samedi, 27 juillet 2019
Rodez en Ligue 2, chapitre 1
Hier vendredi et aujourd'hui samedi se sont déroulés neuf des dix matchs de la première journée de Ligue 2 masculine de football. Pour Rodez, c'était le baptême du feu... à Toulouse, au stadium, même si, pour la chaîne Eurosport, ce n'est pas aussi clair :
Mais, pour les joueurs du club ruthénois, l'essentiel était de réussir cette entame de saison, dans un lieu certes éloigné du camp de base de l'équipe, mais incontestablement un beau stade et devant un public chaleureux, bien que clairsemé.
D'après les données provisoires mises en ligne par la lfp (ligue de football professionnel), la rencontre Rodez-Auxerre n'arrive qu'en huitième position (sur neuf) en terme d'affluence, avec 2 727 spectateurs, pour une moyenne (de la journée) de 6 422, allant de 2 557 (pour Clermont-Châteauroux) à 17 731 (pour Le Mans-Lens). L'affluence toulouso-ruthénoise n'a rien d'indigne, même si elle est très nettement au-dessous de la moyenne des matchs de la saison passée (6 845 personnes). Du côté ruthénois, on espère que ce bon début, cumulé au retour prochain dans un stade Paul-Lignon refait à neuf, permettra de doubler (au moins) le nombre de spectateurs (sans pour autant atteindre la moyenne de Ligue 2). En National, le RAF attirait en moyenne 2 000 à 3 000 personnes, avec quelques pointes à 5-6000. A suivre donc.
P.S.
Cerise sur le gâteau : c'est l'attaquant ruthénois Ugo Bonnet qui a inscrit le premier but de la saison (à la première ou deuxième minute, selon les sources), devançant de peu l'Ajaccien Gaëtan Courtet (qui a ouvert le score à la cinquième minute).
19:21 Publié dans Jeux, Presse, Sport, Télévision | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actu, actualite, atualites, actualité, actualités, presse, médias, journalise, sport, foot, football, toulouse
Rodez en Ligue 2, chapitre 1
Hier vendredi et aujourd'hui samedi se sont déroulés neuf des dix matchs de la première journée de Ligue 2 masculine de football. Pour Rodez, c'était le baptême du feu... à Toulouse, au stadium, même si, pour la chaîne Eurosport, ce n'est pas aussi clair :
Mais, pour les joueurs du club ruthénois, l'essentiel était de réussir cette entame de saison, dans un lieu certes éloigné du camp de base de l'équipe, mais incontestablement un beau stade et devant un public chaleureux, bien que clairsemé.
D'après les données provisoires mises en ligne par la lfp (ligue de football professionnel), la rencontre Rodez-Auxerre n'arrive qu'en huitième position (sur neuf) en terme d'affluence, avec 2 727 spectateurs, pour une moyenne (de la journée) de 6 422, allant de 2 557 (pour Clermont-Châteauroux) à 17 731 (pour Le Mans-Lens). L'affluence toulouso-ruthénoise n'a rien d'indigne, même si elle est très nettement au-dessous de la moyenne des matchs de la saison passée (6 845 personnes). Du côté ruthénois, on espère que ce bon début, cumulé au retour prochain dans un stade Paul-Lignon refait à neuf, permettra de doubler (au moins) le nombre de spectateurs (sans pour autant atteindre la moyenne de Ligue 2). En National, le RAF attirait en moyenne 2 000 à 3 000 personnes, avec quelques pointes à 5-6000. A suivre donc.
P.S.
Cerise sur le gâteau : c'est l'attaquant ruthénois Ugo Bonnet qui a inscrit le premier but de la saison (à la première ou deuxième minute, selon les sources), devançant de peu l'Ajaccien Gaëtan Courtet (qui a ouvert le score à la cinquième minute).
19:21 Publié dans Jeux, Presse, Sport, Télévision | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actu, actualite, atualites, actualité, actualités, presse, médias, journalise, sport, foot, football, toulouse
mercredi, 24 juillet 2019
7 millions !
C'est l'intitulé d'une exposition (sous-titrée "Les soldats prisonniers dans la Grande Guerre") visible au Mémorial de Verdun (où je m'étais déjà rendu il y a trois ans) jusqu'au 20 décembre prochain.
Ce nombre en lui-même est une information méconnue : les morts au combat (9-10 millions) ne sont pas beaucoup plus nombreux que ceux qui ont connu la captivité pendant... et même après le conflit.
Si la capture d'adversaires est un fait sans doute aussi ancien que la guerre, la massification du phénomène remonte clairement à la Première Guerre mondiale. Le début de l'exposition nous apprend toutefois que le phénomène connut un premier pic pendant le conflit austro-prussien de 1870-1871. (Hors d'Europe, c'est lors de la Guerre de Sécession que l'emprisonnement de soldats ennemis pris de l'ampleur : il toucha environ 400 000 personnes, les deux camps confondus.)
L'année 1914 constitue une rupture à bien des égards. Le conflit qui se déclenche prend la forme d'une guerre de mouvement très meurtrière. Les unités se sont beaucoup déplacées, faisant parfois de nombreux prisonniers... dont les gouvernements ne savaient pas trop quoi faire. Des centaines, des milliers de camps sont peu à peu ouverts. La gestion de ces masses humaines est l'objet de beaucoup d'attention : on pense à les utiliser pour la propagande... et chaque gouvernement sait que le traitement de ses soldats prisonniers de l'ennemi dépend de la manière dont lui traitera les captifs adverses. Un autre acteur s'intéresse quasi immédiatement aux prisonniers : le Comité international de la Croix-Rouge.
Des camps sont apparus principalement en Europe (surtout en Allemagne et Russie, ainsi qu'en France, Autriche-Hongrie -notamment à Mauthausen...), mais aussi en Afrique du Nord (il y en a eu un par exemple à Sétif, bien avant que cette contrée ne devienne tristement célèbre), en Asie occidentale (dans l'Empire ottoman), jusqu'en extrême-Orient, au Japon (en particulier sur l'île de Shikoku). Dans la pièce son projetées des photographies de prisonniers et des vues de camps, sous différents angles, prises un peu par partout.
Dans la salle suivante, il est question de "vivre au camp" (de prisonniers). La situation était variable selon l'époque, le pays et le commandant du camp. Certains ont veillé à traiter correctement les détenus, d'autres ont été de véritables sadiques. La question la plus importante (après l'alimentation des soldats) était le travail des prisonniers. Avant guerre, des conventions avaient été signées, qu'il a fallu dans l'urgence adapter (et faire respecter). Par exemple, Français comme Allemands ont dû renoncer à faire travailler leurs détenus à proximité du Front.
On connaît la vie quotidienne dans ces camps grâce aux témoignages des détenus. Plusieurs d'entre eux sont particulièrement exploités dans l'exposition, notamment ceux de Maxime Bourrée et André Warnod :
On découvre aussi l'action de la Croix Rouge... et celle des familles, qui pouvaient envoyer des colis (à condition de savoir où l'envoyer, ce qui était une autre histoire). L'exposition aborde aussi la question des détenus malades et les tentatives d'évasion. On peut citer un exemple célèbre : Charles de Gaulle, alors capitaine, fait prisonnier lors de la bataille de Verdun, et qui a par la suite tenté cinq fois de s'évader.
A l'image de ce qui se fait dans le reste du Mémorial, l'exposition mêle les supports les plus variés : affiches, textes, vidéos, sons (enregistrés par les Allemands, qui ont recueilli des témoignages quasi ethnographiques, en anglo-écossais, basque, breton, sicilien, yiddish...) et animations numériques. S'y ajoutent quelques très bonnes cartes, comme celle présentant l'ensemble des camps. Il y a aussi celle qui montre le rayon d'action d'un camp de prisonnier allemand, dont les détenus sont envoyés travailler parfois assez loin (une sorte de préfiguration du fonctionnement des futurs camps de concentration nazis).
La dernière salle est consacrée à l'histoire et l'action de la Croix Rouge. On y trouve notamment la biographie de quelques figures du mouvement, ainsi qu'une grande tablette, à partir de laquelle on peut faire des recherches sur le site du cicr, qui, à l'image du ministère de la Défense avec mémoire des hommes, a mis en ligne les fiches de tous les soldats prisonniers qui figuraient dans ses archives. Impressionnant.
Cette expo mérite vraiment le détour.
22:48 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire, société, actu, actualite, actualotes, actualité, actualités
7 millions !
C'est l'intitulé d'une exposition (sous-titrée "Les soldats prisonniers dans la Grande Guerre") visible au Mémorial de Verdun (où je m'étais déjà rendu il y a trois ans) jusqu'au 20 décembre prochain.
Ce nombre en lui-même est une information méconnue : les morts au combat (9-10 millions) ne sont pas beaucoup plus nombreux que ceux qui ont connu la captivité pendant... et même après le conflit.
