lundi, 24 juin 2024
Le seul buteur français de l'Euro 2024...
... ne joue pas pour l'équipe de France. Étonnant, non ? Pourtant, me direz-vous, en deux matchs, les Bleus ont pourtant bien inscrit un but (contre l'Autriche, lors de leur première rencontre). Sauf que c'était un but contre son camp, du défenseur autrichien Maximilian Wöber (sur un centre de Kylian Mbappé) :
Contre les Pays-Bas, le compteur des Bleus est resté vierge... mais, dans le même temps, celui de la petite équipe de Géorgie s'est animé. Elle se trouve dans le redoutable groupe F, en compagnie du Portugal, de la Turquie et de la Tchéquie.
En deux matchs (défaite contre la Turquie puis nul contre la Tchéquie), la Géorgie a marqué deux buts, par le même joueur, un certain Georges Mikautadze, né à Lyon en 2000... et doté de la double nationalité, française et géorgienne. Il a été naturalisé français en 2005, en compagnie de sa sœur aînée et de son frère :
Il a fait les beaux jours du FC Metz (aujourd'hui relégué en Ligue 2).
Contre la Turquie, il a égalisé grâce à un ballon passé par un trou de souris, avant que son équipe ne soit finalement débordée par une séduisante formation turque. Contre la Tchéquie, il a en revanche ouvert le score, sur pénalty.
J'ajoute que l'équipe géorgienne est entraînée par un certain... Willy Sagnol, ex-joueur français (finaliste malheureux de la Coupe du monde 2006).
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mardi, 26 décembre 2023
Une Equipe de rêve
Taila Watiti a embarqué une bande de potes à Hawaï, pour y tourner une fiction commémorant le parcours (réel) de l'équipe de football des Samoa américaines en 2011, lors des éliminatoires de la coupe du monde devant se dérouler au Brésil.
Avant cela, on découvre l'humiliation subie par cette équipe, dix ans plus tôt, face à l'Australie (0-31). L'arrivée d'un nouvel entraîneur, européen, ancien joueur de haut niveau, caractériel, est censée remettre les Samoans sur de bons rails. Cet entraîneur est interprété par Michael Fassbender, qui s'en sort bien dans un rôle atypique pour lui.
Le début est comique quand on constate la nullité faiblesse du niveau des joueurs. Non seulement ils disposent de peu de qualités individuelles, mais ils peinent à évoluer ensemble, sur le terrain. Ne parlons pas de leur peu d'acharnement à l'entraînement... Il faut dire que tout ce petit monde cumule deux ou trois emplois à côté, afin de pouvoir vivre sa passion du football.
Bien évidemment, au départ, entre l'entraîneur et les joueurs, cela ne va pas fonctionner. Bien évidemment, par la suite, l'Européen psycho-rigide va s'adapter aux coutumes locales, tandis que, grâce à des méthodes d'entraînement peu conventionnelles, il va parvenir à faire de sa bande de bras cassés une équipe capable d'enfin défendre ses chances sur le terrain. Au passage, le coach va régler ses problèmes personnels, plus profonds qu'on ne l'image au départ.
Compte tenu de la charge comique quelque peu dévalorisante qui pèse sur les joueurs (et certains autres habitants), je pense que ce film n'aurait pas pu voir le jour sous la houlette d'un réalisateur blanc. Le fait que Watiti soit un métis maori a dû jouer en sa faveur... en plus de sa réputation et de sa capacité à récolter les fonds, bien entendu. (Ceci dit, le gugusse, qui m'avait favorablement impressionné avec Thor : Ragnarok, m'a déçu avec Jojo Rabbit et Thor : Love and Thunder.)
Du côté sociétal, il faut noter la mise en valeur d'un joueur transgenre, interprété par un acteur lui-même transgenre, Kaimana, très convaincant dans le rôle.
