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mardi, 16 juin 2020

Tandem (à moitié) fictif

   C'est ce soir que France 3 achève la rediffusion de la saison 3 de la série Tandem (dont la quatrième saison nous a été proposée en avril-mai derniers). Pour moi, c'est une découverte, puisque je n'ai commencé à regarder cette série que cette année.

   Le premier des quatre épisodes (le neuvième de la saison) s'intitule "Port d'attache". Il constitue un moment charnière dans l'évolution de la série, puisqu'il voit le départ de la (charmante) lieutenante Camille Barbier (incarnée par Nelly Lawson, dont on a pu aussi, à l'occasion, apprécier le timbre de la voix). Son cadeau de départ est quelque peu surprenant :

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   Elle est remplacée par la pétulante Inès Zaïdi (Baya Rehaz), dont le personnage a pris de la consistance dans la saison 4 :

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   L'intrigue, pas inintéressante, entremêle de vieilles histoires de famille et la photographie.

   L'épisode 10 ("Diamants noirs") marque une montée de tension dans la brigade, puisque la menace que représente le colonel semble se préciser. Pour la déjouer, le capitaine Marchal va mettre au point un astucieux stratagème (fondé sur sa connaissance des principes qui régissent la fonction publique... je n'en dis pas plus). Dans le même temps, l'équipe enquête sur une mort qui paraît (presque) en tout point accidentelle. On est dans le milieu de la truffe et, là encore, les histoires de famille jouent un rôle important.

   Pour moi l'épisode suivant "Le chemin des templiers" est le meilleur de la soirée, mais aussi le meilleur de la saison... et sans doute l'un des meilleurs de l'ensemble de la série. D'une part, j'ai beaucoup aimé le fond de l'intrigue, qui baigne dans les légendes qui touchent aux chevaliers templiers... et la cité d'Aigues Mortes constitue un superbe écrin pour les plans tournés en ville. D'autre part, la mise en place du stratagème imaginé par Marchal pour éviter la mutation de son ex-compagne donne lieu à des scènes particulièrement cocasses :

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   La saison se conclut par "La peur au ventre", un épisode inhabituellement sombre, au cœur duquel se trouve la violence faite aux femmes. Le commandant Soler se retrouve en première ligne, contestée par son colonel et, malgré cela, prête à enfreindre les ordres pour secourir des femmes battues :

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   C'est riche en émotions. Les deux acteurs principaux (Astrid Veillon et Stéphane Blancafort) sont toujours aussi formidables. Leur complicité fait plaisir à voir.

   P.S.

   D'après les programmes télévisuels, il semble qu'à partir de la semaine prochaine France 3 ait décidé de diffuser une autre série. Je n'aurai donc pas l'occasion de voir les épisodes de la saison 1. Dommage.

   P.S. II

   J'ai oublié de signaler un autre atout de la série : sa musique d'accompagnement, signée Arno Alyvan. Il a notamment particulièrement réussi l'habillage audio des scènes comiques.

lundi, 15 juin 2020

The Event

   J'ai récemment découvert cette série (qui a pourtant presque dix ans), dont l'intégralité des épisodes est disponible (gratuitement), en version originale comme en VF, sur MyTF1.

   Au départ, on croit se trouver devant une resucée, un mélange de Lost (sans les spéculations religieuses) et de 24 heures chrono (sans le décompte du temps). Un attentat est organisé contre le tout nouveau président des Etats-Unis, qui vient de découvrir l'existence d'une base secrète en Alaska, où sont emprisonnés depuis plus de soixante ans des extraterrestres qui ont échoué sur notre planète. L'intrigue politique se mâtine donc de science-fiction, de romantisme et de valeurs familiales. Il faut subir les premiers épisodes, nourris de nombreux retours en arrière (envoyés dans le désordre), pour prendre conscience de la richesse de cette histoire originale, qui tourne autour d'une douzaine de personnages-clés.

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   On commence par le couple de héros, Leila et Sean, deux tourtereaux à la limite du supportable. Elle est une blondasse naïve (et un tantinet chialeuse), tandis que lui est le beau gosse serviable, presque trop propre sur lui. Dans la VF, il a la même voix plaintive que le Spencer Reid d'Esprits criminels. C'est agaçant... et sans doute un peu volontaire de la part des producteurs, qui dévalorisent légèrement leurs héros en début de saga, avant de les montrer de plus en plus responsables, voire héroïques. Et voilà comment se mettre le jeune public dans la poche !

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   Chez les puissants, c'est un trio qui mène la danse, avec le président Martinez (un démocrate idéaliste), son épouse Christina (une femme engagée qui a quelques secrets) et le vice-président (républicain) Jarvis, à la fois ambitieux, orgueilleux et patriote. Ce ticket n'est pas sans rappeler celui formé par Barack Obama et Joe Biden, mais aussi celui, plus ancien, constitué de John Kennedy et Lyndon Johnson. Au fur et à mesure des épisodes, on comprend à certaines allusions que les scénaristes ont voulu lancer quelques piques à Obama (l'idéaliste devenu le champion des exécutions extrajudiciaires), en l'associant à une figure qui évoque plutôt une image caricaturale de Johnson.

   L'intrigue est donc nourrie de références à l'histoire des Etats-Unis, les extraterrestres détenus se substituant aux prisonniers de Guantanamo et le Washington Monument au World Trade Center.

   L'action des puissants s'appuie sur des collaborateurs dévoués, bien que non exempts d'arrières-pensées :

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   Blake Sterling (à gauche) est un directeur de la Sécurité nationale vétilleux, un tantinet dissimulateur, mais grand commis de l'Etat. Son personnage s'étoffe de manière assez surprenante au cours de l'histoire. Celui de Simon Lee (à droite) réserve aussi quelques surprises : le policier dévoué et efficace cache lui aussi quelques secrets. Mais son profil psychologique demeure assez stable tout au long de la série. On notera que ces deux personnages importants sont incarnés par des habitués des seconds rôles sur le petit écran.

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   Du côté des extraterrestres, les figures dominantes sont Sophia et Thomas. Elle est prisonnière depuis des décennies, alors que lui est un infiltré (il n'a pas été repéré par les Terriens). Je vous laisse découvrir quel lien secret les unit.

   Pour compléter le tableau, il faut signaler deux autres protagonistes. Commençons par Michael, pilote de ligne, père attentif de Leila et qui, lui aussi, cache de lourds secrets :

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   Je termine par celle qui est presque ma préférée : Vicky, une "méchante" très badass à propos de laquelle on va découvrir que, sous sa carapace de sarcasme et de cuir, elle cache un coeur qui bat :

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   En dépit de quelques grosses ficelles scénaristiques et du recours au "juste à temps", j'ai été pris par cette série d'anticipation, à la distribution soignée (avec de nombreux seconds rôles intéressants) et aux effets spéciaux plutôt réussis.

   P.S.

   L'unique saison comprend 20 épisodes, complétés par deux supplémentaires, pour boucler l'intrigue... mais le coup de théâtre final laisse la porte ouverte à une reprise ultérieure.

The Event

   J'ai récemment découvert cette série (qui a pourtant presque dix ans), dont l'intégralité des épisodes est disponible (gratuitement), en version originale comme en VF, sur MyTF1.

   Au départ, on croit se trouver devant une resucée, un mélange de Lost (sans les spéculations religieuses) et de 24 heures chrono (sans le décompte du temps). Un attentat est organisé contre le tout nouveau président des Etats-Unis, qui vient de découvrir l'existence d'une base secrète en Alaska, où sont emprisonnés depuis plus de soixante ans des extraterrestres qui ont échoué sur notre planète. L'intrigue politique se mâtine donc de science-fiction, de romantisme et de valeurs familiales. Il faut subir les premiers épisodes, nourris de nombreux retours en arrière (envoyés dans le désordre), pour prendre conscience de la richesse de cette histoire originale, qui tourne autour d'une douzaine de personnages-clés.