Si la capture d'adversaires est un fait sans doute aussi ancien que la guerre, la massification du phénomène remonte clairement à la Première Guerre mondiale. Le début de l'exposition nous apprend toutefois que le phénomène connut un premier pic pendant le conflit austro-prussien de 1870-1871. (Hors d'Europe, c'est lors de la Guerre de Sécession que l'emprisonnement de soldats ennemis pris de l'ampleur : il toucha environ 400 000 personnes, les deux camps confondus.)
L'année 1914 constitue une rupture à bien des égards. Le conflit qui se déclenche prend la forme d'une guerre de mouvement très meurtrière. Les unités se sont beaucoup déplacées, faisant parfois de nombreux prisonniers... dont les gouvernements ne savaient pas trop quoi faire. Des centaines, des milliers de camps sont peu à peu ouverts. La gestion de ces masses humaines est l'objet de beaucoup d'attention : on pense à les utiliser pour la propagande... et chaque gouvernement sait que le traitement de ses soldats prisonniers de l'ennemi dépend de la manière dont lui traitera les captifs adverses. Un autre acteur s'intéresse quasi immédiatement aux prisonniers : le Comité international de la Croix-Rouge.
Des camps sont apparus principalement en Europe (surtout en Allemagne et Russie, ainsi qu'en France, Autriche-Hongrie -notamment à Mauthausen...), mais aussi en Afrique du Nord (il y en a eu un par exemple à Sétif, bien avant que cette contrée ne devienne tristement célèbre), en Asie occidentale (dans l'Empire ottoman), jusqu'en extrême-Orient, au Japon (en particulier sur l'île de Shikoku). Dans la pièce son projetées des photographies de prisonniers et des vues de camps, sous différents angles, prises un peu par partout.
Dans la salle suivante, il est question de "vivre au camp" (de prisonniers). La situation était variable selon l'époque, le pays et le commandant du camp. Certains ont veillé à traiter correctement les détenus, d'autres ont été de véritables sadiques. La question la plus importante (après l'alimentation des soldats) était le travail des prisonniers. Avant guerre, des conventions avaient été signées, qu'il a fallu dans l'urgence adapter (et faire respecter). Par exemple, Français comme Allemands ont dû renoncer à faire travailler leurs détenus à proximité du Front.
On connaît la vie quotidienne dans ces camps grâce aux témoignages des détenus. Plusieurs d'entre eux sont particulièrement exploités dans l'exposition, notamment ceux de Maxime Bourrée et André Warnod :
On découvre aussi l'action de la Croix Rouge... et celle des familles, qui pouvaient envoyer des colis (à condition de savoir où l'envoyer, ce qui était une autre histoire). L'exposition aborde aussi la question des détenus malades et les tentatives d'évasion. On peut citer un exemple célèbre : Charles de Gaulle, alors capitaine, fait prisonnier lors de la bataille de Verdun, et qui a par la suite tenté cinq fois de s'évader.
A l'image de ce qui se fait dans le reste du Mémorial, l'exposition mêle les supports les plus variés : affiches, textes, vidéos, sons (enregistrés par les Allemands, qui ont recueilli des témoignages quasi ethnographiques, en anglo-écossais, basque, breton, sicilien, yiddish...) et animations numériques. S'y ajoutent quelques très bonnes cartes, comme celle présentant l'ensemble des camps. Il y a aussi celle qui montre le rayon d'action d'un camp de prisonnier allemand, dont les détenus sont envoyés travailler parfois assez loin (une sorte de préfiguration du fonctionnement des futurs camps de concentration nazis).
La dernière salle est consacrée à l'histoire et l'action de la Croix Rouge. On y trouve notamment la biographie de quelques figures du mouvement, ainsi qu'une grande tablette, à partir de laquelle on peut faire des recherches sur le site du cicr, qui, à l'image du ministère de la Défense avec mémoire des hommes, a mis en ligne les fiches de tous les soldats prisonniers qui figuraient dans ses archives. Impressionnant.
Cette expo mérite vraiment le détour.
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lundi, 22 juillet 2019
Des climatiseurs pas si miraculeux que cela...
Avec le deuxième épisode caniculaire estival qui se profile, le nombre de publicités pour les produits rafraîchissants risque à nouveau d'exploser, avec, dans le lot, du bon, du moins bon, voire du (presque) pas bon du tout.
Aujourd'hui, sur le site du Monde, a été mis en ligne un article dénonçant "l'arnaque au climatiseur" et, à travers lui, l'essor d'un commerce malhonnête, celui de produits chinois très bas-de-gamme par des sociétés commerciales polymorphes, difficiles à cerner.
Les climatiseurs qui servent d'amorce à l'article sont de petits cubes proposés à la vente depuis au moins l'an dernier. A l'époque, le magazine Que choisir en avait fait une critique acerbe. Il faut dire que l'objet était en plus vendu pour la "modique" somme de 50 euros !
Cela explique peut-être pourquoi, il y a quelques semaines, il est réapparu sur les dépliants publicitaires des magasins Action, une chaîne de "bazar discount" concurrente des Foir'fouille, Gifi et autres Noz :
Vous pouvez constater que le prix a considérablement baissé, puisqu'on est passé de 50 à environ 12 euros. Au niveau du fonctionnement, il n'y a pas d'amélioration par rapport aux critiques formulées l'an dernier. Certains usagers recommandent de placer le cube dans une petite cuvette ou sur une serviette-éponge pliée en quatre (il fuit !). Il a une (petite) efficacité si l'on verse de l'eau fraîche dans son réservoir et si l'objet n'est pas placé très loin de soi : sur un bureau auquel on est installé pour travailler ou sur une table de chevet à côté du lit. Mais il est assez bruyant...
13:59 Publié dans Economie, Presse, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : société, économie, presse, médias, journalisme, actu, actualite, actualité, actualités, actualites
Des climatiseurs pas si miraculeux que cela...
Avec le deuxième épisode caniculaire estival qui se profile, le nombre de publicités pour les produits rafraîchissants risque à nouveau d'exploser, avec, dans le lot, du bon, du moins bon, voire du (presque) pas bon du tout.
Aujourd'hui, sur le site du Monde, a été mis en ligne un article dénonçant "l'arnaque au climatiseur" et, à travers lui, l'essor d'un commerce malhonnête, celui de produits chinois très bas-de-gamme par des sociétés commerciales polymorphes, difficiles à cerner.
Les climatiseurs qui servent d'amorce à l'article sont de petits cubes proposés à la vente depuis au moins l'an dernier. A l'époque, le magazine Que choisir en avait fait une critique acerbe. Il faut dire que l'objet était en plus vendu pour la "modique" somme de 50 euros !
Cela explique peut-être pourquoi, il y a quelques semaines, il est réapparu sur les dépliants publicitaires des magasins Action, une chaîne de "bazar discount" concurrente des Foir'fouille, Gifi et autres Noz :
Vous pouvez constater que le prix a considérablement baissé, puisqu'on est passé de 50 à environ 12 euros. Au niveau du fonctionnement, il n'y a pas d'amélioration par rapport aux critiques formulées l'an dernier. Certains usagers recommandent de placer le cube dans une petite cuvette ou sur une serviette-éponge pliée en quatre (il fuit !). Il a une (petite) efficacité si l'on verse de l'eau fraîche dans son réservoir et si l'objet n'est pas placé très loin de soi : sur un bureau auquel on est installé pour travailler ou sur une table de chevet à côté du lit. Mais il est assez bruyant...
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dimanche, 21 juillet 2019
Pan sur le bec !
Récemment, en lisant mon hebdomadaire favori, je me suis rendu compte que l'un des rédacteurs du Canard enchaîné (voire deux) avait commis une boulette en parlant de la Turquie. La montée des tensions entre le pays dirigé d'une main de fer par Recep Tayyip Erdogan et les Etats-Unis (à propos de l'achat de missiles russes) a beaucoup inspiré les journalistes français, y compris les caricaturistes du Canard. Mais c'est dans un article et un entrefilet de la rubrique "Vite dit !" (tous deux situés page 8) que l'erreur s'est glissée :
Si la Turquie est bien l'un des membres les plus anciens de l'OTAN (depuis 1952), elle ne fait pas partie des fondateurs de cette organisation, créée en 1949. L'entrefilet du bas fait référence à un article du Monde qui, s'il qualifie la Turquie de "Pilier oriental de l'OTAN depuis 1952", n'évoque jamais ce pays comme étant l'un des fondateurs de l'Alliance atlantique.
Je sens que l'équipe de rédacteurs va se faire offrir (si ce n'est déjà fait) une double tournée de vin turc !
19:09 Publié dans Histoire, Politique, Politique étrangère, Presse, Proche-Orient | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : presse, médias, journalisme, histoire, actu, actualite, actualité, actualites, actualités
Pan sur le bec !
