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samedi, 13 février 2021

House of Cards

   Il ne va pas être question ici de la série venue d'outre-Atlantique (avec l'excellent Kevin Spacey). C'est de son inspiratrice que je vais causer... eh, oui ! À l'origine se trouve une production britannique, dont la chaîne Arte vient de mettre en ligne les quatre épisodes de la première saison, datant de 1990.

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   Londres. Margareth Thatcher vient de quitter la direction du gouvernement. Le paradoxe est que ce long exercice du pouvoir (plus de onze ans) ne s'est pas achevé par une défaite électorale, mais par la démission de la seule femme Premier ministre du Royaume-Uni en raison des dissensions au sein de sa majorité, plus précisément du Parti conservateur. Ces divisions sont au coeur de la guerre de succession qui se déclenche.

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   Au coeur du jeu politique se trouve Francis Urquhart, le chief whip, autrement dit la courroie de transmission entre le gouvernement et le parti majoritaire, dont il est chargé de veiller au bon comportement des élus. Ce personnage de l'ombre est incarné par Ian Richardson. Il s'adresse régulièrement à la caméra, avec laquelle il entretient une certaine complicité.

   Issu de la "bonne société", ce conservateur bon teint, toujours tiré à quatre épingles, s'exprime dans un langage châtié (à écouter en version originale, bien sûr). De temps à autre, il se permet une saillie, sans se départir de son élégance. Vu de l'extérieur, c'est un homme pondéré, un ami fidèle, un travailleur infatigable, modeste et un peu terne. Mais, à l'intérieur, l'homme bout d'une ambition inassouvie. Il rêve d'entrer au gouvernement... voire plus. Les circonstances vont lui donner l'occasion de tenter sa chance, à l'aide de manigances particulièrement tortueuses.

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   Sur son chemin, il croise une jeune journaliste politique, la séduisante et ambitieuse Mattie Storin (Susannah Harker, elle aussi très bien). Ces deux loups solitaires, plus intelligents et lucides que leurs entourages respectifs, vont se rencontrer, s'apprécier, dans un jeu du chat et de la souris nourri de sous-entendus.

   Le premier épisode voit arriver au 10, Downing Street un nouveau locataire, assez populaire dans un premier temps, mais pas très estimé des hiérarques conservateurs. Les scénaristes rendent intelligible le processus politique à l'oeuvre dans cette démocratie parlementaire différente de la nôtre. On comprend très vite que diverses manoeuvres tentent de détourner le processus démocratique. On découvre aussi le rôle au quotidien du chief whip, chargé de "tenir la maison"... ce qui l'amène à connaître les petits secrets de ses collègues, entre consommation de drogues et fréquentation des prostituées.

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   Le deuxième épisode met en scène un congrès du Parti conservateur, qui serait bigrement ennuyeux si notre "héros" n'y mettait son grain de sel. Alors qu'on sent l'assise politique du Premier ministre devenir de plus en plus fragile, les ambitieux commencent à poindre le bout de leur nez. Le chief whip se fait un malin plaisir de pointer leurs ridicules, petits et grands. Dans le même temps, une réception huppée est donnée, à laquelle participent le gratin du Parti et ses alliés, parmi lesquels un investisseur grossier et sans scrupule, qui n'hésite pas à régler ses affaires dans les toilettes des messieurs :

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   Dans le troisième épisode, la journaliste Mattie poursuit son enquête, pensant que le Premier ministre et sa famille sont victimes d'un complot. Elle se rapproche de plus en plus d'Urquhart, qui continue à tisser sa toile. Notons que la journaliste se déplace dans une voiture de marque française, l'une des automobiles emblématiques de cette époque :

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   Dans le quatrième épisode, la course à l'échalote est lancée. Petit à petit, la liste des prétendants au poste de Premier ministre se réduit, à coups de révélations dans la presse ou de discrètes pressions.

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   Le machiavélique chief whip se rapproche de son but... mais un contretemps pourrait faire s'effondrer son "château de cartes", patiemment construit. Ne risque-t-il pas de connaître la même fin que l'empereur français qu'il admire secrètement ? (À l'arrière-plan se trouve sans doute une reproduction d'un portrait de Napoléon par David.) Cet épisode, tout en conservant une valeur quasi-documentaire sur les moeurs politiques de l'élite conservatrice, prend le tour d'un thriller. Premiers comme seconds rôles sont excellents.

   C'est une pépite méconnue, à savourer en ces temps de couvre-feu.

samedi, 06 février 2021

Crime dans le Larzac

   Ce samedi soir est diffusé sur France 3 un nouvel épisode de la série Crime à... Contrairement à ce qu'il se passe dans sa quasi jumelle Meurtres à... (dont le dernier numéro inédit, Meurtres à Albi, a été diffusé il y a deux semaines), c'est le même duo d'enquêteurs (composé d'une magistrate et d'un officier de gendarmerie) qui intervient. Depuis le premier épisode (Crime en Aveyron), Florence Pernel incarne une vice-procureure (appellation un peu désuète). Du côté gendarmesque, Guillaume Cramoisan (jadis vu dans Profilage) a succédé à Vincent Winterhalter, il y a quelques années.

   Au départ, cet épisode devait s'intituler Crime à Saint-Affrique. Mais la production a sans doute jugé que la mention du Larzac était susceptible d'attirer un plus large public. Quoi qu'il en soit, le tournage s'est déroulé début 2020, juste avant le premier confinement. Au fil de l'intrigue, on peut reconnaître plusieurs quartiers de la seconde ville du Sud Aveyron (après Millau), ainsi que quelques lieux touristiques plus ruraux.

   En centre-ville, c'est la place de la mairie qui a le plus été mise à contribution. On y a tourné les scènes de marché. On y a aussi placé la boutique de l'une des protagonistes, la compagne de la première victime :

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   Sur la première image, on voit la vice-procureure marcher vers la bijouterie. Au-dessous, la capture d'écran d'une StreetView permet de constater que la production a conservé les boutiques telles quelles... et que l'on se trouve bien place de la mairie (cette dernière se trouvant dans le dos des téléspectateurs).

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   Quant à la gendarmerie fictive, elle a été implantée dans un lieu appelé "Le Quai", où se trouve le centre social communal, qui avait emménagé depuis peu dans les locaux de l'ancienne gare SNCF. (Il y a bien une gendarmerie à Saint-Affrique, mais elle se trouve à la sortie du bourg, sur la route d'Albi.)

   À l'extérieur de la ville, on est dans la zone Roquefort. On a droit à de jolies vues des prairies... et à la "visite" d'une cave, où travaille l'un des suspects (apparemment chez Papillon).

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   Mais c'est de manière croquignolesque que l'on commence à découvrir le territoire. Dans des circonstances que je ne vais pas raconter ici, l'un des personnages principaux se retrouve face au dolmen de Tiergues, une des curiosités préhistoriques de la région, avec les statues-menhirs.

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   Dans ce téléfilm, il y a donc du vrai et du faux, du vraisemblable et de l'invraisemblable. Il est ainsi peu probable qu'une procureure se rapproche autant de l'un des suspects (jusqu'à passer la soirée chez lui). Je pense aussi que des juristes sourcilleux n'apprécieraient pas la manière dont est appliqué le Code de procédure pénale. Toutefois, deux détails donnent un vernis d'authenticité à ces scènes. Le restaurant où est invitée la vice-procureure (Le Chat qui dort) existe bel et bien. Quant à son compagnon d'un soir, il est le candidat de gauche à la mairie de Saint-Affrique et proviseur du lycée Jean Jaurès dans le civil. C'est réellement un établissement d'enseignement (public) de la commune. De leur côté, les habitants du Sud Aveyron n'ignorent pas qu'au moment où le téléfilm a été tourné (début 2020), Alain Fauconnier était encore maire (PS) de Saint-Affrique. Dans une vie antérieure, il fut non pas proviseur mais CPE dans un lycée (mais pas Jean Jaurès).

   J'ai relevé d'autres incohérences, comme le fait que des paysans du Larzac prénomment leur fille Barbara et que celle-ci devienne végan. On voit là plutôt la marque de scénaristes citadins qui ont voulu introduire dans l'intrigue des questions sociétales. Ainsi, à ma connaissance, aucune boucherie aveyronnaise n'a été victime de dégradation commise par des militants "antispécistes". Mais c'est arrivé à Toulouse (trois fois !), à un établissement situé près de la grande médiathèque. (Je précise que la viande d'agneau que vend cette boucherie vient de l'Aveyron.)

   En revanche, je signale qu'un détail qui, de prime abord, pourrait sembler invraisemblable, est conforme à la réalité : la présence de caméras de vidéoprotection à Saint-Affrique. Elles ont été installées sous la précédente mandature.

   Par contre, je ne sais pas si les Aveyronnais fortunés décorent leur demeure avec une toile de Pierre Soulages. Ici, on est plutôt dans le cliché :

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   La vue de jolis paysages et la découverte d'une région sont incontestablement les deux principaux attraits de ce téléfilm. L'intrigue est plutôt bien écrite, à ceci près qu'on devine assez vite qui a commis les crimes. Il faut toutefois attendre la fin pour en connaître les motivations profondes. En attendant, il faut se fader de nombreuses scènes aux dialogues approximatifs. Je ne crois pas que les maladresses soient dues (principalement) aux acteurs. Clairement, il y a des scènes mal conçues ou qu'il aurait fallu rejouer... et puis cette histoire de rhinopharyngite de la procureure est nulle ! C'est dommage, parce que les acteurs sont sympathiques et les images belles.

   P.S.

   Les personnes qui ne connaissent pas la région s'étonnent parfois de l'orthographe de Saint-Affrique. Pourquoi deux "f" ? Y a-t-il un lien antique entre la commune et le continent africain ? À priori non. Son nom est lié à celui d'un évêque, qui s'appelait Affricanus.