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   On commence par le couple de héros, Leila et Sean, deux tourtereaux à la limite du supportable. Elle est une blondasse naïve (et un tantinet chialeuse), tandis que lui est le beau gosse serviable, presque trop propre sur lui. Dans la VF, il a la même voix plaintive que le Spencer Reid d'Esprits criminels. C'est agaçant... et sans doute un peu volontaire de la part des producteurs, qui dévalorisent légèrement leurs héros en début de saga, avant de les montrer de plus en plus responsables, voire héroïques. Et voilà comment se mettre le jeune public dans la poche !

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   Chez les puissants, c'est un trio qui mène la danse, avec le président Martinez (un démocrate idéaliste), son épouse Christina (une femme engagée qui a quelques secrets) et le vice-président (républicain) Jarvis, à la fois ambitieux, orgueilleux et patriote. Ce ticket n'est pas sans rappeler celui formé par Barack Obama et Joe Biden, mais aussi celui, plus ancien, constitué de John Kennedy et Lyndon Johnson. Au fur et à mesure des épisodes, on comprend à certaines allusions que les scénaristes ont voulu lancer quelques piques à Obama (l'idéaliste devenu le champion des exécutions extrajudiciaires), en l'associant à une figure qui évoque plutôt une image caricaturale de Johnson.

   L'intrigue est donc nourrie de références à l'histoire des Etats-Unis, les extraterrestres détenus se substituant aux prisonniers de Guantanamo et le Washington Monument au World Trade Center.

   L'action des puissants s'appuie sur des collaborateurs dévoués, bien que non exempts d'arrières-pensées :

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   Blake Sterling (à gauche) est un directeur de la Sécurité nationale vétilleux, un tantinet dissimulateur, mais grand commis de l'Etat. Son personnage s'étoffe de manière assez surprenante au cours de l'histoire. Celui de Simon Lee (à droite) réserve aussi quelques surprises : le policier dévoué et efficace cache lui aussi quelques secrets. Mais son profil psychologique demeure assez stable tout au long de la série. On notera que ces deux personnages importants sont incarnés par des habitués des seconds rôles sur le petit écran.

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   Du côté des extraterrestres, les figures dominantes sont Sophia et Thomas. Elle est prisonnière depuis des décennies, alors que lui est un infiltré (il n'a pas été repéré par les Terriens). Je vous laisse découvrir quel lien secret les unit.

   Pour compléter le tableau, il faut signaler deux autres protagonistes. Commençons par Michael, pilote de ligne, père attentif de Leila et qui, lui aussi, cache de lourds secrets :

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   Je termine par celle qui est presque ma préférée : Vicky, une "méchante" très badass à propos de laquelle on va découvrir que, sous sa carapace de sarcasme et de cuir, elle cache un coeur qui bat :

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   En dépit de quelques grosses ficelles scénaristiques et du recours au "juste à temps", j'ai été pris par cette série d'anticipation, à la distribution soignée (avec de nombreux seconds rôles intéressants) et aux effets spéciaux plutôt réussis.

   P.S.

   L'unique saison comprend 20 épisodes, complétés par deux supplémentaires, pour boucler l'intrigue... mais le coup de théâtre final laisse la porte ouverte à une reprise ultérieure.

mardi, 19 mai 2020

Tandem de ruptures

   La comédie policière diffusée par France 3 se révèle être la série la plus rafraîchissante du moment. Ce mardi soir sont diffusés deux nouveaux épisodes inédits.

   Le premier, "Le jeune homme et la mer" (le neuvième de la saison 4), a pour arrière-plan le milieu du kitesurf. L'intrigue policière est correctement conçue mais, là encore, ce sont les péripéties de la vie privée des personnages principaux qui donnent toute sa saveur à l'épisode. Les parents de la commandante Léa Soler sont séparés. Son père (le colonel de la brigade) squatte chez Paul, son ex-gendre, avec lequel il s'entend bien. Il décide même de retourner sur le terrain, ce qui crée quelques situations cocasses. Toutefois, les meilleurs moments restent ceux qui confrontent les deux héros, l'une des scènes se concluant de manière particulièrement drôle :

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   Le second épisode inédit s'intitule "Or blanc". Il a pour cadre le monde viticole... et celui du jeu. C'est toujours globalement bien construit, avec en bonus de savoureuses pointes d'humour. C'est au tour de Léa d'accueillir chez elle l'un de ses parents séparés... sa mère, avec laquelle elle était un peu fâchée. Dans le même temps, elle doit gérer les débuts agités de son fils Thomas chez les pompiers... et les fantaisies vestimentaires du lieutenant Erwan Lebellec, qui lui aussi héberge sa mère, un personnage fantasque que l'on a découvert la semaine dernière.

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  On attend avec impatience les derniers épisodes de la saison, qui seront diffusés la semaine prochaine.

Tandem de ruptures

   La comédie policière diffusée par France 3 se révèle être la série la plus rafraîchissante du moment. Ce mardi soir sont diffusés deux nouveaux épisodes inédits.

   Le premier, "Le jeune homme et la mer" (le neuvième de la saison 4), a pour arrière-plan le milieu du kitesurf. L'intrigue policière est correctement conçue mais, là encore, ce sont les péripéties de la vie privée des personnages principaux qui donnent toute sa saveur à l'épisode. Les parents de la commandante Léa Soler sont séparés. Son père (le colonel de la brigade) squatte chez Paul, son ex-gendre, avec lequel il s'entend bien. Il décide même de retourner sur le terrain, ce qui crée quelques situations cocasses. Toutefois, les meilleurs moments restent ceux qui confrontent les deux héros, l'une des scènes se concluant de manière particulièrement drôle :

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   Le second épisode inédit s'intitule "Or blanc". Il a pour cadre le monde viticole... et celui du jeu. C'est toujours globalement bien construit, avec en bonus de savoureuses pointes d'humour. C'est au tour de Léa d'accueillir chez elle l'un de ses parents séparés... sa mère, avec laquelle elle était un peu fâchée. Dans le même temps, elle doit gérer les débuts agités de son fils Thomas chez les pompiers... et les fantaisies vestimentaires du lieutenant Erwan Lebellec, qui lui aussi héberge sa mère, un personnage fantasque que l'on a découvert la semaine dernière.

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  On attend avec impatience les derniers épisodes de la saison, qui seront diffusés la semaine prochaine.

jeudi, 14 mai 2020

Des enquêteurs au poil

   La chaîne de télévision 6ter continue de diffuser la saison 6 d'Elementary. On se rapproche (plus ou moins) tranquillement de sa conclusion avec les épisodes inédits de mercredi dernier.

   L'intrigue policière de "La Tête ailleurs" (l'épisode 15) n'est pas la plus passionnante qui soit... mais la découverte du détail anatomique qui permet d'identifier le tueur ne manque pas de sel. Les relations entre les personnages principaux retiennent davantage l'attention. Le choix du successeur de l'inspecteur Marcus Bell donne lieu à quelques moments cocasses et même à une mini-scène de ménage (délicieusement décalée) entre les deux héros :

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   L'épisode 16 (intitulé "Irrésistible Skyler") est vraiment très bon. Un meurtre mystérieux mène les détectives au coeur d'un supposé complot, entre intervention militaire et chercheurs sourcilleux. La solution va venir... d'une "poupée sexuelle" interactive, dont la présence contribue à rendre certaines scènes riches en sous-entendus :

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   Ces deux épisodes sont des intermèdes légers, au cours d'une saison qui va (re)prendre un tour plus sombre.