Récemment, en lisant mon hebdomadaire favori, je me suis rendu compte que l'un des rédacteurs du Canard enchaîné (voire deux) avait commis une boulette en parlant de la Turquie. La montée des tensions entre le pays dirigé d'une main de fer par Recep Tayyip Erdogan et les Etats-Unis (à propos de l'achat de missiles russes) a beaucoup inspiré les journalistes français, y compris les caricaturistes du Canard. Mais c'est dans un article et un entrefilet de la rubrique "Vite dit !" (tous deux situés page 8) que l'erreur s'est glissée :
Si la Turquie est bien l'un des membres les plus anciens de l'OTAN (depuis 1952), elle ne fait pas partie des fondateurs de cette organisation, créée en 1949. L'entrefilet du bas fait référence à un article du Monde qui, s'il qualifie la Turquie de "Pilier oriental de l'OTAN depuis 1952", n'évoque jamais ce pays comme étant l'un des fondateurs de l'Alliance atlantique.
Je sens que l'équipe de rédacteurs va se faire offrir (si ce n'est déjà fait) une double tournée de vin turc !
19:09 Publié dans Histoire, Politique, Politique étrangère, Presse, Proche-Orient | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : presse, médias, journalisme, histoire, actu, actualite, actualité, actualites, actualités
samedi, 20 juillet 2019
Des fresques rue Béteille
L'une des principales rues de Rodez (qui mène à la cathédrale) bénéficie de travaux visant à la rendre plus lumineuse, plus vivable, moins irrespirable. (Elle est quotidiennement traversée par d'importants flux automobiles.) Voilà pourquoi, après avoir racheté plusieurs immeubles, la mairie les a détruits, dans l'objectif d'instaurer une "trouée verte" entre la rue Béteille et le boulevard qui la surplombe, au-delà d'une série de pâtés de maisons.
En attendant l'achèvement de ce projet, une parcelle enherbée longeant la rue a été dotée de deux fresques. La plus petite se voit dans le sens de la montée (celui de la circulation automobile) :
Sur un pan de mur, l'artiste Andréa Mattoni a reproduit un détail du Joueur de flûte, de Nicolas Tournier, un peintre français du XVIIe siècle, décédé à Toulouse :
Au passage, j'ai souligné l'accidentelle proximité de deux oeuvres de "street-art", l'une des deux s'apparentant davantage à un dégueulis d'illettré.
Pour voir la seconde fresque, il faut descendre la rue Béteille. Il faut donc être un.e piéton.ne, ce qui n'est pas pour me déplaire. Là aussi, il s'agit d'une oeuvre d'Andréa Mattoni. Là encore, l'artiste n'a reproduit qu'un détail d'un tableau (toujours de Nicolas Tournier), Les Joueurs de dés :
Il est d'ailleurs étonnant de constater à quel point l'observation du détail d'un tableau, coupé de son contexte, peut en changer l'interprétation.
Pour en savoir plus sur la méthode de l'artiste, il faut s'approcher des fresques. C'est très facile pour la première, puisqu'elle jouxte un trottoir :
Le peintre a tracé un quadrillage sur le mur, reproduisant sans doute celui qui se trouvait déjà sur une version papier de la toile. C'est par contre peu visible sur la grande fresque, de surcroît moins accessible. Mais, sur une photographie publiée la semaine dernière dans Centre Presse, on peut apercevoir la trame du quadrillage, alors que l'oeuvre est en cours de réalisation:
C'est original... mais pas inédit. Le récent diptyque L'Oeuvre sans auteur met en scène un jeune peintre, Kurt Barnert, qui découvre son style à l'aide d'une méthode très ressemblante. Sa vie s'inspire d'un artiste qui a bel et bien existé. Il s'agit de Gerhard Richter, dont les oeuvres sont visibles sur la Toile. Certaines d'entre elles, comme Portrait de Schmela et Famille au bord de la mer, ont clairement inspiré les tableaux que l'on voit dans le film de Florian Henckel von Donnersmarck.
P.S.
L'apparition de ces fresques s'insère dans une série de manifestations liées au "Siècle Soulages". C'est tout de même un beau paradoxe que, pour célébrer l'un des maîtres de l'art abstrait, on subventionne la création d'oeuvres figuratives rendant hommage à un peintre classique !
22:28 Publié dans Aveyron, mon amour, On se Soulages !, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : société, art, culture, peinture, occitanie, actu, actualite, actualité, actualites, actualités
Des fresques rue Béteille
L'une des principales rues de Rodez (qui mène à la cathédrale) bénéficie de travaux visant à la rendre plus lumineuse, plus vivable, moins irrespirable. (Elle est quotidiennement traversée par d'importants flux automobiles.) Voilà pourquoi, après avoir racheté plusieurs immeubles, la mairie les a détruits, dans l'objectif d'instaurer une "trouée verte" entre la rue Béteille et le boulevard qui la surplombe, au-delà d'une série de pâtés de maisons.
En attendant l'achèvement de ce projet, une parcelle enherbée longeant la rue a été dotée de deux fresques. La plus petite se voit dans le sens de la montée (celui de la circulation automobile) :
Sur un pan de mur, l'artiste Andréa Mattoni a reproduit un détail du Joueur de flûte, de Nicolas Tournier, un peintre français du XVIIe siècle, décédé à Toulouse :
Au passage, j'ai souligné l'accidentelle proximité de deux oeuvres de "street-art", l'une des deux s'apparentant davantage à un dégueulis d'illettré.
Pour voir la seconde fresque, il faut descendre la rue Béteille. Il faut donc être un.e piéton.ne, ce qui n'est pas pour me déplaire. Là aussi, il s'agit d'une oeuvre d'Andréa Mattoni. Là encore, l'artiste n'a reproduit qu'un détail d'un tableau (toujours de Nicolas Tournier), Les Joueurs de dés :
Il est d'ailleurs étonnant de constater à quel point l'observation du détail d'un tableau, coupé de son contexte, peut en changer l'interprétation.
Pour en savoir plus sur la méthode de l'artiste, il faut s'approcher des fresques. C'est très facile pour la première, puisqu'elle jouxte un trottoir :
Le peintre a tracé un quadrillage sur le mur, reproduisant sans doute celui qui se trouvait déjà sur une version papier de la toile. C'est par contre peu visible sur la grande fresque, de surcroît moins accessible. Mais, sur une photographie publiée la semaine dernière dans Centre Presse, on peut apercevoir la trame du quadrillage, alors que l'oeuvre est en cours de réalisation:
C'est original... mais pas inédit. Le récent diptyque L'Oeuvre sans auteur met en scène un jeune peintre, Kurt Barnert, qui découvre son style à l'aide d'une méthode très ressemblante. Sa vie s'inspire d'un artiste qui a bel et bien existé. Il s'agit de Gerhard Richter, dont les oeuvres sont visibles sur la Toile. Certaines d'entre elles, comme Portrait de Schmela et Famille au bord de la mer, ont clairement inspiré les tableaux que l'on voit dans le film de Florian Henckel von Donnersmarck.
P.S.
L'apparition de ces fresques s'insère dans une série de manifestations liées au "Siècle Soulages". C'est tout de même un beau paradoxe que, pour célébrer l'un des maîtres de l'art abstrait, on subventionne la création d'oeuvres figuratives rendant hommage à un peintre classique !
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Les légionnaires du 14 juillet
La liste des récipiendaires a été publiée (en plusieurs parties) au Journal Officiel. Bien qu'affectant de rompre avec l'Ancien Monde, Manu Macron en a gardé quelques oripeaux. Concernant les médailles, on remarque toutefois que la liste semble moins longue que sous ses prédécesseurs, que le nombre de femmes y est élevé et qu'on y trouve moins de "pipoles", même si ceux-ci n'en sont pas absents.
D'ailleurs, ce sont ceux que l'on remarque le plus vite. Jean-Paul Belmondo et Claudia Cardinale deviennent grands officiers, Costa Gavras, Françoise Fabian et... Jean-Michel Jarre sont eux promus au grade de commandeur, tandis que Marie-Claude Pietragalla et Claude Perdriel deviennent officiers. Le spationaute Thomas Pesquet devient chevalier.
L'approche des élections municipales explique peut-être l'importance du contingent de politiques, dont je ne vais relever que quelques exemples marquants. On remarque que la dernière fournée reste dans le ton du "en même temps", nommant des personnalités de gauche et de droite, avec peut-être un léger avantage en faveur de la seconde sensibilité.
A droite, on peut commencer avec Maurice Gourdault-Montagne (nommé commandeur), un ambassadeur certes, mais qui travailla étroitement avec plusieurs personnalités gaullistes, notamment le président Jacques Chirac, dont il fut le conseiller diplomatique. L'accompagnent Bernard Accoyer (officier) et un régiment de chevaliers : Luc Chatel, Valérie Pécresse (sur le contingent du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, à la tête duquel elle fut sous Nicolas Sarkozy), Axel Poniatowski, Jean Arthuis, Michel Voisin... et une certaine Eliane Barreille, vice-présidente LR du Conseil régional de PACA, une sarkozyste qui a appelé à faire barrage au FN en 2017. Elle a été nommée sur le contingent du ministère de l'Intérieur... et elle est réputée proche de Christian Estrosi. Vous avez dit Nice ?
A gauche se détache l'ancien Premier ministre de François Hollande Jean-Marc Ayrault (commandeur). Il est accompagné par deux "officiers" (Claude Bartolone et Michel Charrasse) et un bataillon de chevaliers : Robert Hue, Laurent Cathala (maire de Créteil), Sophie Pantel (présidente du Conseil départemental de Lozère) et... Christian Teyssèdre, le maire de Rodez, nommé sur le contingent du ministère de la Cohésion des territoires.
