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jeudi, 30 septembre 2010

Soldat de papier

   Ce film russe a pour objectif de montrer les dernières semaines précédant l'exploit de Youri Gagarine, en 1961... du point de vue de l'un des médecins de l'équipe de cosmonautes. L'action se déroule sur deux sites : Moscou et la région de Baïkonour, au Kazakhstan (situé en U.R.S.S., à l'époque), où se construit le cosmodrome.

   Le problème est qu'à trop vouloir faire preuve d'originalité, le réalisateur n'aboutit qu'à rater son sujet et susciter l'ennui. La première cause en est ce personnage principal, enfant narcissique qui a mal grandi, objet de vénération mais finalement creux... et qu'est-ce qu'il cause ! Il nous assène des tirades de banalités pseudo-philosophiques dont on se contrefiche !

   Les deux héroïnes sont mieux campées. Il y a l'épouse officielle, la citadine, l'éduquée, la sophistiquée et l'autre, la maîtresse de province, plus rustre (mais tout aussi jolie).

   Du point de vue de la mise en scène, le film souffre d'un gros défaut : la volonté d'introduire le plus possible d'éléments saugrenus dans une trame en apparence limpide. Cela ne tient pas la route, cela fait "faux", fabriqué (mal). Du coup, l'histoire perd beaucoup de sa force.

   C'est en plus assez maniéré, avec des incohérences, comme ce héros qui, retrouvé après une nuit d'errance, est rasé de près, avec des vêtements quasiment impeccables, malgré la boue provoquée par la débâcle...

   Il reste quelques (trop rares) moments de vrai cinéma (en particulier quand les personnages principaux ferment leur gueule), comme cette promenade à bicyclette sur la terre gorgée d'eau.

19:25 Publié dans Cinéma, Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : film, cinema, cinéma

mercredi, 29 septembre 2010

La Rivière Tumen

   Le titre fait référence à un cours d'eau, un fleuve en réalité (bravo au  traducteur qui a sans doute mal interprété le mot "river"...), qui sert de frontière entre la Chine, la Corée (du Nord) et la Russie :

 

Corée_du_nord carte.gif

   Ici, il est question de la partie du fleuve séparant la Corée du Nord de la Chine. L'action se déroule l'hiver, quand le cours d'eau est gelé. Des centaines de Nord-Coréens tentent de franchir cette frontière : la Chine est pour eux un Eldorado, moins dur politiquement que leur pays natal... et surtout plus prospère.

   Plusieurs éléments placés dans le cadre sont là pour nous rappeler cette différence : dans ce village chinois loin de tout, les familles ont le téléphone (fixe), la télévision et les enfants sont plutôt bien vêtus. Ceci dit, cette relative aisance est principalement due à l'argent gagné par les adultes qui sont partis travailler en ville, en Chine mais surtout à l'étranger (ici en Corée du Sud). Parfois, un peu de trafic vient mettre du beurre dans les épinards...

   Une forme de solidarité se met en place : certains villageois acceptent d'aider les "voisins" coréens, qui font pitié. Mais, ici comme ailleurs, l'arrivée de ce flot de migrants provoque des tensions.

   La mise en scène est simple d'apparence. Le réalisateur semble apprécier les plans fixes, parfois agrémentés d'un panoramique. Tout est donc dans la composition des plans, ce qu'on y montre, ce qu'on n'y montre pas. Ainsi, alors que la caméra est centrée sur la soeur du héros (muette depuis la mort de son père), l'apparition, discrète, dans un coin, d'un petit nuage caractéristique nous apprend que le grand-père est dans la pièce d'à côté, en train de fumer sa clope. De la même manière, on comprend ce qui s'est passé dehors, à la sortie de l'épicerie locale, quand on regarde, dans la scène suivante, le bras de l'un des protagonistes... et l'attitude des autres personnages envers lui.

   Bref, beaucoup de choses sont dites par les images. Elles sont d'ailleurs parfois superbes, avec ces paysages enneigés, gelés. Les dialogues sont là plutôt pour faire émerger une tension ou la résoudre. Les moments forts sont souvent placés au niveau des repas, très ritualisés. C'est fou comme ce coin de Chine m'a fait penser au Japon (et le réalisateur s'est à mon avis inspiré du cinéaste nippon Ozu).