Crime dans le Larzac

   Ce samedi soir est diffusé sur France 3 un nouvel épisode de la série Crime à... Contrairement à ce qu'il se passe dans sa quasi jumelle Meurtres à... (dont le dernier numéro inédit, Meurtres à Albi, a été diffusé il y a deux semaines), c'est le même duo d'enquêteurs (composé d'une magistrate et d'un officier de gendarmerie) qui intervient. Depuis le premier épisode (Crime en Aveyron), Florence Pernel incarne une vice-procureure (appellation un peu désuète). Du côté gendarmesque, Guillaume Cramoisan (jadis vu dans Profilage) a succédé à Vincent Winterhalter, il y a quelques années.

   Au départ, cet épisode devait s'intituler Crime à Saint-Affrique. Mais la production a sans doute jugé que la mention du Larzac était susceptible d'attirer un plus large public. Quoi qu'il en soit, le tournage s'est déroulé début 2020, juste avant le premier confinement. Au fil de l'intrigue, on peut reconnaître plusieurs quartiers de la seconde ville du Sud Aveyron (après Millau), ainsi que quelques lieux touristiques plus ruraux.

   En centre-ville, c'est la place de la mairie qui a le plus été mise à contribution. On y a tourné les scènes de marché. On y a aussi placé la boutique de l'une des protagonistes, la compagne de la première victime :

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   Sur la première image, on voit la vice-procureure marcher vers la bijouterie. Au-dessous, la capture d'écran d'une StreetView permet de constater que la production a conservé les boutiques telles quelles... et que l'on se trouve bien place de la mairie (cette dernière se trouvant dans le dos des téléspectateurs).

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   Quant à la gendarmerie fictive, elle a été implantée dans un lieu appelé "Le Quai", où se trouve le centre social communal, qui avait emménagé depuis peu dans les locaux de l'ancienne gare SNCF. (Il y a bien une gendarmerie à Saint-Affrique, mais elle se trouve à la sortie du bourg, sur la route d'Albi.)

   À l'extérieur de la ville, on est dans la zone Roquefort. On a droit à de jolies vues des prairies... et à la "visite" d'une cave, où travaille l'un des suspects (apparemment chez Papillon).

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   Mais c'est de manière croquignolesque que l'on commence à découvrir le territoire. Dans des circonstances que je ne vais pas raconter ici, l'un des personnages principaux se retrouve face au dolmen de Tiergues, une des curiosités préhistoriques de la région, avec les statues-menhirs.

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   Dans ce téléfilm, il y a donc du vrai et du faux, du vraisemblable et de l'invraisemblable. Il est ainsi peu probable qu'une procureure se rapproche autant de l'un des suspects (jusqu'à passer la soirée chez lui). Je pense aussi que des juristes sourcilleux n'apprécieraient pas la manière dont est appliqué le Code de procédure pénale. Toutefois, deux détails donnent un vernis d'authenticité à ces scènes. Le restaurant où est invitée la vice-procureure (Le Chat qui dort) existe bel et bien. Quant à son compagnon d'un soir, il est le candidat de gauche à la mairie de Saint-Affrique et proviseur du lycée Jean Jaurès dans le civil. C'est réellement un établissement d'enseignement (public) de la commune. De leur côté, les habitants du Sud Aveyron n'ignorent pas qu'au moment où le téléfilm a été tourné (début 2020), Alain Fauconnier était encore maire (PS) de Saint-Affrique. Dans une vie antérieure, il fut non pas proviseur mais CPE dans un lycée (mais pas Jean Jaurès).

   J'ai relevé d'autres incohérences, comme le fait que des paysans du Larzac prénomment leur fille Barbara et que celle-ci devienne végan. On voit là plutôt la marque de scénaristes citadins qui ont voulu introduire dans l'intrigue des questions sociétales. Ainsi, à ma connaissance, aucune boucherie aveyronnaise n'a été victime de dégradation commise par des militants "antispécistes". Mais c'est arrivé à Toulouse (trois fois !), à un établissement situé près de la grande médiathèque. (Je précise que la viande d'agneau que vend cette boucherie vient de l'Aveyron.)

   En revanche, je signale qu'un détail qui, de prime abord, pourrait sembler invraisemblable, est conforme à la réalité : la présence de caméras de vidéoprotection à Saint-Affrique. Elles ont été installées sous la précédente mandature.

   Par contre, je ne sais pas si les Aveyronnais fortunés décorent leur demeure avec une toile de Pierre Soulages. Ici, on est plutôt dans le cliché :

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   La vue de jolis paysages et la découverte d'une région sont incontestablement les deux principaux attraits de ce téléfilm. L'intrigue est plutôt bien écrite, à ceci près qu'on devine assez vite qui a commis les crimes. Il faut toutefois attendre la fin pour en connaître les motivations profondes. En attendant, il faut se fader de nombreuses scènes aux dialogues approximatifs. Je ne crois pas que les maladresses soient dues (principalement) aux acteurs. Clairement, il y a des scènes mal conçues ou qu'il aurait fallu rejouer... et puis cette histoire de rhinopharyngite de la procureure est nulle ! C'est dommage, parce que les acteurs sont sympathiques et les images belles.

   P.S.

   Les personnes qui ne connaissent pas la région s'étonnent parfois de l'orthographe de Saint-Affrique. Pourquoi deux "f" ? Y a-t-il un lien antique entre la commune et le continent africain ? À priori non. Son nom est lié à celui d'un évêque, qui s'appelait Affricanus.

vendredi, 05 février 2021

Petits Meurtres à la mode

   Ce vendredi soir, France 2 diffuse le deuxième épisode de la nouvelle saison des Petits Meurtres d'Agatha Christie, intitulé "La Chambre noire". Les enquêteurs nordistes sont plongés dans le milieu de la mode et placés sous les feux médiatiques.

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   Toujours aussi délicieusement soupe-au-lait, la commissaire Gréco (Émilie Gavois-Kahn, excellente) est mise sous pression, avec l'arrivée d'un collègue issu du 36, Quai des orfèvres (en clair : la PJ de Paris). Celui-ci, gouailleur et sans complexe, marche sur ses plates-bandes mais ne semble pas plus efficace pour résoudre une affaire complexe. De son côté, l'inspecteur Beretta est très perturbé par la fréquentation d'une kyrielle de mannequins aux longues jambes galbées, certaines lui faisant tourner la bite tête.

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   Au centre de l'intrigue se trouve le magazine Femmes. Pour les spectateurs français, son nom évoque immanquablement Femme actuelle (apparu seulement dans les années 1980). Son fonctionnement le rapproche plutôt de Elle ou de Vogue. La référence à ce dernier magazine n'est pas fortuite, puisque la directrice de Femmes, Eve Laverne (interprétée par Natalia Dontcheva), est un évident (et anachronique) décalque d'Anna Wintour, qui n'est, à l'époque, pas encore rédactrice en chef de Vogue.

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   Aux messieurs un peu fragiles du cœur, je signale que cet épisode regorge de ravissantes créatures portant robes légères ou mini-jupes. C'est très coloré, souvent drôle, avec des angles de prise de vue parfois cocasses (une des marques de fabrique de la série). On passe un très bon moment.

Petits Meurtres à la mode

   Ce vendredi soir, France 2 diffuse le deuxième épisode de la nouvelle saison des Petits Meurtres d'Agatha Christie, intitulé "La Chambre noire". Les enquêteurs nordistes sont plongés dans le milieu de la mode et placés sous les feux médiatiques.

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   Toujours aussi délicieusement soupe-au-lait, la commissaire Gréco (Émilie Gavois-Kahn, excellente) est mise sous pression, avec l'arrivée d'un collègue issu du 36, Quai des orfèvres (en clair : la PJ de Paris). Celui-ci, gouailleur et sans complexe, marche sur ses plates-bandes mais ne semble pas plus efficace pour résoudre une affaire complexe. De son côté, l'inspecteur Beretta est très perturbé par la fréquentation d'une kyrielle de mannequins aux longues jambes galbées, certaines lui faisant tourner la bite tête.

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   Au centre de l'intrigue se trouve le magazine Femmes. Pour les spectateurs français, son nom évoque immanquablement Femme actuelle (apparu seulement dans les années 1980). Son fonctionnement le rapproche plutôt de Elle ou de Vogue. La référence à ce dernier magazine n'est pas fortuite, puisque la directrice de Femmes, Eve Laverne (interprétée par Natalia Dontcheva), est un évident (et anachronique) décalque d'Anna Wintour, qui n'est, à l'époque, pas encore rédactrice en chef de Vogue.

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   Aux messieurs un peu fragiles du cœur, je signale que cet épisode regorge de ravissantes créatures portant robes légères ou mini-jupes. C'est très coloré, souvent drôle, avec des angles de prise de vue parfois cocasses (une des marques de fabrique de la série). On passe un très bon moment.

vendredi, 29 janvier 2021

De nouveaux "petits meurtres"

   France 2 relance la série Les Petits Meurtres d'Agatha Christie, en changeant d'équipe et d'époque. Il faut dire que, si le trio composé de Samuel Labarthe, Blandine Bellavoir et Élodie Frenck a (légitimement) rencontré le succès, à la fin, cela commençait à s'essouffler. Mais leur remplacement n'allait pas de soi.

III 1 a.jpg

   Le premier épisode ("La Nuit qui ne finit pas"), diffusé ce vendredi soir, nous présente la formation d'un nouveau trio. C'est d'abord la rencontre entre la première femme commissaire de police et un inspecteur impulsif, qui porte blouson de cuir et conduit une voiture sportive. On n'est pas loin de Starsky & Hutch. Dans leur cabotinage, Émilie Gavois-Kahn et Arthur Dupont sont convaincants. (J'ai découvert la première dans la série Cassandre, diffusée sur France 3, où elle incarne un personnage secondaire récurrent.)

