vendredi, 07 mai 2021
Du rififi au Conseil départemental de l'Aveyron
Les élections départementales approchent... pas dans la sérénité, en particulier au sein de la "Majorité départementale" (de droite). Je pense que les électeurs les plus âgés doivent avoir, comme moi, l'impression de retomber quinze-vingt ans en arrière. Commençons donc par remonter le temps.
Le mode de scrutin (majoritaire uninominal puis binominal) et le découpage des circonscriptions (qui avantage les territoires ruraux, surreprésentés dans l'assemblée départementale) expliquent une certaine stabilité / permanence (rayer la mention inutile) au sein de l'institution : elle est dirigée par une majorité de droite, incluant des centristes, des non-encartés... et parfois quelques transfuges de gauche. De 1976 à 2008, ce que l'on appelait alors le Conseil général a été présidé par Jean Puech, auquel a succédé Jean-Claude Luche, de 2008 à 2017.
À l'époque, la succession de Jean Puech avait été disputée, comme cela a été plutôt bien raconté dans un article de La Dépêche du Midi. Pour décrocher la timbale, Jean-Claude Luche avait dû écarter plusieurs rivaux dans son propre camp, à commencer par un certain Arnaud Viala. Mon petit doigt me dit que l'élu du Lévézou en a éprouvé un grand dépit, encore perceptible quelques années plus tard quand il a manifesté un évident désintérêt pour le discours que prononçait à l'époque son ancien rival à la présidence.
Rebelote en 2017 (au moment du départ de J-C Luche) alors qu'on pensait l'époque plus apaisée. Là encore, la menace pour la droite ne venait pas tant d'un(e) candidat(e) de gauche (même si le "camp d'en face" s'était renforcé) que d'une division interne. La désignation, à l'issue d'une "primaire à droite locale", de Jean-François Galliard fut extrêmement serrée... et une petite surprise, le nouveau candidat de droite à la présidence du Conseil départemental n'étant pas celui bénéficiant du meilleur réseau. Ainsi va la démocratie...
Nous voici rendus en 2021. Les prochaines élections départementales pourraient rebattre les cartes, sans toutefois bouleverser les grands équilibres : il n'y aura sans doute aucun(e) élu(e) d'extrême-droite ni d'extrême-gauche au Conseil départemental et la droite devrait y être (plus ou moins) majoritaire, l'opposition se répartissant entre la gauche et quelques macronistes. Cette configuration a semble-t-il aiguisé les appétits, en particulier ceux d'Arnaud Viala, l'élu local devenu député en 2015 (et réélu en 2017). Des bruits de couloirs circulaient dans le département, jusqu'à la présentation, en avril dernier, de la liste des candidats soutenus par A. Viala... de futurs élus qui, en retour, ne manqueront pas de soutenir son accession à la présidence. Il est intéressant de croiser cette liste avec celle des actuels conseillers départementaux rouergats et avec celle de l'ensemble des candidatures déclarées, accessible sur le site de la préfecture de l'Aveyron.
Arnaud Viala présente des candidats dans 19 des 23 cantons. Intéressons-nous d'abord aux quatre d'où sa "mouvance" sera absente. Deux de ces cantons sont tenus par la gauche : Lot et Montbazinois d'un côté, Enne et Alzou de l'autre. Dans ces deux cas les sortants (Bertrand Cavalerie, Cathy Mouly, Hélian Cabrolier et Gaziella Pierini) se représentent, avec de bonnes chances d'être reconduits. (C'est même certain pour le premier binôme, qui n'aura pas de concurrent.) Les deux autres cantons sont tenus par des caciques de la droite non ralliés à la candidature Viala : Vincent Alazard et Annie Cazard pour Aubrac et Carladez, Michèle Buessinger et Christian Tieulié pour Lot et Dourdou. Tous se représentent. Je vois mal le premier binôme perdre cette élection : il est opposé à une doublette dont l'une des membres fut suppléante d'un candidat LFI aux législatives de 2017. Le second binôme doit affronter une doublette de gauche et une d'extrême-droite. Un deuxième tour pourrait être nécessaire pour les départager.
Je signale un cas particulier : le canton Tarn et Causses. Les actuels titulaires appartiennent à la "Majorité départementale". L'un d'entre eux ne rempile pas : Camille Galibert, qui semble s'être retiré de la vie politique à la suite du désaveu subi aux dernières élections municipales (à Sévérac-d'Aveyron). En revanche, sa partenaire Danièle Vergonnier remet le couvert, affirmant son soutien au président sortant. Arnaud Viala a lancé contre elle un binôme de nouveaux en politique, où figure un poids lourd de l'agroalimentaire local.
Passons à présent aux "candidats Viala". Le potentiel (si tous sont vainqueurs) est de 38 élus (sur les 46 du Conseil départemental). Je ne suis pas voyant, mais je me crois autorisé à affirmer qu'il n'y aura pas de "grand chelem". Mais la probabilité est forte qu'au moins la moitié de ces binômes soient élus. La première raison est qu'une partie des "candidats Viala" sont des sortants, membres de la majorité menée par Jean-François Galliard... mais qui avaient peut-être voté pour son concurrent J-C Anglars en 2017. Ces sortants ont souvent de fortes chances d'être reconduits : ils sont au nombre de 18... Donc 9 binômes ? En fait 11. Ah bon, pourquoi ? Parce que 11 des 19 binômes estampillés Viala comptent au moins un(e) sortant(e). 7 d'entre eux sont composés des mêmes élus, 4 comprennent un(e) sortant(e) et un nouveau.
C'est le cas dans le canton Causses-Rougiers, où le sortant Christophe Laborie est désormais accompagné par Monique Aliès, qui remplace Annie Bel... qui figure néanmoins sur le ticket, en tant que suppléante. Dans le canton Lot et Palanges, c'est la "retraite" de Jean-Claude Luche qui explique la présence de Christian Naudan aux côtés de la sortante Christine Presne. Leur victoire est assurée, faute de concurrents. La (petite) surprise est venue du canton de Millau-2, où les sortants sont Jean-François Galliard et Sylvie Ayot. Arnaud Viala soutient bien un binôme dans cette circonscription, un binôme "mixte" (sortant-nouveau)... mais contre Jean-François Galliard, qui se représente accompagné de Karine Orcel, alors que son ancienne partenaire forme un binôme concurrent avec Christophe Loubat. Tout à coup, la campagne a pris un ton plus aigre. Je laisse chacun juge des positions des sortants, celles de Sylvie Ayot et celles de Jean-François Galliard. Au-delà de la polémique, on peut se poser la question de l'élégance de la manoeuvre. J-F Galliard n'a pas, à ma connaissance, tenté de monter une candidature contre celle d'Arnaud Viala dans le canton Raspes et Levezou (où d'ailleurs un seul binôme est en lice...). La réciproque n'est pas vraie. Je le rappelle : ces hommes sont (en théorie) dans le même camp politique !
Quoi qu'il en soit, l'analyse de la situation donne l'impression qu'Arnaud Viala a littéralement déplumé le président (du Conseil départemental) sortant. Si la victoire de la droite ne fait guère de doute, l'incertitude demeure quant à l'étendue et la nature de la majorité. Je pense que cela pourrait se jouer dans les cantons où les "candidats Viala" ne sont pas (tous) des sortants : Ceor-Ségala (où le maire de Baraqueville est un "candidat Viala"), Millau-1 (face à une gauche divisée...), Monts du Réquistanais, Rodez-1, Rodez-2 (où le binôme soutenu par A. Viala est composé du sortant Serge Julien et d'Émilie Saules... fille de l'ancien conseiller du canton !), Tarn et Causse (voir ci-dessus), Vallon (où le scrutin semble très ouvert) et Villefranche-de-Rouergue.
Il est désormais évident que la candidature d'Arnaud Viala et le "déplumage" de la majorité départementale à son profit ont été préparés de longue date. (Au moins, maintenant, on sait ce que le faisait le député quand il ne siégeait ni en commission ni en séance plénière au Palais Bourbon.) À la manoeuvre, derrière, il y a sans doute Jean-Claude Luche.
C'est mal parti pour Jean-François Galliard. Je pense qu'au minimum 8-9 binômes soutenant officiellement (même si quelques-uns ont peut-être été un peu "poussés"...) A. Viala seront élus, ce qui donne une base de 16-18 votes en sa faveur lors du scrutin qui désignera le président du Conseil départemental. (Et cela pourrait être 4 de plus...) Cela permet de comprendre pourquoi, dans certains cas, les caciques de droite qui ne se sont pas ralliés n'ont pas "hérité" d'un binôme concurrent : Arnaud Viala compte sur leur soutien, après coup, quand il n'y aurait qu'une seule véritable alternative : la présidence Viala 100% de droite, ou une (improbable ?) alliance droite-gauche-macronistes autour de Jean-François Galliard.
15:13 Publié dans Aveyron, mon amour, Politique, Politique aveyronnaise, Presse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, occitanie, presse, médias, journalisme, actu, actualite, actualites, actualité, actualités
lundi, 03 mai 2021
Double meurtre au paradis
L'épisode inédit de la série Meurtres au paradis diffusé ce lundi soir sur France 2 (et accessible en replay) s'intitule "Pacte avec le diable" (deuxième partie). Il conclut une intrigue débutée dans l'épisode précédent, une intrigue particulièrement bien ficelée et qui est le prétexte au retour de deux figures historiques de la série.