Les lecteurs aveyronnais de cette liste ont intérêt à ne pas interrompre ici la découverte des promus. Un peu plus bas, sur le contingent du ministère de l'Agriculture, on découvre le nom de Marie-Thérèse Lacombe, veuve du syndicaliste agricole Raymond Lacombe et elle-même très engagée dans la défense du monde rural et de la reconnaissance du rôle que les femmes y jouent.
19:44 Publié dans Politique, Politique aveyronnaise, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, france, société, actu, actualite, actualité, actualites, actualités
Les légionnaires du 14 juillet
La liste des récipiendaires a été publiée (en plusieurs parties) au Journal Officiel. Bien qu'affectant de rompre avec l'Ancien Monde, Manu Macron en a gardé quelques oripeaux. Concernant les médailles, on remarque toutefois que la liste semble moins longue que sous ses prédécesseurs, que le nombre de femmes y est élevé et qu'on y trouve moins de "pipoles", même si ceux-ci n'en sont pas absents.
D'ailleurs, ce sont ceux que l'on remarque le plus vite. Jean-Paul Belmondo et Claudia Cardinale deviennent grands officiers, Costa Gavras, Françoise Fabian et... Jean-Michel Jarre sont eux promus au grade de commandeur, tandis que Marie-Claude Pietragalla et Claude Perdriel deviennent officiers. Le spationaute Thomas Pesquet devient chevalier.
L'approche des élections municipales explique peut-être l'importance du contingent de politiques, dont je ne vais relever que quelques exemples marquants. On remarque que la dernière fournée reste dans le ton du "en même temps", nommant des personnalités de gauche et de droite, avec peut-être un léger avantage en faveur de la seconde sensibilité.
A droite, on peut commencer avec Maurice Gourdault-Montagne (nommé commandeur), un ambassadeur certes, mais qui travailla étroitement avec plusieurs personnalités gaullistes, notamment le président Jacques Chirac, dont il fut le conseiller diplomatique. L'accompagnent Bernard Accoyer (officier) et un régiment de chevaliers : Luc Chatel, Valérie Pécresse (sur le contingent du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, à la tête duquel elle fut sous Nicolas Sarkozy), Axel Poniatowski, Jean Arthuis, Michel Voisin... et une certaine Eliane Barreille, vice-présidente LR du Conseil régional de PACA, une sarkozyste qui a appelé à faire barrage au FN en 2017. Elle a été nommée sur le contingent du ministère de l'Intérieur... et elle est réputée proche de Christian Estrosi. Vous avez dit Nice ?
A gauche se détache l'ancien Premier ministre de François Hollande Jean-Marc Ayrault (commandeur). Il est accompagné par deux "officiers" (Claude Bartolone et Michel Charrasse) et un bataillon de chevaliers : Robert Hue, Laurent Cathala (maire de Créteil), Sophie Pantel (présidente du Conseil départemental de Lozère) et... Christian Teyssèdre, le maire de Rodez, nommé sur le contingent du ministère de la Cohésion des territoires.
Les lecteurs aveyronnais de cette liste ont intérêt à ne pas interrompre ici la découverte des promus. Un peu plus bas, sur le contingent du ministère de l'Agriculture, on découvre le nom de Marie-Thérèse Lacombe, veuve du syndicaliste agricole Raymond Lacombe et elle-même très engagée dans la défense du monde rural et de la reconnaissance du rôle que les femmes y jouent.
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vendredi, 19 juillet 2019
Tiananmen 1989, nos espoirs brisés
Cette bande dessinée paraît 30 ans après le printemps de Pékin et sa répression par le gouvernement communiste chinois. Elle est coscénarisée par l'un des rescapés du mouvement étudiant rebelle, Lun Zhang. Les dessins sont d'Ameziane :
Comme c'est une BD historique, mais que le public français ne connaît pas forcément très bien les événements qui se sont déroulés à l'époque, au début, une double-page présente rapidement les principaux protagonistes, qu'ils soient membres du mouvement étudiant, intellectuels contestataires ou cadres du parti communiste.
L'histoire nous est racontée de deux manières. Soit Lun Zhang s'adresse directement au lecteur, sous sa forme dessinée, soit l'on voit l'illustration de ses propos, un peu sous la forme d'un film noir, avec une incontestable volonté de sortir du cadre classique de la BD documentaire.
Comme il s'agit d'une tragédie (l'échec de l'instauration d'une démocratie libérale en Chine), l'action est découpée en actes. Le premier conte la jeunesse du narrateur et l'ouverture économique de la Chine après la mort de Mao Zedong.
L'acte II aborde les débuts de la révolte étudiante, suite à la mort d'un cadre du PC réputé réformateur. L'acte III évoque la radicalisation du mouvement et le lancement des grèves de la faim (un aspect souvent oublié aujourd'hui). On nous montre un mouvement rebelle massif, mais où apparaissent des dissensions. De son côté, le pouvoir communiste hésite encore sur la stratégie à suivre.
L'acte IV montre un début de durcissement de le part du pouvoir. Les étudiants tentent de rester mobilisés. L'acte V, souvent dessiné sur fond noir, est consacré à la répression du mouvement et à la fuite des rescapés.
C'est une belle leçon d'histoire, riche en détails, avec des images parfois poignantes, qui rendent hommage à des jeunes avides de vivre libres.
23:18 Publié dans Chine, Histoire, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire, actu, actualite, actualité, actualites, actualités, bd, bande dessinée, bande-dessinée
Tiananmen 1989, nos espoirs brisés
Cette bande dessinée paraît 30 ans après le printemps de Pékin et sa répression par le gouvernement communiste chinois. Elle est coscénarisée par l'un des rescapés du mouvement étudiant rebelle, Lun Zhang. Les dessins sont d'Ameziane :
Comme c'est une BD historique, mais que le public français ne connaît pas forcément très bien les événements qui se sont déroulés à l'époque, au début, une double-page présente rapidement les principaux protagonistes, qu'ils soient membres du mouvement étudiant, intellectuels contestataires ou cadres du parti communiste.
L'histoire nous est racontée de deux manières. Soit Lun Zhang s'adresse directement au lecteur, sous sa forme dessinée, soit l'on voit l'illustration de ses propos, un peu sous la forme d'un film noir, avec une incontestable volonté de sortir du cadre classique de la BD documentaire.
Comme il s'agit d'une tragédie (l'échec de l'instauration d'une démocratie libérale en Chine), l'action est découpée en actes. Le premier conte la jeunesse du narrateur et l'ouverture économique de la Chine après la mort de Mao Zedong.
L'acte II aborde les débuts de la révolte étudiante, suite à la mort d'un cadre du PC réputé réformateur. L'acte III évoque la radicalisation du mouvement et le lancement des grèves de la faim (un aspect souvent oublié aujourd'hui). On nous montre un mouvement rebelle massif, mais où apparaissent des dissensions. De son côté, le pouvoir communiste hésite encore sur la stratégie à suivre.
L'acte IV montre un début de durcissement de le part du pouvoir. Les étudiants tentent de rester mobilisés. L'acte V, souvent dessiné sur fond noir, est consacré à la répression du mouvement et à la fuite des rescapés.
C'est une belle leçon d'histoire, riche en détails, avec des images parfois poignantes, qui rendent hommage à des jeunes avides de vivre libres.
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jeudi, 18 juillet 2019
Chez Adolf
Le premier tome de cette bande dessinée, intitulé sobrement "1933", vient de paraître aux éditions Delcourt. il est signé d'un trio : Rodolphe (pour le scénario), Ramón Marcos (pour les dessins) et Dimitri Fogolin (pour la colorisation).
Le narrateur est le personnage principal (l'homme barbu portant chapeau et lunettes, sur la couverture), Karl Stieg, un enseignant (apolitique) d'un collège pour garçons. Célibataire, il jouit d'une bonne réputation et loge dans un appartement situé juste à côté d'une brasserie, où il a ses habitudes.
Le début de l'histoire voit celle-ci changer de nom. Son propriétaire, prénommé Adolf, trouve porteur de transformer "Les Joyeux Amis" en "Chez Adolf". S'il éprouve de la sympathie pour le nouveau chancelier, il n'est pas un nazi militant. D'ailleurs, quand le boycott des juifs est lancé, il accepte d'en recevoir dans son établissement.
Ce volume ambitionne de nous montrer la montée en puissance du régime nazi qui, petit à petit, va quadriller toute la société allemande et se révéler de plus en plus menaçant. De son côté, Karl est amené à faire des choix : adhérer ou pas au parti nazi ? faire le salut hitlérien ou pas ? donner un coup de main (ou pas) à ses voisins juifs ? tolérer (ou pas) la propagande nazie sortant de la bouche de certains de ses élèves ? sauver la mise (ou pas) à sa (charmante) collègue militante antinazie ? (Ce dernier choix va embarquer le héros dans une aventure nocturne rocambolesque à souhait.)