   Le film vaut le déplacement pour le tableau qu'il propose de la vie villageoise (jusqu'au traditionnel cocufiage...) et la description des relations compliquées qui se nouent avec les migrants. Les jeunes garçons, au moins, ont le football pour sympathiser... d'autant que l'un des Coréens est un as du dribble !

   Le rythme général n'est pas trépidant, mais j'avoue que j'ai été emballé !

19:39 Publié dans Chine, Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : film, cinema, cinéma

dimanche, 26 septembre 2010

Le métro de Toulouse

   J'ai récemment quitté très provisoirement mon Aveyron chéri pour gagner la métropole régionale. Comme j'ai voulu me la jouer "développement durable" (et aussi parce que conduire dans Toulouse me fait particulièrement chier), j'ai pris le train. Une fois n'est pas coutume, le Rodez-Toulouse est arrivé à l'heure. J'étais tout content à l'idée d'avoir un peu d'avance pour mon rendez-vous.

   C'est alors que j'ai dû acheter un ticket de métro. Je me dirige vers les caisses automatiques. Je fais la queue. La file que j'ai choisie n'avance pas. Du coup, au bout d'un moment, j'en change... mais voilà que je m'aperçois que la caisse ne fonctionne pas ! Nous sommes donc une grappe d'usagers à nous ruer sur les caisses traditionnelles, où nous finissons par obtenir le précieux sésame.

   Une rame est assez vite arrivée. J'étais tellement content que je n'ai pas remarqué immédiatement quelque chose d'inhabituel dans les annonces : elles sont bilingues, d'abord dites en français, puis en occitan (dans une forme d'occitan).

   Si "palaille dé jousticio" (Palais de Justice) est apparu joli à mes oreilles, j'ai commencé à sourire à "aime-palotte" (Empalot), le comble du ridicule étant atteint par "santo agno esséneffo" (Saint-Agne S.N.C.F. !!!). Cette innovation linguistique a suscité des commentaires fougueux, très partagés... Sur place, la quasi-totalité des passagers semble s'en fiche complètement.

   Les habitués ont compris que j'ai emprunté la ligne B :

Métro Toulouse.jpg

   Cette ligne est très agréable pour un voyageur masculin hétérosexuel. Comme elle mène à un hôpital universitaire, une fac de sciences, une de pharmacie etc, de nombreuses ravissantes jeunes femmes la fréquentent... Cela aide à passer le temps d'une manière fort plaisante !

samedi, 25 septembre 2010

"Le Nouvel Hebdo" numéro 142

   Je trouve le numéro de cette semaine particulièrement riche. Cela commence par l'éditorial de Gérard Galtier, dans lequel il revient sur la polémique à propos des Roms... et égratigne les élus grands-ruthénois de gauche, qui se sont peut-être un peu trop poussés du coude à cette occasion, et ont été bien servis par la presse locale, aussi bien La Dépêche que Midi Libre ou encore Le Ruthénois de cette semaine (tous répétant la même erreur à propos de la loi Besson). Ceci dit, je ne trouve pas scandaleux qu'ils sautent sur l'occasion pour clamer que, eux au moins, font leur part du boulot. Mais j'apprécie que Le Nouvel Hebdo rappelle que, même lorsque les pouvoirs publics font des efforts en faveur des "gens du voyage", ce n'est pas forcément payé en retour...