C'est tout d'abord "le" sergent Camille Bordey qui arrive de Paris. Elle débarque pour contribuer à élucider l'agression dont a été victime sa mère. Curieusement, six ans après sa réintégration dans la police française, non seulement elle ne semble pas avoir été promue, mais elle a gardé un grade anglo-saxon ! Même si le pseudo-mélo autour du possible décès de sa mère ne tient pas la route, j'ai pris plaisir à revoir la comédienne Sara Martins, dont le piquant manque à la série, devenue un peu trop "gentille" après son départ.
L'une des plus belles scènes de cet épisode riche en rebondissements voit la réapparition de l'inspecteur Richard Poole (Ben Miller, égal à lui-même), qui fut le partenaire aussi irritant qu'indispensable du sergent Bordey au cours des deux premières saisons. Et là j'entends les fans s'exclamer : "Comment est-ce possible, alors que l'inspecteur Poole a été assassiné au début du premier épisode de la troisième saison ?" Je laisse à chacun le plaisir de découvrir comment les scénaristes ont résolu ce problème.
Quant à l'énigme policière, elle va mettre à rude épreuve les méninges des enquêteurs, mis en échec à plusieurs reprises. L'une des clés du mystère se trouve dans une maison située sur une île voisine de Sainte-Marie. Les téléspectateurs attentifs remarqueront, lors de la fouille de ladite maison, que l'occupant est un passionné de cinéma... aussi bien anglo-saxon que français (et espagnol) !
21:53 Publié dans Télévision, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : télévision, médias, actu, actualite, actualites, actualité, actualités, cinéma, cinema, film, films
Double meurtre au paradis
L'épisode inédit de la série Meurtres au paradis diffusé ce lundi soir sur France 2 (et accessible en replay) s'intitule "Pacte avec le diable" (deuxième partie). Il conclut une intrigue débutée dans l'épisode précédent, une intrigue particulièrement bien ficelée et qui est le prétexte au retour de deux figures historiques de la série.
C'est tout d'abord "le" sergent Camille Bordey qui arrive de Paris. Elle débarque pour contribuer à élucider l'agression dont a été victime sa mère. Curieusement, six ans après sa réintégration dans la police française, non seulement elle ne semble pas avoir été promue, mais elle a gardé un grade anglo-saxon ! Même si le pseudo-mélo autour du possible décès de sa mère ne tient pas la route, j'ai pris plaisir à revoir la comédienne Sara Martins, dont le piquant manque à la série, devenue un peu trop "gentille" après son départ.
L'une des plus belles scènes de cet épisode riche en rebondissements voit la réapparition de l'inspecteur Richard Poole (Ben Miller, égal à lui-même), qui fut le partenaire aussi irritant qu'indispensable du sergent Bordey au cours des deux premières saisons. Et là j'entends les fans s'exclamer : "Comment est-ce possible, alors que l'inspecteur Poole a été assassiné au début du premier épisode de la troisième saison ?" Je laisse à chacun le plaisir de découvrir comment les scénaristes ont résolu ce problème.
Quant à l'énigme policière, elle va mettre à rude épreuve les méninges des enquêteurs, mis en échec à plusieurs reprises. L'une des clés du mystère se trouve dans une maison située sur une île voisine de Sainte-Marie. Les téléspectateurs attentifs remarqueront, lors de la fouille de ladite maison, que l'occupant est un passionné de cinéma... aussi bien anglo-saxon que français (et espagnol) !
21:53 Publié dans Télévision, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : télévision, médias, actu, actualite, actualites, actualité, actualités, cinéma, cinema, film, films
vendredi, 30 avril 2021
HPI
C'est le titre de la nouvelle série policière française de TF1, diffusée le jeudi. Hier soir, les deux premiers épisodes ont "cartonné" en terme d'audience... et, à mon avis, c'est justifié, même si cette fiction ne fait pas preuve d'une étourdissante originalité.
Les histoires sont construites autour d'un énième duo flic/consultant(e), aux tempéraments contrastés. À gauche ci-dessus se trouve Morgane Alvaro, femme de ménage, mère célibataire et... surdouée, plus précisément à "Haut Potentiel Intellectuel" (d'où le titre de la série). Elle a le verbe haut, la jupe courte et le décolleté pigeonnant. Si vous ajoutez à cela un passé de zadiste, une hostilité certaine envers la police, vous comprendrez que la collaboration de cette fine observatrice avec les forces de l'ordre ne va pas de soi.
C'est pourtant avec elle que le commandant Adam Karadec (à droite) est voué à travailler. Méticuleux, voire maniaque, un peu triste, coincé, il va devoir beaucoup prendre sur lui pour supporter le voisinage de sa nouvelle (et encombrante) collaboratrice.
Évidemment, on pense à des séries comme Castle, Profilage ou Monk, les caractéristiques du héros de cette dernière étant réparties entre les deux personnages principaux : Alvaro a le côté surdoué, Karadec le comportement maniaque.
C'est caricatural, un brin excessif... mais cela passe, parce que les interprètes (Mehdi Nebbou et Audrey Fleurot) sont excellents. J'ajoute qu'on les a entourés de bons seconds rôles : deux jeunes inspecteurs sympatoches, une commissaire plus finaude qu'elle n'en a l'air... et un voisin retraité (interprété par Rufus).
Le premier épisode ("Vents d'Ouest") met en scène la rencontre entre les deux héros et leur collaboration sur leur première enquête. On est parfois à la limite du vraisemblable, mais c'est avec plaisir qu'on suit leurs aventures, mâtinées d'humour.
J'ai trouvé l'intrigue policière du deuxième épisode ("Coutume malgache") mieux écrite. C'est toujours aussi plaisant à regarder, avec des pointes d'humour régulières quand la surdouée explique comment elle a été amenée à tirer ses conclusions. Je recommande aussi le moment où elle se croit plongée dans un épisode des Experts (Les Experts... Lille !).
En fil rouge se déroule une autre trame, celle de la disparition de l'ancien compagnon de Morgane, restée inexpliquée. Du côté de Karadec, on sent qu'il existe aussi un secret familial, autour de sa cohabitation avec son frère.
Tout cela donne envie de voir la suite.
13:36 Publié dans Télévision, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : télévision, médias, actu, actualite, actualites, actualité, actualités, cinema, cinéma, film, films
HPI
C'est le titre de la nouvelle série policière française de TF1, diffusée le jeudi. Hier soir, les deux premiers épisodes ont "cartonné" en terme d'audience... et, à mon avis, c'est justifié, même si cette fiction ne fait pas preuve d'une étourdissante originalité.
Les histoires sont construites autour d'un énième duo flic/consultant(e), aux tempéraments contrastés. À gauche ci-dessus se trouve Morgane Alvaro, femme de ménage, mère célibataire et... surdouée, plus précisément à "Haut Potentiel Intellectuel" (d'où le titre de la série). Elle a le verbe haut, la jupe courte et le décolleté pigeonnant. Si vous ajoutez à cela un passé de zadiste, une hostilité certaine envers la police, vous comprendrez que la collaboration de cette fine observatrice avec les forces de l'ordre ne va pas de soi.
C'est pourtant avec elle que le commandant Adam Karadec (à droite) est voué à travailler. Méticuleux, voire maniaque, un peu triste, coincé, il va devoir beaucoup prendre sur lui pour supporter le voisinage de sa nouvelle (et encombrante) collaboratrice.
Évidemment, on pense à des séries comme Castle, Profilage ou Monk, les caractéristiques du héros de cette dernière étant réparties entre les deux personnages principaux : Alvaro a le côté surdoué, Karadec le comportement maniaque.
C'est caricatural, un brin excessif... mais cela passe, parce que les interprètes (Mehdi Nebbou et Audrey Fleurot) sont excellents. J'ajoute qu'on les a entourés de bons seconds rôles : deux jeunes inspecteurs sympatoches, une commissaire plus finaude qu'elle n'en a l'air... et un voisin retraité (interprété par Rufus).
Le premier épisode ("Vents d'Ouest") met en scène la rencontre entre les deux héros et leur collaboration sur leur première enquête. On est parfois à la limite du vraisemblable, mais c'est avec plaisir qu'on suit leurs aventures, mâtinées d'humour.
J'ai trouvé l'intrigue policière du deuxième épisode ("Coutume malgache") mieux écrite. C'est toujours aussi plaisant à regarder, avec des pointes d'humour régulières quand la surdouée explique comment elle a été amenée à tirer ses conclusions. Je recommande aussi le moment où elle se croit plongée dans un épisode des Experts (Les Experts... Lille !).
En fil rouge se déroule une autre trame, celle de la disparition de l'ancien compagnon de Morgane, restée inexpliquée. Du côté de Karadec, on sent qu'il existe aussi un secret familial, autour de sa cohabitation avec son frère.
Tout cela donne envie de voir la suite.
13:36 Publié dans Télévision, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : télévision, médias, actu, actualite, actualites, actualité, actualités, cinema, cinéma, film, films
lundi, 19 avril 2021
Meurtre à l'hôpital
Ce lundi soir, sur France 2 (et en replay sur france.tv), se poursuit la diffusion de la dixième saison de la série Meurtres au paradis. L'épisode intitulé "Enquête sous perfusion" est particulièrement savoureux.
L'inspecteur Neville Parker se retrouve hospitalisé le jour où survient une mort suspecte, qui pourrait passer pour un suicide. L'intrigue est bien ficelée, avec un mystère vraiment difficile à résoudre, même pour nos policiers perspicaces. À cela s'ajoutent des scènes comiques très réussies. L'inspecteur n'est d'ailleurs pas le seul à connaître quelques déboires, puisqu'il va être rejoint à l'hôpital par le commandant Patterson, dans des circonstances que je laisse à chacun le plaisir de découvrir :
Les amateurs de la série noteront que le sergent Cassell (Joséphine Jobert) joue un rôle plus important dans la direction de l'enquête et que, par petites touches, les scénaristes continuent à la rapprocher progressivement de l'inspecteur maladroit.