Le style du dessin est classique, sans copier la "ligne claire" hergéenne ou les albums de Blake et Mortimer. (On peut feuilleter les premières pages ici.)
J'ai aimé l'ambiance de polar, mêlée à la description de la vie quotidienne des protagonistes. Deux tomes sont à venir, le suivant se déroulant en 1939. J'ai hâte de les découvrir.
19:18 Publié dans Histoire, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire, actu, actualite, actualites, actualité, actualités, bd, bande dessinée, bande-dessinée, livres, lecture
Chez Adolf
Le premier tome de cette bande dessinée, intitulé sobrement "1933", vient de paraître aux éditions Delcourt. il est signé d'un trio : Rodolphe (pour le scénario), Ramón Marcos (pour les dessins) et Dimitri Fogolin (pour la colorisation).
Le narrateur est le personnage principal (l'homme barbu portant chapeau et lunettes, sur la couverture), Karl Stieg, un enseignant (apolitique) d'un collège pour garçons. Célibataire, il jouit d'une bonne réputation et loge dans un appartement situé juste à côté d'une brasserie, où il a ses habitudes.
Le début de l'histoire voit celle-ci changer de nom. Son propriétaire, prénommé Adolf, trouve porteur de transformer "Les Joyeux Amis" en "Chez Adolf". S'il éprouve de la sympathie pour le nouveau chancelier, il n'est pas un nazi militant. D'ailleurs, quand le boycott des juifs est lancé, il accepte d'en recevoir dans son établissement.
Ce volume ambitionne de nous montrer la montée en puissance du régime nazi qui, petit à petit, va quadriller toute la société allemande et se révéler de plus en plus menaçant. De son côté, Karl est amené à faire des choix : adhérer ou pas au parti nazi ? faire le salut hitlérien ou pas ? donner un coup de main (ou pas) à ses voisins juifs ? tolérer (ou pas) la propagande nazie sortant de la bouche de certains de ses élèves ? sauver la mise (ou pas) à sa (charmante) collègue militante antinazie ? (Ce dernier choix va embarquer le héros dans une aventure nocturne rocambolesque à souhait.)
Le style du dessin est classique, sans copier la "ligne claire" hergéenne ou les albums de Blake et Mortimer. (On peut feuilleter les premières pages ici.)
J'ai aimé l'ambiance de polar, mêlée à la description de la vie quotidienne des protagonistes. Deux tomes sont à venir, le suivant se déroulant en 1939. J'ai hâte de les découvrir.
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mardi, 16 juillet 2019
Qui pour reprendre EuropaCorp ?
La société dirigée par Luc Besson est en difficulté. Depuis plusieurs années, elle essuie d'importantes pertes. Elle semble très endettée (de plusieurs centaines de millions d'euros)... mais elle a du potentiel (son catalogue notamment est très convoité). Voilà pourquoi, depuis quelques années, des rumeurs circulent quant à une éventuelle vente.
D'après un article du Monde de mercredi dernier, c'est d'abord un groupe chinois qui a été envisagé : Fundamental Films qui, sous le nom de "FF Motion Invest", est à l'heure actuelle le deuxième actionnaire d'EuropaCorp, après Luc Besson :
Ont été aussi évoqués le groupe Netfilx et, plus récemment, Pathé, qui s'était rapproché de Luc Besson. Aux dernières nouvelles, c'est l'un des créanciers d'EuropaCorp, le fonds Vine Alternative Investments, qui tient la corde. Signalons qu'il y a deux ans, ce fonds a pris le contrôle de Village Roadshow, une société de production à laquelle on doit, parmi d'autres, les films Sherlock Holmes- Jeu d'ombres, La Grande Aventure Lego, Passengers et Ocean's 8. On le voit, il s'agit d'oeuvres commerciales, grand public, avec de l'action et (souvent) des effets spéciaux. EuropaCorp ne serait pas dépaysée.
Ce changement de direction pourrait avoir un effet bénéfique : décharger Luc Besson de son travail de gestionnaire, ce qui lui permettrait de se concentrer sur son activité créative.
Pour les boursicoteurs, il semble aussi que la perspective d'un rachat soit une bonne nouvelle : le cours de l'action d'EuropaCorp a récemment fortement augmenté, pour atteindre... 1,3 euro. A ceux qui s'étonneraient de la faible valorisation de la société, je rappellerai l'exemple d'Eurotunnel (aujourd'hui Getlink), dont l'action était tombée (début 2003) à... 0,3 euro (après avoir été introduite en bourse à 35 francs, soit entre 5 et 6 euros). Aujourd'hui, le cours flirte avec les 14 euros. L'action EuropaCorp, quant à elle, a culminé autour de 15 euros en 2008, avant de passer durablement sous la barre des cinq euros (et même sous la barre de 1 euro à plusieurs reprises en 2019 !) :
P.S.
Je ne sais pas s'il y a un lien avec les difficultés financières d'EuropaCorp, mais j'ai découvert que son conseil d'administration a pour vice-président (depuis 2012) un certain Charles Milhaud. Il est connu pour avoir longtemps dirigé le groupe Caisse d'Epargne, menant une politique "audacieuse" (irréfléchie, diront certains) d'acquisitions, en particulier la fusion avec le réseau Banque populaire. Cela ne s'était pas bien terminé...
16:40 Publié dans Cinéma, Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films, économie, actualité, actualite, actu, actualites, actualités
Qui pour reprendre EuropaCorp ?
La société dirigée par Luc Besson est en difficulté. Depuis plusieurs années, elle essuie d'importantes pertes. Elle semble très endettée (de plusieurs centaines de millions d'euros)... mais elle a du potentiel (son catalogue notamment est très convoité). Voilà pourquoi, depuis quelques années, des rumeurs circulent quant à une éventuelle vente.
D'après un article du Monde de mercredi dernier, c'est d'abord un groupe chinois qui a été envisagé : Fundamental Films qui, sous le nom de "FF Motion Invest", est à l'heure actuelle le deuxième actionnaire d'EuropaCorp, après Luc Besson :
Ont été aussi évoqués le groupe Netfilx et, plus récemment, Pathé, qui s'était rapproché de Luc Besson. Aux dernières nouvelles, c'est l'un des créanciers d'EuropaCorp, le fonds Vine Alternative Investments, qui tient la corde. Signalons qu'il y a deux ans, ce fonds a pris le contrôle de Village Roadshow, une société de production à laquelle on doit, parmi d'autres, les films Sherlock Holmes- Jeu d'ombres, La Grande Aventure Lego, Passengers et Ocean's 8. On le voit, il s'agit d'oeuvres commerciales, grand public, avec de l'action et (souvent) des effets spéciaux. EuropaCorp ne serait pas dépaysée.
Ce changement de direction pourrait avoir un effet bénéfique : décharger Luc Besson de son travail de gestionnaire, ce qui lui permettrait de se concentrer sur son activité créative.
Pour les boursicoteurs, il semble aussi que la perspective d'un rachat soit une bonne nouvelle : le cours de l'action d'EuropaCorp a récemment fortement augmenté, pour atteindre... 1,3 euro. A ceux qui s'étonneraient de la faible valorisation de la société, je rappellerai l'exemple d'Eurotunnel (aujourd'hui Getlink), dont l'action était tombée (début 2003) à... 0,3 euro (après avoir été introduite en bourse à 35 francs, soit entre 5 et 6 euros). Aujourd'hui, le cours flirte avec les 14 euros. L'action EuropaCorp, quant à elle, a culminé autour de 15 euros en 2008, avant de passer durablement sous la barre des cinq euros (et même sous la barre de 1 euro à plusieurs reprises en 2019 !) :
P.S.
Je ne sais pas s'il y a un lien avec les difficultés financières d'EuropaCorp, mais j'ai découvert que son conseil d'administration a pour vice-président (depuis 2012) un certain Charles Milhaud. Il est connu pour avoir longtemps dirigé le groupe Caisse d'Epargne, menant une politique "audacieuse" (irréfléchie, diront certains) d'acquisitions, en particulier la fusion avec le réseau Banque populaire. Cela ne s'était pas bien terminé...
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jeudi, 11 juillet 2019
Emmanuel Macron et l'Aveyron
Il y a un peu plus de deux ans, le quotidien rouergat Centre Presse avait publié une petite synthèse sur les liens entre celui qui venait d'être élu président de la République et le plus beau département du monde. Une double-page publiée dans Le Monde daté d'aujourd'hui apporte un nouvel éclairage.
L'article est accompagné de deux photographies en noir et blanc. La première orne la Une du "quotidien de référence" :
La seconde illustre la double page, en position centrale :
Toutes deux ont été prises en 2005, lors du mariage de Sophie et Marc Ferracci, à Brommat, dans la pointe nord du département, d'où est originaire la nouvelle épouse. Emmanuel Macron et le dénommé Robert Piumati étaient les témoins du marié.
L'article nous apprend que le futur président a rencontré ce financier du communisme dans sa jeunesse, pendant son séjour parisien. On a surtout l'impression que c'est Marc Ferracci qui a le plus côtoyé l'homme qui était réputé être un gros fêtard.