   On passe à l'exclu de la semaine : les "notes" d'Hugues Robert, ancien rédacteur en chef du Ruthénois. En guise d'introduction, on apprend que peu nombreuses semblent avoir été les personnes qui se sont souciées du devenir du journaliste après son licenciement. En page 4, il se lâche et livre (en partie) le font de ses pensées. Si je le trouve pertinent quand il évoque le milieu politique local (quoique moins avisé à propos de Martin Malvy), je suis gêné par sa manière d'exprimer son rejet de Nicolas Sarkozy : "Je quitte la France et reviendrai quand Nicolas Sarkozy aura quitté le pouvoir. Le pays devient irrespirable." Si j'étais médisant, je dirais qu'il habille son nouveau départ professionnel africain dans un habit de résistant un peu factice. Cela m'a rappelé des propos entendus récemment, dans la bouche de gens "de gauche", disant qu'ils avaient honte de leur pays etc etc. Quand bien même on serait révulsé par certains aspects de la politique sarkozyenne, il y a dans ce pays, en haut comme en bas, à droite comme à gauche, quand on y regarde bien (pas sous le coup de l'émotion), des sujets de contentement ou du moins des raisons d'espérer un avenir meilleur. Mais il est tellement plus facile de dire que tout va mal, que c'est de pire en pire, tout ça à cause d'un seul homme. Avec la presse et les journalistes, Hugues Robert a la dent dure, avec raison selon moi. J'attends avec impatience qu'il revienne en détail sur l'aventure du Ruthénois.

   Dans son billet, Tempy évoque à nouveau le projet Soulages. Il rappelle les premières estimations du coût du musée, données en 2006, à l'époque où Marc Censi était encore le patron de la commune et de l'agglomération. Progressivement, on  est passé de 10 à 16 millions d'euro, puis 21, 23 et maintenant 30 à 35...

   Il y a encore plein de petites choses intéressantes dans ce numéro du Nouvel Hebdo. Par contre, on aurait pu se passer sans peine des communiqués de presse de la fin. Ils permettent néanmoins d'apprendre à quel point le sport professionnel est subventionné, jusque dans nos contrées. Je suis d'avis que cet argent, comme celui qu'il est prévu de dépenser pour le musée Soulages, aurait trouvé mieux à s'employer (à l'équipement de l'hôpital, comme le suggère Tempy, mais aussi au grand contournement de Rodez, au développement du transport ferroviaire...).

vendredi, 24 septembre 2010

Hors-la-loi

   Voilà donc enfin sur les écrans le film de Rachid Bouchareb (déjà remarqué pour Indigènes... mais je vous conseille surtout Little Sénégal) qui a tant suscité la polémique.

   Attention toutefois. Si l'Histoire imprègne fortement l'intrigue, ce film est d'abord un mélange de polar et de film de gangsters. Il est encadré par deux événements forts : les événements de Sétif et de Guelma (du 8 mai 1945) et la manifestation d'octobre 1961 en France métropolitaine.

   Entre les deux, l'action se déroule donc principalement en Europe, surtout dans l'agglomération parisienne, avec notamment la reconstitution du bidonville de Nanterre, l'une des grandes réussites du film.

   Les trois acteurs principaux, Roschdy Zem, Sami Bouajila et Jamel Debbouze, sont bons, même si je pense que le dernier en fait un peu trop. L'évolution de leurs rapports est passionnante à suivre. Au niveau des acteurs "secondaires", on notera la bonne performance de Bernard Blancan (déjà à l'affiche d'Indigènes... son journal mérite le détour). J'ai été moins convaincu par les autres. Les dialogues (pour ce que j'en ai pu juger : les trois quarts du film sont joués en arabe) m'ont paru plus factices et la direction d'acteur a quelque peu péché.

   Si l'on ajoute à cela quelques erreurs factuelles (relevées notamment par une agence de presse qui se dit "indépendante"... comprenez "de droite", les gars), le bilan est partagé. Si vous allez voir ce film pour suivre une aventure de famille, dans un contexte troublé, parfois hyperviolent, en gros, vous en aurez pour votre argent (même s'il y aurait des choses à revoir sur les scènes d'action, le maniement des armes et les "bastons").

   Cependant, comparé à Indigènes, Hors-la-loi est sans doute moins réussi sur le plan "civique", même si l'action du F.L.N. est décrite avec nuance. Ce film a tout de même le mérite d'exister.