16:43 Publié dans Télévision, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actu, actualite, actualites, actualité, actualités, médias, télévision, film, films, cinéma, cinema
Meurtre à l'hôpital
Ce lundi soir, sur France 2 (et en replay sur france.tv), se poursuit la diffusion de la dixième saison de la série Meurtres au paradis. L'épisode intitulé "Enquête sous perfusion" est particulièrement savoureux.
L'inspecteur Neville Parker se retrouve hospitalisé le jour où survient une mort suspecte, qui pourrait passer pour un suicide. L'intrigue est bien ficelée, avec un mystère vraiment difficile à résoudre, même pour nos policiers perspicaces. À cela s'ajoutent des scènes comiques très réussies. L'inspecteur n'est d'ailleurs pas le seul à connaître quelques déboires, puisqu'il va être rejoint à l'hôpital par le commandant Patterson, dans des circonstances que je laisse à chacun le plaisir de découvrir :
Les amateurs de la série noteront que le sergent Cassell (Joséphine Jobert) joue un rôle plus important dans la direction de l'enquête et que, par petites touches, les scénaristes continuent à la rapprocher progressivement de l'inspecteur maladroit.
16:43 Publié dans Télévision, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actu, actualite, actualites, actualité, actualités, médias, télévision, film, films, cinéma, cinema
samedi, 17 avril 2021
L'article 59
Celles et ceux qui suivent l'actualité parlementaire savent qu'il va être question de la discussion autour du projet de loi "climat et résilience", actuellement, à l'Assemblée nationale. Trois séances se sont déroulées vendredi 16 avril. L'essentiel de la deuxième (trois heures !) a été consacré à ce fameux article 59, dont la rédaction a été modifiée en cours de séance :
Ci-dessus figure la version à laquelle avait abouti la commission parlementaire, dont on peut voir et entendre plusieurs membres s'exprimer dans la vidéo de la séance, déjà mise en ligne. Cette volonté de soutenir la mise en place de menus végétariens quotidiens dans les cantines scolaires se plaçait dans la continuité de la loi Égalim de 2018 (entrée en vigueur en 2019), qui avait imposé (ou plutôt tenté d'imposer), pendant deux ans, l'obligation d'un repas végétarien hebdomadaire. Cela a d'ailleurs suscité un fort mécontentement chez les éleveurs aveyronnais, en particulier quand un collège rural a suivi le mouvement. (Dans cette affaire, il serait bon de savoir si la cantine du collège concerné propose un menu unique ou, à chaque repas, le choix entre deux menus.)
Suivre cette séance de débat et de vote est d'un grand intérêt civique. On notera qu'elle n'a pas été dirigée par le président de l'Assemblée nationale (Richard Ferrand), mais par l'un des vice-présidents, Sylvain Waserman (un élu Modem, allié donc à LREM).
Pendant plus de trois heures (ainsi que pendant les autres séances du jour), stoïque, il a mené les débats avec calme et professionnalisme, devant un hémicycle pas très bien garni, puisqu'à son apogée, il a dû compter quelque 130 députés sur 577...
À l'écoute des interventions et des propositions d'amendement, il apparaît que plusieurs sensibilités politiques sont divisées : le parti présidentiel, mais aussi la "gauche de la gauche" (LFI et la Gauche démocrate) et la droite non gouvernementale. Il me semble que le vrai clivage est entre les députés des métropoles et les députés des circonscriptions rurales. Ainsi, en entendant certains élus LREM urbains, j'avais l'impression que c'étaient des écologistes, en opposition avec un membre du même groupe, issu de la Creuse, et fervent défenseur de l'élevage extensif. De même, à gauche, l'Auvergnat André Chassaigne n'était pas sur la même ligne que la Francilienne Mathilde Panot.
Dans un premier temps, les élus ruraux ont tenté de faire rejeter la poursuite de l'expérimentation des repas végétariens. Ils n'y sont pas parvenus. Mais les plus écologistes de leurs collègues n'ont pas non plus réussi à imposer leurs vues. Cela est dû à l'influence modératrice de la rapporteure du projet de loi, la députée LREM Célia de Lavergne, élue de la Drôme (et ingénieure de formation).
Avant la séance, elle a dû "se cogner" les centaines de propositions d'amendement (certaines différant parfois d'un mot ou d'une virgule) et préparer des réponses argumentées à ceux qui ont été discutés ce jour-là (certains députés n'étant même pas présents pour défendre leur proposition !).
La séance a parfois pris un tour cocasse, quand, par exemple, des élus ont soutenu des propositions d'amendement qui auraient été écrites par des élèves d'école primaire... sous la direction forcément impartiale de leur professeure des écoles, bien entendu... J'ai aussi souri en voyant ce représentant normand défendre (maladroitement) l'introduction, un jour par mois, d'un menu avec de la viande de venaison (française) ! Plusieurs députés ne m'ont pas semblé très à l'aise avec leur texte... l'avaient-ils tous écrit ? Derrière plusieurs contributions se cache soit une association environnementaliste comme Greenpeace, soit le lobby de la chasse, soit un syndicat agricole...
Toutefois, même si c'était souvent passionnant, à d'autres moments, le propos était barbant... et pas que pour le public. Certains plans larges permettent de voir des élus quitter l'hémicycle une fois leur minute de célébrité passée. Pour celles et ceux qui doivent se fader toute la séance, il est plus difficile de ruser :
Ci-dessus l'on distingue clairement le fonctionnaire de l'Assemblée affecté à la présidence des débats se laisser distraire par son téléphone portable...
... et ce n'est pas le seul, puisque le ministre de l'Agriculture lui-même (Julien Denormandie) a été pris en flagrant délit de "textotage" pendant que Célia de Lavergne (à gauche) s'adressait aux députés. Les plus malins avaient ouvert le parapluie l'ordinateur portable, supposé outil de travail... mais qui offre de multiples distractions.
L'observation de la procédure de vote ne manque pas non plus d'intérêt. Beaucoup d'amendements ne bénéficient que d'un vote à la va-vite, à main levée, tandis que d'autres font l'objet d'un scrutin public (donc d'un vote électronique). D'ailleurs, voici ce qu'a donné le dernier d'entre eux (avant la suspension de séance), sur l'ensemble de l'article 59 :
L'article 59 réécrit a donc été voté à une large majorité des présents. Il a une ampleur plus limitée que celle de la version de travail (rédigée en commission). Il valide la poursuite de l'expérimentation du menu végétarien hebdomadaire dans les cantines scolaires (avec la possibilité d'un choix, c'est-à-dire le maintien d'un menu avec viande dans les structures qui proposent deux menus) et permet aux collectivités locales qui le souhaitent d'étendre la mesure à d'autres jours... d'où l'intérêt de suivre les élections départementales et régionales à venir, puisque ce sont les exécutifs qui se mettront en place en 2021 qui décideront de la manière d'appliquer la nouvelle loi (dans les collèges et lycées)... si le Sénat la vote dans les mêmes termes.
02:29 Publié dans Politique, Société, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, agriculture, environnement, écologie, actu, actualite, actualites, actualité, actualités, france
L'article 59
Celles et ceux qui suivent l'actualité parlementaire savent qu'il va être question de la discussion autour du projet de loi "climat et résilience", actuellement, à l'Assemblée nationale. Trois séances se sont déroulées vendredi 16 avril. L'essentiel de la deuxième (trois heures !) a été consacré à ce fameux article 59, dont la rédaction a été modifiée en cours de séance :
Ci-dessus figure la version à laquelle avait abouti la commission parlementaire, dont on peut voir et entendre plusieurs membres s'exprimer dans la vidéo de la séance, déjà mise en ligne. Cette volonté de soutenir la mise en place de menus végétariens quotidiens dans les cantines scolaires se plaçait dans la continuité de la loi Égalim de 2018 (entrée en vigueur en 2019), qui avait imposé (ou plutôt tenté d'imposer), pendant deux ans, l'obligation d'un repas végétarien hebdomadaire. Cela a d'ailleurs suscité un fort mécontentement chez les éleveurs aveyronnais, en particulier quand un collège rural a suivi le mouvement. (Dans cette affaire, il serait bon de savoir si la cantine du collège concerné propose un menu unique ou, à chaque repas, le choix entre deux menus.)
Suivre cette séance de débat et de vote est d'un grand intérêt civique. On notera qu'elle n'a pas été dirigée par le président de l'Assemblée nationale (Richard Ferrand), mais par l'un des vice-présidents, Sylvain Waserman (un élu Modem, allié donc à LREM).
Pendant plus de trois heures (ainsi que pendant les autres séances du jour), stoïque, il a mené les débats avec calme et professionnalisme, devant un hémicycle pas très bien garni, puisqu'à son apogée, il a dû compter quelque 130 députés sur 577...
À l'écoute des interventions et des propositions d'amendement, il apparaît que plusieurs sensibilités politiques sont divisées : le parti présidentiel, mais aussi la "gauche de la gauche" (LFI et la Gauche démocrate) et la droite non gouvernementale. Il me semble que le vrai clivage est entre les députés des métropoles et les députés des circonscriptions rurales. Ainsi, en entendant certains élus LREM urbains, j'avais l'impression que c'étaient des écologistes, en opposition avec un membre du même groupe, issu de la Creuse, et fervent défenseur de l'élevage extensif. De même, à gauche, l'Auvergnat André Chassaigne n'était pas sur la même ligne que la Francilienne Mathilde Panot.