III 1 d.jpg

   La sauce prend, mais il lui manquait un peu de piquant. Il est apporté par Rose Bellecour, une psychologue issue de la grande bourgeoisie, très bien interprétée par Chloé Chaudoye (une inconnue pour moi). Elle a des airs d'Audrey Tautou et son personnage n'est sans rappeler celui de Chloé Saint-Laurent (alias Odile Vuillemin) dans Profilage.

   Un autre intérêt de la série renouvelée est son côté "vintage". Elle nous replonge dans les années 1970. N'y voyez pas de la nostalgie de ma part. J'ai toujours trouvé que les fringues étaient moches, tout comme les coiffures, les chaussures et les meubles. Mais, au détour d'une scène, on tombe parfois sur une "madeleine de Proust", comme ici :

III 1 c.jpg

   Les plus jeunes ne le savent sans doute pas mais, ce qu'on appelle aujourd'hui un frigo est en réalité un réfrigérateur. Ceux de la marque Frigidaire (créée par General Motors... eh oui !) ont connu une grande popularité en France, à tel point que, dans le langage courant, le nom de la marque (après avoir subi une apocope) a remplacé le nom générique du produit.

III 1 e.jpg

   Dans leur volonté de reconstituer le début des années 1970 en France, les auteurs ont poussé très loin le souci du détail. Ainsi, l'épisode est rempli de guimbardes d'époque, auxquelles on a rendu un certain lustre. Parmi celles-ci, je signale la Matra-Simca Bagheera, voiture emblématique de la décennie, à une époque où le groupe qui s'appelait Peugeot-Citroën n'avait pas (encore) mis la main sur la concurrence.

   J'ajoute que le tempérament des personnages donne une tonalité féministe à ces nouvelles aventures, dans une France où pullulaient les préjugés sexistes.

De nouveaux "petits meurtres"

   France 2 relance la série Les Petits Meurtres d'Agatha Christie, en changeant d'équipe et d'époque. Il faut dire que, si le trio composé de Samuel Labarthe, Blandine Bellavoir et Élodie Frenck a (légitimement) rencontré le succès, à la fin, cela commençait à s'essouffler. Mais leur remplacement n'allait pas de soi.

III 1 a.jpg

   Le premier épisode ("La Nuit qui ne finit pas"), diffusé ce vendredi soir, nous présente la formation d'un nouveau trio. C'est d'abord la rencontre entre la première femme commissaire de police et un inspecteur impulsif, qui porte blouson de cuir et conduit une voiture sportive. On n'est pas loin de Starsky & Hutch. Dans leur cabotinage, Émilie Gavois-Kahn et Arthur Dupont sont convaincants. (J'ai découvert la première dans la série Cassandre, diffusée sur France 3, où elle incarne un personnage secondaire récurrent.)

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   La sauce prend, mais il lui manquait un peu de piquant. Il est apporté par Rose Bellecour, une psychologue issue de la grande bourgeoisie, très bien interprétée par Chloé Chaudoye (une inconnue pour moi). Elle a des airs d'Audrey Tautou et son personnage n'est sans rappeler celui de Chloé Saint-Laurent (alias Odile Vuillemin) dans Profilage.

   Un autre intérêt de la série renouvelée est son côté "vintage". Elle nous replonge dans les années 1970. N'y voyez pas de la nostalgie de ma part. J'ai toujours trouvé que les fringues étaient moches, tout comme les coiffures, les chaussures et les meubles. Mais, au détour d'une scène, on tombe parfois sur une "madeleine de Proust", comme ici :

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   Les plus jeunes ne le savent sans doute pas mais, ce qu'on appelle aujourd'hui un frigo est en réalité un réfrigérateur. Ceux de la marque Frigidaire (créée par General Motors... eh oui !) ont connu une grande popularité en France, à tel point que, dans le langage courant, le nom de la marque (après avoir subi une apocope) a remplacé le nom générique du produit.

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   Dans leur volonté de reconstituer le début des années 1970 en France, les auteurs ont poussé très loin le souci du détail. Ainsi, l'épisode est rempli de guimbardes d'époque, auxquelles on a rendu un certain lustre. Parmi celles-ci, je signale la Matra-Simca Bagheera, voiture emblématique de la décennie, à une époque où le groupe qui s'appelait Peugeot-Citroën n'avait pas (encore) mis la main sur la concurrence.

   J'ajoute que le tempérament des personnages donne une tonalité féministe à ces nouvelles aventures, dans une France où pullulaient les préjugés sexistes.

Fin des "Mystérieuses Cités d'or"

   C'est aujourd'hui que France Télévisions a mis en ligne les trois derniers épisodes de cette saga, commencée il y a presque quarante ans. Et dire que je suis assez vieux pour avoir pu assister à la première diffusion de la saison 1 ! Comme le temps passe...

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   La semaine dernière, on nous avait laissés sur notre faim, avec un gros suspens en conclusion de l'épisode 23. Dans "Vengeance", le diabolique Zarès se déchaîne contre les héros, au risque de faire échouer leur tentative pour sauver la planète. Dans le même temps, le père d'Esteban fait appel à toutes les compétences pour aider les enfants dans leur entreprise.

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   L'épisode 25 est intitulé "La 7ème cité d'or". Les scénaristes réussissent encore à nous surprendre avec les rebondissements qu'ils introduisent. L'animation est toujours de qualité. On commence à entr'apercevoir la manière dont l'histoire pourrait se terminer.

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   Un cataclysme menace de se produire dans le dernier épisode ("Fin de l'aventure"). On se demande qui, parmi les personnages principaux, va disparaître ou survivre. Sans rien révéler de précis, je peux quand même dire que la porte est laissée ouverte à une suite, mais pas avec tout le monde...

   P.S.

   Je ne sais pas si c'est dans les projets de la production, mais je pense que la réalisation des dernières saisons mériterait de faire l'objet d'un documentaire, une sorte de super making of consacré à l'écriture, la documentation, la mise en images et le doublage des épisodes.

Fin des "Mystérieuses Cités d'or"

   C'est aujourd'hui que France Télévisions a mis en ligne les trois derniers épisodes de cette saga, commencée il y a presque quarante ans. Et dire que je suis assez vieux pour avoir pu assister à la première diffusion de la saison 1 ! Comme le temps passe...

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   La semaine dernière, on nous avait laissés sur notre faim, avec un gros suspens en conclusion de l'épisode 23. Dans "Vengeance", le diabolique Zarès se déchaîne contre les héros, au risque de faire échouer leur tentative pour sauver la planète. Dans le même temps, le père d'Esteban fait appel à toutes les compétences pour aider les enfants dans leur entreprise.

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   L'épisode 25 est intitulé "La 7ème cité d'or". Les scénaristes réussissent encore à nous surprendre avec les rebondissements qu'ils introduisent. L'animation est toujours de qualité. On commence à entr'apercevoir la manière dont l'histoire pourrait se terminer.

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   Un cataclysme menace de se produire dans le dernier épisode ("Fin de l'aventure"). On se demande qui, parmi les personnages principaux, va disparaître ou survivre. Sans rien révéler de précis, je peux quand même dire que la porte est laissée ouverte à une suite, mais pas avec tout le monde...

   P.S.

   Je ne sais pas si c'est dans les projets de la production, mais je pense que la réalisation des dernières saisons mériterait de faire l'objet d'un documentaire, une sorte de super making of consacré à l'écriture, la documentation, la mise en images et le doublage des épisodes.

dimanche, 24 janvier 2021

Morse

   Il ne va pas être question ici du sympathique mammifère marin, mais d'un enquêteur de police (mois sympathique de prime abord).

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   France 3 diffuse ce dimanche soir le final de la septième saison des Enquêtes de Morse (série dont j'ai déjà parlé il y a quatre ans). "La Pomme de discorde" voit se conclure deux fils rouges, l'un consacré à un tueur en série très vicieux (et chanceux), l'autre à la vie personnelle de Morse (Shaun Evans, toujours aussi impeccable dans le rôle), qui finit par rejoindre son activité professionnelle.

   L'ancien agent de police a pris du galon, sans se départir d'une certaine morgue. Il est désormais un pilier de la police de la vallée de la Tamise (qui a remplacé celle d'Oxford après une restructuration). Il a emménagé dans une maison, il s'habille mieux... et il est amoureux, d'une Italienne férue d'opéra, comme lui. Cependant, il finit par découvrir que celle-ci est mariée... à Ludo, son nouvel ami.

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   Au travail, les choses se gâtent avec son supérieur, l'expérimenté et bougon Fred Thursday (Roger Allam, très bien). Les policiers ne sont pas d'accord entre eux sur l'orientation des enquêtes, en particulier celle sur le "tueur du chemin de halage".

   L'arrière-plan sociétal n'est pas oublié. L'action se déroule en 1970. Cette fois-ci, il est question de la mixité dans l'enseignement supérieur et du rôle des femmes. Parmi les personnages secondaires, il faut d'ailleurs signaler celui de la rédactrice en chef d'un quotidien local, Dorothea Frazil, incarnation de la femme indépendante... et qui n'a pas la langue dans sa poche. Elle est interprétée par Abigail Thaw, qui n'est autre que la fille de l'acteur qui incarna jadis l'inspecteur Morse adulte (il y a une trentaine d'années).

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   C'est à suivre de préférence en version originale sous-titrée (le véritable anglais n'est pas très répandu sur nos ondes), même si, je dois le reconnaître, pour cette série-là, le doublage est de qualité.

   P.S.

   Une saison 8 est prévue.

   P.S.

   Le site de France Télévisions permet de (re)voir les épisodes de la saison 5 (programmés le même jour en deuxième partie de soirée) et ceux de la première saison, rediffusés eux la nuit, en semaine.

Morse

   Il ne va pas être question ici du sympathique mammifère marin, mais d'un enquêteur de police (mois sympathique de prime abord).

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   France 3 diffuse ce dimanche soir le final de la septième saison des Enquêtes de Morse (série dont j'ai déjà parlé il y a quatre ans). "La Pomme de discorde" voit se conclure deux fils rouges, l'un consacré à un tueur en série très vicieux (et chanceux), l'autre à la vie personnelle de Morse (Shaun Evans, toujours aussi impeccable dans le rôle), qui finit par rejoindre son activité professionnelle.