    Sur le site officiel, on peut télécharger le dossier de presse.

samedi, 18 septembre 2010

Un nouvel hebdomadaire dans le Sud-Ouest

   Si l'on se fie à sa couverture, il est destiné aux préadolescents (les 9-13 ans). Pour le titre, je sens qu'on s'est creusé les méninges. L'apocope étant déjà utilisée (Le Mag), on a choisi l'aphérèse, Le Zine :

n°4 bis.jpg

(couverture du numéro 4, du 15 au 21 septembre 2010)

   On peut le trouver principalement en Midi-Pyrénées. La rédaction est logée au coeur de Toulouse et l'impression s'effectue dans le Lot-et-Garonne (en Aquitaine, donc). Pour le lancement, ce nouvel hebdomadaire a bénéficié d'un article dans La Dépêche du Midi (en fait, deux en une semaine) et d'une brève sur Télé Toulouse.

   Dans Le Zine, il y a un peu de tout. De l'info paillettes, des conseils pratiques, des jeux, des pages plus culturelles. J'ai relevé une page consacrée au magicien humoriste Eric Antoine. Ceux qui ne connaissent pas le bonhomme peuvent le découvrir à travers un portrait réalisé à la FNAC, ou encore un extrait de l'un de ses spectacles (le truc de la fin est assez simple ; regardez bien l'image en plein écran ; la bouteille est cachée dans le revers gauche de la veste ; il en saisit le sommet quand il va chercher le couteau avec sa main droite et il remonte rapidement le bras quand le ballon éclate).

   Plus loin, une double-page est consacrée au château du Bosc, théâtre aveyronnais de l'enfance du peintre Toulouse-Lautrec, situé sur la commune de Camjac.

   On passe ensuite au dossier de la semaine, sur l'enfant sauvage. Le corps du journal rectifie le titre de la Une. Victor est bien l'enfant sauvage du Tarn ET de l'Aveyron... surtout de l'Aveyron. Une statue à son effigie est d'ailleurs visible à Saint-Sernin-sur-Rance. Il me semble que l'une des illustrations est tirée du superbe film (dans un style classique très maîtrisé) de François Truffaut.

   Les autres articles (sur les Goonies, la télévision en trois dimensions ...) m'ont peu intéressé, mais cela peut convenir à des jeunes. il en faut pour tous les goûts.

   Le magazine est couplé à un site internet que je trouve intéressant. Au moment où j'écris ces lignes, on peut y voir un reportage (paru dans le numéro précédent) sur le parc de la préhistoire de Tarascon-sur-Ariège. On peut même lire le numéro 0.

 

 

 

mercredi, 15 septembre 2010

Un tableau d'affichage"soulagien" ?

   La scène s'est passée ce lundi. C'était l'heure de la pause café. Dans un hall, je croise un collègue, posté devant un tableau d'affichage. Oui, vous savez, ces machins sur lesquels des mains malveillantes viennent fixer des tas de trucs inintéressants, dans ce genre :

Tableau blanc.jpg

   Sauf que là, ce lundi matin, il n'y avait rien. Nous sommes tous deux restés muets quelques secondes devant cette chose immaculée. Soudain, mon collègue, très caustique, me déclare :

- C'est une sorte d'anti-Soulages.

- Oui, de l'outre-blanc, lui répondis-je, plein d'à propos... Mais c'est moins pratique, plus salissant.

   Du coup, nous nous sommes demandés s'il ne serait pas plus hygiénique de remplacer ces horribles tableaux par les oeuvres du chantre de l'outre-noir...

dimanche, 12 septembre 2010

"Le Nouvel Hebdo" numéro 140

   Gérard Galtier y revient assez longuement sur l'assassinat de Jean-Paul Chardenoux, déjà abordé dans le numéro 138 (et le 139). Sans vouloir aller trop loin, il relève des éléments qui mériteraient quelques éclaircissements. Au fait, le corps retrouvé sur l'Aubrac est-il bien celui du gendarme disparu ? Si on avait envoyé Grissom et son équipe d'experts, l'affaire serait sans doute déjà résolue !

   L'éditorial évoque la polémique politicienne, plutôt pour prendre la défense de Jean-Claude Luche. Je sais bien qu'il est difficile de distinguer l'action propre à la fonction de chef d'un exécutif local (maire, président de communauté ou président de Conseil général) de la propagande électorale mais, quand même, on le voit un peu partout, ce monsieur Luche. Quand c'est un maire qui insiste pour présider à l'inauguration du moindre rond-point, c'est pathétique, quoique peu coûteux. Mais quand un élu voyage (à nos frais) dans tout le département moins d'un an avant des élections "à fort enjeu", on peut quand même se poser des questions.