Dans un premier temps, les élus ruraux ont tenté de faire rejeter la poursuite de l'expérimentation des repas végétariens. Ils n'y sont pas parvenus. Mais les plus écologistes de leurs collègues n'ont pas non plus réussi à imposer leurs vues. Cela est dû à l'influence modératrice de la rapporteure du projet de loi, la députée LREM Célia de Lavergne, élue de la Drôme (et ingénieure de formation).
Avant la séance, elle a dû "se cogner" les centaines de propositions d'amendement (certaines différant parfois d'un mot ou d'une virgule) et préparer des réponses argumentées à ceux qui ont été discutés ce jour-là (certains députés n'étant même pas présents pour défendre leur proposition !).
La séance a parfois pris un tour cocasse, quand, par exemple, des élus ont soutenu des propositions d'amendement qui auraient été écrites par des élèves d'école primaire... sous la direction forcément impartiale de leur professeure des écoles, bien entendu... J'ai aussi souri en voyant ce représentant normand défendre (maladroitement) l'introduction, un jour par mois, d'un menu avec de la viande de venaison (française) ! Plusieurs députés ne m'ont pas semblé très à l'aise avec leur texte... l'avaient-ils tous écrit ? Derrière plusieurs contributions se cache soit une association environnementaliste comme Greenpeace, soit le lobby de la chasse, soit un syndicat agricole...
Toutefois, même si c'était souvent passionnant, à d'autres moments, le propos était barbant... et pas que pour le public. Certains plans larges permettent de voir des élus quitter l'hémicycle une fois leur minute de célébrité passée. Pour celles et ceux qui doivent se fader toute la séance, il est plus difficile de ruser :
Ci-dessus l'on distingue clairement le fonctionnaire de l'Assemblée affecté à la présidence des débats se laisser distraire par son téléphone portable...
... et ce n'est pas le seul, puisque le ministre de l'Agriculture lui-même (Julien Denormandie) a été pris en flagrant délit de "textotage" pendant que Célia de Lavergne (à gauche) s'adressait aux députés. Les plus malins avaient ouvert le parapluie l'ordinateur portable, supposé outil de travail... mais qui offre de multiples distractions.
L'observation de la procédure de vote ne manque pas non plus d'intérêt. Beaucoup d'amendements ne bénéficient que d'un vote à la va-vite, à main levée, tandis que d'autres font l'objet d'un scrutin public (donc d'un vote électronique). D'ailleurs, voici ce qu'a donné le dernier d'entre eux (avant la suspension de séance), sur l'ensemble de l'article 59 :
L'article 59 réécrit a donc été voté à une large majorité des présents. Il a une ampleur plus limitée que celle de la version de travail (rédigée en commission). Il valide la poursuite de l'expérimentation du menu végétarien hebdomadaire dans les cantines scolaires (avec la possibilité d'un choix, c'est-à-dire le maintien d'un menu avec viande dans les structures qui proposent deux menus) et permet aux collectivités locales qui le souhaitent d'étendre la mesure à d'autres jours... d'où l'intérêt de suivre les élections départementales et régionales à venir, puisque ce sont les exécutifs qui se mettront en place en 2021 qui décideront de la manière d'appliquer la nouvelle loi (dans les collèges et lycées)... si le Sénat la vote dans les mêmes termes.
02:29 Publié dans Politique, Société, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, agriculture, environnement, écologie, actu, actualite, actualites, actualité, actualités, france
lundi, 12 avril 2021
Les communes où il fait bon vivre
C'est un classement subjectif, même s'il résulte de l'accumulation d'une batterie de critères. Quoi qu'il en soit, pour la deuxième année consécutive, le Journal du Dimanche publie son palmarès des villes et villages (de France) où l'on vivrait le mieux.
Évidemment, les Aveyronnais ont scruté les deux classements, afin d'y trouver des communes locales. Première surprise : dans la catégorie "villages" (communes de moins de 2 000 habitants), dans les 500 premières places, on trouve... une seule commune du département... La Loubière, en 480e place.
Dans la catégorie "villes", le département s'en sort mieux, avec trois communes classées dans le top 500 : Millau (419e), Onet-le-Château (157e) et surtout Rodez (16e).
Le chef-lieu aveyronnais sert même d'illustration à un article affinant le classement, par catégories de villes. Cet article est illustré par une carte :
Comme l'an dernier, Rodez arrive en tête des communes peuplées de 20 000 à 50 000 habitants. On note aussi l'arrivée d'Olemps, située dans la banlieue ruthénoise, classée cinquième dans la catégorie 2 000 - 3 500 habitants (catégorie qu'elle pourrait quitter l'an prochain, si la croissance de sa population se poursuit).
Qu'est-ce qui joue en faveur de Rodez, commune fort agréable au demeurant, mais qui ne bénéficie d'aucun atout "naturel" déterminant (contrairement à Annecy, Bayonne ou Pau) ? Je pense que le fait que ce soir une ville proche de la campagne (on y arrive très vite en sortant de l'agglomération) joue sur le critère "qualité de vie". En matière de sécurité, l'Aveyron jouit d'une relative bonne situation, si on le compare au Tarn, au Gard et à l'Hérault voisins. De plus, on peut facilement y pratiquer divers sports et, en tant que chef-lieu, Rodez est dotée de nombreux services publics. Bref, rien d'extraordinaire, mais de quoi vivre sa petite vie tranquille, avec le nécessaire et dans une certaine quiétude.
22:03 Publié dans Aveyron, mon amour, Presse, Société, Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : presse, médias, journalisme, actu, actualité, actualités, actualite, actualites
Les communes où il fait bon vivre
C'est un classement subjectif, même s'il résulte de l'accumulation d'une batterie de critères. Quoi qu'il en soit, pour la deuxième année consécutive, le Journal du Dimanche publie son palmarès des villes et villages (de France) où l'on vivrait le mieux.
Évidemment, les Aveyronnais ont scruté les deux classements, afin d'y trouver des communes locales. Première surprise : dans la catégorie "villages" (communes de moins de 2 000 habitants), dans les 500 premières places, on trouve... une seule commune du département... La Loubière, en 480e place.
Dans la catégorie "villes", le département s'en sort mieux, avec trois communes classées dans le top 500 : Millau (419e), Onet-le-Château (157e) et surtout Rodez (16e).
Le chef-lieu aveyronnais sert même d'illustration à un article affinant le classement, par catégories de villes. Cet article est illustré par une carte :
Comme l'an dernier, Rodez arrive en tête des communes peuplées de 20 000 à 50 000 habitants. On note aussi l'arrivée d'Olemps, située dans la banlieue ruthénoise, classée cinquième dans la catégorie 2 000 - 3 500 habitants (catégorie qu'elle pourrait quitter l'an prochain, si la croissance de sa population se poursuit).
Qu'est-ce qui joue en faveur de Rodez, commune fort agréable au demeurant, mais qui ne bénéficie d'aucun atout "naturel" déterminant (contrairement à Annecy, Bayonne ou Pau) ? Je pense que le fait que ce soir une ville proche de la campagne (on y arrive très vite en sortant de l'agglomération) joue sur le critère "qualité de vie". En matière de sécurité, l'Aveyron jouit d'une relative bonne situation, si on le compare au Tarn, au Gard et à l'Hérault voisins. De plus, on peut facilement y pratiquer divers sports et, en tant que chef-lieu, Rodez est dotée de nombreux services publics. Bref, rien d'extraordinaire, mais de quoi vivre sa petite vie tranquille, avec le nécessaire et dans une certaine quiétude.
22:03 Publié dans Aveyron, mon amour, Presse, Société, Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : presse, médias, journalisme, actu, actualité, actualités, actualite, actualites
Meurtre au paradis du loto
Ce lundi soir, France 2 ne diffuse qu'un épisode inédit de la dixième saison de Meurtres au paradis. Au cours de "Jackpot", les policiers vont devoir déterminer qui a tué une gagnante du loto, installée dans une somptueuse demeure. Mais, bien que correctement écrite, l'intrigue policière n'est pas le cœur de l'épisode. Ce sont les histoires annexes qui occupent le plus de place : l'intégration d'une recrue atypique (un petit escroc qui se réjouit de porter l'uniforme), la relation entre l'inspecteur Neville et le sergent Cassell... et la future paternité du sergent Hooper.
En mariant l'humour et l'émotion, les scénaristes tentent de mettre en scène une complicité grandissante entre ces deux personnages... mais cela m'a semblé un peu téléphoné.
Le reste n'est guère plus subtil, mais j'ai trouvé cocasses les truandages du petit nouveau... et franchement drôles les péripéties liées à la fin de grossesse de l'épouse du sergent Hooper. Comme, en plus, les paysages demeurent splendides, l'ensemble reste supportable. Mais j'attends mieux de la série.
20:09 Publié dans Télévision, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : télévision, médias, actu, actualite, actualites, actualité, actualités, cinema, cinéma, film, films
Meurtre au paradis du loto
Ce lundi soir, France 2 ne diffuse qu'un épisode inédit de la dixième saison de Meurtres au paradis. Au cours de "Jackpot", les policiers vont devoir déterminer qui a tué une gagnante du loto, installée dans une somptueuse demeure. Mais, bien que correctement écrite, l'intrigue policière n'est pas le cœur de l'épisode. Ce sont les histoires annexes qui occupent le plus de place : l'intégration d'une recrue atypique (un petit escroc qui se réjouit de porter l'uniforme), la relation entre l'inspecteur Neville et le sergent Cassell... et la future paternité du sergent Hooper.
En mariant l'humour et l'émotion, les scénaristes tentent de mettre en scène une complicité grandissante entre ces deux personnages... mais cela m'a semblé un peu téléphoné.