   L'ancien agent de police a pris du galon, sans se départir d'une certaine morgue. Il est désormais un pilier de la police de la vallée de la Tamise (qui a remplacé celle d'Oxford après une restructuration). Il a emménagé dans une maison, il s'habille mieux... et il est amoureux, d'une Italienne férue d'opéra, comme lui. Cependant, il finit par découvrir que celle-ci est mariée... à Ludo, son nouvel ami.

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   Au travail, les choses se gâtent avec son supérieur, l'expérimenté et bougon Fred Thursday (Roger Allam, très bien). Les policiers ne sont pas d'accord entre eux sur l'orientation des enquêtes, en particulier celle sur le "tueur du chemin de halage".

   L'arrière-plan sociétal n'est pas oublié. L'action se déroule en 1970. Cette fois-ci, il est question de la mixité dans l'enseignement supérieur et du rôle des femmes. Parmi les personnages secondaires, il faut d'ailleurs signaler celui de la rédactrice en chef d'un quotidien local, Dorothea Frazil, incarnation de la femme indépendante... et qui n'a pas la langue dans sa poche. Elle est interprétée par Abigail Thaw, qui n'est autre que la fille de l'acteur qui incarna jadis l'inspecteur Morse adulte (il y a une trentaine d'années).

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   C'est à suivre de préférence en version originale sous-titrée (le véritable anglais n'est pas très répandu sur nos ondes), même si, je dois le reconnaître, pour cette série-là, le doublage est de qualité.

   P.S.

   Une saison 8 est prévue.

   P.S.

   Le site de France Télévisions permet de (re)voir les épisodes de la saison 5 (programmés le même jour en deuxième partie de soirée) et ceux de la première saison, rediffusés eux la nuit, en semaine.

samedi, 23 janvier 2021

Meurtres à Albi

   Ce samedi soir, France 3 diffuse un nouvel épisode inédit (en France) de la série Meurtres à... Il a été tourné fin 2019 dans le Tarn, notamment dans le chef-lieu, Albi. Pour les habitants du coin (et celles et ceux qui sont déjà venus dans la cité épiscopale), le jeu consiste à reconnaître les endroits où les scènes ont été filmées.

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   L'un de ces endroits est situé place Lapérouse, juste à côté de la vieille ville. Dans le téléfilm, il s'agit du commissariat, baptisé hôtel de police. En réalité, il s'agit d'un bâtiment abandonné, tel qu'on peut le voir dans une Street View de Google Maps datant de 2018 (environ un an avant le début du tournage) :

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   Auparavant, le bâtiment abrita le siège de la Caisse primaire d'assurance maladie du Tarn. Voici de quoi il avait l'air en 2012, dans un article de La Dépêche du Midi :

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   Cela m'amène à évoquer la presse locale, telle qu'elle est représentée dans le téléfilm. Ici comme ailleurs (en Bretagne, Bourgogne, Lorraine, Alsace...), la production n'offre pas de publicité gratuite au quotidien local. Comme on n'a pas vu Ouest France ailleurs (remplacé par un quotidien fictif), on ne verra pas La Dépêche du Midi ici, remplacée par Le Courrier du Tarn, visible notamment dans une scène se déroulant au café :

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   Par contre, un peu plus loin dans l'histoire, quand l'héroïne dîne en famille (en zone rurale), on peut voir son père lire un journal bien réel : l'hebdomadaire Le Tarn Libre (plus précisément le deuxième cahier, celui qui regroupe les infos locales) :

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   Côté touristique, la mise en scène valorise correctement la cité épiscopale, en particulier la cathédrale. On a aussi droit à de jolies vues d'un village médiéval bien conservé, celui de Penne, situé à proximité de Cordes-sur-Ciel et de Saint-Antonin-Noble-Val. (Aux personnes de passage, je recommande la visite des trois, en plus de celle d'Albi.)

   Et l'intrigue dans tout cela ? Elle se suit sans déplaisir. Les deux meurtres sont liés à l'affaire dite des "enfants de la Creuse". Je n'en dis pas plus. Les habitués des séries policières seront capables de deviner qui est la personne impliquée au bout d'environ 45 minutes.

Meurtres à Albi

   Ce samedi soir, France 3 diffuse un nouvel épisode inédit (en France) de la série Meurtres à... Il a été tourné fin 2019 dans le Tarn, notamment dans le chef-lieu, Albi. Pour les habitants du coin (et celles et ceux qui sont déjà venus dans la cité épiscopale), le jeu consiste à reconnaître les endroits où les scènes ont été filmées.

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   L'un de ces endroits est situé place Lapérouse, juste à côté de la vieille ville. Dans le téléfilm, il s'agit du commissariat, baptisé hôtel de police. En réalité, il s'agit d'un bâtiment abandonné, tel qu'on peut le voir dans une Street View de Google Maps datant de 2018 (environ un an avant le début du tournage) :

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   Auparavant, le bâtiment abrita le siège de la Caisse primaire d'assurance maladie du Tarn. Voici de quoi il avait l'air en 2012, dans un article de La Dépêche du Midi :

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   Cela m'amène à évoquer la presse locale, telle qu'elle est représentée dans le téléfilm. Ici comme ailleurs (en Bretagne, Bourgogne, Lorraine, Alsace...), la production n'offre pas de publicité gratuite au quotidien local. Comme on n'a pas vu Ouest France ailleurs (remplacé par un quotidien fictif), on ne verra pas La Dépêche du Midi ici, remplacée par Le Courrier du Tarn, visible notamment dans une scène se déroulant au café :

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   Par contre, un peu plus loin dans l'histoire, quand l'héroïne dîne en famille (en zone rurale), on peut voir son père lire un journal bien réel : l'hebdomadaire Le Tarn Libre (plus précisément le deuxième cahier, celui qui regroupe les infos locales) :

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   Côté touristique, la mise en scène valorise correctement la cité épiscopale, en particulier la cathédrale. On a aussi droit à de jolies vues d'un village médiéval bien conservé, celui de Penne, situé à proximité de Cordes-sur-Ciel et de Saint-Antonin-Noble-Val. (Aux personnes de passage, je recommande la visite des trois, en plus de celle d'Albi.)

   Et l'intrigue dans tout cela ? Elle se suit sans déplaisir. Les deux meurtres sont liés à l'affaire dite des "enfants de la Creuse". Je n'en dis pas plus. Les habitués des séries policières seront capables de deviner qui est la personne impliquée au bout d'environ 45 minutes.

vendredi, 22 janvier 2021

La fin approche

   ... non, pas celle de la pandémie, mais celle de la quatrième (et dernière) saison des Mystérieuses Cités d'or. France Télévisions (par l'intermédiaire de sa plate-forme Okoo) vient de mettre en ligne trois épisodes inédits, qui nous rapprochent de la conclusion de l'histoire.

   Le vingt-et-unième s'intitule "Main dans la main". Il commence comme une romance, avec deux personnages dont la relation gagne en intimité.

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   La suite des aventures se répartit entre le fond d'une mystérieuse caverne africaine et les souterrains du château de Chambord.

   L'épisode 22 ("La Porte de l'enfer") est particulièrement animé. Tandis que certains des héros s'approchent de l'ultramoderne base olmèque, le château français est le théâtre de phénomènes extraordinaires... pas suffisamment extraordinaires toutefois pour faire perdre son phlegme à François Ier.

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   On conclut (provisoirement) avec l'épisode 23 ("Le Dernier des Atlantes"), qui voit réapparaître un redoutable méchant. Saurez-vous le reconnaître à travers l'imitation qu'en fait le perroquet Pichu ?

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   Les moments de tension alternent fort heureusement avec l'humour... et la tendresse, cette fois-ci entre deux des enfants. L'action s'interrompt sur un insoutenable cliffhanger... Vivement le 29 janvier !

   P.S.

   Chaque épisode s'achève par un mini-reportage à vocation culturelle. Il y est notamment question de Zimbabwe, la cité (médiévale) des demeures de pierre, preuve d'une maîtrise technologique dans laquelle les Européens ont longtemps voulu voir une influence extérieure.

La fin approche

   ... non, pas celle de la pandémie, mais celle de la quatrième (et dernière) saison des Mystérieuses Cités d'or. France Télévisions (par l'intermédiaire de sa plate-forme Okoo) vient de mettre en ligne trois épisodes inédits, qui nous rapprochent de la conclusion de l'histoire.

   Le vingt-et-unième s'intitule "Main dans la main". Il commence comme une romance, avec deux personnages dont la relation gagne en intimité.

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   La suite des aventures se répartit entre le fond d'une mystérieuse caverne africaine et les souterrains du château de Chambord.

   L'épisode 22 ("La Porte de l'enfer") est particulièrement animé. Tandis que certains des héros s'approchent de l'ultramoderne base olmèque, le château français est le théâtre de phénomènes extraordinaires... pas suffisamment extraordinaires toutefois pour faire perdre son phlegme à François Ier.

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   On conclut (provisoirement) avec l'épisode 23 ("Le Dernier des Atlantes"), qui voit réapparaître un redoutable méchant. Saurez-vous le reconnaître à travers l'imitation qu'en fait le perroquet Pichu ?

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   Les moments de tension alternent fort heureusement avec l'humour... et la tendresse, cette fois-ci entre deux des enfants. L'action s'interrompt sur un insoutenable cliffhanger... Vivement le 29 janvier !

   P.S.

   Chaque épisode s'achève par un mini-reportage à vocation culturelle. Il y est notamment question de Zimbabwe, la cité (médiévale) des demeures de pierre, preuve d'une maîtrise technologique dans laquelle les Européens ont longtemps voulu voir une influence extérieure.

mercredi, 20 janvier 2021

Xavier Gorce, l'incorrect

   Xavier Gorce est un dessinateur de talent. Il s'est fait connaître du grand nombre à travers sa série "Les indégivrables", diffusée sous forme de blog associé au quotidien Le Monde. (Je conseille aussi son fil twitter.) Cela fait des années que je suis avec plaisir les aventures de ces animaux si humains.