   Un long article accuse le duo aux commandes de la commune et de l'agglomération de Rodez de manquer d'imagination et de se contenter de placer ses pas dans ceux de Marc Censi. Ce n'est qu'en partie exact. L'accent mis sur le sport comme atout touristique est à porter au crédit de la nouvelle équipe, qui a aussi modifié la carte scolaire locale (Fabié a fermé mais deux nouvelles écoles seront livrées, contre une seule grande prévue auparavant). Pas facile de tracer un chemin de rupture en deux ans, surtout quand le bilan de l'équipe précédente n'est pas si mauvais.

   Reste le projet Soulages, pour lequel la continuité est (hélas) totale. Le Nouvel Hebdo cite le dernier numéro du quinzomadaire gratuit A l'oeil, où l'on peut trouver ceci :

DSCN2804.JPG

   Cela ne fait que confirmer les craintes déjà exprimées par de nombreuses personnes, craintes dont je me suis fait l'écho dans les billets classés dans la catégorie On se Soulages !

   Le projet d'inscrire une partie du vieux Rodez au patrimoine mondial de l'humanité me paraît beaucoup plus porteur... et moins risqué. Une contribution de Jean-Louis Chauzy, président du C.E.S.R. (Conseil économique et social régional) de Midi-Pyrénées (et ancien candidat malheureux aux municipales de Rodez en 2008), pose assez bien le problème, je trouve.

De Pierre Perret à Nicolas Sarkozy

   D'habitude, je n'aime pas les attaques sur le physique des gens. Je me suis même déjà pris le chou  avec des collègues au sujet de Sarkozy quand les attaques ciblaient uniquement sa taille.

   Mais là, franchement, la parodie que je vous propose d'écouter est vraiment bien fichue. Comme vous vous en doutez sûrement après avoir vu le titre, c'est la chanson Le Zizi qui a été détournée. L'interprète est censée être Carla Bruni... Y a eu un gros boulot sur les rimes, moi j'vous l'dis !

vendredi, 10 septembre 2010

Que diriez-vous d'une petite gâterie...

   - ... très chère amie ?

   - Je vous trouve bien grivois en cette fin d'après-midi, mon cher Henri !

   - C'est que, mon Adorée, j'ai une proposition honnête à vous faire.

   - Vous êtes bien mystérieux...

   - Il va être question de boules...

   - !!!

   - ...euh de balles, plus précisément !

   - ???

   - Voici la chose :

DSCN2802.JPG

   - Est-ce là une manière détournée de m'annoncer que vous vous êtes mis au golf, cher ami ?

   - Que nenni, mon Adorée ! Vous savez combien j'exècre l'ostentatoire ridicule des manieurs de clubs !

   - Cette chose ne se mangerait-elle pas ?

   - Vous me connaissez décidément bien !

   - ... Assez pour regretter l'apparition de disgracieuses poignées sur ce corps que j'ai connu plus athlétique ! Mais, dites-moi, mon ami, où vous êtes-vous procuré ce mets et quel goût a-t-il ?

   - Mon Adorée, avez-vous souvenance de ce couteau factice qui fit naguère notre délice ?

   - Je me souviens même de la mine réjouie que vous affichâtes après l'avoir englouti !

   - Certes ! Mais figurez-vous qu'aujourd'hui, alors que je passais acheter une partie de notre pitance dans ma boulangerie de référence, mon regard fut attiré par cet étrange objet, dont je m'empressai de faire l'acquisition. L'enveloppe, en "chocolat" blanc, est comestible et renferme une pâte pralinée :

DSCN2803.JPG

   Difficile, après avoir consommé une telle merveille, de ne pas croire en l'existence d'un paradis sur Terre !

mercredi, 08 septembre 2010

Le fiston de Zidane

   Il se prénomme Enzo. C'est l'aîné des enfants du couple. Comme papa, il est passionné de football... et il évolue dans le club de la région de Madrid (la famille réside officiellement en Espagne depuis huit ans). Du coup, les rumeurs vont bon train sur l'avenir de l'adolescent. S'il est aussi doué qu'on le dit, il pourrait bientôt atterrir dans une sélection nationale... mais laquelle ?