Le reste n'est guère plus subtil, mais j'ai trouvé cocasses les truandages du petit nouveau... et franchement drôles les péripéties liées à la fin de grossesse de l'épouse du sergent Hooper. Comme, en plus, les paysages demeurent splendides, l'ensemble reste supportable. Mais j'attends mieux de la série.
20:09 Publié dans Télévision, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : télévision, médias, actu, actualite, actualites, actualité, actualités, cinema, cinéma, film, films
samedi, 10 avril 2021
Les riches de l'Aveyron
Hier, en fin d'après-midi, le site internet du quotidien aveyronnais Centre Presse s'est garni d'un titre accrocheur, annonciateur d'un article plus développé dans le journal du lendemain :
Dans la version papier de Midi Libre que j'ai achetée aujourd'hui (dans laquelle les articles locaux sont identiques à ceux de Centre Presse), le titre a été modifié, ainsi que que quelques informations du coeur de l'article. En tête de gondole, page 2, on peut lire ceci : Impôt sur le revenu. « Éviter aux contribuables de se déplacer ».
L'intérêt est de comparer les données chiffrées aveyronnaises aux donnes nationales, pas seulement en nombre, mais aussi en pourcentage.
Ainsi, dans l'article, il est est précisé que le département compte 162 448 foyers fiscaux, dont 62 309 imposables, contre 19,9 millions sur 38,5 millions de foyers fiscaux français. En pourcentage, les foyers fiscaux représentent 58,2 % de la population aveyronnaise, contre 56,6 % de la population française. Cet écart s'explique peut-être par le nombre moins élevé de personnes par foyer fiscal dans l'Aveyron, ainsi que par sa proportion plus importante de personnes âgées.
C'est en considérant les autres données chiffrées que les écarts se creusent. Ainsi, en Aveyron, les foyers soumis à l'impôt sur le revenu ne pèsent que 38,4 % du total, contre 51,7 % au niveau national. Il y a donc proportionnellement beaucoup plus de foyers non-imposables dans l'Aveyron. Je ne pense pas que ce soit dû à l'habileté rouergate dans la stratégie d'évitement du fisc. C'est plutôt révélateur de la modestie des revenus de la majorité des foyers fiscaux.
Passons maintenant à l'impôt sur la fortune immobilière. Les 207 foyers aveyronnais ne représentent que 0,3 % des foyers imposables et 0,1 % des foyers fiscaux. Au niveau national, les assujettis à l'IFI représentent 0,7 % des foyers imposables et 0,3 % de l'ensemble des foyers fiscaux.
Voilà pourquoi un titre tapageur se révèle contre-indicateur de la réalité des chiffres, qui figurent d'ailleurs dans l'article. D'où peut-être le changement entre la version numérique et la version papier.
J'en viens à la partie erronée de la version numérique. Les chiffres concernant l'Aveyron me semblent corrects : les 164 millions d'euros de recettes correspondraient à un impôt moyen de 2 632 euros par foyer fiscal. Cela place l'Aveyron, comme plus de 90 % des départements français, sous la moyenne nationale qui, en 2017, était de 4 400 euros. (Ce sont des départements de la région Île-de-France - auxquels il faut ajouter le Rhône et les Alpes-Maritimes - qui font monter la moyenne.)
Or, si l'on utilise les informations puisées dans l'article mis en ligne, on n'arrive pas à ce résultat. Avec 4,7 milliards d'euros prélevés sur les 19,9 millions de foyers imposables, on obtient un écot moyen de... 236 euros ! En réalité, l'impôt sur le revenu rapporte beaucoup plus : en 2019 (d'après l'INSEE), 86,9 milliards d'euros. En divisant par le nombre de foyers imposables, cela donne une moyenne de 4 367 euros, soit quasiment celle donnée par ma source précédente (pour 2017). On a donc bien fait de retirer la référence à ces 4,7 milliards de la version papier de l'article.
Je termine par une remarque sur l'évolution. L'article n'en parle pas, mais il est intéressant de noter l'évolution du nombre de foyers assujettis à l'ISF puis l'IFI dans le département. Pour cela, je me suis appuyé sur deux articles de La Dépêche du Midi (un datant de 2001, l'autre de 2007) et un troisième, de Centre Presse, publié en 2016.
Faute de disposer de toutes les données, je n'obtiens qu'un résultat parcellaire, mais assez parlant. Sous les mandats de Jacques Chirac (en cohabitation puis sans), le nombre d'assujettis n'a cessé d'augmenter, "de manière mécanique" dirais-je. L'écart (visible sur le graphique) avec les années 2014-2015 est dû je pense aux réformes votées sous Nicolas Sarkozy. La chute encore plus forte constatée après 2017 (et la transformation de l'ISF en IFI) est le résultat de la nouvelle politique fiscale menée sous E. Macron et E. Philippe.
Indirectement, cela prouve que les très riches Aveyronnais n'ont pas tant que cela investi dans la pierre. Ils semblent aussi beaucoup apprécier les actions et d'autres produits financiers plus complexes.
20:27 Publié dans Aveyron, mon amour, Economie, Presse, Société, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : presse, médias, journalisme, occitanie, politique, actu, actualite, actualites, actualité, actualités
Les riches de l'Aveyron
Hier, en fin d'après-midi, le site internet du quotidien aveyronnais Centre Presse s'est garni d'un titre accrocheur, annonciateur d'un article plus développé dans le journal du lendemain :
Dans la version papier de Midi Libre que j'ai achetée aujourd'hui (dans laquelle les articles locaux sont identiques à ceux de Centre Presse), le titre a été modifié, ainsi que que quelques informations du coeur de l'article. En tête de gondole, page 2, on peut lire ceci : Impôt sur le revenu. « Éviter aux contribuables de se déplacer ».
L'intérêt est de comparer les données chiffrées aveyronnaises aux donnes nationales, pas seulement en nombre, mais aussi en pourcentage.
Ainsi, dans l'article, il est est précisé que le département compte 162 448 foyers fiscaux, dont 62 309 imposables, contre 19,9 millions sur 38,5 millions de foyers fiscaux français. En pourcentage, les foyers fiscaux représentent 58,2 % de la population aveyronnaise, contre 56,6 % de la population française. Cet écart s'explique peut-être par le nombre moins élevé de personnes par foyer fiscal dans l'Aveyron, ainsi que par sa proportion plus importante de personnes âgées.
C'est en considérant les autres données chiffrées que les écarts se creusent. Ainsi, en Aveyron, les foyers soumis à l'impôt sur le revenu ne pèsent que 38,4 % du total, contre 51,7 % au niveau national. Il y a donc proportionnellement beaucoup plus de foyers non-imposables dans l'Aveyron. Je ne pense pas que ce soit dû à l'habileté rouergate dans la stratégie d'évitement du fisc. C'est plutôt révélateur de la modestie des revenus de la majorité des foyers fiscaux.
Passons maintenant à l'impôt sur la fortune immobilière. Les 207 foyers aveyronnais ne représentent que 0,3 % des foyers imposables et 0,1 % des foyers fiscaux. Au niveau national, les assujettis à l'IFI représentent 0,7 % des foyers imposables et 0,3 % de l'ensemble des foyers fiscaux.
Voilà pourquoi un titre tapageur se révèle contre-indicateur de la réalité des chiffres, qui figurent d'ailleurs dans l'article. D'où peut-être le changement entre la version numérique et la version papier.
J'en viens à la partie erronée de la version numérique. Les chiffres concernant l'Aveyron me semblent corrects : les 164 millions d'euros de recettes correspondraient à un impôt moyen de 2 632 euros par foyer fiscal. Cela place l'Aveyron, comme plus de 90 % des départements français, sous la moyenne nationale qui, en 2017, était de 4 400 euros. (Ce sont des départements de la région Île-de-France - auxquels il faut ajouter le Rhône et les Alpes-Maritimes - qui font monter la moyenne.)
Or, si l'on utilise les informations puisées dans l'article mis en ligne, on n'arrive pas à ce résultat. Avec 4,7 milliards d'euros prélevés sur les 19,9 millions de foyers imposables, on obtient un écot moyen de... 236 euros ! En réalité, l'impôt sur le revenu rapporte beaucoup plus : en 2019 (d'après l'INSEE), 86,9 milliards d'euros. En divisant par le nombre de foyers imposables, cela donne une moyenne de 4 367 euros, soit quasiment celle donnée par ma source précédente (pour 2017). On a donc bien fait de retirer la référence à ces 4,7 milliards de la version papier de l'article.
Je termine par une remarque sur l'évolution. L'article n'en parle pas, mais il est intéressant de noter l'évolution du nombre de foyers assujettis à l'ISF puis l'IFI dans le département. Pour cela, je me suis appuyé sur deux articles de La Dépêche du Midi (un datant de 2001, l'autre de 2007) et un troisième, de Centre Presse, publié en 2016.
Faute de disposer de toutes les données, je n'obtiens qu'un résultat parcellaire, mais assez parlant. Sous les mandats de Jacques Chirac (en cohabitation puis sans), le nombre d'assujettis n'a cessé d'augmenter, "de manière mécanique" dirais-je. L'écart (visible sur le graphique) avec les années 2014-2015 est dû je pense aux réformes votées sous Nicolas Sarkozy. La chute encore plus forte constatée après 2017 (et la transformation de l'ISF en IFI) est le résultat de la nouvelle politique fiscale menée sous E. Macron et E. Philippe.
Indirectement, cela prouve que les très riches Aveyronnais n'ont pas tant que cela investi dans la pierre. Ils semblent aussi beaucoup apprécier les actions et d'autres produits financiers plus complexes.