Des enquêteurs au poil

   La chaîne de télévision 6ter continue de diffuser la saison 6 d'Elementary. On se rapproche (plus ou moins) tranquillement de sa conclusion avec les épisodes inédits de mercredi dernier.

   L'intrigue policière de "La Tête ailleurs" (l'épisode 15) n'est pas la plus passionnante qui soit... mais la découverte du détail anatomique qui permet d'identifier le tueur ne manque pas de sel. Les relations entre les personnages principaux retiennent davantage l'attention. Le choix du successeur de l'inspecteur Marcus Bell donne lieu à quelques moments cocasses et même à une mini-scène de ménage (délicieusement décalée) entre les deux héros :

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   L'épisode 16 (intitulé "Irrésistible Skyler") est vraiment très bon. Un meurtre mystérieux mène les détectives au coeur d'un supposé complot, entre intervention militaire et chercheurs sourcilleux. La solution va venir... d'une "poupée sexuelle" interactive, dont la présence contribue à rendre certaines scènes riches en sous-entendus :

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   Ces deux épisodes sont des intermèdes légers, au cours d'une saison qui va (re)prendre un tour plus sombre.

mardi, 12 mai 2020

Tandem mortel

   La série policière de France 3 nous propose ce soir Le poids de la vérité, un épisode double particulièrement savoureux. L'intrigue est vraiment bien construite, avec de multiples détours. Mais, surtout, les héros passent presque au second plan, laissant un peu plus de lumière au personnage d'Erwan (l'un des lieutenants de la brigade, très consciencieux)... ainsi qu'à celui de sa mère :

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   Cette malicieuse mamie, indépendante et charmeuse, vient mettre un peu d'animation dans la vie trop réglée de son fils. Elle va aussi filer un sacré coup de main aux enquêteurs. Elle est incarnée par Pétronille Moss, épatante dans le rôle.

   Du coup, même si la résolution de l'intrigue est un peu décevante, on passe un très bon moment, d'autant que de nouveaux bouleversements surviennent dans la vie privée des personnages principaux.

Tandem mortel

   La série policière de France 3 nous propose ce soir Le poids de la vérité, un épisode double particulièrement savoureux. L'intrigue est vraiment bien construite, avec de multiples détours. Mais, surtout, les héros passent presque au second plan, laissant un peu plus de lumière au personnage d'Erwan (l'un des lieutenants de la brigade, très consciencieux)... ainsi qu'à celui de sa mère :

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   Cette malicieuse mamie, indépendante et charmeuse, vient mettre un peu d'animation dans la vie trop réglée de son fils. Elle va aussi filer un sacré coup de main aux enquêteurs. Elle est incarnée par Pétronille Moss, épatante dans le rôle.

   Du coup, même si la résolution de l'intrigue est un peu décevante, on passe un très bon moment, d'autant que de nouveaux bouleversements surviennent dans la vie privée des personnages principaux.

mardi, 05 mai 2020

Double tandem

   France 3 poursuit la diffusion de la quatrième saison de la série Tandem. Les épisodes programmés ce soir sont bien conçus. Dans le premier ("Peaux rouges"), c'est l'intrigue policière qui m'a le plus intéressé. La directrice d'une carrière de bauxite (une SCOP, une entreprise en autogestion si vous préférez) est retrouvée morte. Elle venait d'être élue à ce poste, par ses collègues... et c'est la fille d'un ancien mineur, disparu sans laisser de traces des années auparavant.

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   Les péripéties sentimentales m'ont moins convaincu. Le scénario joue un peu trop sur un quiproquo : l'une des proches du capitaine Marchal est enceinte, mais celui-ci (toujours aussi bien interprété par Stéphane Blancafort) se trompe de personne. Toutefois, comme les acteurs cabotinent malicieusement, ça passe.

   L'épisode 6 ("Plantes mortelles") est presque aussi intéressant. L'intrigue tourne autour d'une plante inconnue, qui pourrait être la cause d'un incendie, d'un conflit professionnel... et d'un meurtre. Les enquêteurs en viennent à s'intéresser à l'ambroisie, une espèce invasive allergisante. Ils finissent par contacter une association fondée par des parents de malades. Dans ses locaux figure une grande carte murale :

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   Cette carte n'est pas fictive. C'est un décalque de celle publiée sur le site du ministère de la Santé. On remarque que l'Aveyron et la plupart des départements de l'ex-région Languedoc-Roussillon (Lozère, Hérault, Aude et Pyrénées-Orientales) sont peu touchés par le phénomène. Pourtant, l'un des exemples de victime est aveyronnais : la pointe qui part de l'une des photographies mène à la région de Millau-Nant (dans le sud-est de l'Aveyron) :

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   Je rassure tout le monde : c'est un cas fictif, comme sans doute tous ceux qui sont disposés autour de la carte de France métropolitaine. Mais cela joue un rôle dans la résolution de l'enquête.

   Du côté de la vie privée des personnages principaux, un couple est en difficulté, tandis qu'un autre semble sur le point de se former...

lundi, 04 mai 2020

Un meurtre clairvoyant

   La neuvième saison de la série Meurtres au paradis se conclut ce soir (sur France 2) par un épisode intitulé "Témoin aveugle". Son intrigue policière est plus complexe que ce que les vingt premières minutes laissent entrevoir. C'est aussi (enfin) l'occasion de voir Aude Legastelois (alias le sergent Madeleine Dumas) dans ses oeuvres. En effet, la comédienne possède un talent caché : elle maîtrise la boxe thaï, ce dont nous avons la preuve au cours de l'épisode :

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   Quant à l'enquêteur principal, Neville Parker (incarné par Ralf Little), il se demande s'il doit rester sur l'île ou bien retrouver son confort anglais monotone. On peut dire qu'il est dans ses petits souliers, voire qu'il a le moral dans les chaussettes :

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   Vivement la saison 10 !

Un meurtre clairvoyant

   La neuvième saison de la série Meurtres au paradis se conclut ce soir (sur France 2) par un épisode intitulé "Témoin aveugle". Son intrigue policière est plus complexe que ce que les vingt premières minutes laissent entrevoir. C'est aussi (enfin) l'occasion de voir Aude Legastelois (alias le sergent Madeleine Dumas) dans ses oeuvres. En effet, la comédienne possède un talent caché : elle maîtrise la boxe thaï, ce dont nous avons la preuve au cours de l'épisode :

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   Quant à l'enquêteur principal, Neville Parker (incarné par Ralf Little), il se demande s'il doit rester sur l'île ou bien retrouver son confort anglais monotone. On peut dire qu'il est dans ses petits souliers, voire qu'il a le moral dans les chaussettes :

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   Vivement la saison 10 !

samedi, 02 mai 2020

Miss Meadows (VOD)

   L'héroïne est une institutrice itinérante. Elle effectue des remplacements, dans différents Etats des Etats-Unis. Elle aime les animaux, la nature, les enfants et lit de la poésie. Elle s'habille de manière traditionnelle, portant une robe, des souliers à boucle et des soquettes blanches. On lui donnerait le bon Dieu sans confession.

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   ...sauf que Miss Meadows (Katie Holmes, formidable) est une justicière dans l'âme. Cela fait d'elle une sorte de mélange entre Mary Poppins et... l'inspecteur Harry ! Elle va successivement se retrouver confrontée à un harceleur-violeur, un braqueur-assassin et des pédophiles. Ne vous inquiétez pas trop : la jeune femme a de la ressource et, quelle que soit la situation, elle reste polie.