   C'est souvent caustique, avec un côté poil-à-gratter qui ne se préoccupe pas de ménager les susceptibilités. Le dessinateur aime manier l'humour à double-détente, grâce à ses personnages de prédilection, des manchots parlants, qui sont d'un cynisme abominable. Mais cela permet de faire passer quelques vérités bien senties. Dernièrement (le 7 décembre dernier), j'ai particulièrement aimé sa pique contre certains opposants à la loi Sécurité :

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   Plus frontale est son appréciation des "antivax", le 30 décembre 2020 :

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   Mais c'est un tout autre dessin (publié hier) qui lui a récemment valu le désaveu de la direction du Monde :

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   Comme souvent dans le dessin de presse de talent, l'auteur a fait se percuter deux sujets d'actualité qui n'avaient a priori aucun lien entre eux : le retentissement des affaires d'inceste (notamment celle de la famille Koucher-Duhamel) et l'évolution des moeurs, en particulier la recomposition des familles (surtout dans la classe moyenne des métropoles).

   Entendons-nous bien. Je comprends que l'on puisse être choqué par le dessin ci-dessus. Je suis même d'avis que la liberté d'expression ne consiste pas à pouvoir dire tout et n'importe quoi. (Dans le soutien à Charlie Hebdo, je fais partie de ceux qui mettent plutôt en avant la laïcité et le rejet de l'intégrisme religieux, pas la liberté d'expression sans limite.) "La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui" dit l'article 4 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen (un texte dont certains lycéens ruthénois feraient bien de s'inspirer...).

   Dans cette histoire, il est intéressant de noter que ce n'est pas le fait d'avoir évoqué l'inceste dans un dessin d'humour qui a valu ses ennuis à Xavier Gorce : ce crime n'y est nullement minimisé. Non, ce qui a dérangé certains bien-pensants, c'est d'abord l'ironie exprimée par l'auteur quant aux "nouvelles familles" et à certaines revendications identitaires (sur le plan sexuel), mais surtout le fait qu'il suggère qu'un parent transgenre puisse abuser d'un.e enfant.

   Comme la défense des minorités sexuelles est l'une des causes auxquelles les citadins dominants sont les plus attachés, il n'est pas admissible (pour ceux-ci) qu'il puisse être suggéré, même de manière allusive et avec humour, qu'une personne appartenant à une minorité (ici sexuelle, ailleurs ethnique) puisse commettre un crime. Et pourtant, quel meilleur moyen de prouver que les personnes appartenant à ces minorités sont des êtres humains comme les autres (dotés des mêmes qualités et défauts) que d'ironiser sur le fait qu'elles puissent se comporter (en bien comme en mal) comme des personnes du groupe majoritaire ?

   Cela, les tenants du "politiquement correct" ne l'acceptent pas. Il faut que les personnes issues de minorités soient présentées comme les plus parfaites possibles, quitte à pratiquer la censure, au risque de nuire à la cause qu'ils défendent.

   P.S.

   Un peu plus d'un mois avant de subir les foudres du Monde, Xavier Gorce a eu comme un pressentiment. Voici ce qu'il a publié le 3 décembre dernier :

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Xavier Gorce, l'incorrect

   Xavier Gorce est un dessinateur de talent. Il s'est fait connaître du grand nombre à travers sa série "Les indégivrables", diffusée sous forme de blog associé au quotidien Le Monde. (Je conseille aussi son fil twitter.) Cela fait des années que je suis avec plaisir les aventures de ces animaux si humains.

   C'est souvent caustique, avec un côté poil-à-gratter qui ne se préoccupe pas de ménager les susceptibilités. Le dessinateur aime manier l'humour à double-détente, grâce à ses personnages de prédilection, des manchots parlants, qui sont d'un cynisme abominable. Mais cela permet de faire passer quelques vérités bien senties. Dernièrement (le 7 décembre dernier), j'ai particulièrement aimé sa pique contre certains opposants à la loi Sécurité :

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   Plus frontale est son appréciation des "antivax", le 30 décembre 2020 :

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   Mais c'est un tout autre dessin (publié hier) qui lui a récemment valu le désaveu de la direction du Monde :

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   Comme souvent dans le dessin de presse de talent, l'auteur a fait se percuter deux sujets d'actualité qui n'avaient a priori aucun lien entre eux : le retentissement des affaires d'inceste (notamment celle de la famille Koucher-Duhamel) et l'évolution des moeurs, en particulier la recomposition des familles (surtout dans la classe moyenne des métropoles).

   Entendons-nous bien. Je comprends que l'on puisse être choqué par le dessin ci-dessus. Je suis même d'avis que la liberté d'expression ne consiste pas à pouvoir dire tout et n'importe quoi. (Dans le soutien à Charlie Hebdo, je fais partie de ceux qui mettent plutôt en avant la laïcité et le rejet de l'intégrisme religieux, pas la liberté d'expression sans limite.) "La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui" dit l'article 4 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen (un texte dont certains lycéens ruthénois feraient bien de s'inspirer...).

   Dans cette histoire, il est intéressant de noter que ce n'est pas le fait d'avoir évoqué l'inceste dans un dessin d'humour qui a valu ses ennuis à Xavier Gorce : ce crime n'y est nullement minimisé. Non, ce qui a dérangé certains bien-pensants, c'est d'abord l'ironie exprimée par l'auteur quant aux "nouvelles familles" et à certaines revendications identitaires (sur le plan sexuel), mais surtout le fait qu'il suggère qu'un parent transgenre puisse abuser d'un.e enfant.

   Comme la défense des minorités sexuelles est l'une des causes auxquelles les citadins dominants sont les plus attachés, il n'est pas admissible (pour ceux-ci) qu'il puisse être suggéré, même de manière allusive et avec humour, qu'une personne appartenant à une minorité (ici sexuelle, ailleurs ethnique) puisse commettre un crime. Et pourtant, quel meilleur moyen de prouver que les personnes appartenant à ces minorités sont des êtres humains comme les autres (dotés des mêmes qualités et défauts) que d'ironiser sur le fait qu'elles puissent se comporter (en bien comme en mal) comme des personnes du groupe majoritaire ?

   Cela, les tenants du "politiquement correct" ne l'acceptent pas. Il faut que les personnes issues de minorités soient présentées comme les plus parfaites possibles, quitte à pratiquer la censure, au risque de nuire à la cause qu'ils défendent.

   P.S.

   Un peu plus d'un mois avant de subir les foudres du Monde, Xavier Gorce a eu comme un pressentiment. Voici ce qu'il a publié le 3 décembre dernier :

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lundi, 18 janvier 2021

The Bay

   Ce soir, France 2 achève la diffusion de la deuxième saison de cette captivante mini-série britannique. Les six épisodes sont accessibles en ligne, aussi bien en VF qu'en version originale sous-titrée. (Je recommande la seconde.)

   À l'instar de Broadchurch (et, pour moi, en mieux), chaque saison raconte la progression d'une enquête de police dans la province anglaise, ici le Lancashire, sur la côte nord-ouest, cette portion du littoral coincée entre le Pays-de-Galles et l'Écosse.

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   Comme d'autres séries anglo-saxonnes (en particulier britanniques), celle-ci entremêle l'activité professionnelle des enquêteurs et leur vie privée, rarement d'une folle gaieté. Ainsi, le chef du poste de police (limite alcoolique) est en plein divorce, tandis que son adjointe peine à gérer la crise d'adolescence de ses enfants (une fille et un garçon)... crise à laquelle s'ajoute le retour de son ex, pour on ne sait quelle raison.

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   L'un des éléments qui distinguent cette mini-série est le charisme (la "force tranquille", suis-je tenté de dire) de l'actrice principale, Morven Christie, de surcroît excessivement charmante. Elle incarne Lisa, ex-principal agent de liaison auprès des familles des victimes, rétrogradée lors du premier épisode (en raison d'événements survenus au cours de la saison précédente). Elle est douce, compatissante... et bigrement tenace dans sa quête de la vérité. Tout le monde aura compris que j'ai un faible pour le personnage et l'actrice qui l'interprète.

   S'ajoutent à cela une photographie soignée (avec notamment de superbes plans nocturnes) et une musique entraînante, à l'image de la chanson du générique.

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   L'intrigue de cette deuxième saison tourne autour de l'assassinat d'un avocat d'affaires, en pleine barbecue party. Petit à petit, l'enquête fait émerger de douloureux secrets de famille (pas forcément liés au meurtre)... et révèle quelques magouilles, qui ont des conséquences dramatiques.

   C'est parfois, un poil trop larmoyant pour moi, mais, fort heureusement, le suspens l'emporte sur le pathos, avec des surprises jusque dans la dernière partie de l'ultime épisode. Quelques mois après la diffusion de Bodyguard, voici une nouvelle pépite d'outre-Manche que je recommande vivement.

The Bay

   Ce soir, France 2 achève la diffusion de la deuxième saison de cette captivante mini-série britannique. Les six épisodes sont accessibles en ligne, aussi bien en VF qu'en version originale sous-titrée. (Je recommande la seconde.)

   À l'instar de Broadchurch (et, pour moi, en mieux), chaque saison raconte la progression d'une enquête de police dans la province anglaise, ici le Lancashire, sur la côte nord-ouest, cette portion du littoral coincée entre le Pays-de-Galles et l'Écosse.

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   Comme d'autres séries anglo-saxonnes (en particulier britanniques), celle-ci entremêle l'activité professionnelle des enquêteurs et leur vie privée, rarement d'une folle gaieté. Ainsi, le chef du poste de police (limite alcoolique) est en plein divorce, tandis que son adjointe peine à gérer la crise d'adolescence de ses enfants (une fille et un garçon)... crise à laquelle s'ajoute le retour de son ex, pour on ne sait quelle raison.