Il ne faut pas se laisser décourager par l'introduction, durant laquelle un pasteur s'adresse à la caméra. Le réalisateur n'a pas pu s'empêcher de faire une apparition peu subtile dans son film. (N'est pas Hitchcock qui veut...) C'est le narrateur de l'histoire.
La suite est de meilleure qualité, sans produire d'étincelle. On navigue entre Rasta Rockett et Meurtres au paradis, sans en atteindre le niveau.
jeudi, 10 novembre 2022
Les 25 de Deschamps
Hier, le sélectionneur des Bleus a annoncé la composition du groupe qui se rendra au Qatar pour participer à la coupe du monde de football. Cette composition appelle plusieurs remarques.
L'effectif est constitué de joueurs évoluant dans cinq championnats différents. Seuls 6 sur 25 jouent en France, autant qu'en Espagne. C'est à peine plus que ceux évoluant en Angleterre et en Allemagne (5). L'Italie complète la liste.
23 des 25 joueurs sont nés en France, soit 92 % de l'effectif. C'est un de plus qu'en 2016. (Mais il n'y avait que 23 sélectionnés à l'époque.) Sont nés à l'étranger l'un des gardiens (Steve Mandanda, à Kinshasa) et l'un des milieux (Eduardo Camavinga, en Angola). Il s'agit donc bien d'une équipe française, quasi exclusivement métropolitaine :
Presque la moitié de l'effectif est né dans la région Ile-de-France (6 à Paris, 5 en banlieue). On note que la moitié sud de la Métropole est peu représentée, le Sud-Ouest totalement absent.
Une autre particularité de cette équipe est l'ascendance immigrée de la majorité de ses membres : 16 des 23 joueurs (70 %) sont nés d'au moins un parent étranger, 11 d'entre eux ayant deux parents non-français au moment de lors naissance.
Ces parents sont massivement venus d'Afrique, quelques-uns d'Europe du Sud, deux des Philippines (les parents d'Alphonse Areola) et une d'Haïti (la mère de Presnel Kimpembe). Sept des dix pays africains (Maroc, Algérie, Mauritanie, Mali, Sénégal, Côte d'Ivoire et Cameroun) sont d'anciennes possessions coloniales françaises. S'ajoutent deux anciens territoires portugais (Guinée-Bissau, Angola) et la République Démocratique du Congo, francophone mais ex-colonie belge.
Cette composition témoigne de l'attraction exercée par la France principalement sur des populations de pays en développement. Cette attraction dépasse les limites de l'ancien empire colonial.
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lundi, 08 mars 2021
Qui est le raciste ?
Le racisme est (depuis des années) une plaie, dans le football comme ailleurs. Je n'ose imaginer la rage et le sentiment d'humiliation des joueurs de couleur qui, lorsqu'ils sont balle au pied, entendent des "cris de singe" provenant des tribunes, ou qui voient une (peau de) banane jetée dans leur direction.
Fort heureusement, les choses semblent évoluer dans le bon sens. Que ce soit en Italie, en Angleterre ou en Belgique, des sanctions (certes légères) ont été prises contre des supporteurs racistes.
Cependant, la volonté de bien faire peut parfois conduire à une situation ubuesque. L'affaire dite du match PSG-Basaksehir en est un bon exemple. Je pense que dans ce cas une hypersensibilité, alliée à de l'incompréhension et peut-être la volonté de faire pression sur l'arbitrage ont fait déraper la situation.
L'un des arbitres roumains a été accusé d'avoir traité l'un des entraîneurs adjoints de Basaksehir de "négro" (sous-entendu "nègre"). La confusion vient de l'emploi du mot roumain "negru" :
Il désigne la couleur noire, a priori sans connotation péjorative. On retrouve cet usage dans la dénomination d'un pays, le Monténégro, étymologiquement "montagne noire". Même si cette manière de désigner une personne n'est pas d'une grande élégance, comme les arbitres s'exprimaient entre eux, en roumain, on peut penser qu'ils ne cherchaient à offenser personne, juste à communiquer rapidement une information.