   Ce film baigne dans une ambiance surréaliste. On est dans une banlieue tranquille, une sorte d'isolat temporel où vont s'entrechoquer les valeurs du passé et le pire du monde contemporain. Ce "cloaque contaminé de haine et de médiocrité", comme le déclare la mère de l'héroïne, a besoin de citoyens vertueux... et engagés. Autant dire que le propos n'est pas "politiquement correct".

   Le constat de départ est susceptible d'évoluer. Miss Meadows rencontre un shérif doux et prévenant. Parviendra-t-il à l'aider à surmonter le traumatisme qui a marqué son enfance ? Lui qui est chargé de débusquer le "justicier" qui sévit dans le comté, va-t-il mener son enquête jusqu'à son terme ? Suspens...

   J'ai beaucoup aimé ce film décalé, servi par une petite musique au diapason de l'ambiance de fausse innocence dans laquelle baigne cette histoire très originale.

22:06 Publié dans Cinéma, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films

Miss Meadows (VOD)

   L'héroïne est une institutrice itinérante. Elle effectue des remplacements, dans différents Etats des Etats-Unis. Elle aime les animaux, la nature, les enfants et lit de la poésie. Elle s'habille de manière traditionnelle, portant une robe, des souliers à boucle et des soquettes blanches. On lui donnerait le bon Dieu sans confession.

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   ...sauf que Miss Meadows (Katie Holmes, formidable) est une justicière dans l'âme. Cela fait d'elle une sorte de mélange entre Mary Poppins et... l'inspecteur Harry ! Elle va successivement se retrouver confrontée à un harceleur-violeur, un braqueur-assassin et des pédophiles. Ne vous inquiétez pas trop : la jeune femme a de la ressource et, quelle que soit la situation, elle reste polie.

   Ce film baigne dans une ambiance surréaliste. On est dans une banlieue tranquille, une sorte d'isolat temporel où vont s'entrechoquer les valeurs du passé et le pire du monde contemporain. Ce "cloaque contaminé de haine et de médiocrité", comme le déclare la mère de l'héroïne, a besoin de citoyens vertueux... et engagés. Autant dire que le propos n'est pas "politiquement correct".

   Le constat de départ est susceptible d'évoluer. Miss Meadows rencontre un shérif doux et prévenant. Parviendra-t-il à l'aider à surmonter le traumatisme qui a marqué son enfance ? Lui qui est chargé de débusquer le "justicier" qui sévit dans le comté, va-t-il mener son enquête jusqu'à son terme ? Suspens...

   J'ai beaucoup aimé ce film décalé, servi par une petite musique au diapason de l'ambiance de fausse innocence dans laquelle baigne cette histoire très originale.

22:06 Publié dans Cinéma, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films

Le retour d'"Elementary"

   Alors que la septième et dernière saison de la série "holmsienne" s'est conclue l'été dernier aux Etats-Unis, en France, M6 avait interrompu la diffusion de la sixième saison en plein automne, sans doute en raison d'audiences décevantes. Depuis, on a eu droit à des rediffusions, sur 6ter, la "petite soeur", la troisième chaîne du groupe (avec M6 et W9). Mercredi a vu enfin la programmation d'aventures inédites.

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   La première s'intitule "La Trève". C'est l'épisode 11 de la saison 6. L'intrigue tourne autour d'un trafic de cigarettes et de ses juteux profits. Dans le même temps, Holmes enquête pour savoir si la femme qu'il a follement aimée (la sulfureuse Jamie Moriarty) n'a pas le projet de faire assassiner son père, dont il semble se rapprocher à cette occasion.

   Dans la foulée a été diffusé "Los ladrones" (l'épisode 12), dont l'histoire est assez complexe. Il est d'abord question d'un enlèvement et de sexe en ligne. Les détectives vont se lancer sur les traces d'un gang de motards, mais aussi à la recherche de curieux inventeurs. En parallèle, on suit l'évolution de l'intrigue fil rouge. Holmes est sur le point d'entrer en contact avec Moriarty... tout en se divertissant avec l'étude d'une mort mystérieuse (particulièrement insolite) :

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Le retour d'"Elementary"

   Alors que la septième et dernière saison de la série "holmsienne" s'est conclue l'été dernier aux Etats-Unis, en France, M6 avait interrompu la diffusion de la sixième saison en plein automne, sans doute en raison d'audiences décevantes. Depuis, on a eu droit à des rediffusions, sur 6ter, la "petite soeur", la troisième chaîne du groupe (avec M6 et W9). Mercredi a vu enfin la programmation d'aventures inédites.

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   La première s'intitule "La Trève". C'est l'épisode 11 de la saison 6. L'intrigue tourne autour d'un trafic de cigarettes et de ses juteux profits. Dans le même temps, Holmes enquête pour savoir si la femme qu'il a follement aimée (la sulfureuse Jamie Moriarty) n'a pas le projet de faire assassiner son père, dont il semble se rapprocher à cette occasion.

   Dans la foulée a été diffusé "Los ladrones" (l'épisode 12), dont l'histoire est assez complexe. Il est d'abord question d'un enlèvement et de sexe en ligne. Les détectives vont se lancer sur les traces d'un gang de motards, mais aussi à la recherche de curieux inventeurs. En parallèle, on suit l'évolution de l'intrigue fil rouge. Holmes est sur le point d'entrer en contact avec Moriarty... tout en se divertissant avec l'étude d'une mort mystérieuse (particulièrement insolite) :

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LBJ (VOD)

   Ces initiales (au sens évident pour un spectateur américain) masquent (pour les autres) l'identité du 36e président des Etats-Unis, Lyndon Baines Johnson, qui a eu droit a un mini-biopic, il y a deux ans. En France, il est sorti directement en vidéo, sous le titre L.B. Johnson, après Kennedy. Je n'en avais même jamais entendu parler.

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   Et pourtant, la distribution est prestigieuse. Le couple (pas encore présidentiel au moment où démarre l'histoire) est incarné par Jennifer Jason Leigh (méconnaissable) et Woody Harrelson (excellent). Je signale aussi la très bonne composition de Jeffrey Donovan en John Kennedy. (Le même acteur avait interprété Robert, le frère de John, dans le J. Edgar de Clint Eastwood !). Parmi la pléiade de seconds rôles, on remarque aussi Bill Pullman (en sénateur démocrate très progressiste), Thomas Howell ou encore Wallace Langham, un ancien des Experts incarnant ici l'un des conseillers du jeune président, un certain Arthur Schlesinger :

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   La première partie est conçue comme une série d'allers-retours entre la journée du 22 novembre 1963 et les années précédentes, de la campagne présidentielle de 1960 aux premières réalisations de l'administration Kennedy. Johnson n'y paraît pas particulièrement à son avantage. Certes, il dirige la majorité démocrate au Sénat (sous le républicain Eisenhower), mais les élites de son parti le snobent. C'est un gars du Sud, pas très cultivé, un Texan avec un drôle d'accent et des manières jugées parfois un peu frustres.

   Dans la version originale, cela donne lieu à quelques quiproquos savoureux, comme lorsque Johnson dit à un conseiller démocrate : "Call my taylor !" (Appelle mon tailleur !)... son interlocuteur se demandant quel "Mac Taylor" il doit joindre. Plus drôle encore est cet échange téléphonique rageur, au cours duquel Johnson essaie de faire comprendre à son correspondant qui il est : "I'm fucking him !" (Mais, putain, je suis lui !)... l'interlocuteur semblant comprendre qu'il "baise" Johnson... Le film ne cache pas que le futur président était un peu brut de décoffrage, continuant de régler ses affaires aux toilettes, porte ouverte :

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   Quoi qu'il en soit, dans la course à l'investiture démocrate, l'homme le plus influent du Sénat des Etats-Unis se fait damner le pion par le fils de bourges de la côte Est. Dans la foulée, il accepte de devenir le numéro 2 du ticket démocrate, seule solution pour rassembler un électorat hétéroclite et ainsi parvenir à battre le principal adversaire, le vice-président sortant, un certain Richard Nixon.