   Il a beau être né en France de parents citoyens français, il vit en Espagne, y est scolarisé. Une partie de sa famille, du côté de sa mère, est d'ailleurs originaire de ce pays. Il y en a trace dans son nom complet : Enzo Alain Zidane Fernandez (la maman est Véronique Fernandez). C'est un système propre aux pays hispaniques. Ainsi, le Premier ministre espagnol, qui a pour identité complète José Luis Rodriguez Zapatero, est le fils d'un Rodriguez et d'une Zapatero. Autre exemple : Che Guevara, dont le véritable nom est Ernesto Rafael Guevara de la Serna (la maman est une de la Serna).

   Notons toutefois que, si la belle-famille de Zidane a des origines espagnoles, elle est devenue aveyronnaise. Le champion lui aurait payé une belle maison à Onet-le-Château. Il arrive donc qu'on le croise à l'aéroport de Marcillac (les personnes à qui c'est arrivé confirment la réputation de simplicité et de discrétion du bonhomme). L'hiver dernier, il a été vu sur le nord Aveyron.

   L'ancien champion de football veille aussi à la sécurité matérielle de sa propre famille, comme on peut le découvrir dans un passionnant dossier de L'Express.

   Si vous lisez l'anglais, je vous recommande un portrait publié en 2004 par le magazine britannique The Observer. Il mérite vraiment le détour.

vendredi, 03 septembre 2010

Un drôle d'objet dans le ciel ruthénois

   Ce vendredi matin, l'oreille des piétons du Piton (et de ceux qui travaillaient fenêtre ouverte) a été intriguée par un bruit inhabituel, celui d'un hélicoptère en mouvement, au-dessus du chef-lieu aveyronnais :

Hélico 03 09 2010.JPG

   Plus mystérieuse encore est cette sorte de cyclindre fixée au bout du câble et que l'hélico a promenée au-dessus de la ville.

jeudi, 02 septembre 2010

Millénium 3...

   ... La Reine dans le palais des courants d'air, comme le dit le sous-titre, que je trouve moins pertinent que ceux des premier et deuxième volets (Les Hommes qui n'aimaient pas les femmes et La Fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette).

   Si Lisbeth Salander est toujours au centre de l'intrigue, elle agit à distance, puisqu'elle passe une bonne partie du film sur un lit d'hôpital et la majorité du reste en prison. Mais les technologies de la communication permettent de transcender bien des blessures...

   Du coup, les journalistes de la revue Millénium occupent le devant de la scène, pour le meilleur et le moins bon : c'est parfois très intéressant (quand ils enquêtent), souvent banal, l'univers des journalistes ayant déjà fait l'objet de maintes représentations cinématographiques. Les auteurs n'ont pas voulu en faire des héros invincibles courant sur la voie royale du succès assuré. Seul Mikael Blomkvist fait figure de superman de l'investigation, avec des burnes d'éléphant.

   Des coups de projecteurs sont mis sur les adversaires, ces comploteurs insérés dans l'appareil étatique. Ils sont devenus bien vieux et ces intrigants papys ont de plus en plus de mal à étouffer l'affaire.

   C'est dans ce domaine que le film se démarque des précédents. Le gouvernement suédois se décide à réagir et la justice est mise à l'honneur, dans la préparation et la tenue d'un procès qui peut aussi bien déboucher sur la mise hors d'état de nuire de Lisbeth que sur la fin du complot. Cet aspect de l'histoire a dû séduire Hollywood, qui prépare une nouvelle version de la trilogie, avec Daniel Craig dans le rôle du journaliste (je crains le pire...) et une certaine Rooney Mara dans celui de Lisbeth. Je ne connais pas cette actrice, mais je pense qu'elle aura beaucoup de mal à faire oublier l'excellente Noomi Rapace.

18:51 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : film, cinema, cinéma