroule entre la ville portuaire (fictive) de Cornmouth et celle de Durham (au sud de Newcastle, dans le comté voisin du Northumberland). Un matin, le cadavre d'un médecin est retrouvé dans une voiture incendiée, au fond d'une carrière.

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   Comme à son habitude, le scénario multiplie les pistes : du mari jaloux aux collègues de travail, en passant par la famille d'une patiente décédée et l'existence d'un trafic local, on ne manque pas de suspects ni de sujets d'interrogation.

   Cet épisode a la particularité de mettre en scène une étonnante diversité ethnique au sein de cette province reculée. Aux "Anglais de souche" (certains avec sans doute des ancêtres scandinaves) s'ajoutent des personnes d'origine chinoise, caribéenne et moyen-orientale. Le monde médical (au sens large) est particulièrement multiculturel, signe peut-être qu'ici comme ailleurs, à la campagne, on peine à recruter.

   Le fond de l'histoire est un peu sordide. L'intrigue est retorse. Pour y croire pleinement, il faut partir du principe que plusieurs personnes parviennent à mentir avec conviction à la police, et ce le lendemain ou le surlendemain du meurtre.

   Ce n'est pas le meilleur épisode de la saison, mais il est prenant.