   Les acteurs et le metteur en scène montrent très bien les ambiguïtés du ticket Kennedy-Johnson. Le premier veut neutraliser celui qui pourrait contrecarrer ses projets au Congrès... et peut-être aussi avoir à proximité de lui un autre son de cloche que celui des intellos progressistes qui l'entourent. De son côté, Johnson pense que sa connaissance du monde parlementaire, de ses coutumes et son habileté à créer des compromis feront de lui l'homme indispensable. Il surestime sa marge de manoeuvre en tant que vice-président. A l'un de ses proches qui lui affirme que c'est une tâche ingrate, il répond que cela ne peut pas être pire que d'enseigner à des gamins du comté de Blanco. C'est une allusion aux débuts de Johnson dans la vie active. Avant de se consacrer pleinement à la politique, il a été quelques temps instituteur au Texas (dans de petites villes comme Cotulla et Pearsall, mais aussi brièvement à Houston).

   A la fin de 1963, alors que Kennedy s'est déjà lancé dans la campagne pour sa réélection, Johnson semble sur le déclin. Il est de moins en moins écouté en haut lieu et, du côté des démocrates texans, on le considère de plus en plus comme un traître. L'assassinat de JFK rebat les cartes. A la stupeur de certains de ses amis politiques, Johnson a non seulement endossé le programme de son prédécesseur, mais il l'a amplifié, lui donnant une coloration plus sociale. Ce film vise donc à réhabiliter ce président méconnu (souvent calomnié dans les productions hollywoodiennes).

   Hélas, ce fut un cuisant échec commercial. Sa production coûta 20 millions de dollars et il en rapporta moins de trois.

  

mercredi, 29 avril 2020

Un tandem de rôles étonnant

   Depuis la semaine dernière, je suis régulièrement la série Tandem, diffusé sur France 3. Dans la foulée des épisodes inédits (ceux de la quatrième saison), la chaîne a eu la bonne idée de reprogrammer les histoires plus anciennes, celle de la deuxième saison. C'est l'une de ces rediffusions qui m'a permis de remarquer une incongruité dans la distribution :

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   Dans "Instinct de survie" (datant de 2017), le duo d'enquêteurs est amené à interroger le contremaître d'une imprimerie (à droite ci-dessus), incarné par Patrick Descamps. Or, trois ans plus tard, on retrouve ce même acteur, dans le premier épisode de la saison 4 intitulé "Résurrection"... sauf qu'il y incarne désormais un colonel de gendarmerie, père de l'héroïne de surcroît :

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   Pourtant, la personne en charge de la distribution n'a pas changé entre la saison 2 et la saison 4. Il s'agit de Sophie Nardone. Mais, en regardant attentivement le générique de fin, j'ai remarqué que ses subordonnées n'étaient pas les mêmes :

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Un tandem de rôles étonnant

   Depuis la semaine dernière, je suis régulièrement la série Tandem, diffusé sur France 3. Dans la foulée des épisodes inédits (ceux de la quatrième saison), la chaîne a eu la bonne idée de reprogrammer les histoires plus anciennes, celle de la deuxième saison. C'est l'une de ces rediffusions qui m'a permis de remarquer une incongruité dans la distribution :

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   Dans "Instinct de survie" (datant de 2017), le duo d'enquêteurs est amené à interroger le contremaître d'une imprimerie (à droite ci-dessus), incarné par Patrick Descamps. Or, trois ans plus tard, on retrouve ce même acteur, dans le premier épisode de la saison 4 intitulé "Résurrection"... sauf qu'il y incarne désormais un colonel de gendarmerie, père de l'héroïne de surcroît :

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   Pourtant, la personne en charge de la distribution n'a pas changé entre la saison 2 et la saison 4. Il s'agit de Sophie Nardone. Mais, en regardant attentivement le générique de fin, j'ai remarqué que ses subordonnées n'étaient pas les mêmes :

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mardi, 28 avril 2020

Tandem archéologique

   France 3 poursuit la diffusion de la quatrième saison de la série Tandem (commencée la semaine dernière). Le premier épisode programmé ce soir (intitulé "Fouilles mortelles") a pour cadre un site archéologique, riche en vestiges du peuple gallo-romain des Samnagenses.

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   La difficulté à prononcer le nom de ce peuple (qui a bien existé) est l'un des running gags de l'épisode, à l'intrigue bien construite. L'arrière-plan archéologique a été soigné, avec l'insertion dans le récit d'une statuette (qui pourrait représenter une divinité celte ou romaine) susceptible de jouer un rôle dans la résolution de l'affaire :

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   Néanmoins (si mes observations sont exactes), le site où une partie de l'épisode a été tourné n'a rien à voir avec les Gallo-Romains. Il se trouve à Gigean (entre Montpellier et Sète), où subsistent les vestiges de l'abbaye de Saint-Félix-de-Montceau. C'est un peu plus loin, à Murviel-les-Montpellier, que se trouvent les traces de l'ancien chef-lieu des Samnagenses, sur le site du Castellas.

   L'épisode inédit suivant est tout aussi bien construit. Il s'intitule "Les mots de Judith" et a l'illettrisme pour arrière-plan. Mais, pour moi, plus que les méandres (pas trop sinueux) de l'enquête, c'est le cabotinage des deux acteurs principaux, Astrid Veillon et Stéphane Blancafort, qui donne tout son sel à cette série. On sent que le capitaine est toujours amoureux de son ex-épouse (la commandante). De son côté, celle-ci déploie des trésors de discrétion pour concilier sa nouvelle vie sentimentale et ses obligations familiales.

Tandem archéologique

   France 3 poursuit la diffusion de la quatrième saison de la série Tandem (commencée la semaine dernière). Le premier épisode programmé ce soir (intitulé "Fouilles mortelles") a pour cadre un site archéologique, riche en vestiges du peuple gallo-romain des Samnagenses.

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   La difficulté à prononcer le nom de ce peuple (qui a bien existé) est l'un des running gags de l'épisode, à l'intrigue bien construite. L'arrière-plan archéologique a été soigné, avec l'insertion dans le récit d'une statuette (qui pourrait représenter une divinité celte ou romaine) susceptible de jouer un rôle dans la résolution de l'affaire :

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   Néanmoins (si mes observations sont exactes), le site où une partie de l'épisode a été tourné n'a rien à voir avec les Gallo-Romains. Il se trouve à Gigean (entre Montpellier et Sète), où subsistent les vestiges de l'abbaye de Saint-Félix-de-Montceau. C'est un peu plus loin, à Murviel-les-Montpellier, que se trouvent les traces de l'ancien chef-lieu des Samnagenses, sur le site du Castellas.

   L'épisode inédit suivant est tout aussi bien construit. Il s'intitule "Les mots de Judith" et a l'illettrisme pour arrière-plan. Mais, pour moi, plus que les méandres (pas trop sinueux) de l'enquête, c'est le cabotinage des deux acteurs principaux, Astrid Veillon et Stéphane Blancafort, qui donne tout son sel à cette série. On sent que le capitaine est toujours amoureux de son ex-épouse (la commandante). De son côté, celle-ci déploie des trésors de discrétion pour concilier sa nouvelle vie sentimentale et ses obligations familiales.

dimanche, 26 avril 2020

Léon (VOD)

   Je n'ai pas en mémoire d'avoir vu ce film de Luc Besson au cinéma, contrairement au Grand Bleu et au Cinquième Élément. Je pense que j'ai déjà dû le regarder à la télévision, mais j'en avais gardé un souvenir très flou. J'ai trouvé intéressant de me replonger dans cette histoire avec le regard d'un spectateur de 2020, qui connaît la suite de la carrière et (d'une partie) de la vie de L. Besson.