20:27 Publié dans Aveyron, mon amour, Economie, Presse, Société, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : presse, médias, journalisme, occitanie, politique, actu, actualite, actualites, actualité, actualités
lundi, 05 avril 2021
"Meurtres au paradis" saison 10
France 2 commence ce lundi soir la diffusion de la dixième saison de la série guadeloupéo-britannique, que les téléspectateurs de la BBC ont eu l'occasion de visionner en janvier dernier.
Cette saison voit le retour de Joséphine Jobert, après deux ans d'absence. Le séduisant sergent va devoir s'accommoder du fantasque inspecteur Parker... jusque chez elle ! Mais le pire est visible sur l'image ci-dessus : au cours d'un dîner, une bouteille de vin rouge est servie... et elle est dotée d'un bouchon à vis ! C'est un scandale !
Pour les fans de la série, l'intrigue du premier épisode aura un goût de déjà-vu. L'exécution du meurtre s'accompagne d'une supercherie qui ressemble beaucoup à ce qui a été vu au cours des saisons précédentes.
Parmi les suspects figure Henri Pigal, le directeur de la rédaction d'une chaîne de télévision locale, qui a les traits d'un acteur familier du public français : Serge Hazanavicius.
J'ai aussi apprécié la place plus importante accordée au commandant Patterson (Don Warrington), un vieux matou débonnaire, qui va contribuer, à sa manière, à la résolution de l'énigme.
Ah, puisqu'on parle de matou, je vous présente René, dont la disparition inquiète vivement une dame âgée... et dont la réapparition va permettre l'élucidation d'un autre mystère.
L'intrigue du deuxième épisode est plus raffinée, même si, au départ, elle paraît (faussement) simpliste. Pour mener à bien cette enquête (qui se déroule dans le monde de l'archéologie), l'inspecteur va devoir déployer tous ses talents... et quelques joujoux :
L'humour est toujours présent dans les deux épisodes, marqués aussi par la beauté des paysages. On ressent à peine la disparition de deux personnages féminins (même je regrette le départ de la jeune Ruby). Le poste de police d'Honoré est sur le point d'accueillir une nouvelle recrue, peut-être pas celle qu'espéraient certains officiers...
15:16 Publié dans Télévision, Web | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : télévision, médias, cinéma, cinema, film, films, actu, actualite, actualites, actualité, actualités
"Meurtres au paradis" saison 10
France 2 commence ce lundi soir la diffusion de la dixième saison de la série guadeloupéo-britannique, que les téléspectateurs de la BBC ont eu l'occasion de visionner en janvier dernier.
Cette saison voit le retour de Joséphine Jobert, après deux ans d'absence. Le séduisant sergent va devoir s'accommoder du fantasque inspecteur Parker... jusque chez elle ! Mais le pire est visible sur l'image ci-dessus : au cours d'un dîner, une bouteille de vin rouge est servie... et elle est dotée d'un bouchon à vis ! C'est un scandale !
Pour les fans de la série, l'intrigue du premier épisode aura un goût de déjà-vu. L'exécution du meurtre s'accompagne d'une supercherie qui ressemble beaucoup à ce qui a été vu au cours des saisons précédentes.
Parmi les suspects figure Henri Pigal, le directeur de la rédaction d'une chaîne de télévision locale, qui a les traits d'un acteur familier du public français : Serge Hazanavicius.
J'ai aussi apprécié la place plus importante accordée au commandant Patterson (Don Warrington), un vieux matou débonnaire, qui va contribuer, à sa manière, à la résolution de l'énigme.
Ah, puisqu'on parle de matou, je vous présente René, dont la disparition inquiète vivement une dame âgée... et dont la réapparition va permettre l'élucidation d'un autre mystère.
L'intrigue du deuxième épisode est plus raffinée, même si, au départ, elle paraît (faussement) simpliste. Pour mener à bien cette enquête (qui se déroule dans le monde de l'archéologie), l'inspecteur va devoir déployer tous ses talents... et quelques joujoux :
L'humour est toujours présent dans les deux épisodes, marqués aussi par la beauté des paysages. On ressent à peine la disparition de deux personnages féminins (même je regrette le départ de la jeune Ruby). Le poste de police d'Honoré est sur le point d'accueillir une nouvelle recrue, peut-être pas celle qu'espéraient certains officiers...
15:16 Publié dans Télévision, Web | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : télévision, médias, cinéma, cinema, film, films, actu, actualite, actualites, actualité, actualités
dimanche, 04 avril 2021
Bäckström... fin ?
Ce dimanche soir, France 3 diffuse la fin de la mini-série suédoise... qui devrait connaître une saison 2. Au cours de l'épisode 5, les deux enquêtes progressent, parfois dans une direction inattendue. Une personne de l'entourage du héros se rend compte qu'elle a été manipulée, une autre qu'elle s'est trompée, tandis qu'une troisième continue à agir, dans l'ombre. Toutefois, on se rend compte que les liens entre le braquage et la double-mort d'une jeune femme sont plus ténus qu'ils ne paraissaient auparavant.
Le commandant doit néanmoins veiller à sa sécurité, à celle de ses proches et à celle de ses biens. On finit par comprendre pourquoi.
L'action s'accélère dans l'épisode 6. Une photographie est au coeur de la résolution de l'intrigue. Elle représente trois jeunes scouts, liés par un secret.
On connaissait déjà l'identité de l'un d'entre eux. La découverte des deux autres représente une grosse surprise, qui réoriente l'enquête mais aussi rapproche les policiers de sa conclusion. C'est la partie la plus réussie de cette série. Je trouve les à-côtés (sur la vie privée des personnages ou les relations entre collègues) moins intéressants.
17:44 Publié dans Télévision, Web | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : télévision, médias, cinéma, cinema, film, films, actu, actualite, actualites, actualité, actualités
Bäckström... fin ?
Ce dimanche soir, France 3 diffuse la fin de la mini-série suédoise... qui devrait connaître une saison 2. Au cours de l'épisode 5, les deux enquêtes progressent, parfois dans une direction inattendue. Une personne de l'entourage du héros se rend compte qu'elle a été manipulée, une autre qu'elle s'est trompée, tandis qu'une troisième continue à agir, dans l'ombre. Toutefois, on se rend compte que les liens entre le braquage et la double-mort d'une jeune femme sont plus ténus qu'ils ne paraissaient auparavant.
Le commandant doit néanmoins veiller à sa sécurité, à celle de ses proches et à celle de ses biens. On finit par comprendre pourquoi.
L'action s'accélère dans l'épisode 6. Une photographie est au coeur de la résolution de l'intrigue. Elle représente trois jeunes scouts, liés par un secret.
On connaissait déjà l'identité de l'un d'entre eux. La découverte des deux autres représente une grosse surprise, qui réoriente l'enquête mais aussi rapproche les policiers de sa conclusion. C'est la partie la plus réussie de cette série. Je trouve les à-côtés (sur la vie privée des personnages ou les relations entre collègues) moins intéressants.
17:44 Publié dans Télévision, Web | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : télévision, médias, cinéma, cinema, film, films, actu, actualite, actualites, actualité, actualités
samedi, 03 avril 2021
Meurtres à la Pointe du Raz
Ce samedi soir, France 3 diffuse un épisode inédit de la série Meurtres à... et c'est un bon. L'action a pour cadre le sud-ouest du Finistère, parfois considéré comme la "Bretagne authentique".
Classée Grand Site de France, la Pointe du Raz occupe magnifiquement l'écran, avec notamment de superbes plans aériens.
L'enquête policière se révèle particulièrement ardue. Le lieutenant en place, sur le point de prendre un congé marital, décide de rester pour épauler sa remplaçante, une capitaine venue du Bordeaux, qui semble bien connaître la région.
À gauche se trouve Evelyne Bouix (sur le visage de laquelle sont hélas perceptibles les ravages de la chirurgie esthétique), qui incarne la mystérieuse capitaine Leroy. À droite se trouve le lieutenant Meyer, alias David Kammenos, un habitué des polars du samedi soir de la chaîne publique, cette fois-ci rasé de près et doté d'une coupe de cheveux "règlementaire".
Le duo fonctionne bien, soutenu par une brochette de personnages secondaires bien campés. Parmi ceux-ci, je distingue Clara, la fougueuse fiancée du lieutenant (interprétée par Juliette Aver) et le juge Bellec, un ami de la famille qui a les traits de Jérôme Anger.
Les péripéties de la vie privée vont croiser l'enquête policière. Au bout d'environ quarante minutes, j'avais compris quel était le secret de famille, tandis qu'il m'a fallu un peu plus de temps pour être certain de l'identité du coupable.
C'est un très bon divertissement, qui donne furieusement envie d'aller se confiner dans le Finistère !
15:46 Publié dans Télévision, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : télévision, actu, actualite, actualites, actualités, actualité, médias, cinema, cinéma, film, films
Meurtres à la Pointe du Raz
Ce samedi soir, France 3 diffuse un épisode inédit de la série Meurtres à... et c'est un bon. L'action a pour cadre le sud-ouest du Finistère, parfois considéré comme la "Bretagne authentique".
Classée Grand Site de France, la Pointe du Raz occupe magnifiquement l'écran, avec notamment de superbes plans aériens.
L'enquête policière se révèle particulièrement ardue. Le lieutenant en place, sur le point de prendre un congé marital, décide de rester pour épauler sa remplaçante, une capitaine venue du Bordeaux, qui semble bien connaître la région.
À gauche se trouve Evelyne Bouix (sur le visage de laquelle sont hélas perceptibles les ravages de la chirurgie esthétique), qui incarne la mystérieuse capitaine Leroy. À droite se trouve le lieutenant Meyer, alias David Kammenos, un habitué des polars du samedi soir de la chaîne publique, cette fois-ci rasé de près et doté d'une coupe de cheveux "règlementaire".