Cela n'a pas empêché le président du club turc de réclamer la radiation à vie de l'arbitre roumain accusé d'avoir employé le mot "negru". En voilà un qui aurait dû tourner sept fois la langue dans sa bouche avant de s'exprimer. En effet, il semblerait que, quelques minutes avant l'incident qui allait interrompre le match, l'entraîneur adjoint de l'équipe turque (Pierre Achille Webo) aurait traité les arbitres roumains de "gitans". Sympa, non ? Aucune sanction ne semble envisagée contre lui.
vendredi, 18 septembre 2020
Rodez et le Caen-dira-t-on
Samedi dernier, le club de football ruthénois (le RAF) a pris une petite leçon, à domicile, contre le Stade Malherbe Caen (0-3). Parmi les 2 346 spectateurs du stade Paul-Lignon devaient se trouver quelques supporteurs normands, puisque, par la suite, dans les rues de Rodez, on a pu voir ce genre d'autocollant :
Aux non-initiés je précise que 1913 est l'année de création du club (l'ancêtre du RAF, le Stade Ruthénois, étant né en 1929). Les couleurs bleu et rouge sont celles du maillot officiel du SM Caen. Quant à la graphie "KAEM", elle est une forme ancienne du nom de la ville, qui remonte au Moyen-Age.
Enfin, la partie supérieure du dessin est semble-t-il occupée par une référence à une boutique de fringues pour hommes, où l'on trouve peut-être des vêtements estampillés SMC (un peu de publicité ne fait pas de mal).
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samedi, 23 novembre 2019
Les spectateurs du RAF
Alors que l'homologation du stade Paul-Lignon serait imminente (ce qui permettrait au RAF d'enfin pouvoir jouer ses matchs "à domicile" en Aveyron), il est temps d'établir un bilan de la fréquentation du Stadium toulousain les soirs où le club ruthénois a accueilli ses adversaires :
D'après le site officiel de la Ligue de football professionnel français, le RAF se classe avant-dernier club accueillant, avec une moyenne de 2 323 spectateurs par match. Il ne devance que le Paris FC (2 050), se retrouvant précédé par un autre promu, Chambly (2 874), loin, très loin du Mans (7 915 spectateurs en moyenne). Lens caracole en tête, avec 26 912 spectateurs ! (Même en Ligue 1, seules quatre enceintes sont régulièrement mieux remplies que le stade Bollaert : celles de l'OM, de l'OL, du PSG et du LOSC.)
Mais revenons au RAF. Il a démarré avec 2 756 spectateurs, lors de la première journée, contre Auxerre. Ce nombre n'a cessé de diminuer, pour tomber à 1 616, lors de la septième journée, contre Le Mans. Le modeste regain de la neuvième journée (1 840 spectateurs contre Sochaux) n'a pas empêché la dégringolade : seulement 1 096 spectateurs ont assisté au match contre Chambly, lors de la douzième journée.
Quant à l'explosion de l'affluence, lors de la quatorzième journée, elle s'explique par la venue du RC Lens, le désormais leader, qui, comme on l'a vu plus haut, déplace les foules, et, selon les spécialistes, produit l'un des plus beaux jeux de la Ligue.
En théorie, c'est lors de la prochaine journée, contre Le Havre, que le stade Paul-Lignon rénové devrait être étrenné. On peut penser que l'affluence sera plus copieuse. C'est un soutien dont le club, actuellement privé de son meilleur buteur (Ugo Bonnet), pourrait avoir fortement besoin.
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mercredi, 11 septembre 2019
Tragique 11 septembre...
... pour l'équipe américaine (masculine) de basket-ball. Celle-ci vient de se faire sortir par la France en quart de finale de la coupe du monde organisée en Chine :
Aux connaisseurs le score indique que les attaquants ne furent pas à la fête durant cette partie... et donc que la victoire française est (au moins en partie) due à une défense très agressive.