   Jean Reno est vraiment bon en tueur méthodique et mutique. L'ensemble des seconds rôles est au diapason, avec notamment un excellent Gary Oldman. La réalisation est assez fouillée. On sent le metteur en scène soucieux de trouver des angles d'attaque un poil inventifs. C'est d'un meilleur niveau que le récent Anna. De surcroît, les scènes d'action ou de tension (très bien foutues) sont souvent émaillées d'humour. On ne s'ennuie pas une seconde.

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   Il reste la grosse ambiguïté du film, qui ressort davantage de nos jours qu'à l'époque : la relation entre le tueur et Mathilda, l'orpheline qu'il recueille, incarnée avec talent par Natalie Portman alors toute jeune :

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   D'un côté, j'ai aimé le lien qui se noue entre le tueur solitaire et celle qui fait tout pour devenir son apprentie. Il commence à lui enseigner les bases du "métier", tandis qu'elle lui apprend à lire et écrire correctement. L'attachement aurait pu se limiter à une relation de type père-fille (avec l'aspect transmission professionnelle en plus), mais plusieurs scènes l'orientent dans une direction plus ambiguë. Je pense en particulier à celle du jeu de devinette, qui voit la jeune comédienne (12-13 ans à l'époque) mimer successivement Madonna et Marilyn Monroe, prenant des poses suggestives. Il y a aussi certaines scènes coupées (pas disponibles dans la VF), où la naissance d'une relation sentimentale est envisagée. Fort heureusement, le film ne va pas trop loin.

   A la décharge de Luc Besson, je me dois d'ajouter que l'hypersexualisation du personnage de Mathilda est cohérente avec le reste du film. Quant on voit de quelle manière s'habillent sa belle-mère et sa demi-sœur (dont on se demande si elles ne font pas le trottoir...), il n'est pas étonnant que la gamine soit vêtue de manière aguicheuse. Par contre, elle n'est pas vulgaire, elle.

   En 2024, le film aura trente ans... et l'on attend toujours sa suite (centrée sur le personnage de Mathilda, devenue adulte), souvent évoquée, toujours repoussée jusqu'à présent. Je crois qu'il y a un problème de droits, qui date de l'époque où Luc Besson a quitté la Gaumont pour fonder sa propre maison de production. Le projet dépend aussi beaucoup des intentions de Natalie Portman, dont l'agenda est désormais très chargé... et qui n'a peut-être plus envie de voir son nom associé, d'une manière ou d'une autre, à celui de Luc Besson.

   PS

   Vers la fin du film, dont l'action se déroule à New York, on aperçoit un équipement urbain étonnant... un téléphérique, appelé outre-Atlantique le Roosevelt Island Tramway.

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   J'ajoute qu'au XXIe siècle, quand il a fallu moderniser l'équipement, c'est l'entreprise française Pomagalski qui a été retenue.

13:19 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : cinéma, cinema, film, films

Léon (VOD)

   Je n'ai pas en mémoire d'avoir vu ce film de Luc Besson au cinéma, contrairement au Grand Bleu et au Cinquième Élément. Je pense que j'ai déjà dû le regarder à la télévision, mais j'en avais gardé un souvenir très flou. J'ai trouvé intéressant de me replonger dans cette histoire avec le regard d'un spectateur de 2020, qui connaît la suite de la carrière et (d'une partie) de la vie de L. Besson.

   Jean Reno est vraiment bon en tueur méthodique et mutique. L'ensemble des seconds rôles est au diapason, avec notamment un excellent Gary Oldman. La réalisation est assez fouillée. On sent le metteur en scène soucieux de trouver des angles d'attaque un poil inventifs. C'est d'un meilleur niveau que le récent Anna. De surcroît, les scènes d'action ou de tension (très bien foutues) sont souvent émaillées d'humour. On ne s'ennuie pas une seconde.

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   Il reste la grosse ambiguïté du film, qui ressort davantage de nos jours qu'à l'époque : la relation entre le tueur et Mathilda, l'orpheline qu'il recueille, incarnée avec talent par Natalie Portman alors toute jeune :

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   D'un côté, j'ai aimé le lien qui se noue entre le tueur solitaire et celle qui fait tout pour devenir son apprentie. Il commence à lui enseigner les bases du "métier", tandis qu'elle lui apprend à lire et écrire correctement. L'attachement aurait pu se limiter à une relation de type père-fille (avec l'aspect transmission professionnelle en plus), mais plusieurs scènes l'orientent dans une direction plus ambiguë. Je pense en particulier à celle du jeu de devinette, qui voit la jeune comédienne (12-13 ans à l'époque) mimer successivement Madonna et Marilyn Monroe, prenant des poses suggestives. Il y a aussi certaines scènes coupées (pas disponibles dans la VF), où la naissance d'une relation sentimentale est envisagée. Fort heureusement, le film ne va pas trop loin.

   A la décharge de Luc Besson, je me dois d'ajouter que l'hypersexualisation du personnage de Mathilda est cohérente avec le reste du film. Quant on voit de quelle manière s'habillent sa belle-mère et sa demi-sœur (dont on se demande si elles ne font pas le trottoir...), il n'est pas étonnant que la gamine soit vêtue de manière aguicheuse. Par contre, elle n'est pas vulgaire, elle.

   En 2024, le film aura trente ans... et l'on attend toujours sa suite (centrée sur le personnage de Mathilda, devenue adulte), souvent évoquée, toujours repoussée jusqu'à présent. Je crois qu'il y a un problème de droits, qui date de l'époque où Luc Besson a quitté la Gaumont pour fonder sa propre maison de production. Le projet dépend aussi beaucoup des intentions de Natalie Portman, dont l'agenda est désormais très chargé... et qui n'a peut-être plus envie de voir son nom associé, d'une manière ou d'une autre, à celui de Luc Besson.

   PS

   Vers la fin du film, dont l'action se déroule à New York, on aperçoit un équipement urbain étonnant... un téléphérique, appelé outre-Atlantique le Roosevelt Island Tramway.

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   J'ajoute qu'au XXIe siècle, quand il a fallu moderniser l'équipement, c'est l'entreprise française Pomagalski qui a été retenue.

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samedi, 25 avril 2020

Jumanji : Bienvenue dans la jungle (VOD)

   Comme vous pouvez le constater, je profite de la période de confinement pour accroître ma consommation d’œuvres cinématographiques ambitieuses. J'ai choisi ce film-ci parce qu'en décembre dernier, j'ai beaucoup apprécié celui qui en constitue la suite (Jumanji : Next Level). La présence de Dwayne Johnson, Jack Black et Karen Gillan au générique n'est pas non plus étrangère à mon choix.