Le duo fonctionne bien, soutenu par une brochette de personnages secondaires bien campés. Parmi ceux-ci, je distingue Clara, la fougueuse fiancée du lieutenant (interprétée par Juliette Aver) et le juge Bellec, un ami de la famille qui a les traits de Jérôme Anger.
Les péripéties de la vie privée vont croiser l'enquête policière. Au bout d'environ quarante minutes, j'avais compris quel était le secret de famille, tandis qu'il m'a fallu un peu plus de temps pour être certain de l'identité du coupable.
C'est un très bon divertissement, qui donne furieusement envie d'aller se confiner dans le Finistère !
15:46 Publié dans Télévision, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : télévision, actu, actualite, actualites, actualités, actualité, médias, cinema, cinéma, film, films
dimanche, 28 mars 2021
Bäckström (suite)
Ce dimanche soir, France 3 diffuse la suite de la mini-série suédoise (commencée la semaine dernière), dont l'intrigue fait se croiser (plus ou moins) deux enquêtes policières, l'une sur un braquage, l'autre sur la découverte du squelette d'une personne censée être morte depuis des années, lors du tsunami de 2004.
L'épisode 3 se déroule principalement en Thaïlande. Le héros (dont on apprend que le prénom signifie "porc intraitable"...) mène ses investigations tout en profitant de la vie. Il est épaulé par un officier de police local, très sympathique... et beaucoup plus à cheval sur le règlement.
Dans cet épisode, le mystère commence par s'épaissir, avant qu'un début de solution ne poigne à l'horizon. Dans le même temps, en Suède, l'équipe de Bäckström semble près de conclure l'autre enquête. Mais, attention, dans l'ombre s'effectuent des manoeuvres qui ont pour but de déstabiliser le commandant frondeur.
Tout le monde est de retour en Suède pour le quatrième épisode. L'une des enquêtes échoue, tandis que l'autre piétine. Les ennuis de Bäckström ne sont pas prêts de finir, ils ont même plutôt tendance à s'aggraver. On le découvre sous un jour moins flatteur. Il reste le flic acharné à démasquer les tueurs, mais on se pose des questions sur son intégrité... et sur son passé, en lien avec un mystérieux tableau. Du coup, le personnage paraît moins caricatural que dans les premiers épisodes.
C'est du surcroît bien filmé, en Suède comme en Thaïlande. Le suspens est prenant. La fin de l'épisode nous ramène dans l'île du début, où se trouve peut-être la clé de l'énigme...
15:10 Publié dans Télévision, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : télévision, médias, cinéma, cinema, film, films, actu, actualite, actualites, actualité, actualités
Bäckström (suite)
Ce dimanche soir, France 3 diffuse la suite de la mini-série suédoise (commencée la semaine dernière), dont l'intrigue fait se croiser (plus ou moins) deux enquêtes policières, l'une sur un braquage, l'autre sur la découverte du squelette d'une personne censée être morte depuis des années, lors du tsunami de 2004.
L'épisode 3 se déroule principalement en Thaïlande. Le héros (dont on apprend que le prénom signifie "porc intraitable"...) mène ses investigations tout en profitant de la vie. Il est épaulé par un officier de police local, très sympathique... et beaucoup plus à cheval sur le règlement.
Dans cet épisode, le mystère commence par s'épaissir, avant qu'un début de solution ne poigne à l'horizon. Dans le même temps, en Suède, l'équipe de Bäckström semble près de conclure l'autre enquête. Mais, attention, dans l'ombre s'effectuent des manoeuvres qui ont pour but de déstabiliser le commandant frondeur.
Tout le monde est de retour en Suède pour le quatrième épisode. L'une des enquêtes échoue, tandis que l'autre piétine. Les ennuis de Bäckström ne sont pas prêts de finir, ils ont même plutôt tendance à s'aggraver. On le découvre sous un jour moins flatteur. Il reste le flic acharné à démasquer les tueurs, mais on se pose des questions sur son intégrité... et sur son passé, en lien avec un mystérieux tableau. Du coup, le personnage paraît moins caricatural que dans les premiers épisodes.
C'est du surcroît bien filmé, en Suède comme en Thaïlande. Le suspens est prenant. La fin de l'épisode nous ramène dans l'île du début, où se trouve peut-être la clé de l'énigme...
15:10 Publié dans Télévision, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : télévision, médias, cinéma, cinema, film, films, actu, actualite, actualites, actualité, actualités
dimanche, 21 mars 2021
Commandant Bäckström
C'est le titre d'une série policière suédoise, qui débarque ce dimanche soir sur France 3, avec les deux premiers épisodes. Le héros éponyme est un enquêteur criminel hors pair, devenu une vedette de télévision. Quand on veut lui confier l'affaire d'un braquage, il préfère s'intéresser à la découverte d'un crâne, sur une île déserte.
Dans l'épisode 1, on découvre les personnages principaux. À gauche ci-dessus se trouve le héros, un vieux beau bedonnant, bon vivant, coureur de jupons et assez rétif aux ordres de la hiérarchie. Au centre sont placés l'un de ses adjoints et le fils d'un voisin, genre gamin surdoué qui n'arrive pas à s'intégrer dans une unité de scouts fachos. Enfin, à droite, on remarque la présence de la superbe Ankan Carlsson, le bras droit de Bäckström, aussi rigoureuse qu'il est fantasque, aussi respectueuse du règlement qu'il est anar. Leur association se révèle efficace pour lutter contre le crime.
Le mystère s'épaissit dans l'épisode 2. Le corps finalement entièrement découvert est lié, de manière étrange, au tsunami de 2004. (Rappelons que cette catastrophe a particulièrement touché l'Indonésie, ainsi que le Sri Lanka et la Thaïlande. La Suède fut le pays européen à déplorer le plus de victimes.)
Les deux affaires sur lesquelles enquêtent les policiers finissent par se rejoindre, sans que l'on comprenne, pour l'instant, les tenants et les aboutissants. Petit à petit, on se rend aussi compte que d'autres personnes agissent, dans l'ombre.
Le suspens est donc bien ficelé... mais le personnage principal, qui constitue en quelque sorte l'attraction de la série, finit par la desservir. Il est mal élevé, mange salement... et surtout parle en mangeant ! C'est in-sup-por-table ! Il est aussi pathétique dans son comportement avec les femmes. Fort heureusement, la mise en scène ne l'héroïse pas (trop) : on nous le montre parfois comme un pauvre type, avec ses ridicules. Le concernant, un mystère reste à éclaircir, en lien avec un tableau placé dans son salon.
Conclusion ? C'est assez prenant, quelque part entre Meurtres à Sandhamn et Les Rivières pourpres. J'attends la suite avec impatience, même si le personnage principal pourrait finir par me lasser.
20:42 Publié dans Télévision | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : télévision, médias, cinéma, cinema, film, films, actu, actualite, actualites, actualité, actualités
Commandant Bäckström
C'est le titre d'une série policière suédoise, qui débarque ce dimanche soir sur France 3, avec les deux premiers épisodes. Le héros éponyme est un enquêteur criminel hors pair, devenu une vedette de télévision. Quand on veut lui confier l'affaire d'un braquage, il préfère s'intéresser à la découverte d'un crâne, sur une île déserte.
Dans l'épisode 1, on découvre les personnages principaux. À gauche ci-dessus se trouve le héros, un vieux beau bedonnant, bon vivant, coureur de jupons et assez rétif aux ordres de la hiérarchie. Au centre sont placés l'un de ses adjoints et le fils d'un voisin, genre gamin surdoué qui n'arrive pas à s'intégrer dans une unité de scouts fachos. Enfin, à droite, on remarque la présence de la superbe Ankan Carlsson, le bras droit de Bäckström, aussi rigoureuse qu'il est fantasque, aussi respectueuse du règlement qu'il est anar. Leur association se révèle efficace pour lutter contre le crime.
Le mystère s'épaissit dans l'épisode 2. Le corps finalement entièrement découvert est lié, de manière étrange, au tsunami de 2004. (Rappelons que cette catastrophe a particulièrement touché l'Indonésie, ainsi que le Sri Lanka et la Thaïlande. La Suède fut le pays européen à déplorer le plus de victimes.)
Les deux affaires sur lesquelles enquêtent les policiers finissent par se rejoindre, sans que l'on comprenne, pour l'instant, les tenants et les aboutissants. Petit à petit, on se rend aussi compte que d'autres personnes agissent, dans l'ombre.
Le suspens est donc bien ficelé... mais le personnage principal, qui constitue en quelque sorte l'attraction de la série, finit par la desservir. Il est mal élevé, mange salement... et surtout parle en mangeant ! C'est in-sup-por-table ! Il est aussi pathétique dans son comportement avec les femmes. Fort heureusement, la mise en scène ne l'héroïse pas (trop) : on nous le montre parfois comme un pauvre type, avec ses ridicules. Le concernant, un mystère reste à éclaircir, en lien avec un tableau placé dans son salon.
Conclusion ? C'est assez prenant, quelque part entre Meurtres à Sandhamn et Les Rivières pourpres. J'attends la suite avec impatience, même si le personnage principal pourrait finir par me lasser.
20:42 Publié dans Télévision | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : télévision, médias, cinéma, cinema, film, films, actu, actualite, actualites, actualité, actualités
vendredi, 19 mars 2021
Tropiques criminels (saison 2)
France 2 achève la diffusion de la deuxième saison de cette série policière "ultramarine", tournée en Martinique, et qui s'inspire un brin de Meurtres au paradis (dont la diffusion de la saison 10 va débuter en avril). Il y a un peu plus d'un an, j'avais parlé des débuts de la saison 1, intéressants, divertissants, sans plus.