Immanquablement, les commentateurs vont évoquer les adversaires du jour des Bleus en les qualifiant d'équipe B (voire C) des Etats-Unis, tant le nombre de vedettes absentes est important. Cette équipe n'en avait pas moins remporté tous ses matchs jusqu'à présent.
Elle avait tout de même connu deux alertes, une avant le début de la compétition, l'autre au premier tour. En août dernier, en match de préparation, l'équipe entraînée par Gregg Popovich s'était déjà inclinée (à l'issue d'un match certes sans enjeu) en Australie (94-98). Signalons que l'équipe des Kangourous est elle aussi présente en quarts de finale, contre la République tchèque. Elle est pour l'instant invaincue, ce dont les Français sont pleinement conscients, puisqu'il y a à peine deux jours, ils ont été battus (de justesse) par ces mêmes Australiens (98-100).
Depuis le début de la compétition, si les Etats-Unis l'avaient toujours emporté, ce n'était en général pas avec les marges faramineuses de leurs aînés (40-50 points d'écart). Ils avaient même frôlé le pire contre la Turquie, en match de poule (avec une victoire sur le fil du rasoir : 93-92, après prolongation).
Cette défaite américaine est un événement. Cela faisait treize ans que les vedettes de la NBA n'avaient pas été vaincues en compétition officielle. A l'époque (en 2006), en demi-finale, c'est la Grèce qui avait créé la surprise, avant de s'incliner devant l'Espagne de Pau Gasol en finale.
Ceci dit, en coupe du monde, même après l'arrivée des vedettes de NBA (dans les années 1990), les résultats de l'équipe nationale n'ont pas toujours été au niveau des attentes. Si les Etats-Unis ont remporté la compétition à trois reprises (en 1994, 2010 et 2014), ils ne sont pas arrivés au bout en 1998 (battus par la Russie en demi-finale), 2002 (éliminés par la Serbie-Monténégro en quart, après avoir été déjà battus par l'Argentine en phase de poules) et 2006. Il semble que la coupe du monde soit prise moins au sérieux que les JO. Rappelons tout de même que le fiasco de 2002 s'était déroulé... aux Etats-Unis (donc à domicile).
Aux Jeux olympiques d'été, les résultats des équipes composées de vedettes de la NBA sont plus probants : depuis 1992, ils ont remporté la médaille d'or à chaque édition, sauf en 2004, à Athènes. En phase de poules, les Etats-Unis avaient subi la loi de la Lituanie et de Porto Rico, avant de se faire battre en demi-finale par l'Argentine de Ginobili, futur vainqueur de la compétition.
Je suis prêt à parier que la gifle administrée par l'équipe de France va inciter nos amis d'outre-Atlantique à envoyer une équipe plus fringante l'an prochain à Tokyo, d'autant que, parmi les sponsors des vedettes de NBA figurent des annonceurs très impliqués dans le succès des Jeux olympiques d'été...
Quoi qu'il en soit, bravo aux joueurs français et bon vent pour la suite !
16:20 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actu, actualite, actualites, actualité, actualités, sport, foot, football, france
samedi, 27 juillet 2019
Rodez en Ligue 2, chapitre 1
Hier vendredi et aujourd'hui samedi se sont déroulés neuf des dix matchs de la première journée de Ligue 2 masculine de football. Pour Rodez, c'était le baptême du feu... à Toulouse, au stadium, même si, pour la chaîne Eurosport, ce n'est pas aussi clair :
Mais, pour les joueurs du club ruthénois, l'essentiel était de réussir cette entame de saison, dans un lieu certes éloigné du camp de base de l'équipe, mais incontestablement un beau stade et devant un public chaleureux, bien que clairsemé.