   Les deux premières parties sont les moins intéressantes. Après nous avoir présenté la première victime du jeu surnaturel, on nous fait découvrir les quatre adolescents qui vont, à leur tour, être pris au piège... et c'est gratiné. Entre le sportif égocentrique et ingrat, l'intello coincée, le gamer et la pétasse narcissique, on nous livre une horrible brochette de têtes à claques caricaturales :

cinéma,cinema,film,films

   Pour diverses raisons, ils se retrouvent ensemble, en retenue (collés, si vous préférez). Dans la langue de Donald Trump, cela se dit "detention". Comme c'est poétique ! On est content quand ces figures pathétiques disparaissent de l'écran pour céder la place aux véritables héros de l'histoire, les personnages du jeu dans lesquels ils vont s'incarner :

cinéma,cinema,film,films

   Il sont tout aussi caricaturaux, mais plus réjouissants, avec pas mal d'autodérision. Ainsi, le gamer maigrichon se retrouve avec le corps de Dwayne Johnson (et son regard qui tue), l'intello coincée hérite de la plastique et de la maîtrise des arts martiaux de la bombasse, le sportif noir se retrouve en... Noir (mais scientifique... ça lui apprendra !). C'est avec la pétasse narcissique que les scénaristes ont été les plus imaginatifs : ils lui ont attribué le corps de Jack Black. C'est une source quasi inépuisable de gags, rarement d'une grande finesse...

   Bref, on est dans le divertissement grand public, pas subtil en apparence, les effets spéciaux venant apporter un côté spectaculaire pas dégueulasse. Et puis, au fur et à mesure que l'intrigue progresse, les égoïstes découvrent les vertus de l'entraide et les coincés s'ouvrent au monde. On est en plein Bildungsroman ("roman de formation" ou "roman d'apprentissage"). Les épreuves font mûrir le groupe. Quand on retrouve les ados, à la fin, ils sont nettement moins exaspérants. Cela confirme que le genre de ce film est bien la science-fiction !

21:55 Publié dans Cinéma, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films

Jumanji : Bienvenue dans la jungle (VOD)

   Comme vous pouvez le constater, je profite de la période de confinement pour accroître ma consommation d’œuvres cinématographiques ambitieuses. J'ai choisi ce film-ci parce qu'en décembre dernier, j'ai beaucoup apprécié celui qui en constitue la suite (Jumanji : Next Level). La présence de Dwayne Johnson, Jack Black et Karen Gillan au générique n'est pas non plus étrangère à mon choix.

   Les deux premières parties sont les moins intéressantes. Après nous avoir présenté la première victime du jeu surnaturel, on nous fait découvrir les quatre adolescents qui vont, à leur tour, être pris au piège... et c'est gratiné. Entre le sportif égocentrique et ingrat, l'intello coincée, le gamer et la pétasse narcissique, on nous livre une horrible brochette de têtes à claques caricaturales :

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   Pour diverses raisons, ils se retrouvent ensemble, en retenue (collés, si vous préférez). Dans la langue de Donald Trump, cela se dit "detention". Comme c'est poétique ! On est content quand ces figures pathétiques disparaissent de l'écran pour céder la place aux véritables héros de l'histoire, les personnages du jeu dans lesquels ils vont s'incarner :

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   Il sont tout aussi caricaturaux, mais plus réjouissants, avec pas mal d'autodérision. Ainsi, le gamer maigrichon se retrouve avec le corps de Dwayne Johnson (et son regard qui tue), l'intello coincée hérite de la plastique et de la maîtrise des arts martiaux de la bombasse, le sportif noir se retrouve en... Noir (mais scientifique... ça lui apprendra !). C'est avec la pétasse narcissique que les scénaristes ont été les plus imaginatifs : ils lui ont attribué le corps de Jack Black. C'est une source quasi inépuisable de gags, rarement d'une grande finesse...

   Bref, on est dans le divertissement grand public, pas subtil en apparence, les effets spéciaux venant apporter un côté spectaculaire pas dégueulasse. Et puis, au fur et à mesure que l'intrigue progresse, les égoïstes découvrent les vertus de l'entraide et les coincés s'ouvrent au monde. On est en plein Bildungsroman ("roman de formation" ou "roman d'apprentissage"). Les épreuves font mûrir le groupe. Quand on retrouve les ados, à la fin, ils sont nettement moins exaspérants. Cela confirme que le genre de ce film est bien la science-fiction !

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vendredi, 24 avril 2020

Candice à la ramasse

  ...un peu comme d'hab', ai-je envie de dire. Mais force est de constater que la huitième saison de la série Candice Renoir (diffusée sur France 2) n'a pas démarré sous un jour radieux pour son héroïne, toujours interprétée avec beaucoup d'allant par Cécile Bois.

   Le troisième épisode, intitulé "Abondance de biens ne nuit pas", reste dans le ton. L'ex de Candice ne la reconnaît toujours pas (alors qu'elle est follement amoureuse de lui), ses enfants ont presque tous quitté le cocon familial... et, au boulot, le nouveau collègue a du mal avec les méthodes peu orthodoxes de sa commandante.

   L'équipe d'enquêteurs est mobilisée pour retrouver un jeune homme disparu. Leurs recherches vont les conduire dans une étrange demeure, où réside un homme souffrant du syndrome de Diogène, aussi appelé syllagomanie.

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   Cet épisode est bien construit et il en rappelle un autre (vraiment virtuose) de la série Les Experts (ceux de Las Vegas), intitulé "Capharnaüm". On peut actuellement le (re)voir en replay, sur le site MyTF1.

Candice à la ramasse

  ...un peu comme d'hab', ai-je envie de dire. Mais force est de constater que la huitième saison de la série Candice Renoir (diffusée sur France 2) n'a pas démarré sous un jour radieux pour son héroïne, toujours interprétée avec beaucoup d'allant par Cécile Bois.

   Le troisième épisode, intitulé "Abondance de biens ne nuit pas", reste dans le ton. L'ex de Candice ne la reconnaît toujours pas (alors qu'elle est follement amoureuse de lui), ses enfants ont presque tous quitté le cocon familial... et, au boulot, le nouveau collègue a du mal avec les méthodes peu orthodoxes de sa commandante.

   L'équipe d'enquêteurs est mobilisée pour retrouver un jeune homme disparu. Leurs recherches vont les conduire dans une étrange demeure, où réside un homme souffrant du syndrome de Diogène, aussi appelé syllagomanie.

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   Cet épisode est bien construit et il en rappelle un autre (vraiment virtuose) de la série Les Experts (ceux de Las Vegas), intitulé "Capharnaüm". On peut actuellement le (re)voir en replay, sur le site MyTF1.

The Watcher (VOD)

   Attention, il ne va pas être question ici du film avec Keanu Reeves et James Spader (datant de 2000), mais d'un autre, sorti en 2018 directement en DVD. En général, ce n'est pas bon signe... et les critiques ont été plutôt sévères avec ce petit thriller.

   Le "voyeur" en question est Ray, un électricien qui vient de reprendre avec son épouse un Motel longeant une autoroute, quelque part entre Los Angeles et Las Vegas. Le couple compte sur cette activité (et le déménagement qu'elle a impliqué) pour repartir de zéro, après une expérience traumatisante (le décès accidentel de leur fille unique). Ce couple est incarné par deux vedettes, Nicolas Cage et Robin Tunney, la Teresa Lisbon du Mentalist.

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   Mais le personnage le plus travaillé est incontestablement celui du mari. Un certain nombre de spectateurs ont regretté la longueur de la première partie (35-40 minutes), durant laquelle il ne se passe(rait) pas grand chose. Erreur grave. Elle nous offre un portrait pathétique de quadragénaire mâle en plein doute. Alors que son épouse ne songe qu'à remplacer l'enfant disparu par un autre, adopté, Ray est travaillé par ses pulsions sexuelles. Il faut dire que son épouse est très appétissante, mais peu portée sur la chose, ces derniers temps. Elle semble aussi un peu se négliger, sur le plan vestimentaire.