L'intrigue est toujours construite autour de la périlleuse association de la capitaine Crivelli (Béatrice de La Boulaye, excellente) et de la commandante Sainte-Rose (Sonia Rolland, raide comme un I). Autant la première est bordélique, gouailleuse, joviale voire paillarde, autant la seconde est rigoureuse, austère voire ennuyeuse.
Enfin, ça, c'était dans la saison 1. Les scénaristes ont eu l'intelligence de faire évoluer leurs principaux personnages féminins. La fantasque Crivelli a gagné en professionnalisme et cherche désormais une relation stable. La pointilleuse Sainte-Rose connaît quelques moments de faiblesse et aime s'abandonner dans les bras musculeux d'un amant inavouable.
... Raté ! Ce n'est pas l'amant, mais le lieutenant Charlery, policier très bien implanté localement, qui seconde efficacement ses deux supérieures hiérarchiques. Il est interprété avec talent par Julien Béramis.
L'épisode 7 est intitulé "Schoelcher", du nom d'une commune martiniquaise où se déroule une partie de l'intrigue. (Elle a pris ce nom à la fin du XIXe siècle, en l'honneur de l'un des acteurs de l'abolition de l'esclavage.) Le scénario, assez malin, conduit les enquêtrices à s'intéresser à la transsexualité...
Dans le huitième et dernier épisode de la saison ("La baie du Marin"), la commandante est au cœur de l'action : elle s'est fait enlever... sans que l'on sache, au début, par qui. La résolution de ce mystère ne manque pas de piquant (avec l'introduction d'hallucinations), même si cet épisode n'est pas exempt de clichés ni de maladresses dans le jeu de certains comédiens.
Globalement, je trouve cette saison plus réussie que la précédente. Le duo d'actrices principales fonctionne très bien... et les vues de la Martinique sont belles.
22:25 Publié dans Télévision, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films, france, télévision, actu, actualite, actualites, actualité, actualités
Tropiques criminels (saison 2)
France 2 achève la diffusion de la deuxième saison de cette série policière "ultramarine", tournée en Martinique, et qui s'inspire un brin de Meurtres au paradis (dont la diffusion de la saison 10 va débuter en avril). Il y a un peu plus d'un an, j'avais parlé des débuts de la saison 1, intéressants, divertissants, sans plus.
L'intrigue est toujours construite autour de la périlleuse association de la capitaine Crivelli (Béatrice de La Boulaye, excellente) et de la commandante Sainte-Rose (Sonia Rolland, raide comme un I). Autant la première est bordélique, gouailleuse, joviale voire paillarde, autant la seconde est rigoureuse, austère voire ennuyeuse.
Enfin, ça, c'était dans la saison 1. Les scénaristes ont eu l'intelligence de faire évoluer leurs principaux personnages féminins. La fantasque Crivelli a gagné en professionnalisme et cherche désormais une relation stable. La pointilleuse Sainte-Rose connaît quelques moments de faiblesse et aime s'abandonner dans les bras musculeux d'un amant inavouable.
... Raté ! Ce n'est pas l'amant, mais le lieutenant Charlery, policier très bien implanté localement, qui seconde efficacement ses deux supérieures hiérarchiques. Il est interprété avec talent par Julien Béramis.
L'épisode 7 est intitulé "Schoelcher", du nom d'une commune martiniquaise où se déroule une partie de l'intrigue. (Elle a pris ce nom à la fin du XIXe siècle, en l'honneur de l'un des acteurs de l'abolition de l'esclavage.) Le scénario, assez malin, conduit les enquêtrices à s'intéresser à la transsexualité...
Dans le huitième et dernier épisode de la saison ("La baie du Marin"), la commandante est au cœur de l'action : elle s'est fait enlever... sans que l'on sache, au début, par qui. La résolution de ce mystère ne manque pas de piquant (avec l'introduction d'hallucinations), même si cet épisode n'est pas exempt de clichés ni de maladresses dans le jeu de certains comédiens.
Globalement, je trouve cette saison plus réussie que la précédente. Le duo d'actrices principales fonctionne très bien... et les vues de la Martinique sont belles.
22:25 Publié dans Télévision, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films, france, télévision, actu, actualite, actualites, actualité, actualités
lundi, 15 mars 2021
Les Rivières pourpres (saison 3)
France 2 diffuse actuellement la nouvelle saison de la série adaptée des films éponymes, eux-mêmes issus du roman de Jean-Christophe Grangé, qui a collaboré au scénario de plusieurs épisodes.
L'épisode inédit de ce soir (suivi d'une rediffusion de la saison 1, Le Jour des cendres) s'intitule Rédemption. Au début de la première partie, le commissaire Niemans (Olivier Marchal, plus bourru que jamais) et son adjointe Camille Delaunay (Erika Sainte, borderline et très proche du commissaire) découvrent le cadavre d'un ancien collègue de Niemans, mort de... la peste.
On est en plein dans l'ambiance de la série, celle d'un polar dégueulasse de chez dégueulasse, rempli de tarés plus ou moins criminels. Ajoutez à cela les méthodes peu orthodoxes du commissaire et le comportement parfois fantasque de son adjointe, et vous aurez une idée du ton des épisodes, plus ou moins réussis.
La deuxième partie voit le mystère s'épaissir. Ce sont désormais tous les membres de l'ancien groupe de Niemans (du temps où il travaillait à Paris) qui semblent visés. Il va falloir du temps aux enquêteurs pour démêler les fils de l'intrigue... mais les spectateurs familiers de ce genre de polar devineront assez vite qui se cache derrière cette vengeance venue du passé lointain.
C'est parfois à la limite du vraisemblable, mais c'est prenant, bien joué, bien mis en images. Pour les amateurs du genre.
21:06 Publié dans Télévision | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : télévision, médias, cinéma, cinema, film, films, actu, actualite, actualites, actualité, actualités
Les Rivières pourpres (saison 3)
France 2 diffuse actuellement la nouvelle saison de la série adaptée des films éponymes, eux-mêmes issus du roman de Jean-Christophe Grangé, qui a collaboré au scénario de plusieurs épisodes.
L'épisode inédit de ce soir (suivi d'une rediffusion de la saison 1, Le Jour des cendres) s'intitule Rédemption. Au début de la première partie, le commissaire Niemans (Olivier Marchal, plus bourru que jamais) et son adjointe Camille Delaunay (Erika Sainte, borderline et très proche du commissaire) découvrent le cadavre d'un ancien collègue de Niemans, mort de... la peste.
On est en plein dans l'ambiance de la série, celle d'un polar dégueulasse de chez dégueulasse, rempli de tarés plus ou moins criminels. Ajoutez à cela les méthodes peu orthodoxes du commissaire et le comportement parfois fantasque de son adjointe, et vous aurez une idée du ton des épisodes, plus ou moins réussis.
La deuxième partie voit le mystère s'épaissir. Ce sont désormais tous les membres de l'ancien groupe de Niemans (du temps où il travaillait à Paris) qui semblent visés. Il va falloir du temps aux enquêteurs pour démêler les fils de l'intrigue... mais les spectateurs familiers de ce genre de polar devineront assez vite qui se cache derrière cette vengeance venue du passé lointain.
C'est parfois à la limite du vraisemblable, mais c'est prenant, bien joué, bien mis en images. Pour les amateurs du genre.
21:06 Publié dans Télévision | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : télévision, médias, cinéma, cinema, film, films, actu, actualite, actualites, actualité, actualités
samedi, 13 mars 2021
Un rêve d'Arizona
Le vendredi soir, M6 poursuit la diffusion (au compte-gouttes) des inédits de la série NCIS. Un seul nouvel épisode nous est offert chaque semaine, suivi d'une brochette de rediffusions. Hier se terminait la saison 17, sur un superbe épisode, intitulé USS Arizona.
C'est une référence à un navire de guerre (un cuirassé) américain, qui fut détruit lors de l'attaque japonaise sur Pearl Harbor, le 7 décembre 1941. À lui seul, il pèse pour près de la moitié des quelque 2 400 victimes.
L'enquête va conduire les agents fédéraux à s'intéresser à ce qu'il s'est passé dans les îles Hawaï, situées en plein océan Pacifique. Je rappelle que la base de Pearl Harbor se trouve à Honolulu :
Mais, avant d'en arriver là, les enquêteurs vont devoir résoudre un mystérieux cambriolage. Qui a dérobé la purple heart reçue par la fille d'un amiral ? Pourquoi ? Et où se trouve désormais cette médaille ? Sur leur chemin, Gibbs et son équipe croisent un vieillard un peu fantasque, mais particulièrement buté :
J'ose espérer qu'en la personne de Joseph Smith les cinéphiles auront reconnu Christopher Lloyd, qui fit jadis le bonheur des salles obscures en incarnant (entre autres) le Doc' de Retour vers le futur et l'oncle Fétide de La Famille Adams.
L'introduction de ce personnage, qui se présente comme l'un des rescapés de l'attaque, donne lieu à plusieurs scènes émouvantes. L'une d'elles conduit Gibbs au mémorial consacré au célèbre navire, qui n'a pas été renfloué après la guerre.
Cet épisode est aussi l'occasion pour les scénaristes de montrer un Gibbs vieillissant, commençant à faire le bilan de sa vie. On nous prépare doucement à l'arrêt de la série. La saison 18 ne compte que seize épisodes (covid oblige). La saison 19 sera sans doute la dernière.
18:26 Publié dans Histoire, Télévision, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films, histoire, télévision, médis, actu, actualite, actualites, actualité, actualités