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   L'un des éléments qui distinguent cette mini-série est le charisme (la "force tranquille", suis-je tenté de dire) de l'actrice principale, Morven Christie, de surcroît excessivement charmante. Elle incarne Lisa, ex-principal agent de liaison auprès des familles des victimes, rétrogradée lors du premier épisode (en raison d'événements survenus au cours de la saison précédente). Elle est douce, compatissante... et bigrement tenace dans sa quête de la vérité. Tout le monde aura compris que j'ai un faible pour le personnage et l'actrice qui l'interprète.

   S'ajoutent à cela une photographie soignée (avec notamment de superbes plans nocturnes) et une musique entraînante, à l'image de la chanson du générique.

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   L'intrigue de cette deuxième saison tourne autour de l'assassinat d'un avocat d'affaires, en pleine barbecue party. Petit à petit, l'enquête fait émerger de douloureux secrets de famille (pas forcément liés au meurtre)... et révèle quelques magouilles, qui ont des conséquences dramatiques.

   C'est parfois, un poil trop larmoyant pour moi, mais, fort heureusement, le suspens l'emporte sur le pathos, avec des surprises jusque dans la dernière partie de l'ultime épisode. Quelques mois après la diffusion de Bodyguard, voici une nouvelle pépite d'outre-Manche que je recommande vivement.

Et merde

   Je viens d'apprendre le décès de Jean-Pierre Bacri. Cela me touche doublement, en tant que cinéphile et en tant qu'homme.

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   Le cinéphile se souvient d'un temps où le duo qu'il formait à la vie comme à l'écran avec Agnès Jaoui nous a gratifiés (au scénario et/ou à la réalisation) de films réjouissants comme Cuisine et dépendances, Un Air de famille, Le Goût des autres. Avec eux, le cinéma français, trop souvent nébuleux ou vulgaire, se faisait populaire ET de qualité. De plus, ils étaient la preuve vivante qu'on pouvait concilier amour et carrière à deux... mais aussi que même un couple (au départ) fusionnel pouvait finir par rompre, comme tant d'autres.

   Sans Agnès Jaoui, Bacri restait bon, que ce soit lors d'une brève apparition (dans La Cité de la peur ou Santa et Cie) ou dans un premier rôle (Kennedy et moi, Le Sens de la fête et Grand Froid).

   Même s'il n'aimait pas être catalogué comme le râleur de service, c'est dans ce type de rôle qu'il a excellé. Il a toutefois su prouver que sa palette de jeu était plus étendue. Et son phrasé était reconnaissable entre tous. (Pour voir et entendre un petit florilège de son talent, il faut aller ici.)

   Putain, fait chier, merde !

Et merde

   Je viens d'apprendre le décès de Jean-Pierre Bacri. Cela me touche doublement, en tant que cinéphile et en tant qu'homme.

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   Le cinéphile se souvient d'un temps où le duo qu'il formait à la vie comme à l'écran avec Agnès Jaoui nous a gratifiés (au scénario et/ou à la réalisation) de films réjouissants comme Cuisine et dépendances, Un Air de famille, Le Goût des autres. Avec eux, le cinéma français, trop souvent nébuleux ou vulgaire, se faisait populaire ET de qualité. De plus, ils étaient la preuve vivante qu'on pouvait concilier amour et carrière à deux... mais aussi que même un couple (au départ) fusionnel pouvait finir par rompre, comme tant d'autres.

   Sans Agnès Jaoui, Bacri restait bon, que ce soit lors d'une brève apparition (dans La Cité de la peur ou Santa et Cie) ou dans un premier rôle (Kennedy et moi, Le Sens de la fête et Grand Froid).

   Même s'il n'aimait pas être catalogué comme le râleur de service, c'est dans ce type de rôle qu'il a excellé. Il a toutefois su prouver que sa palette de jeu était plus étendue. Et son phrasé était reconnaissable entre tous. (Pour voir et entendre un petit florilège de son talent, il faut aller ici.)

   Putain, fait chier, merde !

dimanche, 03 janvier 2021

"Meurtres au paradis" bientôt de retour...

   ... sur la BBC. C'est ce qu'annonce le compte twitter officiel de la série britannique. La diffusion de la saison 10 démarre jeudi 7 janvier.

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   Une première surprise nous attend : sur la photographie d'illustration, Ralf Little (qui incarne l'inspecteur-chef Neville Parker) est accompagné par Joséphine Jobert. Or, rappelez-vous, celle-ci avait quitté la série il y a deux ans. Le compte twitter de la comédienne n'en dit pas plus, mais il met en ligne une bande-annonce dans laquelle son personnage apparaît... tout comme celui d'une autre "ancienne" :

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   Sara Martins, qui incarna avec talent le sergent Camille Bordey pendant les quatre premières saisons (avant donc que Joséphine Jobert ne prenne le relai), serait de retour pour un épisode double. C'est l'une des nouvelles que l'on peut glaner sur le site Radiotimes, qui en annonce d'autres.

   Ainsi, deux personnages féminins quittent la série  (la volubile Ruby Patterson et la rigoureuse Madeline Dumas), sans qu'on sache trop pourquoi. Un autre "ancien" revient faire coucou : il s'agit de Ben Miller, qui fut l'inénarrable inspecteur-chef Poole... mais qui mourut assassiné au début de la saison 3. Je suis impatient de voir comment les scénaristes l'ont réintroduit dans la série !

   La production a réussi à faire tourner les huit épisodes entre les deux périodes de confinement, en Guadeloupe. J'espère que la version française ne tardera pas trop à débarquer sur France Télévisions.

   P.S.

   En bonus, je mets un lien vers une vidéo humoristique tournée par Ralf Little et Joséphine Jobert, en loge, entre deux scènes. Regardez bien jusqu'au bout !

"Meurtres au paradis" bientôt de retour...

   ... sur la BBC. C'est ce qu'annonce le compte twitter officiel de la série britannique. La diffusion de la saison 10 démarre jeudi 7 janvier.

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   Une première surprise nous attend : sur la photographie d'illustration, Ralf Little (qui incarne l'inspecteur-chef Neville Parker) est accompagné par Joséphine Jobert. Or, rappelez-vous, celle-ci avait quitté la série il y a deux ans. Le compte twitter de la comédienne n'en dit pas plus, mais il met en ligne une bande-annonce dans laquelle son personnage apparaît... tout comme celui d'une autre "ancienne" :

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   Sara Martins, qui incarna avec talent le sergent Camille Bordey pendant les quatre premières saisons (avant donc que Joséphine Jobert ne prenne le relai), serait de retour pour un épisode double. C'est l'une des nouvelles que l'on peut glaner sur le site Radiotimes, qui en annonce d'autres.

   Ainsi, deux personnages féminins quittent la série  (la volubile Ruby Patterson et la rigoureuse Madeline Dumas), sans qu'on sache trop pourquoi. Un autre "ancien" revient faire coucou : il s'agit de Ben Miller, qui fut l'inénarrable inspecteur-chef Poole... mais qui mourut assassiné au début de la saison 3. Je suis impatient de voir comment les scénaristes l'ont réintroduit dans la série !

   La production a réussi à faire tourner les huit épisodes entre les deux périodes de confinement, en Guadeloupe. J'espère que la version française ne tardera pas trop à débarquer sur France Télévisions.

   P.S.

   En bonus, je mets un lien vers une vidéo humoristique tournée par Ralf Little et Joséphine Jobert, en loge, entre deux scènes. Regardez bien jusqu'au bout !

dimanche, 20 décembre 2020

"Les Mystérieuses Cités d'or", suite

   France télévisions, par l'entremise de sa plateforme Okoo, poursuit la diffusion de la quatrième (et dernière) saison de la célèbre série d'animation. Début décembre, on en était resté à l'épisode 11 (sur 26). Il y a quelques jours, trois nouveaux épisodes ont été mis en ligne.

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   Le douzième, intitulé "Adieu Maître !", est centré sur le personnage d'Ambrosius, qui croit toucher au but... mais se retrouve face à de dangereux concurrents. Dans le même temps, les enfants remontent la piste du masque, en Afrique. Ils comptent le remettre à sa place d'origine, où les attend peut-être une autre cité d'or. Mais une nouvelle menace se dresse devant eux...

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   Le treizième épisode ("La nuit des masques", curieusement mal orthographié dans l'incrustation comme dans le sous-titre) voit l'action s'accélérer. Dans la base secrète d'Ambrosius, les Olmèques affrontent l'alchimiste épaulé par Gaspard et Laguerra. En Afrique, Mendoza et les enfants sont opposés à d'étranges hommes-léopards.

   Cette série de nouveautés s'achève par "La falaise aux esprits", dont l'action se déroule essentiellement en Afrique, en pays dogon. Les héros partent à la recherche de Zia, qui a été enlevée. Ils pénètrent dans une mystérieuse cité abandonnée, à flanc de falaise.

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   Même si l'intrigue générale est toujours aussi captivante, cet épisode fut pour moi une déception, en raison des incohérences qu'il contient, la pire étant celle-ci :

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   Même les enfants en bas âge s'étonneront que la tentative d'infiltration de Sancho et Pedro (dans la secte des hommes-léopards) ne soit pas remarquée par les autres membres du groupe, alors que ce sont les deux seuls Blancs !

   Ceci dit, l'épisode s'achève sur un bon "cliffhanger"... mais il va falloir (a priori) attendre le mois de janvier pour connaître la suite !

"Les Mystérieuses Cités d'or", suite

   France télévisions, par l'entremise de sa plateforme Okoo, poursuit la diffusion de la quatrième (et dernière) saison de la célèbre série d'animation. Début décembre, on en était resté à l'épisode 11 (sur 26). Il y a quelques jours, trois nouveaux épisodes ont été mis en ligne.