   Mais que dire de l'époux ! Barbu, bedonnant, commençant à se dégarnir sur le front, portant des lunettes et dormant à moitié habillé (ce qui permet d'éviter à Cage d'exposer à la caméra ses bourrelets disgracieux), Ray n'est pas vraiment un sex-symbol. Mais le démon de midi le travaille, surtout quand il voit cette superbe cliente blonde débarquer dans son hôtel. Sa concupiscence s'accroît après qu'il a découvert un mystérieux passage secret, dans une dépendance servant d'entrepôt.

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   Ce qu'il découvre alors va lui filer une trique du diable. Je rassure les âmes vertueuses, à l'écran, tout cela est suggéré (grâce notamment à un Nicolas Cage meilleur que d'habitude... ce qui n'est pas difficile). Mais, à plusieurs moments, on comprend très clairement qu'une partie de son sang a quitté le cerveau pour rejoindre une autre partie de son anatomie...

   Au bout de trois quarts d'heure, l'intrigue se corse avec le meurtre d'une femme, suivi de l'apparition d'un second corps dans une piscine, en liaison semble-t-il avec la mort suspecte d'une adolescente quelques mois plus tôt.

   L'ambiance, pas très gaie au départ, devient franchement glauque. Le patelin regorge de types louches, à commencer par Ray, dont on se demande ce qu'il va faire les nuits où il sort avec son pick-up. Mais l'ancien proprio, qui a soudainement disparu sans laisser d'adresse, ne semble pas très net non plus. Il y a aussi ce shérif un peu trop zélé, qui enquête sans enquêter. Il y a encore ce client fidèle, amateur de prostituées, qui finit par reconnaître une forte dépendance au sexe. Il y a enfin cette famille de garagistes, un père et trois fils qu'on imagine à peine sortis de taule.

   La tension monte jusqu'à une fin assez bien amenée, je trouve. Voilà, ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais ça meuble plus agréablement une soirée que la vision de la plupart des programmes de télé.

00:42 Publié dans Cinéma, Web | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma, cinema, film, films

The Watcher (VOD)

   Attention, il ne va pas être question ici du film avec Keanu Reeves et James Spader (datant de 2000), mais d'un autre, sorti en 2018 directement en DVD. En général, ce n'est pas bon signe... et les critiques ont été plutôt sévères avec ce petit thriller.

   Le "voyeur" en question est Ray, un électricien qui vient de reprendre avec son épouse un Motel longeant une autoroute, quelque part entre Los Angeles et Las Vegas. Le couple compte sur cette activité (et le déménagement qu'elle a impliqué) pour repartir de zéro, après une expérience traumatisante (le décès accidentel de leur fille unique). Ce couple est incarné par deux vedettes, Nicolas Cage et Robin Tunney, la Teresa Lisbon du Mentalist.

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   Mais le personnage le plus travaillé est incontestablement celui du mari. Un certain nombre de spectateurs ont regretté la longueur de la première partie (35-40 minutes), durant laquelle il ne se passe(rait) pas grand chose. Erreur grave. Elle nous offre un portrait pathétique de quadragénaire mâle en plein doute. Alors que son épouse ne songe qu'à remplacer l'enfant disparu par un autre, adopté, Ray est travaillé par ses pulsions sexuelles. Il faut dire que son épouse est très appétissante, mais peu portée sur la chose, ces derniers temps. Elle semble aussi un peu se négliger, sur le plan vestimentaire.

   Mais que dire de l'époux ! Barbu, bedonnant, commençant à se dégarnir sur le front, portant des lunettes et dormant à moitié habillé (ce qui permet d'éviter à Cage d'exposer à la caméra ses bourrelets disgracieux), Ray n'est pas vraiment un sex-symbol. Mais le démon de midi le travaille, surtout quand il voit cette superbe cliente blonde débarquer dans son hôtel. Sa concupiscence s'accroît après qu'il a découvert un mystérieux passage secret, dans une dépendance servant d'entrepôt.

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   Ce qu'il découvre alors va lui filer une trique du diable. Je rassure les âmes vertueuses, à l'écran, tout cela est suggéré (grâce notamment à un Nicolas Cage meilleur que d'habitude... ce qui n'est pas difficile). Mais, à plusieurs moments, on comprend très clairement qu'une partie de son sang a quitté le cerveau pour rejoindre une autre partie de son anatomie...

   Au bout de trois quarts d'heure, l'intrigue se corse avec le meurtre d'une femme, suivi de l'apparition d'un second corps dans une piscine, en liaison semble-t-il avec la mort suspecte d'une adolescente quelques mois plus tôt.

   L'ambiance, pas très gaie au départ, devient franchement glauque. Le patelin regorge de types louches, à commencer par Ray, dont on se demande ce qu'il va faire les nuits où il sort avec son pick-up. Mais l'ancien proprio, qui a soudainement disparu sans laisser d'adresse, ne semble pas très net non plus. Il y a aussi ce shérif un peu trop zélé, qui enquête sans enquêter. Il y a encore ce client fidèle, amateur de prostituées, qui finit par reconnaître une forte dépendance au sexe. Il y a enfin cette famille de garagistes, un père et trois fils qu'on imagine à peine sortis de taule.

   La tension monte jusqu'à une fin assez bien amenée, je trouve. Voilà, ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais ça meuble plus agréablement une soirée que la vision de la plupart des programmes de télé.

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jeudi, 23 avril 2020

Pressure (VOD)

   Cette "pression" est celle des fonds marins, plus précisément ceux de l'océan Indien. Au large des côtes de l'Afrique orientale, en pleine zone de piraterie, un oléoduc a subi une grave avarie (peut-être à cause de l'ancre d'un bateau de pêche). Une équipe de plongeurs-soudeurs est envoyée effectuer les réparations d'urgence, alors qu'une tempête approche.

   Je n'avais jamais entendu parler de ce film, sorti directement en VOD à la fin de 2016. J'ai eu récemment l'occasion de le visionner gratuitement (et légalement). Cela m'a changé de la télévision de rattrapage, dont je commence à me lasser.

   J'ai choisi ce film parce qu'il parle d'un confinement, celui de quatre grosses paires de couilles qui se retrouvent coincées dans 10 m², à plusieurs centaines de mètres de profondeur.

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   Mitchell le beau gosse est le chef d'équipe. C'est le plus posé de la bande, celui auquel le patron confie les missions délicates. Il suit attentivement le règlement et ne prise guère les initiatives aventureuses.

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   Engel est le plus expérimenté du groupe. Il est un peu revenu de tout... et cache un traumatisme profond. Il est incarné par Danny Huston, un vieux routier du cinéma. On a pu le voir dans 21 grammes, Aviator, Les Fils de l'homme, Le Royaume, Le Nombre 23, X-Men origins : Wolverine, Robin des Bois, Big Eyes, Wonder Woman... souvent dans le rôle d'un "méchant".

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   Hurts est alcoolique, tatoué... et pas du genre obéissant. C'est l'une des têtes à claques de l'équipée. Il est interprété par Alan Mckenna, un habitué des séries policières britanniques (Happy Valley, DCI Banks...)... et coscénariste du film !

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   On termine par la super tête à claques, Jones, un jeune con, mâcheur de chewing-gums et dont les goûts capillaires ne révèlent pas une grande intelligence...

   Bien évidemment, le confinement forcé de l'équipage va faire remonter les traumas et les névroses. Il va aussi inciter chacun à se dépasser pour surmonter les difficultés auxquelles ces hommes sont confrontés. Qu'y a-t-il au fond de l'océan ? Un requin préhistorique ? Un extraterrestre effrayant ? Une sirène ? Le labo secret dont sortirait le covid-19 ? Des hallucinations ?

   C'est hyper-balisé, mais bien réalisé et correctement interprété. On passe un moment divertissant, durant un peu moins d'1h30.

21:59 Publié dans Cinéma, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films