Quoi qu'il en soit, il s'avère que, par le passé, Emmanuel Macron a fréquenté nombre de politiques plutôt marqués à gauche, puisqu'il a aussi frayé avec le Mouvement des citoyens de Jean-Pierre Chevènement. Cela introduit un peu de nuance dans le portrait qu'on a tendance à faire de lui, souvent résumé à ses quatre ans passés à la banque Rothschild...
Mais revenons à nos moutons (aveyronnais)... parce qu'il existe un autre lien entre le département et le président. En étudiant sa généalogie, du côté de sa mère (Françoise Noguès), on tombe sur un grand-père (Jean Noguès) ancré dans le Sud-Ouest... et jusque dans l'Aveyron, du côté de sa mère (c'est-à-dire l'arrière-grand-mère d'Emmanuel), Esther Mas, dont la famille a ses racines à Brusque, Peux-et-Couffouleux et Camarès, au sud de Saint-Affrique, à la frontière du Tarn et de l'Hérault.
19:20 Publié dans Politique, Politique aveyronnaise, Presse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, médias, presse, journalisme, actualité, actualite, actu, actualites, actualités
Emmanuel Macron et l'Aveyron
Il y a un peu plus de deux ans, le quotidien rouergat Centre Presse avait publié une petite synthèse sur les liens entre celui qui venait d'être élu président de la République et le plus beau département du monde. Une double-page publiée dans Le Monde daté d'aujourd'hui apporte un nouvel éclairage.
L'article est accompagné de deux photographies en noir et blanc. La première orne la Une du "quotidien de référence" :
La seconde illustre la double page, en position centrale :
Toutes deux ont été prises en 2005, lors du mariage de Sophie et Marc Ferracci, à Brommat, dans la pointe nord du département, d'où est originaire la nouvelle épouse. Emmanuel Macron et le dénommé Robert Piumati étaient les témoins du marié.
L'article nous apprend que le futur président a rencontré ce financier du communisme dans sa jeunesse, pendant son séjour parisien. On a surtout l'impression que c'est Marc Ferracci qui a le plus côtoyé l'homme qui était réputé être un gros fêtard.
Quoi qu'il en soit, il s'avère que, par le passé, Emmanuel Macron a fréquenté nombre de politiques plutôt marqués à gauche, puisqu'il a aussi frayé avec le Mouvement des citoyens de Jean-Pierre Chevènement. Cela introduit un peu de nuance dans le portrait qu'on a tendance à faire de lui, souvent résumé à ses quatre ans passés à la banque Rothschild...
Mais revenons à nos moutons (aveyronnais)... parce qu'il existe un autre lien entre le département et le président. En étudiant sa généalogie, du côté de sa mère (Françoise Noguès), on tombe sur un grand-père (Jean Noguès) ancré dans le Sud-Ouest... et jusque dans l'Aveyron, du côté de sa mère (c'est-à-dire l'arrière-grand-mère d'Emmanuel), Esther Mas, dont la famille a ses racines à Brusque, Peux-et-Couffouleux et Camarès, au sud de Saint-Affrique, à la frontière du Tarn et de l'Hérault.
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samedi, 22 juin 2019
Le retour des brebis à Rodez
Comme l'an dernier, la commune de Rodez a été le théâtre d'une mini-transhumance, organisée en collaboration avec le lycée agricole d'Onet-le-Château. La journée a débuté (comme l'an dernier) au Gué de Salelles, où les brebis ont été parées de pompons jaunes ou rouges. Elles ont aussi pu goûter à l'herbe des prés, sous la surveillance vigilante de chiens de berger :
Il fut bientôt temps de quitter ce lieu enchanteur, situé à deux pas de l'usine Bosch. Le troupeau a emprunté le sentier de promenade, direction Layoule. En chemin, les brebis ont fait plusieurs rencontres : des marcheurs, des vététistes, des familles qui pique-niquaient et... des chevaux.
L'arrivée à Layoule fut le signal d'une pause bienvenue pour les bêtes. Certaines d'entre elles furent quand même mises à contribution, lors d'une démonstration de conduite de troupeau :
En bas à droite de l'image, vous remarquerez que l'un des Border Collie qui accompagne les bêtes profite pleinement de son moment de détente. A gauche de l'image, par contre, la camerawoman de France 3 ne rate pas une miette du spectacle. Durant tout l'après-midi, elle n'a cessé de courir à droite à gauche pour filmer les animaux sous tous les angles. J'ai hâte de voir ce que cela va donner au JT de ce soir.
Une fois la pause terminée, le troupeau a repris sa route, direction le centre de Rodez. Pour cela, il a fallu monter la côte de Layoule, puis la rue Béteille. Le parcours fut moins agité que l'an dernier. L'arrivée place d'Armes créa une petite agitation parmi les touristes présents, beaucoup se précipitant pour immortaliser la présence des brebis sur le parvis de la cathédrale :
De là, le troupeau a gagné la place de la mairie, où l'attendait un enclos avec un abreuvoir qui fut à n'en pas douter le bienvenu. De leur côté, les chiens, après une petite baignade rafraîchissante dans le bassin de la place, ont de nouveau été mis à contribution. Cette fois-ci, les spectateurs ont eu droit à une démonstration avec... des oies :
L'animation dura environ 1h15. On entendit dans les parages le passage d'un convoi de mariés. Lui succéda celui des brebis, qui repassèrent devant la cathédrale avant de descendre l'avenue Victor-Hugo, direction, les anciens haras.
Cette année, je crois qu'il n'y a pas eu d'animation du côté de la chapelle Notre-Dame-de-Pitié. Les prairies voisines sont déjà occupées (depuis plusieurs mois) par un autre troupeau, de vaches Aubrac.
19:45 Publié dans Aveyron, mon amour, Presse, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : actualité, actualités, actu, actualite, actualites, occitanie
Le retour des brebis à Rodez
Comme l'an dernier, la commune de Rodez a été le théâtre d'une mini-transhumance, organisée en collaboration avec le lycée agricole d'Onet-le-Château. La journée a débuté (comme l'an dernier) au Gué de Salelles, où les brebis ont été parées de pompons jaunes ou rouges. Elles ont aussi pu goûter à l'herbe des prés, sous la surveillance vigilante de chiens de berger :
Il fut bientôt temps de quitter ce lieu enchanteur, situé à deux pas de l'usine Bosch. Le troupeau a emprunté le sentier de promenade, direction Layoule. En chemin, les brebis ont fait plusieurs rencontres : des marcheurs, des vététistes, des familles qui pique-niquaient et... des chevaux.
L'arrivée à Layoule fut le signal d'une pause bienvenue pour les bêtes. Certaines d'entre elles furent quand même mises à contribution, lors d'une démonstration de conduite de troupeau :
En bas à droite de l'image, vous remarquerez que l'un des Border Collie qui accompagne les bêtes profite pleinement de son moment de détente. A gauche de l'image, par contre, la camerawoman de France 3 ne rate pas une miette du spectacle. Durant tout l'après-midi, elle n'a cessé de courir à droite à gauche pour filmer les animaux sous tous les angles. J'ai hâte de voir ce que cela va donner au JT de ce soir.
Une fois la pause terminée, le troupeau a repris sa route, direction le centre de Rodez. Pour cela, il a fallu monter la côte de Layoule, puis la rue Béteille. Le parcours fut moins agité que l'an dernier. L'arrivée place d'Armes créa une petite agitation parmi les touristes présents, beaucoup se précipitant pour immortaliser la présence des brebis sur le parvis de la cathédrale :
De là, le troupeau a gagné la place de la mairie, où l'attendait un enclos avec un abreuvoir qui fut à n'en pas douter le bienvenu. De leur côté, les chiens, après une petite baignade rafraîchissante dans le bassin de la place, ont de nouveau été mis à contribution. Cette fois-ci, les spectateurs ont eu droit à une démonstration avec... des oies :
L'animation dura environ 1h15. On entendit dans les parages le passage d'un convoi de mariés. Lui succéda celui des brebis, qui repassèrent devant la cathédrale avant de descendre l'avenue Victor-Hugo, direction, les anciens haras.
Cette année, je crois qu'il n'y a pas eu d'animation du côté de la chapelle Notre-Dame-de-Pitié. Les prairies voisines sont déjà occupées (depuis plusieurs mois) par un autre troupeau, de vaches Aubrac.
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samedi, 15 juin 2019
Civisme japonais
Il a beau être devenu un lieu commun de souligner la dignité du comportement des Japonais en général et des supporteurs japonais en particulier, je ne vois pas pourquoi je me priverais de signaler à nouveau le civisme dont font preuve les habitants du pays du soleil levant.