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   Le douzième, intitulé "Adieu Maître !", est centré sur le personnage d'Ambrosius, qui croit toucher au but... mais se retrouve face à de dangereux concurrents. Dans le même temps, les enfants remontent la piste du masque, en Afrique. Ils comptent le remettre à sa place d'origine, où les attend peut-être une autre cité d'or. Mais une nouvelle menace se dresse devant eux...

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   Le treizième épisode ("La nuit des masques", curieusement mal orthographié dans l'incrustation comme dans le sous-titre) voit l'action s'accélérer. Dans la base secrète d'Ambrosius, les Olmèques affrontent l'alchimiste épaulé par Gaspard et Laguerra. En Afrique, Mendoza et les enfants sont opposés à d'étranges hommes-léopards.

   Cette série de nouveautés s'achève par "La falaise aux esprits", dont l'action se déroule essentiellement en Afrique, en pays dogon. Les héros partent à la recherche de Zia, qui a été enlevée. Ils pénètrent dans une mystérieuse cité abandonnée, à flanc de falaise.

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   Même si l'intrigue générale est toujours aussi captivante, cet épisode fut pour moi une déception, en raison des incohérences qu'il contient, la pire étant celle-ci :

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   Même les enfants en bas âge s'étonneront que la tentative d'infiltration de Sancho et Pedro (dans la secte des hommes-léopards) ne soit pas remarquée par les autres membres du groupe, alors que ce sont les deux seuls Blancs !

   Ceci dit, l'épisode s'achève sur un bon "cliffhanger"... mais il va falloir (a priori) attendre le mois de janvier pour connaître la suite !

vendredi, 11 décembre 2020

Balthazar force 7

   Depuis le mois dernier, TF1 diffuse la troisième saison de la série Balthazar. C'est un carton d'audience : le jeudi en soirée (comme hier), ce programme réunit trois à six fois plus de spectateurs que ses concurrents les plus proches.

   Le succès est tel que la chaîne a décidé de plus diffuser qu'un seul épisode inédit par semaine, suivi de ceux des saisons précédentes, susceptibles eux aussi d'intéresser une partie du public, qui a découvert la série cette année.

   Je trouve que la qualité des aventures inédites du brillant légiste et de la policière tenace ne cesse d'augmenter. L'épisode 7 ("À la folie") a débuté par une scène à la fois tendre et comique, qui a permis aux spectatrices de se rincer l'oeil avec la plastique abdominale quasi parfaite de Tomer Sisley :

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   L'intrigue s'est ensuite emballée : un nouveau tueur en série semble sévir... et c'est un clown ! Les enquêteurs vont finir par découvrir que ce type en apparence dérangé applique en réalité un plan très rationnel. Il faut relever la qualité de l'interprétation de  Thierry Lopez, qui incarne un "méchant" très humain, qui n'est pas sans rappeler le Joker.

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   En parallèle progresse l'intrigue fil rouge : l'arrestation du tueur de la première compagne du médecin légiste. Je sens qu'on nous prépare un joli coup de théâtre (pas uniquement son évasion). Il n'est pas impossible que ce tueur impitoyable soit lié à une personne très proche de Balthazar...

Balthazar force 7

   Depuis le mois dernier, TF1 diffuse la troisième saison de la série Balthazar. C'est un carton d'audience : le jeudi en soirée (comme hier), ce programme réunit trois à six fois plus de spectateurs que ses concurrents les plus proches.

   Le succès est tel que la chaîne a décidé de plus diffuser qu'un seul épisode inédit par semaine, suivi de ceux des saisons précédentes, susceptibles eux aussi d'intéresser une partie du public, qui a découvert la série cette année.

   Je trouve que la qualité des aventures inédites du brillant légiste et de la policière tenace ne cesse d'augmenter. L'épisode 7 ("À la folie") a débuté par une scène à la fois tendre et comique, qui a permis aux spectatrices de se rincer l'oeil avec la plastique abdominale quasi parfaite de Tomer Sisley :

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   L'intrigue s'est ensuite emballée : un nouveau tueur en série semble sévir... et c'est un clown ! Les enquêteurs vont finir par découvrir que ce type en apparence dérangé applique en réalité un plan très rationnel. Il faut relever la qualité de l'interprétation de  Thierry Lopez, qui incarne un "méchant" très humain, qui n'est pas sans rappeler le Joker.

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   En parallèle progresse l'intrigue fil rouge : l'arrestation du tueur de la première compagne du médecin légiste. Je sens qu'on nous prépare un joli coup de théâtre (pas uniquement son évasion). Il n'est pas impossible que ce tueur impitoyable soit lié à une personne très proche de Balthazar...

lundi, 07 décembre 2020

Les Mystérieuses Cités d'or - saison 4

   Deux ans après avoir mis en ligne l'intégralité de la saison 1 de cette série mythique des années 1980 (toujours accessible à l'heure où j'écris ces lignes), France Télévisions vient de lancer la diffusion (inédite) des premiers épisodes de la quatrième et ultime saison. Cerise sur la gâteau : ces épisodes resteront accessibles jusqu'en février prochain.

   La recette n'a pas changé. Si le fond de l'histoire (les séquelles de la rivalité entre deux antiques civilisations très évoluées) est une invention totale, le contexte de la conquête du monde par les Européens, au XVIe siècle, est bien réel, et nourri de nombreux exemples. Les scénaristes ont successivement emmené leur public en Amérique latine, au Japon, en Chine, en Iran, en Arabie. Nous voilà conduits à présent en Afrique... et un peu en France.

   Le premier épisode ("Lalibela") nous fait découvrir le christianisme éthiopien et ses étonnantes constructions :

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   Le deuxième épisode ("Le Rêve de Zia") met davantage en valeur l'élément féminin du trio (où figurent les garçons Esteban et Tao). Après avoir sauvé ses amis, la jeune fille, épuisée, tombe dans un sommeil extralucide, durant lequel elle découvre un élément qui pourrait aider la petite troupe à mener sa quête à son terme :

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   Le troisième épisode ("Enchaînés") a pour arrière-plan la traite des esclaves, à laquelle se livrent aussi bien des Africains que les Portugais qui contrôlent la côte sud-orientale de l'Afrique. Cela révolte nos héros qui, temporairement, se détournent de leur quête. C'est aussi l'occasion de se faire de nouveaux amis (une situation envisageable si l'on accepte la convention de ce genre de productions : tous les personnages se comprennent)... et de retrouver une vieille connaissance.

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   Peut-être pour contrebalancer cet épisode un peu macabre, le suivant ("La grande évasion") est beaucoup plus joyeux. La manière dont les héros vont se débarrasser de la menace représentée par les soldats de la garde est particulièrement cocasse. C'est l'occasion pour le perroquet Pichu de jouer un rôle capital :

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   Le merveilleux est de retour avec l'épisode 5 ("La porte des anciens"), qui conduit nos héros dans une célèbre bâtisse française, par un moyen que je laisse à chacun le plaisir de découvrir. (Un indice : le souverain a pour emblème une salamandre.) Dans le même temps, on découvre la base secrète d'Ambrosius... et ses mystérieux acolytes, tout droit sortis de la première saison.

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   Les révélations s'enchaînent au cours de l'épisode 6 ("Le fondateur"). Tao se verrait bien rester dans ce château de la Renaissance, où a séjourné un célèbre artiste polyvalent. Au quotidien, il y côtoie un passionné d'astrologie, pas encore très connu...

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   L'action s'accélère dans le septième épisode ("La fumée qui gronde"). Sans Tao, l'équipe de héros tente de prendre de vitesse le vilain Ambrosius (toujours épaulé par Gaspard et Laguerra, auxquels se sont joints des alliés quelque peu encombrants). La cinquième cité d'or n'est plus très loin... à condition d'éviter les pièges tendus par des marches aux gravures énigmatiques :

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   L'épisode 8 ("Ophir") voit déferler un torrent de couleurs et de lumière, dans un contexte agité. La lutte pour la possession d'un objet redoutable est à son comble. Dans le même temps, de nouveaux mystères surgissent, l'un étant lié à d'étranges pyramides :

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   De nouvelles révélations sont distillées au cours de l'épisode 9 ("La pierre d'éternité"). On y apprend l'origine du peuple appelé "Olmèque" (et qui n'a rien à voir avec les authentiques précolombiens). En France, Tao découvre qu'un célèbre peintre a dissimulé des messages dans la plupart de ses oeuvres. Notons que, pour mettre en scène cet aspect de l'intrigue, les auteurs ont quelque peu tordu la réalité :

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   Fort logiquement, on arrive à l'épisode 10 ("La dame qui sourit"), au cours duquel Tao fait la connaissance d'un tableau qu'on ne présente plus. Les recherches des héros semblent progresser, tandis que le vaisseau d'Ambrosius est victime d'une avarie. Il y a du complot dans l'air...

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   Le suspens gagne encore en intensité au cours de l'épisode 11 ("Le Bako"), le dernier diffusé jusqu'à présent. Au centre de l'intrigue se trouve le fameux masque vu en rêve par Zia dans l'épisode 2. Lâchée par ses compagnons un peu immatures, la jeune fille prend les choses en mains (notamment le manche du Grand Condor) et retourne dans le port esclavagiste du début... avec un passager clandestin.

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   L'épisode se conclut par de nouvelles révélations. On attend la suite avec impatience ! Le scénario est trépidant, avec de nombreux rebondissements. L'animation est vraiment de qualité, notamment au niveau des décors et des objets luisants. Quant à la caractérisation des personnages, elle me semble meilleure que dans la saison 2. Les deux assistants de Mendoza, Sancho et Pedro, sont moins agaçants. Du côté des héros, on a parfois envie de secouer Tao et Esteban... mais c'est volontaire de la part des scénaristes, qui ont choisi de ne pas mettre en scène des personnages idéalisés dès le début. Ils ont certes des qualités exceptionnelles, mais ils font aussi des bêtises, par impétuosité, orgueil ou égocentrisme. Les aventures qu'ils vivent les font mûrir, en même temps qu'elles font croître les sentiments entre deux (séduisants) adultes, Mendoza et Laguerra.