D'après les données provisoires mises en ligne par la lfp (ligue de football professionnel), la rencontre Rodez-Auxerre n'arrive qu'en huitième position (sur neuf) en terme d'affluence, avec 2 727 spectateurs, pour une moyenne (de la journée) de 6 422, allant de 2 557 (pour Clermont-Châteauroux) à 17 731 (pour Le Mans-Lens). L'affluence toulouso-ruthénoise n'a rien d'indigne, même si elle est très nettement au-dessous de la moyenne des matchs de la saison passée (6 845 personnes). Du côté ruthénois, on espère que ce bon début, cumulé au retour prochain dans un stade Paul-Lignon refait à neuf, permettra de doubler (au moins) le nombre de spectateurs (sans pour autant atteindre la moyenne de Ligue 2). En National, le RAF attirait en moyenne 2 000 à 3 000 personnes, avec quelques pointes à 5-6000. A suivre donc.
P.S.
Cerise sur le gâteau : c'est l'attaquant ruthénois Ugo Bonnet qui a inscrit le premier but de la saison (à la première ou deuxième minute, selon les sources), devançant de peu l'Ajaccien Gaëtan Courtet (qui a ouvert le score à la cinquième minute).
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samedi, 19 juin 2010
Un voyou dans une équipe de mafieux ?
Je vais bien sûr causer des propos attribués au footballeur Nicolas Anelka, mis en exergue par le quotidien sportif L'Equipe. Tout d'abord, je vais me répéter, mais je persiste à penser que les joueurs de l'équipe de France sont dans l'air du temps sarkozyste.
En effet, si les propos qui lui sont prêtés sont confirmés, on peut affirmer que son "Va te faire enculer, sale fils de pute" n'est qu'un digne prolongement du "Casse-toi, pauv' con" présidentiel. Le buteur du championnat anglais et notre chef de l'Etat partagent aussi l'amour de l'argent et des belles choses qui vont avec, ce qui a conduit Anelka, tel un vulgaire Johnny Hallyday, à tenir des propos peu amènes pour la France.
Reste que le footballeur a manqué de respect à un entraîneur qui semblait auparavant avoir plutôt ses faveurs. En l'insultant devant ses coéquipiers, il a contribué à la décrédibiliser, alors que l'équipe va déjà mal. Un esprit mal intentionné pourrait voir dans cet incident la résurgence du passé banlieusard de Nicolas Anelka. La vedette (et ses deux frères, qui veillent jalousement sur sa carrière), qui a de surcroît refusé de s'excuser, a adopté un langage et un comportement plus "dignes" d'une "racaille" que d'un modèle pour la jeunesse.
Notons toutefois que, s'il ne nie pas l'altercation, le joueur conteste l'exactitude des propos rapportés par L'Equipe. Peut-être sa colère est-elle tombée... ou peut-être a-t-il pris conscience de l'indignation soulevée par ses injures. Qui sait si les contrats publicitaires en jeu ne l'ont pas aussi incité à faire preuve de plus de modestie... (On remarque que le joueur de Chelsea, club dont le propriétaire est l'oligarque russe Roman Abramovitch, a réservé l'exclusivité de ses premières déclarations au quotidien français France Soir, passé sous la coupe d'Alexandre Pougatchev, fils d'un autre oligarque surnommé "le banquier de Poutine"...)
En tout cas, on ne peut pas dire que le capitaine de l'équipe de France (elle-même divisée en clans) ait laissé tomber son coéquipier. Au lieu de dénoncer les insultes, il s'en prend à un hypothétique "traître". En gros, les joueurs et le staff auraient dû garder le silence sur l'altercation, respectant une sorte d'omerta ! On nage en plein délire ! On se rend compte à quel point les "valeurs" des sportifs qui sont censés représenter la France ne sont pas celles des citoyens de base.
Dans cette affaire, les plus à plaindre sont les joueurs qui ont envie de "mouiller le maillot", sans faire de chichi, et qui sont sous la coupe des forts en gueule, supposés être les meilleurs ou les plus exemplaires.
21:27 Publié dans Société, Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : football, france, foot, coupe du monde 2010