Les Français sont actuellement particulièrement bien placés pour faire ce constat, en raison de la coupe du monde féminine de football, organisée dans l'Hexagone. L'équipe nipponne, tenue en échec par l'Argentine lundi dernier, s'est rattrapée hier en battant l'Ecosse. Mais le spectacle était aussi dans les gradins, comme l'a signalé hier soir le compte twitter de la FIFA :
Ce supporteur-là semble être un soutien assidu des équipes nationales, puisque l'an dernier, il était déjà présent en Russie, lors de la coupe du monde masculine, durant laquelle il a fait preuve du même civisme :
Si l'on remonte dans le temps, quelle que soit la compétition à laquelle les Japonais ont participé (par exemple au Brésil en 2014), le comportement de leurs supporteurs semble avoir été toujours exemplaire... et ce n'est une surprise ni pour les Français en général (s'ils ont un peu de mémoire), ni pour moi en particulier, puisque j'ai pu l'observer en 1998, à l'occasion de la coupe du monde qui s'était déroulée dans notre pays. A l'époque, je connaissais des personnes qui s'étaient (pour diverses raisons) trouvées dans l'un des stades (ou à proximité) à l'occasion des matchs de l'équipe japonaise, dont c'était la première participation. A l'extérieur, les supporteurs faisaient preuve d'une discipline exemplaire. A l'intérieur du stade, ils s'étaient distingués notamment par leur respect des locaux : ils étaient venus avec leur repas et ont remporté tous les déchets dans des sacs en plastique... qu'ils ont aussi remplis en nettoyant les abords de leurs places. A Nantes et à Toulouse, je pense qu'on s'en souvient encore : les gradins étaient plus propres après leur départ qu'à leur arrivée !
10:31 Publié dans Japon, Presse, Société, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : société, actualité, actualite, actu, actualites, actualités, presse, médias, journalisme
Civisme japonais
Il a beau être devenu un lieu commun de souligner la dignité du comportement des Japonais en général et des supporteurs japonais en particulier, je ne vois pas pourquoi je me priverais de signaler à nouveau le civisme dont font preuve les habitants du pays du soleil levant.
Les Français sont actuellement particulièrement bien placés pour faire ce constat, en raison de la coupe du monde féminine de football, organisée dans l'Hexagone. L'équipe nipponne, tenue en échec par l'Argentine lundi dernier, s'est rattrapée hier en battant l'Ecosse. Mais le spectacle était aussi dans les gradins, comme l'a signalé hier soir le compte twitter de la FIFA :
Ce supporteur-là semble être un soutien assidu des équipes nationales, puisque l'an dernier, il était déjà présent en Russie, lors de la coupe du monde masculine, durant laquelle il a fait preuve du même civisme :
Si l'on remonte dans le temps, quelle que soit la compétition à laquelle les Japonais ont participé (par exemple au Brésil en 2014), le comportement de leurs supporteurs semble avoir été toujours exemplaire... et ce n'est une surprise ni pour les Français en général (s'ils ont un peu de mémoire), ni pour moi en particulier, puisque j'ai pu l'observer en 1998, à l'occasion de la coupe du monde qui s'était déroulée dans notre pays. A l'époque, je connaissais des personnes qui s'étaient (pour diverses raisons) trouvées dans l'un des stades (ou à proximité) à l'occasion des matchs de l'équipe japonaise, dont c'était la première participation. A l'extérieur, les supporteurs faisaient preuve d'une discipline exemplaire. A l'intérieur du stade, ils s'étaient distingués notamment par leur respect des locaux : ils étaient venus avec leur repas et ont remporté tous les déchets dans des sacs en plastique... qu'ils ont aussi remplis en nettoyant les abords de leurs places. A Nantes et à Toulouse, je pense qu'on s'en souvient encore : les gradins étaient plus propres après leur départ qu'à leur arrivée !
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vendredi, 31 mai 2019
Mystery Road
Cette mini-série australienne nous est proposée par Arte. Les trois premiers épisodes ont été diffusés jeudi 30 mai. Les trois derniers suivront jeudi 6 juin. L'intrigue met en scène un enquêteur aborigène, Jay Swan (Aaron Pedersen, formidable), envoyé de la ville dans l'outback du Nord pour y résoudre une affaire de meurtre. Ce personnage est déjà apparu dans deux longs-métrages, Goldstone et Mystery Road, à ma connaissance jamais sortis en France.
Le premier épisode débute par de superbes plans d'un 4x4 abandonné en plein désert, moteur allumé. Bientôt, les phares s'éteignent et la nuit l'enveloppe. Il n'est découvert que plusieurs jours plus tard. Ses deux passagers (deux jeunes hommes, un Blanc et un Aborigène) ont disparu. On pense d'abord à un enlèvement, mais on redoute le pire.
Un duo d'enquêteurs se forme pour dénouer les fils de l'intrigue. A ma gauche se trouve Jay, le citadin aborigène, qui vient de démanteler un gang de motards. Il est du genre mutique et franc-tireur, un peu asocial sur les bords. Les Blancs se méfient de lui et les Aborigènes ont tendance à le voir comme un traître. Au cours des épisodes, on découvre que sa vie familiale est plutôt chaotique.
A ma droite se trouve Emma James, cheffe du poste de police local, femme, blanche, issue d'une riche famille locale... et progressiste. Elle n'en est pas moins très attentive à faire respecter son autorité. Elle a appris à concilier respect de la loi et coutumes aborigènes. Elle est incarnée par Judy Davis, qui s'est illustrée notamment chez Woody Allen, dans les années 1990-2000. (On l'a aussi vue dans L'Extravagant Voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet, de Jean-Pierre Jeunet.)
Autour d'eux gravitent de multiples personnages secondaires que les scénaristes ont pris soin de développer. Au commissariat, Emma côtoie deux adjoints, l'un d'origine indienne, l'autre de tendance redneck, un peu bourrin, mais fidèle à la patronne.
Mais les principaux seconds rôles sont tenus par des Aborigènes, de la serveuse de bar à l'ancien condamné, en passant par un jeune sportif, des grands-mères et un chef de communauté ambitieux. Même si l'histoire est centrée sur l'enquête des deux policiers, les six épisodes permettent de découvrir plus en détail la personnalité des autres protagonistes.
Les concernant, une conclusion s'impose : presque tout le monde ment, ce qui ne va pas faciliter la tâche des enquêteurs. L'intrigue est assez complexe, mêlant un ancien viol au trafic de drogue, à la gestion de l'eau et à la possession de la terre.
Le rythme est plutôt lent, mais cela cadre parfaitement avec cette ambiance de western de l'hémisphère Sud. La musique est chouette et l'image parfois magnifique, une excellente surprise pour une série télévisée, qui nous propose de superbes vues paysagères et d'audacieux plans aériens, de jour comme de nuit.
C'est à voir absolument.
22:55 Publié dans Cinéma, Télévision | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : cinéma, cinema, film, films, télévision, actualité, actualités, actu, actualite, actualites, médias
Mystery Road
Cette mini-série australienne nous est proposée par Arte. Les trois premiers épisodes ont été diffusés jeudi 30 mai. Les trois derniers suivront jeudi 6 juin. L'intrigue met en scène un enquêteur aborigène, Jay Swan (Aaron Pedersen, formidable), envoyé de la ville dans l'outback du Nord pour y résoudre une affaire de meurtre. Ce personnage est déjà apparu dans deux longs-métrages, Goldstone et Mystery Road, à ma connaissance jamais sortis en France.
Le premier épisode débute par de superbes plans d'un 4x4 abandonné en plein désert, moteur allumé. Bientôt, les phares s'éteignent et la nuit l'enveloppe. Il n'est découvert que plusieurs jours plus tard. Ses deux passagers (deux jeunes hommes, un Blanc et un Aborigène) ont disparu. On pense d'abord à un enlèvement, mais on redoute le pire.
Un duo d'enquêteurs se forme pour dénouer les fils de l'intrigue. A ma gauche se trouve Jay, le citadin aborigène, qui vient de démanteler un gang de motards. Il est du genre mutique et franc-tireur, un peu asocial sur les bords. Les Blancs se méfient de lui et les Aborigènes ont tendance à le voir comme un traître. Au cours des épisodes, on découvre que sa vie familiale est plutôt chaotique.
A ma droite se trouve Emma James, cheffe du poste de police local, femme, blanche, issue d'une riche famille locale... et progressiste. Elle n'en est pas moins très attentive à faire respecter son autorité. Elle a appris à concilier respect de la loi et coutumes aborigènes. Elle est incarnée par Judy Davis, qui s'est illustrée notamment chez Woody Allen, dans les années 1990-2000. (On l'a aussi vue dans L'Extravagant Voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet, de Jean-Pierre Jeunet.)
Autour d'eux gravitent de multiples personnages secondaires que les scénaristes ont pris soin de développer. Au commissariat, Emma côtoie deux adjoints, l'un d'origine indienne, l'autre de tendance redneck, un peu bourrin, mais fidèle à la patronne.
Mais les principaux seconds rôles sont tenus par des Aborigènes, de la serveuse de bar à l'ancien condamné, en passant par un jeune sportif, des grands-mères et un chef de communauté ambitieux. Même si l'histoire est centrée sur l'enquête des deux policiers, les six épisodes permettent de découvrir plus en détail la personnalité des autres protagonistes.