   D'après un blog spécialisé, les épisodes 12 à 14 seront bientôt mis en ligne, les suivants un peu plus tard, au mois de janvier.

   P.S.

   La pandémie n'est pas absente de cette série d'animation. Il y a quelques mois, j'avais ironisé sur des images présentes dans certains épisodes de la saison 3 (actuellement rediffusée sur Okoo, tout comme la deuxième), qui pouvaient faire écho à la situation dans laquelle est plongé notre pays. Cette fois-ci, c'est directement, dans les images des petits documentaires placés en fin d'épisode que l'on voit l'impact du covid-19. A plusieurs reprises (par exemple à la fin des épisodes 6 et 10), on remarque que les personnes visitant les sites touristiques portent un masque :

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   Deux ans après avoir mis en ligne l'intégralité de la saison 1 de cette série mythique des années 1980 (toujours accessible à l'heure où j'écris ces lignes), France Télévisions vient de lancer la diffusion (inédite) des premiers épisodes de la quatrième et ultime saison. Cerise sur la gâteau : ces épisodes resteront accessibles jusqu'en février prochain.

   La recette n'a pas changé. Si le fond de l'histoire (les séquelles de la rivalité entre deux antiques civilisations très évoluées) est une invention totale, le contexte de la conquête du monde par les Européens, au XVIe siècle, est bien réel, et nourri de nombreux exemples. Les scénaristes ont successivement emmené leur public en Amérique latine, au Japon, en Chine, en Iran, en Arabie. Nous voilà conduits à présent en Afrique... et un peu en France.

   Le premier épisode ("Lalibela") nous fait découvrir le christianisme éthiopien et ses étonnantes constructions :

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   Le deuxième épisode ("Le Rêve de Zia") met davantage en valeur l'élément féminin du trio (où figurent les garçons Esteban et Tao). Après avoir sauvé ses amis, la jeune fille, épuisée, tombe dans un sommeil extralucide, durant lequel elle découvre un élément qui pourrait aider la petite troupe à mener sa quête à son terme :

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   Le troisième épisode ("Enchaînés") a pour arrière-plan la traite des esclaves, à laquelle se livrent aussi bien des Africains que les Portugais qui contrôlent la côte sud-orientale de l'Afrique. Cela révolte nos héros qui, temporairement, se détournent de leur quête. C'est aussi l'occasion de se faire de nouveaux amis (une situation envisageable si l'on accepte la convention de ce genre de productions : tous les personnages se comprennent)... et de retrouver une vieille connaissance.

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   Peut-être pour contrebalancer cet épisode un peu macabre, le suivant ("La grande évasion") est beaucoup plus joyeux. La manière dont les héros vont se débarrasser de la menace représentée par les soldats de la garde est particulièrement cocasse. C'est l'occasion pour le perroquet Pichu de jouer un rôle capital :

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   Le merveilleux est de retour avec l'épisode 5 ("La porte des anciens"), qui conduit nos héros dans une célèbre bâtisse française, par un moyen que je laisse à chacun le plaisir de découvrir. (Un indice : le souverain a pour emblème une salamandre.) Dans le même temps, on découvre la base secrète d'Ambrosius... et ses mystérieux acolytes, tout droit sortis de la première saison.

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   Les révélations s'enchaînent au cours de l'épisode 6 ("Le fondateur"). Tao se verrait bien rester dans ce château de la Renaissance, où a séjourné un célèbre artiste polyvalent. Au quotidien, il y côtoie un passionné d'astrologie, pas encore très connu...

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   L'action s'accélère dans le septième épisode ("La fumée qui gronde"). Sans Tao, l'équipe de héros tente de prendre de vitesse le vilain Ambrosius (toujours épaulé par Gaspard et Laguerra, auxquels se sont joints des alliés quelque peu encombrants). La cinquième cité d'or n'est plus très loin... à condition d'éviter les pièges tendus par des marches aux gravures énigmatiques :

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   L'épisode 8 ("Ophir") voit déferler un torrent de couleurs et de lumière, dans un contexte agité. La lutte pour la possession d'un objet redoutable est à son comble. Dans le même temps, de nouveaux mystères surgissent, l'un étant lié à d'étranges pyramides :

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   Le suspens gagne encore en intensité au cours de l'épisode 11 ("Le Bako"), le dernier diffusé jusqu'à présent. Au centre de l'intrigue se trouve le fameux masque vu en rêve par Zia dans l'épisode 2. Lâchée par ses compagnons un peu immatures, la jeune fille prend les choses en mains (notamment le manche du Grand Condor) et retourne dans le port esclavagiste du début... avec un passager clandestin.

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   L'épisode se conclut par de nouvelles révélations. On attend la suite avec impatience ! Le scénario est trépidant, avec de nombreux rebondissements. L'animation est vraiment de qualité, notamment au niveau des décors et des objets luisants. Quant à la caractérisation des personnages, elle me semble meilleure que dans la saison 2. Les deux assistants de Mendoza, Sancho et Pedro, sont moins agaçants. Du côté des héros, on a parfois envie de secouer Tao et Esteban... mais c'est volontaire de la part des scénaristes, qui ont choisi de ne pas mettre en scène des personnages idéalisés dès le début. Ils ont certes des qualités exceptionnelles, mais ils font aussi des bêtises, par impétuosité, orgueil ou égocentrisme. Les aventures qu'ils vivent les font mûrir, en même temps qu'elles font croître les sentiments entre deux (séduisants) adultes, Mendoza et Laguerra.

   D'après un blog spécialisé, les épisodes 12 à 14 seront bientôt mis en ligne, les suivants un peu plus tard, au mois de janvier.

   P.S.

   La pandémie n'est pas absente de cette série d'animation. Il y a quelques mois, j'avais ironisé sur des images présentes dans certains épisodes de la saison 3 (actuellement rediffusée sur Okoo, tout comme la deuxième), qui pouvaient faire écho à la situation dans laquelle est plongé notre pays. Cette fois-ci, c'est directement, dans les images des petits documentaires placés en fin d'épisode que l'on voit l'impact du covid-19. A plusieurs reprises (par exemple à la fin des épisodes 6 et 10), on remarque que les personnes visitant les sites touristiques portent un masque :

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jeudi, 03 décembre 2020

Quadruple affront

   Le matin, en partant au boulot, j'ai l'habitude de passer chez un marchand de journaux. En général, j'achète Centre Presse, parfois accompagné d'un autre journal ou d'une revue. Mais, aujourd'hui, mon regard fut attiré par la une de La Dépêche du Midi, consacrée au décès de l'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing. Du coup, j'ai acheté un exemplaire du "journal de la démocratie"... et je me suis régalé.

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   Volontairement ou involontairement, le quotidien a bafoué à quatre reprises l'ancien président de la République. La première banderille se trouve dans le titre. Cet "AU REVOIR..." est une allusion transparente au dernier discours de VGE en tant que président (en 1981), conclu par une sortie théâtrale que beaucoup ont trouvée ridicule.

   Le deuxième trait vindicatif réside dans la manière de désigner VGE, à droite sur la Une numérique, en page 2 de l'édition papier. L'expression "président Giscard" dénie à VGE le droit d'être appelé "d'Estaing". La particule nobiliaire fut rachetée par son père et son oncle dans les années 1920... mais les spécialistes (notamment les généalogistes) sont plus que réservés quant à l'authenticité du lien de parenté qui existerait entre la famille Giscard et la branche (éteinte) d'Estaing.

   La volonté de La Dépêche de ne pas tomber dans l'idolâtrie posthume atteint un sommet dans le choix de la photographie de couverture. Le défunt est représenté très âgé (ce qu'il était)... mais avec les poils qui dépassent du nez ! Franchement, cette photo-là, il fallait la trouver !

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   Le quatrième affront se trouve en page 3 de l'édition papier, mais, là, il se retourne contre le quotidien. En effet, à côté de photographies et d'articles relatant certains épisodes de la vie de VGE figure, sur la colonne de droite, une série de repères chronologiques. C'est écrit petit et il y a fort à parier que la majorité des acheteurs du journal ne vont pas lire cette partie très attentivement.

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   Ils auraient tort. J'y ai appris quantité de choses que j'ignorais à propos de l'ancien président de la République. Ainsi, il aurait été conseiller municipal de Sainte-Féréole (en Corrèze), puis conseiller général et député... de la Corrèze. La confusion est à son comble quand on lit qu'en mai 1974, il a été nommé Premier ministre. En fin de colonne, les lecteurs un peu mous du bulbe (et qui ont continué leur lecture jusque-là) ont sans doute découvert le pot-aux-roses en voyant ceci "7 mai 1995-16 mai 2007 : Président de la république" ! C'est la chronologie de Jacques Chirac !!!

   TROP NULS FORTS LES JOURNALISTES DE LA DÉPÊCHE ! Quant à VGE, Chirac l'aura fait chier jusque dans la mort !

   Je termine par une anecdote personnelle. Il y a une quinzaine d'années de cela, après le décès de mon père, j'ai eu l'occasion de fouiller dans ses affaires personnelles. J'y ai retrouvé un objet insolite, dont mon paternel m'avait un jour reparlé, mais en m'affirmant qu'il l'avait sans doute perdu :

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   Cette antiquité patriotique remonte à la campagne de 1974. Mon père était à l'époque un ardent giscardien. Il avait voulu à tout pris assister à la venue du candidat VGE, en compagnie de son jeune garçon, qu'il avait même porté sur ses épaules à cette occasion. La légende familiale raconte que le pauvre gamin avait eu l'honneur de porter le couvre-chef montré ci-dessus... ce qui aurait incité le candidat Giscard à venir de ce côté-ci du public... et à serrer la main du garçonnet ! Mon père pensait que cela porterait bonheur à "son" candidat...

   En tout cas, je n'ai gardé aucun souvenir de cet événement traumatisant !