Les concernant, une conclusion s'impose : presque tout le monde ment, ce qui ne va pas faciliter la tâche des enquêteurs. L'intrigue est assez complexe, mêlant un ancien viol au trafic de drogue, à la gestion de l'eau et à la possession de la terre.
Le rythme est plutôt lent, mais cela cadre parfaitement avec cette ambiance de western de l'hémisphère Sud. La musique est chouette et l'image parfois magnifique, une excellente surprise pour une série télévisée, qui nous propose de superbes vues paysagères et d'audacieux plans aériens, de jour comme de nuit.
C'est à voir absolument.
22:55 Publié dans Cinéma, Télévision | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : cinéma, cinema, film, films, télévision, actualité, actualités, actu, actualite, actualites, médias
samedi, 25 mai 2019
Sacré Quentin !
Le 21 mai, Quentin Tarantino et l'équipe de tournage ont présenté Once upon a time... in Hollywood au Festival de Cannes. Cette présentation a fait l'objet d'un sujet diffusé dans l'émission "Quotidien", de Yann Barthes. Lors de la conférence de presse, le jeune reporter Azzeddine Ahmed-Chaouche a pu poser sa question à la brochette de vedettes réunies pour l'occasion :
Il leur a été demandé s'ils préféraient l'époque du film (1969) où l'actuelle. A tout seigneur tout honneur (sauf celui d'être placé au centre), c'est le producteur David Heyman qui a commencé à répondre (en anglais) à la question posée en français, Brad Pitt (dont les enfants parlent français) ayant eu la délicatesse de traduire pour ses camarades avant même qu'ils n'aient installé leur oreillette. (Ils croyaient sans doute qu'on leur poserait toutes les questions dans la langue de Donald Trump. Impérialisme culturel quand tu nous tiens...)
C'est la réponse du réalisateur qui m'a marqué. Quand on lui demande à quelle époque il voudrait vivre, il déclare : "I prefer anytime before cellphones." (Je préfère n'importe quelle époque précédant celle des téléphones portables.) Quentin, je t'adore !
Le plus piquant dans l'affaire est que la déclaration du réalisateur a été saluée par une ovation et des applaudissements. Mais regardez ce qu'on a pu voir juste après :
Une partie des crétins présents dans l'assemblée n'a visiblement pas compris l'incohérence qu'il y avait à saluer l'homme qui dénonce le poids pris par les smartphones dans notre vie quotidienne et le fait de mitrailler l'équipe du film avec ce genre d'équipement...
P.S.
Je ne sais pas si l'oeuvre de Tarantino va être au palmarès. En tout cas, un membre de l'équipe a déjà été récompensé : la chienne Brandy, qui a reçu la Palme dog, succédant aux canidés de Dogman... ainsi (rappelez-vous) qu'à Uggy de The Artist.
13:41 Publié dans Cinéma, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinema, film, films, société, actu, actualité, actualite, actualités, actualites, festival, cannes, festival de cannes
Sacré Quentin !
Le 21 mai, Quentin Tarantino et l'équipe de tournage ont présenté Once upon a time... in Hollywood au Festival de Cannes. Cette présentation a fait l'objet d'un sujet diffusé dans l'émission "Quotidien", de Yann Barthes. Lors de la conférence de presse, le jeune reporter Azzeddine Ahmed-Chaouche a pu poser sa question à la brochette de vedettes réunies pour l'occasion :
Il leur a été demandé s'ils préféraient l'époque du film (1969) où l'actuelle. A tout seigneur tout honneur (sauf celui d'être placé au centre), c'est le producteur David Heyman qui a commencé à répondre (en anglais) à la question posée en français, Brad Pitt (dont les enfants parlent français) ayant eu la délicatesse de traduire pour ses camarades avant même qu'ils n'aient installé leur oreillette. (Ils croyaient sans doute qu'on leur poserait toutes les questions dans la langue de Donald Trump. Impérialisme culturel quand tu nous tiens...)
C'est la réponse du réalisateur qui m'a marqué. Quand on lui demande à quelle époque il voudrait vivre, il déclare : "I prefer anytime before cellphones." (Je préfère n'importe quelle époque précédant celle des téléphones portables.) Quentin, je t'adore !
Le plus piquant dans l'affaire est que la déclaration du réalisateur a été saluée par une ovation et des applaudissements. Mais regardez ce qu'on a pu voir juste après :
Une partie des crétins présents dans l'assemblée n'a visiblement pas compris l'incohérence qu'il y avait à saluer l'homme qui dénonce le poids pris par les smartphones dans notre vie quotidienne et le fait de mitrailler l'équipe du film avec ce genre d'équipement...
P.S.
Je ne sais pas si l'oeuvre de Tarantino va être au palmarès. En tout cas, un membre de l'équipe a déjà été récompensé : la chienne Brandy, qui a reçu la Palme dog, succédant aux canidés de Dogman... ainsi (rappelez-vous) qu'à Uggy de The Artist.
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Terres d'Aubrac
Le septième numéro du magazine édité par le Bulletin d'Espalion vient de paraître, juste avant le début de la transhumance de ce week-end (l'un des événements de l'année sur l'Aubrac).
Comme ses prédécesseurs, ce numéro bénéficie d'une superbe mise en page, sur papier glacé, avec de nombreuses photographies de qualité. Mais, au-delà des vues (superbes) de l'Aubrac, le magazine mérite aussi le détour pour certains articles.
Le premier d'entre eux traite du méthaniseur d'Argences-en-Aubrac, un projet remontant à 2011, entré en fonctionnement l'an dernier. Dans la foulée, le magazine évoque l'an II du parc naturel régional Aubrac, dont les actions se développent de plus en plus.
Une grande partie du numéro est consacré à l'alimentation, sous différents angles. Claude Petit revient sur l'histoire de l'aligot (plat emblématique de la région), en ruinant quelques légendes. En complément, un autre article évoque la production de pommes de terre (base, avec la tome de Laguiole, du fameux plat). C'est sur la partie lozérienne du plateau qu'une production locale a été lancée, limitée pour l'instant à quelques tonnes. Une fois récoltées, elles partent dans les restaurants locaux.
L'artisanat n'est pas oublié, avec des pages consacrées à un coutelier, un bottier (originaire des Pyrénées) et une bijoutière. Le portrait le plus développé est celui d'un vétérinaire de Nasbinals, Alpha Wann, originaire de... Guinée ! Il est complété par celui d'un médecin de campagne et celui d'une infirmière, fille d'éleveurs.
Au niveau anecdotique, sachez que le célèbre taureau de Laguiole devrait avoir bientôt une compagne... ou plutôt un pendant, à Nasbinals, où il est prévu d'installer une statue de vache Aubrac (à taille réelle), en bronze.
Ce n'est qu'un florilège. D'autres articles attendent les curieux, dans un numéro (commandable en ligne) qui coûte 8 euros.
P.S.
En bonus, au dos de la quatrième de couverture, est fixée une carte dépliable de l'Aubrac.
10:25 Publié dans Aveyron, mon amour, Presse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : presse, médias, journalisme, actu, actualité, actualite, actualités, actualites, occitanie
Terres d'Aubrac
Le septième numéro du magazine édité par le Bulletin d'Espalion vient de paraître, juste avant le début de la transhumance de ce week-end (l'un des événements de l'année sur l'Aubrac).
Comme ses prédécesseurs, ce numéro bénéficie d'une superbe mise en page, sur papier glacé, avec de nombreuses photographies de qualité. Mais, au-delà des vues (superbes) de l'Aubrac, le magazine mérite aussi le détour pour certains articles.
Le premier d'entre eux traite du méthaniseur d'Argences-en-Aubrac, un projet remontant à 2011, entré en fonctionnement l'an dernier. Dans la foulée, le magazine évoque l'an II du parc naturel régional Aubrac, dont les actions se développent de plus en plus.
Une grande partie du numéro est consacré à l'alimentation, sous différents angles. Claude Petit revient sur l'histoire de l'aligot (plat emblématique de la région), en ruinant quelques légendes. En complément, un autre article évoque la production de pommes de terre (base, avec la tome de Laguiole, du fameux plat). C'est sur la partie lozérienne du plateau qu'une production locale a été lancée, limitée pour l'instant à quelques tonnes. Une fois récoltées, elles partent dans les restaurants locaux.
L'artisanat n'est pas oublié, avec des pages consacrées à un coutelier, un bottier (originaire des Pyrénées) et une bijoutière. Le portrait le plus développé est celui d'un vétérinaire de Nasbinals, Alpha Wann, originaire de... Guinée ! Il est complété par celui d'un médecin de campagne et celui d'une infirmière, fille d'éleveurs.
Au niveau anecdotique, sachez que le célèbre taureau de Laguiole devrait avoir bientôt une compagne... ou plutôt un pendant, à Nasbinals, où il est prévu d'installer une statue de vache Aubrac (à taille réelle), en bronze.
Ce n'est qu'un florilège. D'autres articles attendent les curieux, dans un numéro (commandable en ligne) qui coûte 8 euros.
P.S.
En bonus, au dos de la quatrième de couverture, est fixée une carte dépliable de l'Aubrac.
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